Découvrez nos incontournables littéraires !
Notre sélection coup de cœur vous embarquera,entre émotions intenses et découvertes captivantes, dans les divers univers de la librairie Privat.
Samuel a 18 ans et son bac. Il n'est jamais trop sorti de sa ville, de sa région. Il a prévu de partir sillonner l'Europe au mois d'août avec son meilleur ami mais, à la dernière minute, celui-ci lui fait faux bond. Samuel est en colère, ce voyage, il en rêvait, et c'est pour cette raison qu'il a enduré en juillet un boulot pénible dans un restaurant pour économiser. Il décide de partir seul, son pass Interrail en poche, direction Amsterdam. Puis il gagne Hambourg, Copenhague... À chaque étape, il fait des rencontres, dort en auberge de jeunesse, se fait héberger, parfois galère. Tombe amoureux. Lui vient alors l'idée d'interviewer et de filmer des jeunes de son âge, pour qu'ils se racontent. Jusqu'à cet Ukrainien, Luka, qui, venu travailler au Danemark, veut repartir défendre son pays.
À partir d'une poignée de grains de sable retrouvés au fond d'une chaussure, c'est tout un monde qui renaît : un monde de vent et de soleil, d'éclaboussures et de parfums. Un monde qui file entre les doigts comme le sable : le monde des vacances et de l'enfance.
«Tous les Parisiens connaissent la boutique de la rue la Boétie où une devanture toujours pittoresque assemblait des masques nègres, des bijoux éthiopiens et des toiles de Kwapil, Derain, Vlaminck, Chirico, Utrillo.» La Femme de France, 1934 Charmeur, ambitieux, visionnaire, passionné de peinture mais aussi des arts d'Afrique et d'Océanie : qui était vraiment Paul Guillaume ? Jeune homme issu d'un milieu modeste, il est devenu l'un des marchands et collectionneurs d'art moderne et d'art africain les plus importants de l'Europe des années 1914-1934 vivant entouré d'oeuvres de Modigliani, Soutine, Matisse ou encore Picasso. Trois rencontres ont été décisives dans l'ascension fulgurante de ce redoutable homme d'affaires, celle du poète Guillaume Apollinaire, du collectionneur américain Albert Barnes, et de son épouse Juliette Lacaze. À travers son histoire, découvrez le destin d'oeuvres majeures du XIX? et du début du XX? siècle que l'on peut admirer au musée de l'Orangerie.
« Gustave Caillebotte (1848-1894) était un peintre. Mais pas seulement.
C'était surtout un passionné. Artiste novateur reconnu par ses pairs, premier collectionneur des impressionnistes, grand navigateur, philatéliste renommé, botaniste innovant, il mena de front plusieurs passions jusqu'à les maîtriser pour exceller.
Plus d'un siècle après, qui peut encore le raconter ?
L'artiste n'eut pas d'enfant mais plusieurs frères, dont Martial qui lui donna deux descendants. Jean fut abattu à bord de son avion de guerre en 1917, laissant seule Geneviève, unique descendante, dont je suis l'arrière-petite-fille. Durant quatorze passionnantes années, cette aïeule me conta, en menus détails, l'histoire du mouvement impressionniste, de son oncle et de ses amis, Renoir, Monet, Degas ou Pissarro. Elle possédait nombre de lettres, photographies, objets qui suscitaient mon émerveillement. » Nourrie de ces précieuses archives familiales, Stéphanie Chardeau-Botteri renoue les fils d'une vie au service de l'amitié et de l'art.
Stéphanie Chardeau-Botteri est experte en oeuvres du xixe siècle et membre de la Chambre nationale des experts spécialisés. Elle a participé à l'organisation de nombreuses expositions consacrées à son aïeul.
