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Christian Montaignac
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La grandeur du sport et son secret éclat se tiennent dans l'invitation à durer le temps de quelques saisons plus ou moins ensoleillées avant d'entrer dans des automnes refroidis, de goûter aux effets douceâtres de la nostalgie, de recueillir les retombées d'une renommée. Leur rêve éveillé s'est brisé, la mort les a emportés au coeur d'une jeunesse dorée. Nos Tragiques, entre connus et méconnus, sont morts dans cet âge d'or où rien n'était fini de leur passion de jeunesse. Leur gloire, c'est notre mémoire.
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Joueur béni des dieux, chargé des dons les plus rares, il est l'enfant chéri du paradis de l'attaque. En une passe, en un crochet, il offre ce merveilleux qui allume la passion. Fils des Boniface et de Gachassin, petit-fils de Martine et de Maurice Prat, arrière petit-fils de Dauger, il est porteur d'un message qu'ils sont des milliers à déchiffrer. Jo Maso laisse une lumière là où le rugby et la vie l'appellent. Christian Montaignac nous fait pénétrer dans le monde enchanté et tourmenté de Jo Maso. Le joueur y apparaît avec la magie de son style, la splendeur de ses recherches, le respect des seigneurs du passé et du présent, l'admiration des espoirs. Les témoignages fourmillent tout au long de ces pages qui mettent à nu le « cas Maso ». L'homme se dessine avec ses scrupules et sa pudeur. Et cette grâce qui le suit jusque sur les terrains de jeu. Tel est Jo Maso, poète de son temps, créateur de l'une des plus belles chansons de geste jamais dédiée au rugby. Christian Montaignac vous en confie les meilleures notes dans cet hymne au grand jeu de l'attaque.
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S'il est une saison où le destin du rugby français s'est identifié aux rebonds de son ballon préféré, c'est bien celle-ci, entre défis réussis et rendez-vous ratés.
Et c'est l'équipe de France qui en a été le symbole, pour être passée, en une semaine, d'un coup d'éclat contre les champions du monde sud-africains, à Toulouse, à un gros coup de blues contre les Néo-Zélandais, à Marseille. Il en a été autrement du Tournoi des Six-Nations, où elle a décroché, avec un pack d'enfer, le neuvième Grand Chelem de son histoire. Après avoir dominé les tenants irlandais.Thierry Dusautoir et les siens ont doublé les Gallois à Cardiff et, surtout, devancé les Anglais à Paris.
L'ANNÉE DU RUGBY 2010 est pleine de ces rebondissements qui font le caractère et l'identité de cette équipe à nulle autre pareille dans sa manière de se distinguer sous le label "inconstance". Car la même a fait, aussi, le désespoir de son entraîneur, Marc Lièvrement, après un été pourri en Afrique du Sud et en Argentine.Par bonheur, les meilleurs clubs français ont bien joué avec les coeurs et les peurs.
C'est ainsi que Clermont-Ferrand, à son quatrième assaut d'affilée, est enfin devenu champion de France. L'histoire est noble, grande et généreuse, pour une ville qui attendait ce moment depuis cent ans. Aurélien Rougerie et sa belle compagnie ont pris leur revanche sur des Perpignanais sortis premiers du Top 14. À l'avènement des Clermontois s'est ajoutée la fulgurante promotion du Racing et de Toulon.
Tous ces chocs, toutes ces confrontations font de L'ANNÉE DU RUGBY 2010 un ouvrage haut en couleur, en saveur.Et l'Europe a été au diapason, avec la consécration des souverains toulousains. L'équipe de Guy Novès renait à ce quatrième succès, une réussite unique sur le continent. Elle l'a obtenu dans le cadre du Stade de France face à un Biarritz Olympique obligé de s'incliner pour la deuxième fois en finale de cette compétition.
L'ANNÉE DU RUGBY 2010 consacre à l'exploit sa juste place, au plus chaud, au plus haut.Du nord au sud, ainsi va la passion du rugby, qui n'en finit pas de gagner les coeurs. On y joue désormais en pays conquis, et, si le football reste le premier des sports populaires, la planète se fait de plus en plus ovale. Car ce jeu est aussi, et comment, un style de vie. L'ANNÉE DU RUGBY 2010 en témoigne par le lyrisme des photos et des mots.
