Publié originalement en 1997 aux États-Unis, The Racial Contract (Le contrat racial) du philosophe Charles W. Mills, expose les fondements raciaux de de la pensée occidentale.
Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs et les non-Blancs, en tant que personnes à part entière et sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses.
assailli par une pléthore d'informations, l'homme moderne a du mal à saisir le lien entre son expérience intime et les bouleversements de l'histoire ou les contradictions qui déchirent les institutions.
dans cet ouvrage classique, charles wright mills plaide pour une conception non positiviste et non technocratique des sciences sociales, permettant aux citoyens de tirer parti de l'information et d'exploiter leurs capacités rationnelles en toute lucidité. critiquant avec un humour ravageur aussi bien le jargon de la " suprême-théorie ", dédaigneuse du concret, que le positivisme myope d'un " empirisme abstrait " qui s'arrête au ras des faits, l'auteur explicite l'approche sociologique de l'histoire et de la diversité humaine.
enfin, il explore le rapport des sciences sociales aux valeurs et leur contribution à la dynamique de la démocratie, qui implique que toutes les personnes affectées par une décision humaine aient leur mot à dire dans cette décision. l'ouvrage est complété par un appendice destiné aux étudiants et aux jeunes chercheurs, " le métier d'intellectuel ", oú l'auteur offre à la fois une méthode concrète et une éthique de la recherche.
par la clarté et la vigueur de son argumentation, l'imagination sociologique est non seulement une introduction à la sociologie qui n'a pas pris une ride, mais aussi un plaidoyer pour la vertu libératrice d'un savoir critique et responsable.
L'élite au pouvoir est composée d'hommes dont la position leur permet de transcender l'univers quotidien des hommes et des femmes ordinaires ; ils sont en position de prendre des décisions aux conséquences capitales.
Ils commandent les principales hiérarchies et organisations de la société moderne. Ils font marcher la machine de l'État et défendent ses prérogatives. Ils dirigent l'appareil militaire. Ils détiennent les postes de commandement stratégiques de la structure sociale, où se trouvent centralisés les moyens efficaces d'exercer le pouvoir et de devenir riche et célèbre. Ce livre offre des outils pour penser les catégories dirigeantes : différenciées à leur base, elles s'imbriquent à leur sommet et dépossèdent le grand public de son pouvoir sur la vie démocratique.
Cette élite est clientéliste, clanique et corrompue. Le livre détaille les conditions qui permettent à une telle situation de perdurer et entend expliquer comment le débat public se restreint souvent à un débat entre prescripteurs d'opinions.
Dans ce petit livre sont réunis six textes fondamentaux du sociologue Charles Wright Mills. Ces textes sont traduits et publiés pour la première fois en français.
Professeur de sociologie à l'université Columbia à New York, l'auteur est connu pour ses travaux sur les élites aux États- Unis, développés dans ses deux principaux ouvrages The Power Elite (1956) et White Collar (1951). Il s'inscrit dans une tradition de sociologie critique.
Les textes publiés dans ce livre, préfacé par Jan Spurk, professeur de sociologie à la Sorbonne, permettent aux lecteurs d'entrer dans cette sociologie critique et radicale, développée entre les années 1940 et 1960 aux États-Unis, sans être spé- cialistes de la sociologie américaine ou de l'histoire de cette discipline.
Les arguments dans ces textes, écrits il y a plus de cinquante ans, sont très proches des questions que nous nous posons aujourd'hui sur l'état et l'avenir de la société contemporaine. Comment mieux la comprendre pour la changer ?
Le livre s'adresse à un large public.
Argues that racially structured discrimination is the norm by using social contract theory.
Contract and Domination offers a bold challenge to contemporary contract theory, arguing that it should either be fundamentally rethought or abandoned altogether. Since the publication of John Rawls's A Theory of Justice, contract theory has once again become central to the Western political tradition. But gender justice is neglected and racial justice almost completely ignored. Carole Pateman and Charles Mills's earlier books, The Sexual Contract (1988) and The Racial Contract (1997), offered devastating critiques of gender and racial domination and the contemporary contract tradition's silence on them. Both books have become classics of revisionist radical democratic political theory. Now Pateman and Mills are collaborating for the first time in an interdisciplinary volume, drawing on their insights from political science and philosophy. They are building on but going beyond their earlier work to bring the sexual and racial contracts together.
In Contract and Domination, Pateman and Mills discuss their differences about contract theory and whether it has a useful future, excavate the (white) settler contract that created new civil societies in North America and Australia, argue via a non-ideal contract for reparations to black Americans, confront the evasions of contemporary contract theorists, explore the intersections of gender and race and the global sexual-racial contract, and reply to their critics.
This iconoclastic book throws the gauntlet down to mainstream white male contract theory. It is vital reading for anyone with an interest in political theory and political philosophy, and the systems of male and racial domination.
Des crises financières inédites ont entraîné des politiques d'austérité et l'indignation de nombreuses couches de la société. L'ordre politique européen et mondial en est mis à mal ; l'écart grandissant entre les riches et les pauvres inquiète. Nos best-sellers sont des livres d'économie, comme Le Capital au 21esiècle (2013) de Thomas Piketty, somme de neuf cent soixante-dix pages vendue à des millions d'exemplaires, ou Dette, cinq mille ans d'histoire (2013) de David Graeber. Par ailleurs, des économistes quantifient le bonheur pour éclairer les choix politiques. Que l'économie soit "l'affaire de tout le monde" comme le pensait en 1817, Jean-Baptiste Say, fondateur de l'économie politique en France, n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui. Tout dans notre actualité invite à la lecture des textes ici présentés.
Ce coffret contient dix oeuvres de la littérature française, avec une préface et une présentation de Céline Surprenant : Catéchisme d'économie politique ou d'instruction familière de Jean-Baptiste Say, La Maison Nucingen d'Honoré de Balzac, Physiologie du bourgeois de Henry Monnier, Physiologie du floueur de Charles Philipon, L'Utilitarisme de John-Stuart Mill, Principes de la théorie des richesses d'Antoine-Augustin Cournot, La Généalogie de la morale de Friedrich Nietzsche, Essai sur la répartition des richesses et sur la tendance à une moindre inégalité des conditions de Paul Leroy-Beaulieu, Critique sociale d'Auguste Blanqui, L'Argent d'Émile Zola.
Retrouvez dans la même collection : Trois révolutions, deux empires, deux républiques..., Le Siècle positif, Le siècle de fer, Esprit es-tu là ?, Le Tour du monde, L'Invention de Paris : des bas-fonds au Gai Paris, Des Parisiens et des Parisiennes, L'Amour dans tous ses états, Miscellanées.