Un soir d'été de 1946, Boris Vian parie avec son éditeur qu'il peut écrire un « best-seller américain » qui trompera les critiques. Ce sera J'irai cracher sur vos tombes, qui paraît sous le nom de Vernon Sullivan dans une « traduction » de Boris Vian. Le livre fait scandale.
Dans les caves de St-Germain, on s'interroge et Vian jubile. Hélas, en parallèle, la carrière d'écrivain de Boris ne décolle pas. L'Écume des jours est un échec alors que le public redemande du sulfureux, du Sullivan. Vian ne cache ni son amertume, ni sa fatigue.
Dans un jeu de miroirs, entre fiction et réalité, Dimitri Kantcheloff donne vie à un des minuscules drames intimes de l'histoire littéraire. Il offre à Boris Vian, écrivain dévoré vivant par son double, un hommage à sa mesure, élégant, virevoltant poignant.
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. »Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autobiographique aussi acide qu'ultralucide. La relation au père, l'acceptation de son homosexualité et la dépression s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d'un regard, d'une façon d'observer le quotidien avec autant de tendresse et d'humour que de clairvoyance.
C'est l'automne ! Bientôt la célèbre fête d'Halloween avec ses citrouilles, ses fantômes et pleins de saperlidéguisements effrayants ! Malheureusement, la fête est annulée, car Fauve, une amie de Violette, vient de perdre sa Mamie Noisette et n'a pas le coeur à la fête. Violette tente de lui remonter le moral. Retrouvant un ancien balai de sorcière dans le grenier, s'engage alors un périple fantastique pour nos trois amis, de l'Irlande au Mexique en passant par les États-Unis et la Transylvanie !
Le rugby est un sport qui rassemble, que ce soit au stade, rendez-vous immanquable pour petits et grands, ou sur le terrain, avec ses valeurs de solidarité et de respect de l'adversaire. Amateurs, joueurs ou spectateurs, les 8-13 ans trouveront dans cet ouvrage de quoi mieux comprendre l'histoire de l'Ovalie, ses origines populaires, ses règles, ses héros, les compétitions, et surtout son esprit d'équipe et ses valeurs. « Pourquoi dit-on que le rugby est l'école de la vie ? », « Quel club français détient le plus beau palmarès ? », « Depuis quand les filles jouent-elles au rugby ? », « Le rugby est-il un sport violent ? », « Le rugby est-il un sport olympique ? »... 50 questions aux réponses rigoureuses, claires et toujours ludiques pour mieux embarquer le jeune lecteur sur le champ de jeu...
Une dose de Friends, une pincée de Shakespeare et un chat maléfique pour pimenter le tout !
JULIA, l'intello, déprime de devoir cohabiter avec son frère BAPTISTE, le rugbyman dont les tablettes de chocolat ont tapé dans l'oeil de POMME, l'apprentie influenceuse du second, qui aimerait bien se débarrasser de sa coloc' CERISE en l'envoyant vivre chez ESTÉBAN, le glandeur professionnel du rez-de-chaussée ; c'est alors que débarque AMINE, l'étudiant le plus sérieux du monde, mais qui craque pour Julia... jusqu'à ce que la créature du grenier s'en mêle !
Un immeuble, trois apparts', six étudiants : entre amitiés, amours, passions étonnantes et dévorantes, cette coloc' pleine d'humour et d'esprits frappeurs ne laissera personne indifférent...
Albertine, onze ans, est plutôt transparente et fragile ; élève discrète et diabétique, elle peine à trouver sa place au milieu des ados du collège, où elle se fait harceler. Par chance, du côté de sa famille haute en couleurs, il y a tant d'amour et de fantaisie qu'elle n'a pas trop le temps de s'en préoccuper. La dernière fantaisie en date : cette maison étrange dans laquelle sa mère a décidé d'emménager. Une maison de conte pour enfant, fourmillante de mystères de la cave au grenier. Et dans la cave, justement... Dans la cave... il y a une porte, que seule Albertine a trouvé : une porte qui mène au Sous-Monde et ses habitants.
