Orphelin, Charles vit chez Mme Mac'Miche, une vieille cousine avare et féroce. Pour se venger de cette dernière, le jeune garçon imagine mille farces... Mais voilà qu'elle décide de se débarrasser de lui en l'envoyant dans une sinistre pension ! Il devra faire preuve de beaucoup de finesse afin d'y échapper...
Les malheurs de Sophie
« Vous commencez bien vos quatre ans, mademoiselle : en désobéissant quand je vous avais défendu de faire du thé, en voulant faire avaler à vos amies un soi-disant thé dégoûtant, et en vous battant avec votre cousin. »
La petite fille offre de l'eau de l'écuelle du chien à ses amis en guise de thé, fait prendre un bain de soleil à sa poupée de cire, sale les poissons rouges de sa mère...
De bêtises en punitions, on retrouve avec plaisir l'espiègle Sophie telle qu'en elle-même, piétinant l'ennui avec allégresse !
La comtesse de Ségur est la fille du gouverneur de Moscou, Rostopchine, qui, en 1812, mit le feu à la ville pour faire reculer Napoléon. Arrivée en France à l'âge de dix-sept ans, elle épouse, trois ans plus tard, le comte de Ségur qui lui donnera huit enfants. Elle commence à écrire à l'âge de cinquante-cinq ans, alors qu'elle est déjà grand-mère. Contemporaine de Balzac, de Flaubert, de Pouchkine et de George Sand, elle peint avec précision la société du second Empire et des débuts de l'ère industrielle. La véracité, parfois douce, parfois cruelle de son témoignage, ne gâte en rien la richesse foisonnante et comme magique de son inspiration. Les romans de la comtesse de Ségur ont battu tous les records de vente de livres pour enfants (plus de trente millions d'exemplaires, toutes éditions confondues). Reléguée dans le genre mineur de la littérature enfantine, elle est restée depuis cent trente ans dédaignée des adultes et de la critique littéraire. La voici enfin ressuscitée et rétablie dans son rang de grand écrivain.
Dans une petite ville d'Écosse, Charles habite chez sa cousine, la vieille madame Mac'Miche, détestable et avare. Avec l'aide de Betty, la bonne, il résiste à la méchante femme. Il lui faudra ensuite se frotter à la rude discipline de la pension des frères Old Nick. À force de jouer des tours, Charles pourrait bien devenir un terrible garnement. À moins que l'influence de Juliette, la petite aveugle, ne l'aide à devenir plus raisonnable.
Enfin les grandes vacances.
Sophie, paul, camille et tous les héros des malheurs de sophie et des petites filles modèles fêtent leurs retrouvailles et font mille projets. les enfants se lancent dans la construction de cabanes avant de courir vers les fermes voisines pour goûter le lait crémeux et le pain bis ou de partir à la recherche du bon chien biribi...
C'est Jules, dit Nicolas. C'est Nicolas, dit Jules. Ces deux-là s'entendent à merveille pour les bêtises, mais pour payer les pots cassés...
Quand même, quand on a près de soi des modèles tout dévoués, éviter les bêtises devient un jeu d'enfant !
Félicie est contrariée : visiter Clodoald et Cunégonde de Castelsot, avec grand plaisir, mais les pauvres Germain, non merci, sans façon !
Car Félicie a une haute idée de sa petite personne, même si cela ne l'empêche pas d'être encore un peu ignorante...
On pourra grâce à ce recueil faire la connaissance de Rosalie, qui saura bientôt que la curiosité est un vilain défaut, de Blondine, que le malheur poursuit sans relâche, d'Henri, à qui courage et persévérance ne manquent pas, et enfin d'Ourson, qui se verrait bien en Prince merveilleux... Cinq contes de fées, cinq histoires enchantées.
Paris ? Tout le monde y va. Il n'y a que Simplicie et Innocent pour n'y être jamais allés. Vraiment, c'est trop bête : nos deux amis sont bien décidés à quitter leur douce mais plate campagne pour aller voir de plus près les piquantes merveilles de la grande ville...
