Les Bâtiments ont joué et continuent à jouer un rôle primordial dans l'histoire de l'humanité.
Mais ils ne sont pas apparus spontanément. Il a fallu des circonstances, un environnement, dirions-nous aujourd'hui. Et surtout, cela a nécessité un homme. Plus il est puissant et tenace, plus l'oeuvre est grandiose. La fresque mondiale est ainsi illustrée de personnages plus ou moins hauts en couleur, qui ont voulu et permis l'illustre témoignage qui se présente à nos yeux. Certains ont été des initiateurs, d'autres des continuateurs. Un homme pourtant se détache de cette lignée de bâtisseurs, car plus que tout autre, il s'est appliqué à cette mission en lui donnant une dimension jusqu'alors ignorée et depuis jamais reproduite. Car il ne s'est pas contenté, à l'instar de ses devanciers ou successeurs, de souhaiter et décider, il a vécu intimement, jour après jour, pendant plus d'un demi-siècle, l'aventure de l'architecture ; il lui a consacré le meilleur de lui-même ; et il a marqué son siècle d'une façon qui aujourd'hui encore étonne, fascine, émerveille.
L'hérésie de Pierre Valdo, marchand lyonnais du XIIe siècle, offre l'exemple d'une longue marche vers la lumière, jalonnée d'espoirs, de pureté, de souffrances, où tremble la lueur des bûchers, et où s'exercent intolérance et cruauté. Comme l'hérésie cathare plus tard, le valdéisme connut excommunications et massacres. Cette épopée est celle du Plebs Sacra, peuple sacré qui a donné au monde une leçon de fidélité et d'amour en retrouvant la voie du Salut. La doctrine vaudoise s'est répandue en Provence, en Dauphiné, en Espagne, en Allemagne, en Suisse, et jusqu'en Europe Centrale. Malgré les persécutions dont il fut l'objet, le valdéisme a subsisté dans certaines régions, où l'on peut voir - aujourd'hui encore - des villages typiquement vaudois, notamment en Piémont, où il existe toujours une communauté villageoise qui pratique les préceptes de Pierre Valdo. Maurice Pezet éclaire d'un jour nouveau ce grand ciel valdésien « ensanglanté de liberté ». Au fil de ses pages, les grands moments de l'histoire européenne se déploient. Mais l'Homme, et sa poignante solitude, demeurent omniprésents.
L'hérésie de Pierre Valdo, marchand lyonnais du XIIe siècle, offre l'exemple d'une longue marche vers la lumière, jalonnée d'espoirs, de pureté, de souffrances, où tremble la lueur des bûchers, et où s'exercent intolérance et cruauté. Comme l'hérésie cathare plus tard, le valdéisme connut excommunications et massacres. Cette épopée est celle du Plebs Sacra, peuple sacré qui a donné au monde une leçon de fidélité et d'amour en retrouvant la voie du Salut. La doctrine vaudoise s'est répandue en Provence, en Dauphiné, en Espagne, en Allemagne, en Suisse, et jusqu'en Europe Centrale. Malgré les persécutions dont il fut l'objet, le valdéisme a subsisté dans certaines régions, où l'on peut voir - aujourd'hui encore - des villages typiquement vaudois, notamment en Piémont, où il existe toujours une communauté villageoise qui pratique les préceptes de Pierre Valdo. Maurice Pezet éclaire d'un jour nouveau ce grand ciel valdésien « ensanglanté de liberté ». Au fil de ses pages, les grands moments de l'histoire européenne se déploient. Mais l'Homme, et sa poignante solitude, demeurent omniprésents.
Jeanne de France, duchesse d'Orléans et de Berry, fille de Louis XI et de Marguerite de Savoie. À peine reine, épouse de Louis XII, son mari demande le divorce, qui lui fut accordé. Elle se retire à Bourges et fonda l'ordre de l'Annonciation qui se répandit en France et en Allemagne.
Elle fut béatifiée en 1748.
Ce fut une blonde vraie ; elle eut donc le tempérament des vraies blondes, qui est plus galant que sensuel, plus remuant qu'actif ;
Elle aura aussi leur optimisme aimable et leur expansion. Tout cela compose son charme, dans une grande simplicité. Anne d'Autriche demeure « ravissement » féminine en restant reine et grande reine.
Elle ne fut point stupéfiante comme Catherine de Médicis ; aphrodisiaque comme Mary Stuart ; vénéneuse ainsi que la reine Marie, sa belle-mère : elle est saine. Elle s'empourpre vite ; elle pleure, elle bataille, les boucles au vent ; ne ment qu'à la dernière minute; n'abandonne qu'en dernier ressort, et voudrait aimer. Elle préfigure quelque reine Victoria d'Angleterre avec, en plus, toute la grandeur, presque sauvage encore, de son époque, et la noblesse de sa race.
Les rois oubliés sont les sept princes de la Maison de Bourbon qui auraient pu régner sur la France si, après le comte de Chambord, mort en 1883, le principe de transmission de la couronne à l'aîné des mâles légitimes avait été scrupuleusement respecté.
Jacques BERNOT, juriste et historien, brosse la galerie de leurs sept portraits successifs.
Indifférents, âgés, malades ou, au contraire charismatiques et activistes, ces sept princes incarnent, chacun à sa façon, la continuité et une vision de la légitimité.
Une plongée dans l'histoire simultanée de la France et de l'Espagne au XIXe puis au XXe siècle. Face à la « concurrence » de la branche d'Orléans, dans une France de plus en plus attachée à la République. Sous le béret rouge des carlistes, en Crimée, en Chine, à travers la Première guerre mondiale, dans les décombres de l'empire austrohongrois, face à la guerre d'Espagne puis sous le Franquisme, jusqu'au Millénaire capétien et au Bicentenaire de la prise de la Bastille. Sept destins sacrifiés à une cause perdue.