«L'automne. J'y décelais une invitation inédite à remettre à l'heure les aiguilles de mon présent. Après l'hiver, plus rien ne serait jamais figé.» Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé. Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter «pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain».
Enfin un roman qui ne vous plombe pas le moral, vous fait sourire [...] La réussite est totale, le plaisir aussi [...] BRAVO ! Gérard Collard, La Griffe noirePour réparer l'injustice, a-t-on le droit à l'imposture ?Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. Conquête pour certains, droit inné pour d'autres, ce sésame agit ici comme le révélateur d'un vaste mensonge érigé en système. Guillaume, prof de banlieue désabusé, va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer?Amaury Barthet orchestre le récit d'une revanche à double tranchant, mêlant critique sociale et fable philosophique. Un premier roman dérangeant, cruel et drôle qui dénonce les faux-semblants de la société.Sélectionné pour le Prix des Deux Magots.Sélectionné pour le Prix Stanislas. [Un roman] d'une redoutable efficacité. Lire-Magazine littéraire
Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.
Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une soeur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité.
Marek, fils de berger fanatique et crasseux, n'a jamais rencontré sa mère. Difforme, battu par son père Jude, ignoré des habitants de Lapvona, il trouve le réconfort auprès d'Ina, sa vieille nourrice aveugle. Celle-ci, guérisseuse capable de communiquer avec les oiseaux, suscite la crainte et la fascination des autres villageois, qui évitent sa cabane dans la forêt voisine.
Lors d'une escapade sur les hauteurs du village, Marek tue l'héritier du richissime Villiam par accident. Pour se dédommager, le seigneur du village décrète l'adoption du jeune meurtrier. Une existence nouvelle, dominée par le luxe et l'irréligion, se profile pour Marek alors que la sécheresse et la famine s'abattent sur Lapvona.
Lapvona imagine un monde médiéval et grand-guignolesque peuplé de figures tour à tour pathétiques, vulgaires, grotesques et terrifiantes, où la violence règne en maîtresse et où l'avidité fait loi. Une autopsie du fonds de cruauté qui dort en chacun de nous, quelles que soient la région et l'époque historique dans lesquelles il s'exerce.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Clément Baude
Un enfant se souvient de sa grand-mère, Pià Nerina, et de la dernière fois qu'il l'a vue, soir fatidique où devant ses yeux, elle s'est jetée par la fenêtre de leur grand appartement près de la place de l'Étoile. Point de départ d'un huis clos infernal raconté par l'unique survivant, ce petit garçon devenu grand.
De Naples à Paris en passant par la Riviera se dessine alors une quête pour remonter aux origines. Qui était Pià Nerina ? Par quels moyens, Napolitaine sans le sou mais jeune femme flamboyante, a-t-elle réussi, sans un diplôme, sans travail déclaré, à constituer ce patrimoine dans les beaux quartiers de Paris ? Fausses dates de naissance, fausses adresses, faux mariage : l'auteur découvre une vie aventureuse où les fuites succèdent aux mensonges. Où plane l'ombre d'un homme dont il faut coûte que coûte dissimuler l'identité. Où la folie d'une fille idolâtrée, sa violence deviennent le prix à payer pour s'être affranchie des lois et des codes. Prisonnières à tout jamais, l'une et l'autre, de l'Hôtel de la Folie.
?Ce matin, Nuria s'est réveillée avec une impression d'hier.
Dans la nuit, son téléphone a sonné : sa mère est morte. Elle ne ressent rien, aucun chagrin pour cette étrangère qu'elle n'a pas vue depuis huit ans. Avec Abel, un garçon croisé en boîte, elle part à la rencontre des drôles d'individus qui ont connu sa mère. Nuria cherche des réponses sans poser de questions. Sauf une, qu'elle garde pour elle. Le souvenir de cette femme qui n'a jamais voulu d'elle la renvoie à l'indésir qui lui colle à la peau.