Elle annonce une Coupe du monde 2011 digne du rendez-vous fixé dans le pays le mieux disposé pour le jeu roi, la Nouvelle-Zélande. Et la fête contiinue.
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C'est un record de longévité dans l'édition que bat L'Année du rugby en fêtant sa quarantième année, un record qui témoigne de la fidélité de ses lecteurs au fil des saisons de toutes les couleurs, le bleu en premier. Un record comme une grande et exceptionnelle affaire de coeur.
Par opposition au football et à certaines de ses attitudes, la société est de plus en plus rugby, la planète ovale n'en finit pas de recruter des enfants de tous les âges pour se passer le ballon et admirer les images. Ils sont très nombreux, désormais, à vivre ce jeu où il fait bon transmettre et partager, à resserrer les liens d'une solidarité sacrée. Tant de qualités se retrouvent au rendez-vous de cette quarantième Année du rugby, pleine de mots et des photos qui sont les clés de son incroyable longévité.
La belle expression de Jacques Perret, "le rugby est ce jeu où les triomphes ne sont jamais que des essais", résonne dans cet ouvrage qui met l'accent sur les réussites et les échecs des Bleus de France, pas toujours à la hauteur de leur titre de "vice-champions du monde". Philippe Saint-André a pris la succession de Marc Lièvrement et l'équipe de France, encore guidée par Thierry Dusautoir sur le terrain, a vécu une saison de toutes les couleurs, de toutes les douleurs. Pas de Grand Chelem ni de première place dans le Tournoi des six-Nations, mais des matches intenses jusqu'au dernier, dans le Millennium de Cardiff, où fut consacré le triomphe des Gallois si malchanceux dans le Mondial de Nouvelle-Zélande. C'est ainsi que l'équipe de Sam Warbuton a offert son onzième Grand Chelem au plus beau peuple du rugby- avec les Néo-Zélandais. Par bonheur, il y eut un deuxième test à Tucumán contre l'Argentine (49-10) pour laisser l'équipe de France sur de généreuses promesses.
Toutes ces péripéties, en accord avec les rebondissements imprévisibles d'un drôle de ballon, sont dans L'ANNEE DU RUGBY 2012, qui n'en finit pas de vibrer en consacrant une large place à la Coupe d'Europe et au Championnat de France. Ces deux compétitions ont gardé leurs maîtres.Les Irlandais du Leinster ont conservé leur titre européen, le troisième dans leur palmarès, soit un de moins que le Stade Toulousain. Brian O'Driscoll et les siens ont une nouvelle fois séduit par leur rugby complet qui leur a permis de marquer, en deux finales d'affilée, huit essais. Quant au Stade Toulousain de Guy Novès, il a confirmé qu'il était bien le plus grand club de l'histoire du rugby français en décrochant son dix-neuvième bouclier. Cette fois, à la suite d'un énorme duel au pied entre le Néo-Zélandais Luke McAlister et l'Anglais Jonny Wilkinson, c'est un tonitruant Toulon qui a dû s'incliner sans cesser, sous la direction de Bernard Laporte, de chanter ses ambitions. Clermont et Montpellier auront brillé par le jeu au long de la saison mais, à la fin, ce sont encore et toujours les Toulousains qui ont gagné. Christian Montaignac, d'un même lyrisme, écrit le roman de cette saison toute de chocs et de passions, et déploie des documents dans tous leurs éclats.
L'ANNEE DU RUGBY 2012 donne à voir et à aimer selon une tradition qui a fait le succès d'une série extraordinaire, pas seulement dans la durée. Car la quarantaine est ce bel âge qu'il fait bon savourer un fil des pages. Passez jeunesse, et que la fête continue.
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Le rugby a encore gagné en popularité par sa manière de ressembler à la vie et d'être, en certaines grandes occasions, plus beau qu'elle, aussi.
Un sport où les mouvements du coeur sont tels qu'ils sont des millions désormais à vouloir pousser, passer. La trente-neuvième Année Du Rugby en est l'illustration par les mots, les photos, jusqu'à l'émouvante finale de la Coupe du monde arrachée d'un point par les Néo- Zélandais face à de magnifiques Français. Cet ouvrage commence par une tournée d'automne de tous les tourments pour le XV de France, submergé 59-16 par l'Australie.
