GRAND ENTRETIEN AVEC CHRISTIANE TAUBIRA.
« Pour moi ne viendra jamais l'heure des excuses. Comment expliquez-vous qu'un Premier ministre avec son bilan, ses qualite´s morales, n'arrive pas au second tour ? [...] Pourquoi Lionel Jospin a-t-il e´choue´ ? C'est c¸a le sujet, et le seul. Le temps passant, je n'ai cesse´ de dire aux socialistes : si vous vous e´tiez pose´ ces questions, on n'en serait pas la`. » Retire´e aujourd'hui de la vie politique, en paix avec elle- me^me, l'ancienne garde des Sceaux, qui ne regrette pas d'avoir fait campagne en 2002, revient dans ce grand entretien sur cette France qui la faisait re^ver enfant, son parcours et ses engagements, notamment la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanite´.
DOSSIER : MIEUX MANGER .
Avec la crise sanitaire, notre attention s'est porte´e sur l'alimentation. Jamais nous n'avons autant cuisine´ ni autant grossi. Les fruits, le´gumes et autres produits locaux ont suscite´ comme rarement nos suffrages. L'occasion pour Zadig de passer nos assiettes a` la loupe et de s'interroger sur les nouveaux modes de consommation qui ont e´merge´ ou ont e´te´ conforte´s. Se nourrir moins mais mieux, sans sacrifier gou^ts et saveurs : un vaste programme dont s'emparent de nombreux acteurs sur le terrain que nous avons rencontre´s. Avec :
- L'e´clairage de Gilles Fumey : « On fait manger aux Franc¸ais tout et n'importe et quoi » Pour le ge´ographe et chercheur au CNRS, les Franc¸ais sont tiraille´s entre die´te´tique, e´cologie et mode alimentaire, ce qui les ame`ne a` manger de fac¸on curieuse. Mais avec une tendance a` e^tre de plus en plus exigeants sur la qualite´ et la provenance des produits.
- L'analyse du sociologue Olivier Lepiller : « Se nourrir au temps du coronavirus » « Alors qu'il e´tait possible de se passer de certains soins de sante´, on s'est rendu compte comme jamais de l'importance de l'alimentation : c'est l'une de nos activite´s les plus importantes, celle qui soutient la vie au quotidien. » Pour le spe´cialiste des pratiques alimentaires, cette prise de conscience associe´e a` de nouvelles pratiques alimentaires ou a` de nouveaux modes de consommation fera e´voluer nos habitudes a` court comme a` long terme.
- La vision de l'historien Patrick Rambourg : « La cuisine, une culture qui bouge » « De`s le XIIe sie`cle, Paris et les grandes villes e´taient de´ja` des lieux de restauration avec toutes sortes de me´tiers de bouche. » Retour sur cette grande passion franc¸aise qui n'a jamais cesse´ d'e´voluer, suscitant de multiples de´bats sur l'art culinaire, le bon gou^t des aliments ou l'ordre dans lequel servir les plats. Sans oublier la place a` donner aux cuisines re´gionales.
FAIT DIVERS : « RE`GLEMENT DE COMPTES », PAR ANNE NIVAT.
« Je ne veux pas donner de lec¸ons aux Franc¸ais, mais nous, on n'est pas des victimes, et on ne le sera jamais. » Avant l'attentat perpe´tre´ par un jeune Tche´tche`ne contre Samuel Paty, d'autres s'e´taient oppose´s a` de jeunes Maghre´bins en juin dernier a` Dijon. Pour Zadig, Anne Nivat a enque^te´ sur cette communaute´ qu'elle connai^t tre`s bien et a` laquelle elle est tre`s attache´e, pour reconstruire ce qui s'est re´ellement passe´.
« CHEMIN INTIME », PAR CE´CILE COULON .
« Le point de de´part de ma vie, de mes romans, de mes histoires est e´clate´ en trois lieux et des centaines de routes de campagnes que vous avez connues, aime´es. » Du Puy-de- Do^me a` la Dro^me, en passant par la Corre`ze, l'e´crivaine nous entrai^ne, dans ce long poe`me, sur ses routes du souvenir.