Grand coeur mais petite tête, Gribouille parle à tort et à travers. Pour réparer les bêtises de son nigaud de frère, Caroline a vraiment besoin de tout son courage et de toute son affection.
Mais il n'est pas dit que Gribouille ait forcément tort, ni qu'il comprenne toujours tout de travers...
Que de rencontres pour Jacques et Paul depuis leur arrivée à l'auberge de l'Ange gardien ! Car on trouve dans les auberges les personnages les plus inattendus :
Une mère adoptive, un père de sang et même, pourquoi pas, un vieux général russe qui décide de vous emmener sur ses lointains domaines...
Blaise est triste depuis que les anciens châtelains sont partis avec leur fils, son grand ami Jacques. Au château, les nouveaux propriétaires sont attendus sans impatience. Comme si, par un étrange pressentiment, on connaissait déjà ceux qui allaient arriver...
Gaspard aime l'école, il aime lire, écrire, compter.
Mais son père, lui, s'en fiche bien de l'école : quand à la ferme il y a du travail pour tous les bras, c'est tant pis pour la lecture et l'écriture. Et d'abord, est-ce qu'elle met du pain dans la huche, cette école ?
Selon M. et Mme de Gerville, leur fille Giselle est sans conteste une enfant délicieuse, un amour d'enfant.Selon M. Tocambel, selon son oncle Pierre, ses tantes Noémi et Laurence, ses cousins Georges et Isabelle, selon Mme de Monclair ou Mlle Rondet, bref selon tous ceux qui ne sont pas ses parents, Giselle fait plutôt figure de calamité familiale.On se dit que Giselle ne sera jamais autrement que méchante... Jamais, vraiment ?
Jean et Jeannot sont cousins. Ils sont pauvres tous les deux, mais l'un est riche de confiance et d'espoir tandis que l'autre ressasse sans trêve sa malchance.
Vient le moment où les deux garçons doivent quitter leur modeste Bretagne pour la bonne ou mauvaise fortune de la vie parisienne...
Après la pluie, le beau temps par Comtesse de SégurAprès la pluie, le beau temps est un roman de la comtesse de Ségur, édité en 1871.Ce sont des personnages secondaires qui donnent tout l'intérêt à ce roman :l'aspect tragique : le père aveugle aux défauts de son filsle domestique noir Ramoramor, totalement dévoué à sa petite maîtresseLa bavarde mademoiselle Primerose, elle est pleine de franchise et elle sait ce qu'elle veut, mais c'est surtout son penchant pour le bavardage qui en fait un personnage haut en couleur. Geneviève et Georges sont deux enfants élevés ensemble. Georges est plein de défauts, il pousse Geneviève à faire des bêtises et il s'arrange pour la faire accuser. Celle-ci, comme elle est très gentille, n'ose pas dénoncer Georges. Le père de Georges est le tuteur de Geneviève, et il est aveugle aux défauts de son fils.Un domestique noir, du nom de Ramoramor mais qui est surnommé Rame, est totalement dévoué à la petite Geneviève. Ce personnage apporte beaucoup d'anecdotes pittoresques au roman.Mademoiselle Primerose se rend compte de la faiblesse du père de Georges envers son fils et obtient que Geneviève aille chez elle au lieu de rester chez son tuteur.Georges va dans une école de jésuites. Jacques, son cousin, y rentre aussi. Le premier ne fait rien et se plaint en permanence, il est renvoyé. Le second, lui, est très estimé par ses professeurs et garde un très bon souvenir de l'école.Les trois enfants (Geneviève, Georges et Jacques) deviennent adultes. Le père de Georges espère que son fils va se marier avec Geneviève et bénéficier ainsi de l'argent qu'elle a hérité de ses parents.Georges vole de l'argent chez son père et veut faire accuser Ramoramor, le domestique noir. Geneviève a tout vu, elle adore Ramoramor, mais elle n'ose accabler le père de Georges, lui révéler que son fils est un voleur.Elle tombe malade à la suite de ce terrible dilemme. Elle retrouve sa santé péniblement. Mademoiselle Primerose a découvert la vérité et elle a une preuve. Elle envoie un notaire au père le notaire présente un ultimatum au père : s'il ne renonce pas à ses droits de tuteur sur Geneviève, une plainte sera déposée auprès du procureur impérial et donc la conduite infâme de son fils sera exposée au vu et au su du monde entier.Le père doit céder. Son fils, furieux, quitte le domicile paternel en colère contre son père.Jacques veut s'engager dans les zouaves pontificaux pour défendre le pape.
