À l'Académie française, on rédige le Dictionnaire de la langue française. Mais, élargissant leur rôle, les membres de la Compagnie ont à coeur aussi de laisser libre cours à leurs enchantements, combats ou indignations.
Danièle Sallenave réhabilite le point-virgule ; Dany Laferrière raconte comment le vocabulaire du ventre chez Rabelais le fait rire aux éclats ; Jean d'Ormesson voit dans la rigueur de notre utilisation de la langue la condition d'une pensée ferme et cohérente ; Hélène Carrère d'Encausse décrit avec humour les barbarismes entendus lors d'une soirée chez les fashionistas ; Dominique Fernandez explique pourquoi il préfère le terme de gay à celui d'homosexuel qui lui évoque « par sa laideur, un médicament ou une marque de dentifrice » ; Michel Serres met un bonnet rouge au dictionnaire pour appeler à la grève contre les anglicismes ; Frédéric Vitoux songe aux origines du mot rêver dont on ne connaît pas l'étymologie ; Dominique Bona considère qu'il n'y a rien de plus amusant que de lire un dictionnaire par la seule prononciation...
Qu'ils en vantent la richesse et la subtile intelligence, ou qu'ils pourfendent l'usage qui en est parfois fait, les académiciens nous livrent leurs flâneries au pays des mots. Ces textes pleins de passion pour notre langue sont un régal de finesse et d'enthousiasme.
Quelle est l'origine d'expressions familières : « Je t'aime grave », « Rouler un patin, une pelle, une galoche » ? Quelle différence fait-on entre « ballade » et « balade » ? Dit-on « courir » ou « encourir un risque » ? Que faire de ces tics de langage qui nous ont envahis : « c'est clair », « lol », « proactif », « scotcher », « c'est culte », « performer », « c'est plié » ? Dit-on « de concert » ou « de conserve » ?
Lancé en octobre 2011, le site Dire, ne pas dire de l'Académie française connaît un succès croissant. Aux questions les plus variées des internautes sur des difficultés de langue, les académiciens et les linguistes du Quai Conti apportent des réponses claires et argumentées, notamment aux emplois fautifs, aux abus de sens, aux néologismes ou aux anglicismes. Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou sur l'irruption de mots étrangers, véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme, est aussi attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue française qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
Ce livre reprend une sélection de près de 600 entrées, effectuée par des académiciens membres de la commission du Dictionnaire. En se confrontant à des questions d'usage pratique, à des cas concrets et quotidiens, en n'éludant aucune difficulté, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Quelle est l'origine d'expressions familières : Je t'aime grave - C'est plié ! - Rouler un patin, une pelle, une galoche ?
Comment le mot humeur est revenu d'Angleterre transformé en humour ?
Que veut-on dire par l'expression fils d'archevêque ?
Comment le sens d'un mot est-il changé par un accent (Bohême et bohème), le genre (maroufle), une majuscule (le pont, le Pont) ?
D'où viennent des expressions étranges comme Rendre un cimetière boss ?
Qu'ont de commun punaise et pin-up ? Banquier et saltimbanque ? Penser, pendre, poser, et payer ?
Pourquoi le pou est-il ambivalent dans fier comme un pou et laid comme un pou ?
Quelles différences entre pleuvioter, pleuviner et pleuvasser ?
Pourquoi des mots comme ribouis, renchérie, chacunière ou andain ont-ils disparu du langage courant ?
À l'Académie française, on écrit le dictionnaire ou des ouvrages sur l'usage de la langue (Dire, ne pas dire). Mais, dans le prolongement de leur rôle de gardiens de la langue, les membres de la vénérable Compagnie ont à coeur aussi de se livrer à des exercices d'admiration pour les nombreux cas où s'exprime le génie français : finesse, inépuisable inventivité, capacité métaphorique, humour...
Goûtons à ces savoureux bonheurs et surprises, à ce divertissant hommage à la prodigieuse vitalité de la langue française.