LA NOUVELLE INE´DITE DE CAROLE MARTINEZ :
«LA FUGUE» .
« Lala songe que ce monde n'est plus le sien, que les gens sont gentils mais qu'elle ne les comprend plus. » Une vieille dame marche le long d'une de´partementale dans l'Orne et rencontre des automobilistes avec qui elle partage un bout de chemin. Un voyage qui prend un tour inattendu, sous la plume de l'e´crivaine.
PORTFOLIO :
« AMIS AILE´S », PAR FRANCESCA TODDE .
Cigognes, e´tourneaux, chouettes, perruches, cygnes, pigeons, milans... Ce sont tous des compagnons de Tristan, qui est leur « e´ducateur ». Singulier me´tier que de pre´parer tous ces volatiles a` faire de la sce`ne ou du cine´ma.
Et toujours les chroniques de Lei¨la Slimani, de Marie Desplechin, de Re´gis Jauffret et de Martin Mauger, le regard de´cale´ de Catherine Meurisse et le voyage en macronie de Mathieu Sapin qui, dans Come´die franc¸aise, revient sur le travail qu'il re´alise pour Zadig depuis le de´but.
Ce 2ème coffret ZADIG regroupe les 4 numéros du magazine parus en 2020, dans un écrin illustré par l'artiste Gérard Fromanger. 800 pages pour explorer et comprendre la France, avec des écrivains de renom, des grandes voix du débat intellectuel et des reportages au plus près du terrain.
Un objet collector au tirage limité, parfait pour offrir.
L'embrasser ou l'insulter ?
Adèle avait toujours rêvé de visiter l'Écosse, mais pas dans ces conditions ! Sa voiture lâche sous la pluie et, trempée, la jeune femme se vautre en plein milieu d'un pub devant une dizaine de personnes hilares, dont Fyfe. Highlander sexy, en kilt, au corps parfait, tatoué, terriblement attirant. Mais le pire est à venir : Adèle reçoit en héritage le domaine de son grand-père... où vivent Fyfe et ses amis ! Elle n'a aucune intention de faire sa vie ici et doit donc les chasser pour vendre les lieux. Alors malgré le trouble incroyable que le Highlander provoque en elle, il est hors de question de céder !
Le sexe, c'est bien, l'amour, c'est nul !
Thunder est tatoueur, sexy, indépendant et fermement décidé à ne jamais s'engager. Il tient trop à sa liberté !
Camille est vive, joyeuse, lumineuse... et déterminée à ne pas tomber amoureuse. Elle a déjà donné et ne compte pas recommencer !
Alors, même si le désir les consume, s'ils sont incapables de se côtoyer sans se sauter dessus, ils ne sont pas en couple.
Hors de question !
Sex friends ? Voilà, c'est parfait, ça ! Pas de sentiments, pas de complications, que du sexe - explosif, tant qu'à faire.
Aucun risque que ça ne leur explose à la figure, pas vrai ?
Le narrateur a perdu sa mère. Il erre entre la réalité du deuil et la fiction pour conjurer la mort. Lui, l'enfant de la République, le beur, dont le parcours est reconstitué depuis l'enfance, cherche, à travers deux figures du passé, à rendre la rupture intelligible. Il part à la rencontre du Ghassanide, poète contrarié devenu chef des armées du Calife Abd el-Malek, et narre son épopée pendant l'Âge d'or de l'Islam.
La deuxième vague de la conquête vers l'ouest mène les cavaliers arabes au Maroc, où Maysara, fils d'un porteur d'eau berbère, distingué pour ses dons exceptionnels, est initié aux arts du livre. Rebelle dans l'âme, il soulève une armée, puis s'autoproclame Calife. Son règne est bref, il est exécuté. Le roman se referme. Le deuil est surmonté. Le narrateur réussit par l'écriture à résoudre l'énigme de sa présence au monde et à réconcilier les trois cultures, occidentale, arabe et berbère, dont il est issu.
De la Syrie au temps de la splendeur omeyyade à sa Kabylie berbère, Zadig Hamroune, dans une langue précise, vivante et colorée, nous emmène dans un merveilleux voyage littéraire, où il réussit le pari de dire, entre la réalité du deuil et la nuit onirique du conte oriental, ce qu'est l'absence et la mort de l'être aimé sans jamais répéter ce qui a déjà été écrit mille fois.
