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Un incendie menace Paris. Un brasier menace la Régence.
27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu'à Paris l'air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot.
Mariée à l'aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l'orgueil d'une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari. Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion.
Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse d'un côté et le Régent de l'autre. -
Juillet 1830. Le peuple est dans la rue et l'Histoire se répète. Les parisiens veulent du pain et la Révolution. Depuis Saint-Cloud, Charles X s'accroche à une couronne qu'il croit tenir de Dieu. On musèle la presse ? Celle-ci se déchaîne. On envoie l'armée ? Les émeutiers redoublent d'ardeur. Abdiquer ? Mais pour qui ? Talleyrand louvoie, Chateaubriand déçoit, Stendhal court le guilledou. Personne n'y comprend rien. En quelques jours d'un été caniculaire - l'hiver des Bourbons -, quatre rois vont se succéder, jusqu'au prochain printemps...
Cet ouvrage a reçu le Grand Prix du Roman de l'Académie française.
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Camille Pascal nous fait entrer de plain-pied dans le Versailles de Louis XV pour y surprendre ses amours passionnés avec la duchesse de Châteauroux. Subjugué par cette femme qui se refuse pour mieux le séduire, le jeune roi lui cède tout jusqu'à offrir à sa maîtresse une place qu'aucune favorite n'avait encore occupée sous son règne. Leur histoire d'amour ne serait qu'une sorte de perpétuel conte de fées si Louis XV, parti à la guerre, ne tombait gravement malade à Metz...
La belle Marie-Anne - adorée du roi, jalousée par la Cour, crainte des ministres et haïe par le peuple - devra-t-elle plier brusquement le genou face à l'Église et se soumettre à la raison d'État ?