Nouveaux contes de fées pour les petits enfants par la Comtesse de SégurSophie Rostopchine, comtesse de Ségur (selon l'onomastique russe Sofia Fiodorovna Rostoptchina) , est une femme de lettres française d'origine russe, née le 1 août 1799 (le 19 juillet du calendrier julien alors en vigueur en Russie) à Saint-Pétersbourg, morte le 9 février 1874 à Paris.Elle est issue d'une grande famille de la noblesse russe dont la généalogie remonte aux khans mongols de la Horde d'or et à la famille de Genghis Khan.Son père est le comte Fiodor Rostopchine (1763-1826), qui a été lieutenant-général d'infanterie, ministre des Affaires étrangères du tsar Paul I (parrain de Sophie), puis gouverneur général de Moscou. Sa mère est née comtesse Catherine Protassova, ancienne demoiselle d'honneur de Catherine II. Sophie est la troisième enfant du couple.Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha où travaillent 4 000 serfs, où le comte Rostopchine fait venir des agronomes écossais.Elle reçoit l'éducation des enfants de l'aristocratie russe qui privilégie l'apprentissage des langues étrangères, du français en premier lieu. Adulte, elle sera une polyglotte maîtrisant cinq langues.C'est aussi une petite fille turbulente, souvent punie par ses parents et houspillée par sa mère. Influencée par Joseph de Maistre, ministre plénipotentiaire du roi de Sardaigne auprès du tsar, et par les jésuites, la comtesse Rostopchine se convertit de l'orthodoxie au catholicisme. Sophie, depuis l'âge de treize ans, est élevée dans la religion catholique, contre l'avis de son père resté orthodoxe.En 1812, lors de l'invasion de la Russie par la Grande Armée, son père est gouverneur de Moscou. Il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier. L'incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie : « J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville », contraint Napoléon à une retraite désastreuse. La réussite de ce plan entraîne cependant l'hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation, aristocrates comme commerçants, si bien que Fédor Rostopchine, disgracié par le tsar, préfère s'exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie.
Vif, impatient, l'âne cadichon a eu une vie bien mouvementée.
Et nombreux sont les maîtres et les maîtresses qu'il a connus. malmené par une rude fermière qui le chargeait trop lourdement pour le conduire au marché, il ne tarde pas à s'enfuir. il sauve alors d'un incendie une petite fille malade, est ensuite recueilli dans un château où il devient le compagnon de jeu attitré des enfants. il sera aussi âne savant et débusquera des voleurs... qui s'aviserait encore, en lisant ses mémoires, de dire " bête comme un âne " ?
Des multiples batailles contre les perses et les romains, aux conquètes d'Alexandre le grand en passant par la guerre de Troie, l'auteur de cet ouvrage offre un récit épique et passionnant d'une histoire sans laquelle il serait impossible de comprendre l'Europe contemporaine. Il y est aussi question des moeurs de l'époque, dans une approche qui permet de mieux saisir les fondements de notre culture.
BnF collection ebooks - "GASPARD : Mais, avance donc ! Tu vas comme une tortue ; nous n'arriverons pas à temps. LUCAS : Eh bien ! le grand mal ! C'est si ennuyeux, l'école ! GASPARD : Comment le sais-tu ? Tu n'y as jamais été. LUCAS : Ce n'est pas difficile à deviner. Rester trois heures enfermé dans une chambre, apprendre des choses qu'on ne sait pas, être grondé, recevoir des coups d'un maître ennuyé, tu trouves ça agréable ? GASPARD : D'abord, la chambre est très grande."
BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
Pressée par des besoins d'argent la Comtesse de Ségur écrit coup sur coup dans la même année "Pauvre Blaise" et "La Soeur de Gribouille", et "comme pour ses autres livres, plus encore même, elle travaille comme une forcenée :" J'ignore si j'aurai fini Gribouille à temps pour en recevoir le prix avant mon départ. Il me faut encore vingt-cinq jours de travail, y compris la lecture et la correction, puis la délibération de M. Hachette." Le héros a beau être sympathique, (...) vient un moment où il embarrasse: On ne peut le marier (...) il sera malheureux, encombrera sa soeur... Une seule issue la mort (...) il sera tué en se jetant devant le brigadier comme un braconnier"... Avec Gribouille, cela ne sera jamais que le quatrième mort du récit [la pauvre Thibaut, le meurtrier Michel et sa victime Rose]... Mais le plan convient à l'auteure et elle écrit : "Je t'annonce avec un plaisir féroce l'heureuse la mort de Gribouille ; il n'y a plus qu'à l'enterrer et à marier Caroline avec l'ami de Gribouille, un excellent brigadier de gendarmerie pour lequel il est mort et auquel il lègue sa soeur. C'est touchant, mais pas trop, c'est gai, mais pas trop non plus ; enfin, je le trouve bien". Ce fut aussi l'avis des lecteurs qui "se l'arrachèrent quand il parut". [Marthe de Hédouville, "La Comtesse et les Siens"].
L'intégrale de la Comtesse de Ségur, relue, corrigée, mise en forme et enregistrée au Format professionnel électronique © Ink Book édition.
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Célèbre pour ses magnifiques histoires destinées aux plus jeunes, la Comtesse de Ségur écrivit aussi des livres religieux, sur la Bible, sur les apôtres, sur les Évangiles. Rempli de bons conseils, cet ouvrage permet aux enfants de comprendre ce qui se passe lors de la messe. Ils y découvriront de même des prières à faire le soir et le matin, les litanies de la Sainte-Vierge, les commandements de L'Église et de Dieu, ou bien encore les évangiles de l'Assomption et de la Toussaint.
Égoïste, impolie, menteuse... L'entourage de Gizelle ne la supporte plus, à l'exception de ces parents, plus ou moins la cause de son comportement. En effet, Léontine et Victor de Gerville gâtent leur unique enfant de manière démesurée et ne la punissent jamais, trouvant toujours une explication aux mauvaises actions de leur fille chérie.
Que ce soit les amis de la famille, comme M. de Toqueville, les cousins, Isabelle et Georges, ou encore les deux jeunes tantes de Gizelle, personne n'échappe à la méchanceté de la petite fille. Cependant, le frère de Léontine, Pierre, ne voit pas cela d'un bon oeil et tente de raisonner sa soeur, lassé des méchancetés de sa nièce. La mère de Gizelle tente de la remettre sur le droit chemin, mais c'est sans compter Victor, son mari, adorateur indéfectible de sa fille.
Gizelle se montre parfois plus douce, plus gentille, pour le plus grand bonheur de tous, jusqu'à ce qu'une nouvelle diablerie lui vienne en tête. Néanmoins, ce comportement la rend aussi malheureuse que son entourage...
La comtesse de Ségur (1799-1874) est une femme de lettres issue d'une famille noble russe. Elle passe son enfance à Moscou, mais en 1812, suite à l'invasion de la Russie par la Grande Armée, sa famille est forcée de partir pour la Pologne, l'Allemagne puis l'Italie. La comtesse est souvent prise de crises et de périodes de mutisme. Elle doit alors écrire sur sa fameuse ardoise. Elle ne touche cependant à l'écriture qu'à cinquante ans. Elle commence dès lors à noter les contes qu'elle raconte à ses petits-enfants, et les regroupe dans « Les Nouveaux Contes de fées ». Son succès la pousse à publier un ouvrage pour chacun de ses petits-enfants. Elle est aussi connue pour les fameux « Malheurs de Sophie », tirés de ses propres expériences.