Il se poursuit par un Tournoi des Six-Nations d'une grande intensité remporté par les Anglais. Soumise à la critique et aux remises en question, l'équipe dirigée par Marc Lièvremont parvient à décrocher la deuxième place en battant les Gallois au Stade de France après avoir concédé sa première défaite face aux Italiens. Une épreuve haute en couleur et en douleurs, avec des bleus à l'âme et des retours de flamme.
La Coupe d'Europe aura été au diapason, avec un regain de force des clubs tricolores. C'est ainsi que quatre d'entre eux, Perpignan, Toulon, Toulouse et Biarritz, se sont retrouvés en quarts de finale. Les Toulousains, tenants du titre, ont dû s'incliner devant les futurs vainqueurs, les Irlandais du Leinster, emmenés par le légendaire Brian O'Driscoll et vainqueurs de Northampton à l'issue d'une emballante finale (33-22).
Pour sa part, le Championnat de France aura été le plus disputé de l'histoire. L'équipe la plus surprenante, et souvent la plus séduisante, fut Montpellier, guidée par Fabien Galthié et Eric Béchu. Parvenue en finale, il lui manqua dix minutes pour créer la sensation et devancer le Stade Toulousain. Mais ce dernier, aiguillonné par Guy Novès, son maître à faire jouer, parvint à s'imposer (15-10) pour lever son dix-huitième bouclier.
L'Année Du Rugby 2011 rend un hommage mérité à une compétition de haute volée.
L'apothéose est la septième Coupe du monde sur les terres les plus fertiles, les plus prestigieuses, celles de la Nouvelle- Zélande. Dans son aventure du bout du monde, l'équipe de Thierry Dusautoir aura tout connu : déception contre les Tonga en poules, réhabilitation devant l'Angleterre en quarts, résurrection face au pays de Galles en demies, désillusion en finale contre ces All Blacks éliminés deux fois par les Bleus, en 1999 et 2007.
Mais il était écrit que les Français ne parviendraient pas à décrocher ce premier titre au pays du long nuage blanc, là même où ils s'étaient inclinés en 1987 pour la première finale de l'histoire. Christian Montaignac et Pierre Michel Bonnot, grand reporter rugby à L'Equipe, font le récit de ce parcours où l'équipe de France, tour à tour piteuse et radieuse, aura enrichi sa réputation de belle inconstance, avec deux derniers matches joués jusqu'au point de rupture.
L'Année Du Rugby 2011 en témoigne, avec un lyrisme aux mesures d'un incomparable jeu à rebondissements. Au fil des générations et des passions, la fête continue.
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René Pouget est un petit être ordinaire, un perdant ni magnifique ni pitoyable, simplement obstiné et régulier. C'est un verre de lait offert par Pierre Mendès France qui lui a révélé le monde, son monde, à l'âge de 11 ans. Il en deviendra un PMF, un Peut Mieux Faire. Sa vie ne sera pas ratée, mais presque. Comme sa mort. Il traverse les époques au fil de choix incertains, sorte de battant toujours battu, au moment de voter, de s'engager, de décider, et même d'aimer, sexe et coeur fragilisés, jusqu'à la révélation d'une fille, Louise, qui pourrait être la sienne. Pour elle, il deviendra un père fou d'amour, qui ne saura jamais si elle est le fruit de sa dévorante et dramatique aventure avec Anna un soir d'été. Sur le tard, Louise lui dira son attirance pour Francis Scott Fitzgerald, en particulier ses deux dernières nouvelles dont l'une s'achève par "Le soir venu, ils s'asseyaient l'un près de l'autre, ils cherchaient à se souvenir de ce qu'ils regrettaient". Un roman de mélancolie vagabonde parcouru d'une tendre ironie.
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Sitôt la sixième coupe du monde terminée, la saison la plus longue de rugby français, de juillet 2007 à juillet 2008, n'a pas été avare en rebondissements. l'équipe de france aura montré l'exemple avec, à sa tête, un trio d'entraîneurs nouveaux, marc lièvrement, didier retière et emile ntamack, pour que soit lancé un jeu différent, plus épanoui et plus ambitieux que le précédent. l'annee du rugby 2008 est riche de cette audace en accord avec la tradition et le style français. au total, entre le tournoi des six-nations et la tournée en australie, ce sont cinquante-trois joueurs qui auront vécu l'aventure avec, pour horizon, la prochaine coupe du monde en nouvelle zélande.
