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Gilles Perrault
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Christian Ranucci, vingt-deux ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ?
Dans Le Pull-Over rouge, qui apporte une pièce importante au dossier de la peine de mort, on retrouve les remarquables qualités des célèbres ouvrages de Gilles Perrault : Les Jardins de l'Observatoire, Le Garçon aux yeux gris, Les Vacances de L'Oberleutnant von La Rochelle. -
La justice expliquée à ma petite-fille
Gilles Perrault
- Seuil
- Explique A ...
- 7 Septembre 2017
- 9782021312850
Pour guider sa petite-fille dans l'exploration du pays judiciaire, terre de contrastes que se disputent une Justice rêvée et la justice vécue par les justiciables, Gilles Perrault dispose d'atouts précieux.
Très jeune, au début des années 1950, il s'inscrit au Barreau de Paris. Pendant le temps passé sous la robe noire, il ne plaide aucun « grand procès » mais devient l'un des soutiers de l'institution judiciaire à laquelle sont confrontés les justiciables ordinaires. Son départ du barreau ne signifie nullement désintérêt pour la scène judiciaire. En 1978, la publication du Pull-over rouge, ouvrage consacré à l'affaire de Christian Ranucci, jeune homme de 22 ans condamné à mort et exécuté le 28 juillet 1976 à la prison marseillaise des Baumettes, lui fait reprendre le chemin des palais de justice. C'est pour s'assoir, non plus sur le banc de la défense mais sur le banc d'infamie. En ces années-là, il conquiert avec vélocité, entre Marseille et Aix- en Provence, le titre de champion de France de la condamnation pour diffamation de la police (en l'occurrence, la sympathique police marseillaise).
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Son règne est bientôt trentenaire et il est l'ami de la France, de ses dirigeants, de ses industriels, de ses élites de droite et de gauche. Roi du Maroc, Hassan II symbolise pour nombre d'Occidentaux le modernisme et le dialogue en terre d'Islam. Mais ces apparences avenantes dissimulent le jardin secret du monarque, l'ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, de la misère. Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S'il n'a pas inventé le pouvoir absolu, son génie aura été de l'habiller des oripeaux propres à tromper ceux des étrangers qui ne demandent qu'à l'être. Sa «démocratie» connaît une moyenne de quatre procès politiques par an, plus de cent depuis l'indépendance, avec, chaque fois, une fournée de militants condamnés à mort ou à des siècles de prison. Tortures du derb Moulay Cherif, morts-vivants de Tazmamart, calvaire des enfants Oufkir, nuit des disparus sahraouis... La peu est l'armature de son système. Comme l'enfer, elle a ses cercles. Chacun, quelle que soit l'horreur de son sort, peut être assuré qu'un autre a connu pire. Depuis la parution retentissante de cet ouvrage, Hassan II a libéré quelques détenus dont il avait nié qu'ils fussent enterrés vivants dans ses geôles, détruit un pénitencier dont il avait démenti l'existence. Quelques prisonniers sont sortis, mais le système demeure.
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Le livre référence sur la Résistance et tous ceux, connus ou inconnus, qui se sacrifièrent pour libérer la France, pour les 80 ans de l'appel du 18 juin.
Les résistants sont ceux qui ont préféré les raisons de vivre à la vie . Gilles Perrault nous raconte leur histoire, qu'il connaît bien, et nous explique comment ils ont contribué à la victoire par leurs actions de renseignement et de sabotage qui ont facilité le débarquement en Normandie et retardé l'arrivée des renforts allemands au moment crucial.
Il nous montre le côté improvisé de ce mouvement à ses débuts, les premières actions menées malgré le peu de moyens et surtout le manque d'armes, l'absence de cloisonnement entre les réseaux, qui sera fatal à beaucoup. Il ne nous cache rien des conflits violents qui opposèrent souvent les résistants, de leur peur permanente d'être arrêtés, de parler sous la torture, voire de devenir un traître. Il nous parle également de la haine des occupés pour l'ennemi, de l'enfant qu'il était à l'époque, redoutant sans cesse l'arrestation de ses parents qui travaillaient pour le SOE , de l'importance de la radio, du Général de Gaulle qui fut d'abord pour les Français une voix, de certaines manifestations pendant l'occupation ou d'initiatives individuelles touchantes, comme la traversée de la Manche en canoë, de nuit, par cinq très jeunes garçons.