Prix du roman FNAC Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
Ils sont trois et vivent à des milliers de kilomètres. Il y a Nana, jeune éthiopienne discrète et contemplative ; Jan, trentenaire hollandais embourbé dans sa solitude ; Ali, bangladeshi arrivé à Paris pour tirer sa famille de la misère. Leurs quotidiens sont radicalement opposés mais une chose les relie, une fleur : la rose. La première les cueille sous une serre dans la vallée du Rift. Elle épuise son corps tout le jour et découvre la vie par la douleur. Jan les achète ensuite par lots depuis Amsterdam. Assis dans les gradins du marché aux fleurs, il lui suffit d'appuyer un bouton et le tour est joué. Du moins s'il joue bien. Elles seront alors envoyées aux quatre coins de l'Europe, notamment à Paris où les vendeurs à la sauvette les récupèrent, parmi lesquels Ali. La silhouette courbée tendant son bouquet aux terrasses des cafés, c'est lui.
Dans ce roman contemporain et réaliste, écrit à l'os, sans pathétique, on les suit, à tour de rôle, sur plusieurs mois, pour découvrir, derrière le symbole romantique, la réalité de celles et ceux qui les portent. Avec adresse et vérité, Oscar Coop-Phane taille leur portrait pour révéler un monde où la loi du marché et celle du plus fort régulent les existences et abrutissent les corps. Un livre qui vous fera à jamais voir autrement ces roses tendues vers vous dans les rues.
Après la mort de son père, Minga apprend que sa mère, Joséphine, a disparu dans des circonstances mystérieuse en Afrique de l'Est, où elle travaillait pour une ONG. Pour tenter d'en savoir plus, elle se rend dans le camp de Bidibidi, au nord de l'Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Elle découvre que tout tourne autour d'une femme : Rose, dont la mémoire hante chaque recoin du camp. Si elle veut savoir le fin mot de l'histoire, Minga doit trouver Rose.
Avec Les Femmes de Bidibidi, Charline Effah raconte comment les survivantes des violences domestiques ou des viols de guerre tentent de se reconstruire et réinventent l'amour loin de la brutalité des hommes qui les ont mal aimées. Brisant les tabous, elle nous livre un roman bouleversant et universel sur le corps des femmes. Le roman de la réparation.
Charline Effah est née au Gabon. Aujourd'hui à Paris, cheffe d'entreprise le jour, elle écrit la nuit. Pour Les Femmes de Bidibidi, Charline s'est rendue sur place au nord de l'Ouganda.
«C'était il y a tout juste un an. Une famille a disparu, là où personne ne disparaissait jamais. On m'a chargée de l'enquête, et ce que j'ai découvert au fil des semaines a ébranlé toutes mes certitudes. Il ne s'agissait pas d'un simple fait-divers, mais d'un drame attendu, d'un mal qui irradiait tout un quartier, toute une ville, tout un pays, l'expression soudaine d'une violence qu'on croyait endormie.» Hélène, ex-commissaire de police, reprend du service pour retrouver un couple et leur petit garçon, Milo. Elle rencontre les dernières personnes à avoir été en contact avec eux. Depuis que la France a basculé dans l'ère de la Transparence, ces hommes et ces femmes vivent dans un monde harmonieux, libéré du mal, où chacun évolue sous le regard protecteur de ses voisins. Mais au cours de son enquête, Hélène va dévoiler une vérité aussi surprenante que terrifiante. À travers cette contre-utopie, c'est le monde d'aujourd'hui que l'auteur interroge. Ce roman haletant montre des êtres en proie à leurs pulsions et à leurs fêlures derrière leur apparente perfection.
