Villeréal, village pittoresque du Haut-Agenais, aux portes du Périgord, est une bastide du XIIIe siècle, fondée par Alphonse, comte de Toulouse, frère de saint Louis. Bastide qui a su conserver ce qui fait le charme de toute bastide : sa place carrée, ses maisons à arcades et sa halle centrale.
En voici une petite histoire qui, parfois, côtoie la grande mais qui est, avant tout, une plongée dans le passé : le passé des faits mais surtout celui des hommes et des lieux.
Une longue nouvelle en forme de conte qui évoque la vie quotidienne des villageois et des paysans dans le XIXe siècle du Haut-Agenais et jusqu'à nos jours.
Jean-Hubert Lasserre, natif de Villeréal (Lot-et-Garonne), continue avec "L'Ouncle de Cheneco" sa chronique villageoise et paysanne, imaginée, écrite en occitan populaire du Lot-et-Garonne, et traduite en français par l'auteur.
Une littérature populaire à découvrir, en plus de l'intérêt tout particulier de sa version bilingue occitan-français.
Poésies et chansons, contes et fables, histoires du temps passé, histoires pour rire. un joli florilège proposé ici... le tout en parler saintongeais bien dans l'esprit des bardes patoisants charentais du temps jadis.
En 1930, Huber-Fillay, poète et romancier solognot, proposait à ses lecteurs de la revue « Blois et le Loir-et-Cher », de contribuer à la création d'un glossaire du parler traditionnel de la Sologne. Rondement mené avec l'aide de L. Ruitton-Daget (auteur d'un Vocabulaire du Pays Berrichon), il est édité la même année puis réédité dans une version augmentée en 1933. C'est celle-ci que nous proposons dans une nouvelle édition entièrement recomposée.
« ...Ainsi que meurent nos vieux costumes : la casquette à rabat des pères bonhommiaux, la pèlerine à boucles d'argent et à capuchon des grand'mères solognotes et le couémiau de leurs contemporains ; ainsi que s'oublient les vieilles chansons de notre Terroir et les traditions amusantes qui marquaient les noces, la fin de la moisson ou les vendanges ; le parler de chez nous (qui est moins un patois qu'un vieux langage françois, - prononcez françouais -), tend à disparaître, lui aussi...
Pourtant ! comme il est expressif et comme il a du charme notre vieux langage des bords de la Loire, avec ses voyelles allongées, ses élisions paresseuses, ses « r » articulés avec un roulement très doux, presque enfantin...
Et quels mots imagés, quelle puissance d'évocation contenaient certaines expressions, intraduisibles en français académique !.. »