Si l'équipe de france n'a pas remporté pour la dix-septième fois de son histoire le tournoi, elle a renoué avec la fraîcheur et l'enthousiasme qui ont fait la gloire du rugby du mouvement entre les lignes et des surprises offertes par un drôle de ballon. ce tournoi du changement aura tourné en faveur de gallois de feu, vainqueurs des bleus de lionel nallet dans un millennium de cardiff revenu à ses chaudes années. et c'est dans cette même cathédrale rouge comme jamais que le stade toulousain est venu échouer en finale de la coupe d'europe des clubs contre les irlandais du munster.
Les toulousains, déjà trois fois champions d'europe, ont pris une éclatante revanche dans le championnat de france aux dépens des clermontois, qui avaient longtemps dominé la compétition. dans un stade de france au comble du ravissement, ce fut la finale la plus excitante depuis longtemps. cet inoubliable choc entre le stade toulousain et le clermont-auvergne est l'un des morceaux de bravoure de l'annee du rugby 2008. il y eut, dans son déroulement, son dénouement, la beauté d'une tragédie entre la consécration du club le plus titré, dix-sept fois champion dans son histoire, et la désolation aux mesures d'une ville, clermont-ferrand, jamais récompensée après neuf rendez-vous ratés. de part et d'autre, les larmes n'eurent pas le même goût. et toulouse célébra ses héros, de jean-baptiste elissalde, qui surmontat la douleur d'une blessure, à fabien pelous, son leader charismatique. sans oublier, et comment, l'époustouflante performance du demi de mêlée all black byron kelleher.
Du nord au sud, des anglais aux néo-zélandais, du top 44 au super 12, sans oublier la pro d2 de toulon et de mont-de-marsan, l'annee du rugby 2008 perpétue un style et une réputation marqués par l'éclat des photos et des mots. le rugby, que l'on désigne comme le sport roi, trouve dans cet ouvrage de référence l'hommage qu'il mérite. et la fête continue.
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Il est des saisons comme celle-ci qui ressemblent joliment au rugby. Car elles s'apparentent aux rebonds d'un ballon, à ses caprices sur les ailes et à ses plongées dans la fusion des mêlées. C'est ainsi que l'équipe de France de Marc Lièvremont, avec ses intermittents du spectacle et son Sébastien Chabal en guise de totem, a apporté sa large contribution. Revanchards contre les Argentins, en retard contre les Australiens, déchaînés contre les Gallois, enchaînés contre les Anglais, les Français ont multiplié les matchs à réaction tout de contradictions. L'ANNÉE DU RUGBY 2009 y trouve une matière riche et renouvelée entre le Tournoi de l'hiver et la tournée de l'été, ponctuée par une belle victoire des Bleus, Maxime Médard en tête, dans le premier test contre les Néo-Zélandais.
La mémoire de ce jeu, en Europe et en France, aura beaucoup gagné à travers les destins heureux de deux équipes revenues au sommet. Le Tournoi des Six-Nations, où l'équipe de France a payé son inconstance, est revenu, sous la forme d'un nouveau Grand Chelem, le premier depuis 1948, à des Irlandais de feu. Et les mêmes, cette fois rassemblés dans la province du Leinster, ont remporté la Coupe d'Europe des clubs. À chaque fois, Brian O'Driscoll, l'un des plus grands de l'histoire, a triomphé et soulevé les gros trophées mis en jeu. L'ANNÉE DU RUGBY 2009 en témoigne, avec de magnifiques photos à l'appui.
En France, l'histoire a pris les chaudes couleurs sang et or de l'Union sportive des Arlequins de Perpignan. Car le fameux Bouclier de Brennus est revenu au pays catalan cinquante-quatre ans après. L'ANNÉE DU RUGBY 2009 suit l'épopée des Perpignanais, toujours premiers jusqu'au titre. Le meilleur joueur du monde, le Néo-Zélandais Dan Carter, y a pris sa belle part en dépit d'un douloureux coup d'arrêt. Quant au chagrin des Clermontois, il est abondamment illustré et conté au soir d'une dixième défaite en finale. Sans oublier les réussites et les déboires des maîtres toulousains.