« Il y a les adieux, et puis on repêche les corps - entre les deux, tout est spéculation. » Sur le sable d'une plage hongkongaise, une main soulève des draps. La jeune Anh, 16 ans, reconnaît ses parents et quatre de ses frères et soeurs, noyés. Anh et ses deux frères, Thanh et Minh, sont désormais seuls au monde. Il y a quelques mois à peine, ils étaient encore une famille. Une famille obligée de fuir le Vietnam après le départ des dernières troupes américaines. Alors que les fantômes des absents et la culpabilité leur collent à la peau, qu'ils dérivent de camps de réfugiés en centres de réinstallation, les trois orphelins finissent par poser leurs valises à Londres, dans la Grande-Bretagne de Thatcher. Une nouvelle vie commence.
Un premier roman éblouissant qui explore les blessures générationnelles et le pouvoir guérisseur des mots.
Traduit de l'anglais par Carine Chichereau
Dans ce best-seller international, élu meilleur livre de sciences de l'année par The Guardian, Sam Kean nous entraîne dans l'histoire extraordinaire et insoupçonnée de l'air qui nous entoure.
Tout en décortiquant les constituants de l'atmosphère et en retraçant leur origine, il montre comment ceux-ci ont remodelé les continents, influencé le progrès humain et alimenté les révolutions. Le voyage à travers le temps et la science auquel il nous convie débute aux premiers instants de la Terre primitive et s'achève avec les défis posés par l'exploration des environnements extraterrestres. Ce faisant, ce sont mille histoires qu'il nous raconte, comme celle, trépidante, de l'invention de la montgolfière, celle de Joseph Pujol, le célèbre pétomane du Moulin Rouge, ou celle, plus improbable encore, de la « thérapie des étables » prônée par Thomas Beddoes.
Sam Kean le montre: au travers des trilliards de molécules qui pénètrent nos poumons à chaque instant, c'est littéralement l'histoire du monde que nous inhalons.
Dans le Paris des Trente Glorieuses, une enfant assiste aux réunions des femmes de la famille organisées au domicile de sa mère, Lucie, dans un immeuble haussmannien. On parle chiffons et on s'échange les potins du jour. L'ambiance est joyeuse. Plus agitée, aussi, quand il s'agit d'évoquer, à mots voilés, le passé de Lucie, ce grand amour qu'elle aurait connu, pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de se remarier.
Qui est Lucie ? Qu'a-t-elle fait précisément, avant ?
De fil en aiguille, perçant les mensonges et les non-dits de cette mère énigmatique, l'enfant, devenue adulte et historienne de profession, met à nu la part d'ombre de Lucie et de toute une partie de sa famille. Les masques tombent, et l'histoire de cette femme, collaboratrice zélée, en France, sous l'Occupation, se révèle en plein, à l'image d'un passé collectif dont on n'a, aujourd'hui encore, pas fini de faire l'inventaire. La Propagandiste jette un regard sans concession sur la France de la collaboration et son empreinte sur notre mémoire collective.
Fans du Bureau des légendes, retrouvez le Service Action, l'unité spéciale de la DGSE en charge des opérations les plus secrètes, clandestines et illégales de la République.
Des romans passionnants et, sauf preuve du contraire, criants de vérité. Midi Libre *** Projeté sur les missions les plus sensibles dans le conflit ukrainien, le Service Action, bras armé de la DGSE, s'apprête, sur ordre du chef de l'État, à punir en Afrique le groupe mercenaire Wagner, coupable des pires crimes de guerre.
Mais le SA est au même moment ciblé par un nouveau danger immédiat : désormais, plus aucun de ses agents n'est en sécurité dans le monde. Chef de l'unité, le colonel Coralie Desnoyers, alias Athéna, se dresse en premier bouclier pour protéger son effectif menacé.
De la brousse du Sahel aux ruines de Bakhmout, aucun répit pour Athéna, engagée dans une lutte à mort. Alors qu'on la pensait tombée dans les oubliettes de l'Histoire, une ombre maléfique frappe les ennemis de la Russie.
La plus grande des terreurs est de retour.