Faisant suite à Soumise, Sonya Zadig revient dans À corps perdus sur sa petite enfance, une enfance dans laquelle tout semble s'être cristallisé, le discours de ce que doit être une femme en terre d'islam s'est hélas fait chair car malgré son désir inouï de liberté et d'affranchissement, son corps a longtemps gardé l'empreinte vivace de la soumission. Comment dès lors se faire un corps, devenir l'auteur de sa vie lorsqu'on fait partie d'un grand corps qui vous englobe en vous désaccordant ? Sonya Zadig se risque dans ce livre à démêler un par un les fils qui l'ont durablement ligotée, celui d'un discours originaire hostile à toute tentative d'accéder à la modernité.
"Soumise est une autofiction dans laquelle Sonya Zadig relate son enfance en Tunisie. Cette enfance passée au milieu des femmes lui fait assez vite entrevoir l'impossible tâche qui sera la sienne, celle de tenter de s'a ranchir des injonctions de soumission dictées par sa culture arabo-musulmane et légitimées par un texte sacré. À l'adolescence, Sonya sait que sa seule issue sera l'exil, le prix à payer pour advenir en tant que femme. Elle comprendra hélas bien plus tard que malgré le bannissement, malgré l'exil, elle avait emporté dans ses valises le poids de sa religion. Elle réalisera avec effroi que le voile islamique était en réalité cousu à même sa peau. - "
Enfant, le narrateur guettait le départ pour l'usine d'Adan, son père, et venait prendre sa place encore chaude au creux du lit conjugal. Là, sa mère Nahima, conteuse d'exception, lui transmettait des bribes de l'histoire familiale. Il traverse en esprit la Méditerranée pour mettre ses pas dans ceux de ses parents, voués à quitter leur terre natale. Le Pain de l'exil s'ouvre sur l'exécution en place publique du père de Nahima, bandit d'honneur, sous les yeux de la petite fille. Il se clôt sur la fuite d'Adan pour la France au moment même où se perpétuent les massacres de Sétif et de Guelma.
Des neiges éternelles de la Kabylie à la cité ouvrière de la banlieue de Caen, de la forge familiale aux chaînes de montage de l'industrie automobile, Zadig Hamroune entrelace l'âpre réalité et le merveilleux du conte oriental.
Adolescente rebelle en Tunisie, son pays de naissance, Sonya refuse le dogmatisme de la tradition ; elle se réfugie dans les études et les livres et rejette avec force les violences morales et physiques faites aux femmes et légitimées par un « texte sacré ».Elle rejoindra la France, Pays des lumières tant rêvé, pour étudier et advenir en tant que femme. Elle comprendra que l'exil n'est pas suffisant pour se défaire du voile psychologique de sa culture d'origine qui s'est malgré elle durablement inscrit sur son corps et dans son esprit.
Il me fallait, à bout de force, à bout de moi, trouver l'énergie de démanteler petit à petit le récit de cette illusion, je croyais en elle comme on croit en un dieu unique, elle m'avait protégée du réel, son amour était mon rempart contre la menace de l'incroyance, je n'avais fait que troquer un culte originel contre un autre en faisant d'elle un recours contre le vide d'un ciel que je voulais plein. Son départ m'avait fissurée, tout en me renvoyant avec brutalité dans le néant du doute absolu. C'était cela mon insupportable, accepter la nudité crasse d'une vie sans garantie et sans permanence.
A-t-on le droit de tomber amoureux de son boss ? Non. Et de son professeur ? Encore moins.
Et de son boss qui devient son professeur de sexe ? En aucun cas !
Dans la vie de Valentine, tout n'est pas rose. Écrasée par sa soeur, moquée par sa famille, elle est du genre invisible tendance coincée. Aussi, quand elle débarque au Serial Killer, le bar à cocktails le plus hype de la capitale, pour y être barmaid, personne n'y croit. Surtout pas elle. Encore moins Mads, son beau gosse de boss qui est, de loin, le cocktail le plus hot de la place. Mais justement ! Valentine maîtrise l'art du cocktail à la perfection et elle compte bien s'imposer dans le game. En ce qui concerne le style, elle peut compter sur ses amis pour la métamorphoser en oiseau de nuit. Mais pour le sexe, à qui demander conseil ? Il y en a bien un qui serait parfait... Mais est-ce vraiment une bonne idée de demander à son boss de devenir son professeur de sexe ?