Dit-on résoudre un dilemme ou un dilemne ? Doit-on rabattre ou rebattre les oreilles ? Fait-on ou effectue-t-on des progrès ? Dit-on courir ou encourir un risque ? Par quoi remplacer des anglicismes comme e-learning, twitter, task force ? Comment réagir face à la langue des sms et aux abréviations ?
Lancé en octobre 2011, le site Dire, ne pas dire de l'Académie française connaît un succès croissant. Aux questions les plus variées des internautes sur des difficultés de langue, les académiciens et les linguistes du Quai Conti apportent des réponses claires et argumentées, notamment par rapport aux emplois fautifs, aux abus de sens, aux néologismes ou aux anglicismes. Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou à sur l'irruption de mots étrangers, véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme, est aussi attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue française qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
Ce livre reprend une sélection de près de 200 entrées, effectuée par Dominique Fernandez et Yves Pouliquen, deux académiciens membres de la commission du dictionnaire, qui ont aussi rédigé deux textes introductifs. En se confrontant à des questions d'usage pratique, à des cas concrets et quotidiens, en n'éludant aucune difficulté, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
D'où vient l'expression « quand les poules auront des dents » ?
Dit-on « caparaçonner » ou « carapaçonner » ? Quelle différence fait-on entre « ballade » et « balade » ? Pourquoi ne doit-on pas dire « argumentez vos idées » ? Comment remplacer les anglicismes workout, responsif, crush ou encore smiley ?
À toutes ces interrogations, les académiciens et les linguistes du Quai Conti apportent des réponses claires et passionnantes.
Plus de 150 emplois fautifs, abus de sens, néologismes ou anglicismes sont ici exposés et commentés à travers des cas concrets et quotidiens.
Un précieux ouvrage, un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Dit-on de concert ou de conserve ? Elle a l'air malin ou elle a l'air maligne ? D'ailleurs ou par ailleurs ? Par contre ou en revanche ? Courbatu ou courbaturé ? Débuter ou démarrer ? Tout à coup ou tout d'un coup ? À l'attention de ou à l'intention de ? Mél ou courriel ? Ce qui reste ou ce qu'il reste ? Coupe claire ou coupe sombre ? Sabler ou sabrer le champagne ?
Lancé en octobre 2011, le site Dire, ne pas dire de l'Académie française connaît un succès croissant. Aux questions les plus variées des internautes sur des difficultés de langue, les académiciens et les linguistes du quai Conti apportent des réponses claires et argumentées, notamment par rapport aux emplois fautifs, aux abus de sens, aux néologismes ou aux anglicismes. Les AVP L3-E3 C 27/58 Août et Septembre 2014 multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou à l'irruption de mots étrangers véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme de la langue, est autant attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue française qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
Ce livre reprend une sélection de plus de 200 entrées, effectuée par Dominique Fernandez et Yves Pouliquen, deux académiciens membres de la commission du dictionnaire, qui ont aussi rédigé un texte introductif.
En se confrontant à des questions d'usage pratique de la langue, de cas concrets et quotidiens, en n'éludant aucune difficulté, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Dit-on nous avons convenu ou nous sommes convenus ? Mettre à jour ou mettre au jour ? Commémorer ou célébrer un anniversaire ? Décade ou décennie ? Inclinaison ou inclination ? Que faire de ces tics de langages qui nous ont envahis : c'est clair, lol, proactif, scotcher, c'est culte, performer, c'est plié ? Et les anglicismes : short-list, timing, save-the-date, stand-by, spoiler, casting, has been, par quoi les remplacer ?
Lancé en octobre 2011, le site Dire, ne pas dire de l'Académie française connaît un succès croissant. Aux questions les plus variées des internautes sur des difficultés de langue, les académiciens et les linguistes du quai Conti apportent des réponses claires et argumentées, notamment par rapport aux emplois fautifs, aux abus de sens, aux néologismes ou aux anglicismes. Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou à l'irruption de mots étrangers véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme de la langue, est autant attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue française qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
Ce livre reprend une sélection de plus de 200 entrées, effectuée par Dominique Fernandez et Yves Pouliquen, deux académiciens membres de la commission du dictionnaire, qui ont aussi rédigé deux textes introductifs.
