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Claude Huan
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À la fin de la Première Guerre mondiale, la France décide de construire une flotte sous-marine importante, arme défensive à bon marché. S'appuyant sur les succès remportés par les U-Boote, en particulier ceux équipés de canons, elle envisage de construire des croiseurs sous-marins armés de deux canons de 203 mm. L'importance de l'artillerie impose un tonnage élevé qui fait du prototype, le Surcouf, le plus grand sous-marin du monde en son temps.
La réalisation de ce croiseur particulier pose de nombreux problèmes techniques. Toujours en cours d'amélioration, sa mise au point sera plus lente que prévue. À l'armistice de 1940, le Surcouf réussit à passer en Angleterre où il est réarmé par les FNFL. Après deux croisières en Atlantique et sa participation à l'opération de Saint-Pierre-et-Miquelon, il est expédié dans le Pacifique mais il disparait en route.
Ce livre rappelle les concepts, les projets, la construction, les essais, les croisières, les opérations de guerre, et jusqu'aux circonstances de la disparition du Surcouf, qui, jamais vraiment élucidées, sont éclairées ici d'un nouveau jour.
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Légendes de la " sous-marinade " en sont issues (Surcouf, Casabianca, Rubis, etc.). Ces hommes et leurs navires connurent les combats et l'aventure, aux quatre coins du Monde. Pour les survivants de l'armistice, le combat se poursuivit jusqu'à la libération, même bien après la guerre. Ce livre écrit par le grand spécialiste français sous-marin est une véritable Bible, tant par la précision de son texte, qui analyse toute l'activité de la période, que pour la richesse son iconographie, puisée aux meilleures sources.
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Mers el-Kébir, 1940 : La rupture franco-britannique
Hervé Coutau-bégarie, Claude Huan
- Economica
- 21 Juin 1999
- 9782717827316
La découverte d'archives privées françaises et l'ouverture des archives britanniques permettent de mieux comprendre le processus de mésentente du drame de Mers el-Kébir, amorcé dès les premiers revers et qui s'est progressivement aggravé jusqu'à la rupture totale. Les Français n'ont pas suffisamment compris les inquiétudes britanniques, et celles-ci n'auraient sans doute pas abouti à l'opération Catapult sans la volonté inébranlable de Churchill.
L'attaque de Mers el-Kébir sera le point culminant d'une politique destinée à éliminer une menace navale ressentie comme insupportable et à affirmer la résolution britannique face à l'allié défaillant, face à l'ennemi allemand et face au monde. -