Le sexe c'est bien, l'amour c'est nul !
Thunder est tatoueur, sexy, indépendant, et fermement décidé à ne jamais s'engager. Il tient trop à sa liberté !
Camille est vive, joyeuse, lumineuse... et déterminée à ne pas tomber amoureuse. Elle a déjà donné et ne compte pas recommencer !
Alors, même si le désir les consume, s'ils sont incapables de se côtoyer sans se sauter dessus, ils ne sont pas en couple. Certainement pas.
Sex friends ? Voilà, c'est parfait, ça ! Pas de sentiments, pas de complications, que du sexe - explosif, tant qu'à faire.
Aucun risque que ça leur pète à la figure, pas vrai ?
***
Thunder se rapproche. Je vois sa main droite se rapprocher de moi et j'ai envie de reculer. Il ne m'en laisse pas le temps. Il passe un doigt sous la ceinture de mon vêtement et glisse le long de l'élastique contre la peau de mon ventre qui se couvre de frissons. Je déglutis difficilement parce que ma bouche s'est asséchée d'un coup. Il me tire vers lui et je me retrouve tout contre son corps, le visage levé vers lui. Moi qui pensais qu'être en shorty devant lui ressemblait trop à une invite. Comme s'il avait besoin de ça !
- Je ne cherche pas de petite amie. Il n'y aura pas de sentiment, seulement de la baise.
Pourquoi je n'arrive pas à parler ?
Il ne veut pas de petite amie, pas d'amour. Il veut seulement coucher avec moi. Au moins, il est clair sur le sujet.
- Je veux perdre mes mains dans tes cheveux.
Il joint le geste à la parole et ses doigts glissent dans mes boucles. Je n'arrive pas à comprendre ce qui est en train de se passer alors qu'il empoigne mes longues mèches presque rouges, qu'il joue avec, qu'il les peigne délicatement.
Qu'est-ce qu'il fait, là ?
C'est pas que je m'en plaigne, mais je pige pas. Il doit lire tout un tas de questions dans mes yeux parce qu'il sourit. Ce mec est désarmant.
- Ce n'est pas assez évident ?
- Quoi ?
- On a assez joué au chat et à la souris, non ?
***
Just Sex & Tattoos, de Mina Zadig, premiers chapitres du roman.
L'embrasser ou l'insulter ?
Adèle a toujours rêvé de visiter l'Écosse, mais pas dans ces conditions ! Elle est convoquée par un notaire pour l'héritage d'un grand-père qu'elle n'a jamais connu, sa voiture la lâche sous la pluie, et c'est trempée qu'elle se vautre en plein milieu d'un pub devant une dizaine de Highlanders hilares...
Le pire dans tout ça ? L'un d'eux, Fyfe, aussi sexy qu'arrogant, lui offre un baiser brûlant et passionné en pleine nuit, au détour d'un couloir. Il réveille en elle un désir aussi puissant que nouveau, et la jeune femme doit lutter pour ne pas y céder.
Le lendemain, Adèle reçoit en héritage le domaine de son grand-père, où vivent Fyfe et ses amis. Si elle vend, ils perdent tout. Si elle le garde, elle doit changer de vie !
Le choix demande réflexion, mais impossible de se concentrer quand Fyfe la trouble, la taquine, l'exaspère, lui donne envie de plus, toujours plus...
Est-elle prête à succomber au charme du Highlander ?
***
- Haaa !
Pourquoi ça crie ? Merde, je crois que je viens de heurter quelqu'un. Mais qui peut bien se balader dans les couloirs au beau milieu de la nuit ? J'ai ma réponse quand je baisse les yeux et que je la découvre par terre. Je réalise que c'est encore la petite Française qui vient de finir étalée sur le sol.
