« Une question s’est imposée au centre de ma vie, elle a concentré toutes mes réflexions, occupé tous les moments où j’étais seul avec moi-même : comment est-ce que je pouvais prendre ma revanche sur mon passé, par quels moyens ? J’essayais tout. »
É. L.
Durée : 05H49
© Édouard Louis, 2021 © et (P) Audiolib, 2022
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
É.L.
Durée : 01H37
© 2021, Édouard Louis © et (P) Audiolib, 2021
« Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici. »
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
L’interprétation de Philippe Calvario, d’une impeccable justesse, rend dramatiquement présent le douloureux cheminement, entre violences et humiliations, d’un jeune garçon confronté à sa « différence ».
Durée : 04H42
© Éditions du Seuil, janvier 2014 © et (P) Audiolib, 2014
« Pour les dominants, le plus souvent, la politique est une question esthétique : une manière de se penser, une manière de voir le monde, de construire sa personne. Pour nous, c’était vivre ou mourir. » Édouard Louis.
Ce texte bref est d’une extrême intensité, due à la violence des sentiments exprimés, plus aimants que haineux. La haine, si haine il y a, est adressée aux « dominants », aux responsables politiques et économiques de la souffrance individuelle d’un homme qui n’a pas sa place dans le monde et qui veut aimer sans le pouvoir : le père de l’auteur.
Revenant sur son enfance, mais partant des derniers mois où il a revu son père physiquement détruit, et pourtant fier que son fils ait publié des livres et soit devenu célèbre, l’auteur se remémore des épisodes clés de son enfance et de son adolescence, tentant de comprendre le couple de ses parents et l’amour distordu qu’ils lui ont porté, effrayés par la personnalité hors du commun de leur fils, dont ils admirent l’intelligence, mais regrettent la singularité, qui en même temps les flatte.
Qui a tué mon père sera mis en scène par Stanislas Nordey en mars 2019 au Théâtre de la Colline puis au Théâtre National de Strasbourg.
Durée : 01H42
(C) et (P) Audiolib, 2019 © 2018, Édouard Louis. Tous droits réservés.
J'ai rencontré Reda un soir de Noël. Je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m'a abordé dans la rue et j'ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m'a raconté l'histoire de son enfance et celle de l'arrivée en France de son père, qui avait fui l'Algérie. Nous avons passé le reste de la nuit ensemble, on discutait, on riait. Vers six heures du matin, il a sorti un revolver et il a dit qu'il allait me tuer. Il m'a insulté, étranglé, violé.
Le lendemain, les démarches médicales et judiciaires ont commencé. Plus tard, je me suis confié à ma soeur. Je l'ai entendue raconter à sa manière ces événements.
En revenant sur mon enfance, mais aussi sur la vie de Reda et celle de son père, en réfléchissant à l'émigration, au racisme, à la misère, au désir ou aux effets du traumatisme, je voudrais à mon tour comprendre ce qui s'est passé cette nuit-là. Et par là, esquisser une histoire de la violence.
E.L.
Durée : 05H15
© 2016, Édouard Louis - All rights reserved © et (P) Audiolib, 2016
Un ouvrage conçu comme « une boite à outils » susceptible d'aider et d'inspirer le clinicien dans son travail quotidien. L'ouvrage se veut délibérément différent. Il est composé de 50 mini-chapitres regroupés par grands thèmes qui répondent chacun à une question précise. Courts et concrets, ils sont basés sur la vision des auteurs, issus du groupe d'étude sur les affections inflammatoires digestives GETAID), qui partagent leur expérience spécifique et offrent au lecteur un point rapide et synthétique dans lequel il circule librement. Les auteurs s'expriment, à la première personne, sur ce qu'ils font en pratique devant les situations cliniques les plus fréquentes des MICI. L'objectif est de proposer au lecteur une somme actualisée sur le diagnostic, l'organisation des soins et la prise en charge des patients atteints de MICI.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
BnF collection ebooks - "Quelle est la véritable origine de la vigne?- Les uns, d'après Athénée, prétendent qu'un certain Oreste, non l'ami de Pylade et l'amant d'Hermione, mais le fils de Deucalion, vint, après le déluge, régner en Ethna, où il planta la vigne et fit le premier vin..."
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
UNE grande question est agitée en Europe depuis vingt-cinq ans. Le procès était décidé ; la sentence, prononcée par les armes, avait été reconnue par les princes ; la souveraineté des peuples avait cessé d'être un problème.La fortune a changé un moment ; le principe est de nouveau mis en doute ; et les diverses nations de l'Europe, réunies contre une seule, sont encore une fois appelées en champ clos pour forcer cette nation à renoncer au droit de choisir elle-même son souverain.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
La vie et la correspondance de Théophane Venard, jeune prêtre des Missions Étrangères de Paris, décapité au Tonkin le 2 février 1861. Canonisé par Jean-Paul II en 1988.
Le livre recueille une abondante correspondance entre Théophane et sa famille, et parfois ses supérieurs. Très unis à son père, ses frères et sa soeur Mélanie, Théophane Venard maintenant un étroit lien épistolaire avec eux. On retrouve des lettres du séminaire, puis de son départ au Tonkin, de sa période en tant que missionnaire. Il écrit quelques lettres juste avant sa mort.
Le martyr de Théophane Venard est relativement récent, il nous touche peut être encore plus à cause de cela.
En plus de nous donner un exemple de sa foi vive, le récit de la vie de Théophane Venard nous permet d'entrevoir une page d'histoire bien documentée.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.