Du nord au sud, L'ANNÉE DU RUGBY 2009 est pleine de ces destins sublimés, contrariés, de la sortie réussi de Fabien Pelous sur les épaules de ses coéquipiers à celle, si noire et si triste, de Mathieu Bastareaud chez les Néo-Zélandais. Rien n'y manque, du Top 14 au super 14, sans oublier la Pro D2 et la course en tête du Racing-Métro,mais aissi les couleurs et les douleurs, les goûts et les coups, les percées et les poussées d'une saison de tous les diables. L'ANNÉE DU RUGBY 2009 est fidèle à un style où alternent les éclats des photos et des mots. Le rugby y trouve, lyrisme assuré, l'hommage qu'il mérite. Et la fête continue.
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A l'approche de la Coupe du monde 2007, qui se jouera en France, c'est tout le rugby qui a commencé à vibrer, toutes les équipes qui ont déployé leurs atouts. L'équipe de France s'est une nouvelle fois distinguée au long d'une saison positive, avec une seule défaite en onze matches. L'Année du Rugby 2006 est riche de ses exploits, qui s'étalent entre les victoires sur l'Australie le 5 novembre 2005 et l'irrésistible démonstration du 24 juin 2006 chez les Sud-Africains, débordés 36 à 26, quatre essais à un, lion loin du cap de Bonne-spérance, le si bien nommé. Entre ces deux succès, l'équipe de France a remporté le quinzième Tournoi de son histoire, en devançant l'Irlande après avoir battu le pays de Galles à Cardiff dans les dernières minutes. Une équipe de France où Fabien Pelous a atteint les cent neuf sélections, à deux longueurs du grand Philippe Sella, avec pour ambition de rester son leader jusqu'à la finale de la Coupe du monde 2007. Ce quinze de France dirigé par Bernard Laporte s'est encore étoffé avec, comme symbole de sa progression, l'épanouissement de Damien Traille à l'ouverture - et en couverture -, désormais au coude-à-coude avec Frédéric Michalak. L'année dur rugby offre une large place à la réussite des Bleus sans oublier, et comment, ceux qui sont considérés comme les plus grands, les Néo-Zélandais, ces All Blacks portés par leur nouveau prodige Daniel Carter. Le Championnat de France s'est montré à la hauteur, avec la lutte entre les quatre équipes majeures, Biarritz, Toulouse, Paris et Perpignan. La logique a été maintenue, puisque les Biarrots, premiers à l'issue du Top 14, ont conservé leur titre grâce à nue impressionnante victoire face au Stade Toulousain en finale, comme une passation de pouvoir. Ces mêmes Biarrots ont accédé à la finale de la Coupe d'Europe pour s'incliner de justesse devant les Irlandais du Munster, après avoir démontré qu'ils avaient tout pour leur succéder dans les prochaines saisons. D'autres prouesses sont chantées, par exemple celle des Français champions du monde des moins de 21 ans et la victoire de Sale, entraînée par Philippe Saint-André, en finale du Championnat d'Angleterre. Tous ces événements et ces personnages hauts en couleur sont célébrés comme nulle part ailleurs par ce classique parvenu à sa trente-quatrième édition. L'Année du Rugby 2006 perpétue une tradition marquée par l'éclat des photos et des mots. Celui que l'on désigne comme le sport roi tient, depuis longtemps, son ouvrage de référence, un magnifique hommage à toutes les émotions qu'il suscite. Jouez jeunesse, tournez manège, la fête continue.
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Le rugby est plus que jamais le sport de tous les rebondissements, de toutes les vibrations. En France, et de par le monde, il l'a encore démontré au cours d'une des plus belles saisons de son histoire. L'année du rugby 2005 en témoigne, au coeur de tous les sujets qui font la gloire de l'Ovalie. L'équipe de France n'a pas réussi un nouveau grand chelem mais s'est distinguée sur plusieurs terrains, de Dublin à Brisbanne en passant par les Sud-Africains.
Ce grand chelem est revenu à de formidables Gallois dignes de leur légende et qui, au-delà de leur public, ont comblé les amoureux de ce jeu. Dans le même temps, les Néo-Zélandais se sont montrés à la hauteur de leur histoire et ont offert une inoubliable leçon de mouvements dans un Stade de France ébloui. Le rouge et le noir lancent l'ouvrage comme l'hommage éternel à deux peuples à part habités par l'âme du rugby.