Je ne peux pas m'en empêcher et j'éclate de rire alors qu'elle grogne et se relève avec beaucoup de difficultés.
- Je croyais que les Écossais étaient gentils mais je dois me rendre à l'évidence, ça ne concerne que certains d'entre vous, grommelle-t-elle avec irritation et en se frottant le postérieur.
- Qu'est-ce que j'y peux si tu ne tiens pas sur tes pieds, ma belle ? je la nargue. Je te signale que c'est la deuxième fois que tu t'étales devant moi.
- Pauvre crétin, crache-t-elle en français.
- Ce n'est pas la peine de m'insulter, objecté-je, agacé.
- Vous pourriez au moins vous excuser, non ?
- Pourquoi ? Parce que tu passes ton temps le cul par terre ? rétorqué-je avec une envie monumentale de la faire taire.
- Oh... Espèce de...
- De quoi ?
- Et je ne suis pas votre belle. Gardez vos familiarités pour d'autres, s'indigne-t-elle.
- T'appeler « ma belle » est une familiarité ?
Je me marre. Je sais que je devrais gagner ma chambre. Je vais déraper, je le sens. Mais merde, la meuf que j'ai sous les yeux n'a plus rien à voir avec celle de tout à l'heure ! Ses cheveux blonds lui arrivent presque au bas du dos et le haut de son pyjama laisse entrevoir une paire de seins dont les bouts pointent à travers le tissu. Elle est carrément bandante et je crois que je disjoncte.
- J'ai carrément envie de t'embrasser... ma belle, lui susurré-je.
***
Arrogant Highlander, de Mina Zadig, premiers chapitres du roman.
A-t-on le droit de tomber amoureux de son professeur ? En aucun cas. Et de son boss ? Encore moins.
Alors quand son boss devient son professeur de sexe, il faut s'attendre au pire. Ou au meilleur !
Dans la vie de Valentine, tout n'est pas rose. Écrasée par sa soeur, moquée par sa famille, elle est du genre invisible tendance coincée. Aussi, quand elle déboule au Serial Killer, le bar à cocktails le plus hype de la capitale, pour y être barmaid, personne n'y croit. Surtout pas elle. Encore moins Mads, son beau gosse de boss qui est, de loin, le cocktail le plus hot de la place. Mais justement ! Valentine maîtrise l'art du cocktail à la perfection et elle compte bien s'imposer dans le game. En ce qui concerne le style, elle peut compter sur ses amis pour la métamorphoser en oiseau de nuit. Mais pour le sexe, à qui demander conseil ? Il y en a bien un qui serait parfait... Mais est-ce vraiment une bonne idée de demander à son boss de devenir son professeur de sexe ?
***
- Valentine, t'es avec moi ?
Je lève les yeux vers Mads. Il s'est approché et est maintenant presque contre moi. Et comme à chaque fois, mon corps réagit à sa proximité.
Je suis chamboulée, il n'y a pas d'autre mot. J'appréhende ce qui va suivre mais je le veux si fort aussi que c'en est douloureux. Je perçois sa chaleur à travers le fin tissu de mon top, la pression de ses doigts sur ma chair. Je vais m'enflammer, ou me liquéfier, je n'en sais rien, mais son contact me met dans un de ces états. Je suis dans la merde.
Bon, je me concentre et je tente de faire abstraction de cette main qui m'électrise. J'y arrive, mais c'est sans compter sur la deuxième qui, elle, vient se loger sur ma nuque, juste en dessous de mes cheveux. Et cette fois-ci, il n'y a pas de tissu entre sa peau et la mienne, et je prends un méga coup de jus. Je ne peux pas m'empêcher de tressaillir.
- T'es prête ?
Non, absolument pas.
Je devrais lui demander d'arrêter. Ce serait plus raisonnable parce que j'en ai trop envie, parce que je pressens que rien ne sera plus jamais pareil après et que je ne peux pas me le permettre parce qu'il est mon boss. Je devrais mais je ne le fais pas. Je me tais.
- Tu me diras ce que notre baiser a provoqué en toi, balance-t-il.
