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Alain Feydri
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"Il est le premier à instaurer ce qui deviendra la norme de formation rock, le désormais classique "deux guitares, une basse et batterie ", devenant ainsi le premier blanc à partager l'affiche avec de stars afro-américaines et même à partir en tournée avec eux." (Rolling Stone)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Buddy Holly... et même plus. Alain Feydri a réalisé un travail de fourmi rockabilly pour nous proposer la biographie ultra-complète du prodige du rock, parti beaucoup trop tôt (Buddy Holly est mort à 22 ans dans le crash de l'avion qui accueillait également Ritchie Valens, l'interprète de La Bamba).
Comment ce jeune homme, élevé dans le fin fond du Texas, issu d'une famille ultra-catholique, a pu écrire et interpréter les bluettes immortelles que sont Peggy Sue ou That'll Be the Day, sans qu'il n'y ait un impact fort sur sa propre personnalité, sa
dualité ?
L'influence de Buddy Holly, sur les Beatles, Dylan, entre autres n'est plus à quantifier (Le choix du nom des Beatles est un hommage au premier groupe de Buddy Holly : The Crickets). En à peine 3 année, Buddy Holly a marqué à l'encre indélébile l'industrie musicale. -
The Kinks, une histoire anglaise
Alain Feydri
- Castor Astral
- Castor Music
- 28 Novembre 2013
- 9782859208516
On dit de ce groupe qu'il a inventé le rock lourd, jeté les bases de la Brit pop (Blur, Oasis, Supergrass, Pulp.) et chanté l'Angleterre comme personne.
On dit aussi qu'il avait le sens mélodique des Beatles, l'intelligence des Stones et la méchanceté des Who. Le riff de leur super hit « You Really Got Me » est considéré comme un des hauts faits de toute l'histoire du rock et comme le morceau prototype du hard rock. Quatuor majeur de la British Invasion, les Kinks, aujourd'hui, sont une référence pour un nombre grandissant de jeunes groupes séduits par l'écriture inimitable de Ray Davies (toujours actif à ce jour) et la gouaille de Dave, son frère ennemi.
Mais les Kinks, c'est aussi une alarmante propension au chaos, aux conflits internes et aux calculs à l'emporte-pièce. Salués comme inspirateurs de la vague punk, les Kinks ne se limitent cependant pas aux années 1960. C'est une carrière de plus de 30 ans qui les a vus triompher aussi bien en Europe qu'au Japon ou en Australie, sans oublier les Etats-Unis où ils furent des champions du stadium rock.
Cette « histoire anglaise », première véritable bio critique en langue française, ne raconte rien d'autre.
Et c'est déjà beaucoup !
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Autant vous prévenir de suite : ce bouquin en mains, vous êtes déjà foutu. Les démons hantant l'arrière-cour du Rock'n'Roll ne vous lâcheront plus. Tout en élégance punky et pointilleuse érudition, Alain Feydri, après s'être attaqué aux Kinks, retrace avec humour le parcours de deux icônes trash US qui firent découvrir Sonics et Trashmen à plusieurs générations d'accros au beat toxique. Début 60 : Kristy, future Poison Ivy, explose ses poupées Barbie sans attendre l'âge légal pour virer « bad girl ». Erik Lee, pas encore « Intériorisé », dévore les films de Bela Lugosi dans sa banlieue d'Akron. Entre deux « radio shows » épileptiques du Mad Daddy. Quand ces deux-là se rencontreront, le Rock'n'Roll ne sera plus le même ! En plus de 400 pages colorées de green fuzz et bourrées d'anecdotes, Pour l'amour d'Ivy traque la substantifique moelle d'un univers unique et vénéneux où Man Ray cohabite avec Link Wray et le cinéma bis. Des livres sur les Cramps, on en a déjà vu passer. Sous toutes formes et en toutes langues. Celui-là s'avère de loin le plus abouti et le mieux documenté. Get Cramped ! - Gildas Cosperec (Dig It !)
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À partir de quel moment évoquer l'importance que les Groovies ont eue dans ma vie ? Hé bien, j'avais douze ans quand j'ai entendu « Slow Death » pour la première fois, et pour moi c'est le morceau qui a tout démarré en me donnant l'envie de m'emparer d'une guitare. D'autres ont eu leur révélation en découvrant Elvis ou en voyant les Beatles chez Ed Sullivan, pour moi ce fut les Flamin' Groovies. « Slow Death » avait tout, depuis son riff assassin jusqu'aux textes sombres évoquant un monde dangereusement attrayant et une attitude qui hurlait « Rock'N'Roll ! » ... J'étais accro, et dès cet instant j'ai suivi les Groovies d'aussi près que possible. Le groupe parfait. Quoi que ça ait été un choc quand ils sont devenus Beatles, « You Tore Me Down » et les morceaux plus mélodiques qui ont suivi résonnaient avec autant de force que leur répertoire du début. Ce fut particulièrement vrai pour « Shake Some Action » qui peut être considéré comme leur chef-d'oeuvre et un véritable opus rock'n'roll. Ça avait assez de puissance pour déraciner les branlettes hippy/prog prévalant à l'époque et en faire de l'inapproprié bon pour la poubelle. Addition faite de leur élégance vestimentaire, de leur choix de guitares - Gretsch/Rickenbaker douze courdes et Dan Armstrong -, vous étiez sûr de pouvoir compter sur ce groupe votre vie durant. Vous saviez qu'ils seraient toujours cool et ne vous laisseraient jamais tomber. Robin Wills (The Barracudas)
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