Nouveauté de cette année : il contient également des textes libres sur la langue française de quelques académiciens comme Jean d'Ormesson, Hélène Carrère d'Encausse, Marc Fumaroli...
En se confrontant à des questions d'usage pratique de la langue, de cas concrets et quotidiens, en n'éludant aucune difficulté, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Dit-on éduquer le sens de l'équilibre ou éduquer au sens de l'équilibre ? Se revendiquer ou se réclamer d'une longue tradition ? Se départit-on de son calme ou s'en départ-on ? Est-on prêt à ou près de venir ? Est-on sensé ou censé connaître la loi ? Que faire de ces tics de langages qui nous ont envahis : positiver, transpariser, s'adresser auprès, de manière à ce que, rapport à, poser problème ? Et les anglicismes : switcher, come-back, hot spot, biopic, success story, matcher, par quoi les remplacer ?
Lancé en octobre 2011, le site Dire, ne pas dire de l'Académie française connaît un succès croissant. Aux questions les plus variées des internautes sur des difficultés de langue, les académiciens et les linguistes du quai Conti apportent des réponses claires et argumentées, notamment par rapport aux emplois fautifs, aux abus de sens, aux néologismes ou aux anglicismes. Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou à l'irruption de mots étrangers véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme de la langue, est autant attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue française qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
Ce livre reprend une sélection de plus de 200 entrées, effectuée par Dominique Fernandez et Yves Pouliquen, deux académiciens membres de la commission du dictionnaire, qui ont aussi rédigé deux textes introductifs. En se confrontant à des questions d'usage pratique de la langue, de cas concrets et quotidiens, en n'éludant aucune difficulté, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Institut de France. Académie française. Séance du... 7 octobre 1896, tenue en présence de leurs majestés l'Empereur et l'Impératrice de Russie Date de l'édition originale : 1896 Ce livre est la reproduction fidèle d une uvre publiée avant 1920 et fait partie d une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l opportunité d accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les uvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Les registres de l'Académie françoise, 1672-1793. 3, 1751-1793 / Institut de France ; [publiés par C. Doucet et G. Boissier] ; [préf. de Camille Doucet] ; [avec une table par MM. Marty-Laveaux et M. Rebelliau] Date de l'édition originale : 1895-1906 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Les registres de l'Académie françoise, 1672-1793. 1, 1672-1715 / Institut de France ; [publiés par C. Doucet et G. Boissier] ; [préf. de Camille Doucet] ; [avec une table par MM. Marty-Laveaux et M. Rebelliau] Date de l'édition originale : 1895-1906 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l'Académie françoise, dans leurs receptions, & en d'autres occasions differentes, depuis l'establissement de l'Académie jusqu'à présent. Tome 2, [2 mai 1684-1er mars 1708] Date de l'édition originale : 1709 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
A MADAME GEORGE S.R.T. JE me trouvais, au mois d'octobre 188., voyager en Italie, sans autre but que de tromper quelques semaines en revoyant à mon aise plusieurs des chefs-d'oeuvre que je préfère. Ce plaisir de la seconde impression a toujours été, chez moi, plus vif que celui de la première, sans, doute parce que j'ai toujours senti la beauté des arts en littérateur, autant dire en homme qui demande d'abord à un tableau ou à une statue d'être un prétexte à pensée.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Parmi les collines boisées, que du haut des Buttes-Montmartre on découvre au septentrion, il en est une, entre Enghien et Montmorency, qui se souvient d'un certain Jean-Jacques, où j'ai passé des heures vraiment délicieuses au fond d'un chalet presque suisse entouré d'arbustes tantôt feuillus, tantôt dépouillés, mais peuplé l'hiver comme l'été d'une myriade de pierrots qui s'étaient assez familiarisés avec ma personne pour se percher sur les ailes de mon chapeau, quand je me promenais sous les ramures, à travers les champs d'alentour, et pour, à l'heure de mes repas, envahir ma table, y becqueter mon pain et boire mon eau jusque dans mon verre en se riant de ma complaisance et de ma débonnaireté.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