Ses lèvres se posent alors sur les miennes. C'est un véritable électrochoc. Je suis surprise par leur douceur. Elles sont chaudes aussi, souples et expertes. Je tente de rester concentrée, de ne pas me laisser gagner par les sensations et l'émotion que je sens poindre, mais j'en suis incapable. Je ressens tout avec une acuité démentielle.
Mads picore ma bouche. Dépose de petits bisous tout doux qui me font chavirer. Je tente encore de résister, mais je n'y parviens plus du tout et je ne maîtrise plus rien au moment où sa langue entre en contact avec la mienne.
Sa chaleur, son odeur, son goût. Tout concourt à me rendre dingue. Et ses doigts qui migrent sur mon corps. Je les sens effleurer mes épaules, ma taille, le renflement de mes seins alors qu'ils redessinent mon buste.
- Détends-toi, murmure-t-il contre mes lèvres.
The Pleasure Instructor de Mina Zadig, histoire intégrale.
A-t-on le droit de tomber amoureux de son professeur ? En aucun cas. Et de son boss ? Encore moins.
Alors quand son boss devient son professeur de sexe, il faut s'attendre au pire. Ou au meilleur !
Dans la vie de Valentine, tout n'est pas rose. Écrasée par sa soeur, moquée par sa famille, elle est du genre invisible tendance coincée. Aussi, quand elle déboule au Serial Killer, le bar à cocktails le plus hype de la capitale, pour y être barmaid, personne n'y croit. Surtout pas elle. Encore moins Mads, son beau gosse de boss qui est, de loin, le cocktail le plus hot de la place. Mais justement ! Valentine maîtrise l'art du cocktail à la perfection et elle compte bien s'imposer dans le game. En ce qui concerne le style, elle peut compter sur ses amis pour la métamorphoser en oiseau de nuit. Mais pour le sexe, à qui demander conseil ? Il y en a bien un qui serait parfait... Mais est-ce vraiment une bonne idée de demander à son boss de devenir son professeur de sexe ?
***
- Valentine, t'es avec moi ?
Je lève les yeux vers Mads. Il s'est approché et est maintenant presque contre moi. Et comme à chaque fois, mon corps réagit à sa proximité.
Je suis chamboulée, il n'y a pas d'autre mot. J'appréhende ce qui va suivre mais je le veux si fort aussi que c'en est douloureux. Je perçois sa chaleur à travers le fin tissu de mon top, la pression de ses doigts sur ma chair. Je vais m'enflammer, ou me liquéfier, je n'en sais rien, mais son contact me met dans un de ces états. Je suis dans la merde.
Bon, je me concentre et je tente de faire abstraction de cette main qui m'électrise. J'y arrive, mais c'est sans compter sur la deuxième qui, elle, vient se loger sur ma nuque, juste en dessous de mes cheveux. Et cette fois-ci, il n'y a pas de tissu entre sa peau et la mienne, et je prends un méga coup de jus. Je ne peux pas m'empêcher de tressaillir.
- T'es prête ?
Non, absolument pas.
Je devrais lui demander d'arrêter. Ce serait plus raisonnable parce que j'en ai trop envie, parce que je pressens que rien ne sera plus jamais pareil après et que je ne peux pas me le permettre parce qu'il est mon boss. Je devrais mais je ne le fais pas. Je me tais.
- Tu me diras ce que notre baiser a provoqué en toi, balance-t-il.
Ses lèvres se posent alors sur les miennes. C'est un véritable électrochoc. Je suis surprise par leur douceur. Elles sont chaudes aussi, souples et expertes. Je tente de rester concentrée, de ne pas me laisser gagner par les sensations et l'émotion que je sens poindre, mais j'en suis incapable. Je ressens tout avec une acuité démentielle.
Mads picore ma bouche. Dépose de petits bisous tout doux qui me font chavirer. Je tente encore de résister, mais je n'y parviens plus du tout et je ne maîtrise plus rien au moment où sa langue entre en contact avec la mienne.
Sa chaleur, son odeur, son goût. Tout concourt à me rendre dingue. Et ses doigts qui migrent sur mon corps. Je les sens effleurer mes épaules, ma taille, le renflement de mes seins alors qu'ils redessinent mon buste.