L'équipe de France de Fabien Pelous, dirigée par Bernard Laporte, au long d'une éprouvante saison, n'a pas nui à sa réputation et s'est enrichie de plusieurs révélations, sans oublier des confirmations comme Pascal Papé et Yannick Jauzion. De Julien Laharrague à Dimitri Szarzewski, en passant par Florian Fritz, Benoît Baby, Yannick Nyanga, Julien Bonnaire, Grégory Lamboley, Sébastien Bruno, ils sont nombreux à resplendir dans l'Année du rugby. Ils ont donné à voir et à espérer pour la Coupe du monde 2007, qui sera organisée dans leur pays.
Tous ces événements et ces personnages sont traités comme nulle part ailleurs dans ce classique parvenu à sa trente-troisième édition. Par le choc et le charme des photos et des mots, l'Année du Rugby 2005 porte toujours aussi haut une grande idée de ce jeu. La fête continue dans une collection d'exception.
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« à tous ceux qui ont beaucoup gagné à savoir perdre. » quelle belle épitaphe olympique que celle de christian montaignac, qui promène ici sa mémoire de munich (1972) à athènes (2004). dans ce panthéon où il y a bien plus de vaincus que de vainqueurs, montaignac confesse un réel attrait pour tous ceux auxquels il aura manqué le dernier souffle, le coup de pouce du destin. au fil des mots, on est à l'écoute du plus intime, ce quelque chose d'indicible, le coeur des losers.
C'est pour ces sans-grade, ces battus sans lauriers, que christian montaignac se souvient et tente ainsi de se guérir lui-même de ces moments perdus. dans une prose magnifique où se mêlent souvenirs et sourires (avec l'ami antoine blondin), l'auteur nous régale de moments en partage qui donnent une tout autre saveur à la grande histoire des jeux olympiques.
Athlètes évoqués : moshe weinberg (munich, 1972), filbert bayi (montréal, 1976), alexandre romankov (moscou, 1980), gabrielle andersen-schiess (los angeles, 1984), roy jones (séoul, 1988), merlene ottey (barcelone, 1992), david khakhaleichvili (atlanta, 1996), andrea raducan (sydney, 2000) et vanderlei de lima (athènes, 2004).
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Il est toujours dit et écrit que ce ballon pointu est fait pour assurer de déroutants rebondissements. Il a le sens du grand désordre et, en cela, l'Année du Rugby 1991 aura été servie. Ce fut une saison en affaires et le retour du jeu au grand air. Ce jeu, qui prime dans les passions, aura profité du départ de Jacques Fouroux et de l'arrivée, auprès de Daniel Dubroca, de Jean Trillo, l'homme qui changea les mots et ouvrit les fenêtres. C'est ainsi que l'Equipe de France retrouva l'identité en accord avec le goût français. Tous ces mots de passe sont dans l'Année du Rugby 1991 préfacée par Jean Trillo. Ils en sont le fil bleu et font revivre l'aventure d'une Equipe de France qui, après s'être inclinée devant la souveraineté des maîtres néo-Zélandais, échoua de peu dans le grand défi lancé à l'Angleterre, défi de l'attaque à la main tout-terrain. Si les Anglais ont finalement remporté le Tournoi des Cinq Nations avec un grand chelem à la clé, les Français auront provoqué le retour du grand frisson. Et ils auront fêté à leur façon le dernier Tournoi du plus grand d'entre nous tous auquel l'Année du Rugby 1991 consacre la place et l'hommage mérités. Sur le tard, avec l'exécution de Pierre Berbizier, quelques nuages devaient menacer le bel esprit français. L'Année du Rugby 1991 restitue les couleurs de ce temps variable entre beau fixe et tempête. Christian Montaignac les dépeint à sa manière si personnelle et Richard Escot livre son brûlant témoignage, jusqu'aux demi-finales, sur le championnat de France marqué par l'arrivée au sommet des Béglais, de leur forte personnalité et d'une image qui séduit et dérange tout à la fois. Cette Année du Rugby 1991 est aux mesures d'un sport qui s'impose comme une grande affaire de corps et de coeur.
Christian Montaignac est également le maître d'oeuvre du grand livre de la Coupe du Monde 1991 (novembre 1991) sur le même ton et aux mêmes dimensions d'une série devenue un classique de l'édition.
Christian Montaignac est né à Montpellier en 1942.
Il est journaliste à L'Equipe depuis 1967.
Il a obtenu le prix Antoine Blondin, Le Grand Prix du meilleur article sportif de l'année et le Grand Prix de littérature sportive.
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