UN soir, le poète Somegod était assis à sa porte sur pierre qu'il avait roulée près du seuil. Le soleil, comme un guerrier antique dont on verrait briller l'armure d'or à travers sa tente, le soleil lançait plus d'un oblique rayon de son pavillon de carmin, avant de se coucher dans l'Océan semé d'îles, ce magnifique lit de repos que Dieu fit pour lui d'un élément, et étendit au bout du ciel comme une gigantesque peau de tigre à l'usage de ses flancs lassés.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
PAR une bleue et claire après-midi du mois de mars 1881 et vers les trois heures de relevée, une des vingt « plus joues femmes » du Paris d'alors, - comme disent les journaux, - Mme la comtesse de Candale, fut la victime d'un accident aussi désagréable qu'il peut être dangereux et qu'il est vulgaire. Comme son cocher tournait l'angle de l'avenue d'Antin pour gagner la descente des Champs-Élysées, le cheval du coupé prit peur, fit un écart et s'abattit en heurtant la voiture contre le trottoir si maladroitement que le brancard de gauche cassa net.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Outre-mer ou Notes sur l'Amérique est le résultat du voyage de huit mois qu'a accompli Paul Bourget (1852-1935) en 1893-1894 autour des États-Unis. Sa réputation comme écrivain français lui a alors ouvert toutes les portes. De ces aventures, alliées à sa curiosité naturelle et son esprit d'analyse, Bourget nous a rapporté ce voyage initiatique passionnant, déroutant parfois, qui nous dit tant à la fois sur l'Amérique et sur notre propre histoire.
Paul Bourget a été élu à l'Académie française le 31 mai 1894, juste avant de finir de rédiger puis publier son récit. Le style de Bourget s'inscrit dans une lignée qui passe par Stendhal et continue avec Paul Morand et Michel Déon.
L'édition de VisiMuZ renoue avec l'esprit de l'époque à laquelle ce récit a été écrit. Nous avons sélectionné pour l'illustrer plus de 80 tableaux d'artistes américains contemporains de Paul Bourget. Nous découvrons au fil des pages les impressionnistes américains, certains membres de l'Hudson River School, des Ten American Painters, de l'Aschcan School, comme une exposition virtuelle qui accompagne la prose alerte de l'auteur, et nous plongent avec plaisir dans ces périodes de grands bouleversements.
Nous sommes heureux, chez VisiMuZ Éditions, référence du livre numérique Beaux-Arts, de permettre ainsi à nos lecteurs de déguster la prose de Paul Bourget en admirant les chefs-d'oeuvre des écoles américaines de cette période.
Pour un livre d'art, voici au moins 5 bonnes raisons de préférer un livre numérique au papier :
o disponibilité permanente où que vous soyez, avec un encombrement minimal,
o adaptation de la taille des caractères à la vue de chacun,
o agrandissement des photos pour mise en valeur des détails, et tableaux mis en valeur, encadrés par la tablette,
o création d'une photothèque personnelle avec les photos de l'ebook,
o constitution d'une bibliothèque « Beaux-Arts » pour un budget très raisonnable.
Depuis quand nous connaissions-nous Louise et moi ? Je n'en sais plus rien, nous nous étions souvent rencontrées, toutes petites, toutes les deux en grand deuil, elle, de son père, moi, de ma mère. Nos gouvernantes étaient en relations, nous avions fini par nous parler, nous nous étions plu, puis aimées, et cette amitié-là, nous ne l'avons jamais trahie.Mon père, plongé dans la douleur que lui avait causée la mort de ma mère, avait renoncé à toute espèce de luxe, et s'occupait peu de moi ; il sortait toujours seul et ne me parlait presque jamais.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.