- Détends-toi, murmure-t-il contre mes lèvres.
The Pleasure Instructor de Mina Zadig, histoire intégrale.
Aussi beau que détestable. À baffer ou à embrasser.
Cameron Galloway est un boss imbuvable, et ce n'est pas Jeanne Richmond qui dira le contraire !
Pourtant, le jour où Cameron a besoin d'elle pour honorer un contrat aussi juteux qu'inavouable, la jeune femme se retrouve coincée. Envoyer promener Cameron est très tentant, mais elle a cruellement besoin d'argent. Et accepter serait peut-être la meilleure chose que Jeanne pourrait faire... enfin, si elle arrive à supporter Cameron sans se laisser troubler !
***
- Vous pourriez peut-être m'expliquer ce qui vous passe par la tête à m'embrasser et à m'affubler de petits mots doux complètement idiots.
- Vous n'aimez pas ?
- Non !
- Pourtant c'est bien ce style de petits surnoms que donne un homme à celle qu'il aime, non ?
- Peut-être bien que oui, après tout je n'en sais rien.
- Vous n'avez jamais eu de petit ami ? je m'étonne.
- Bien sûr que si, mais pas de ceux qui balancent des « je t'aime » à leur petite chérie. Et je vous signale que vous n'avez pas à le faire non plus. Vous n'êtes pas mon petit ami et vous n'avez pas de sentiment pour moi. Je pourrais même aller plus loin, vous ne m'appréciez même pas. D'où ma première question. À quoi vous jouez ?
- Je ne joue pas... J'ai... J'ai besoin de vous.
Et putain, cet aveu est vraiment difficile à lui balancer. Je n'ai jamais eu besoin de personne. Encore moins d'une fille qui ne doit pas peser beaucoup plus que cinquante kilos. Elle est menue, mais je dois reconnaître qu'elle a des formes juste là où il faut, ce qui rend sa silhouette très harmonieuse. Mais je m'égare... encore.
- Vous voulez que je traduise une autre lettre ?
- Non.
- Alors, quoi ?
- Je veux que vous m'épousiez.
Indecent Contract with the Boss, de Mina Zadig, histoire intégrale.
Aussi beau que détestable. À baffer ou à embrasser.
Cameron Galloway est un boss imbuvable, et ce n'est pas Jeanne Richmond qui dira le contraire !
Pourtant, le jour où Cameron a besoin d'elle pour honorer un contrat aussi juteux qu'inavouable, la jeune femme se retrouve coincée. Envoyer promener Cameron est très tentant, mais elle a cruellement besoin d'argent. Et accepter serait peut-être la meilleure chose que Jeanne pourrait faire... enfin, si elle arrive à supporter Cameron sans se laisser troubler !
***
- Vous pourriez peut-être m'expliquer ce qui vous passe par la tête à m'embrasser et à m'affubler de petits mots doux complètement idiots.
- Vous n'aimez pas ?
- Non !
- Pourtant c'est bien ce style de petits surnoms que donne un homme à celle qu'il aime, non ?
- Peut-être bien que oui, après tout je n'en sais rien.
- Vous n'avez jamais eu de petit ami ? je m'étonne.
- Bien sûr que si, mais pas de ceux qui balancent des « je t'aime » à leur petite chérie. Et je vous signale que vous n'avez pas à le faire non plus. Vous n'êtes pas mon petit ami et vous n'avez pas de sentiment pour moi. Je pourrais même aller plus loin, vous ne m'appréciez même pas. D'où ma première question. À quoi vous jouez ?
- Je ne joue pas... J'ai... J'ai besoin de vous.
Et putain, cet aveu est vraiment difficile à lui balancer. Je n'ai jamais eu besoin de personne. Encore moins d'une fille qui ne doit pas peser beaucoup plus que cinquante kilos. Elle est menue, mais je dois reconnaître qu'elle a des formes juste là où il faut, ce qui rend sa silhouette très harmonieuse. Mais je m'égare... encore.
- Vous voulez que je traduise une autre lettre ?
- Non.
- Alors, quoi ?
- Je veux que vous m'épousiez.
Indecent Contract with the Boss, de Mina Zadig, premiers chapitres du roman.