Hormis les personnages incontournables (Jean Moulin, Lucie et Raymond Aubrac...), on rencontrera dans ce livre des personnes moins connues, notamment des femmes telles que Berty Albrecht, Simone Michel-Lévy, Véra Obolensky auxquelles l'auteur rend un bel hommage.
Malgré la gravité du sujet, ce livre plein d'humanité n'est pas exempt d'humour. -
L'Orchestre rouge
Gilles Perrault
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 1 Octobre 1987
- 9782253007128
L'ouvrage retrace l'histoire de L'Orchestre rouge, réseau de renseignement et d'espionnage le plus efficace de la Seconde Guerre mondiale, implanté au coeur même de l'empire nazi. Dirigé par le juif polonais Leopold Trepper, il a joué un rôle décisif dans la défaite allemande, en dépit de lourdes pertes.
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Frédéric Chapelin-Tourvel, vingt-neuf ans, est accusé d'avoir tué son père et sa mère. Convaincu de son innocence, son avocat, le narrateur du Dérapage, emploie tous les moyens, même le faux témoignage, pour le disculper. Son client est acquitté. Libéré, il emmène son défenseur, son «bon maître», dans l'appartement de ses parents. Et tout bascule, en une nuit. Une nuit interminable et meurtrière, au cours de laquelle Gilles Perrault ménage un suspense digne de Hitchcock. À l'aube, les masques tomberont, la véritable personnalité du séduisant Frédéric se révélera et la vérité, terrifiante, apparaîtra dans le sang.
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Jamais secret n'a eu plus de prix: il suffit aux services secrets de Hitler de découvrir où et quand aura lieu le débarquement pour monter le piège qui broiera les armées alliées.Londres en est conscient. L'état-major d'Eisenhower vit dans les transes.Ce livre raconte les tentatives désespérées des espions allemands pour percer le secret du jour J, les efforts angoissés des Alliés pour protéger ce secret, la grandiose intoxication qui a berné le haut commandement de Hitler.Dans les coulisses du débarquement se déroule la plus infernale partie de poker de l'histoire de l'espionnage. Enjeu: la libération de l'Europe et le sort de la guerre.
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Les jardins de l'observatoire
Gilles Perrault
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 11 Décembre 1996
- 9782253140627
En 1943, Gilles Perrault a douze ans. Son père et sa mère font partie d'un réseau de Résistance, à Paris. Un choix périlleux effectué sans phrases, comme une évidence.
Et le jeune garçon regarde, écoute, s'enthousiasme ou tremble. Il y a Alexandre, l'agent anglais hébergé chez lui et qui mourra à Mauthausen. Il y a ce danseur travesti, devenu un spécialiste des transmissions radio et amoureux d'un officier allemand. Il y a l'aventure de sa mère qui, avec un courage inouï, réussira à soustraire son mari aux griffes de la Gestapo...
Pour la première fois l'auteur du Secret du roi s'exprime sous la forme autobiographique, dans cet hommage pudique rendu aux siens, qui est aussi un témoignage de premier ordre sur la Résistance « ordinaire » .
A la fois drôle et déchirant, ce récit a la saveur rare de l'émotion retenue alliée à la rigueur de l'enquête.Annie Coppermann, Les Echos. Le mélange d'émotion et de simplicité place Les Jardins de l'Observatoire à mille pieds au-dessus des clichés dont nous abreuvent scénaristes et romanciers. Didier Sénécal, Lire.
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« J'avais l'air d'un con. Partant pour l'armée, partant pour la guerre, je voyageais léger. Un sac de sport bleu pétrole, la couleur à la mode cette année-là. Non point l'un de ces fourre-tout obèses que les sportifs trimballent aujourd'hui, mais le petit sac d'époque, quarante centimètres de profondeur et vingt de diamètre (je le possède toujours), qui se fermait par un lacet passant dans des oeillets en métal. J'y avais entassé un chandail, mon rasoir électrique, une brosse à dents, du papier à lettres, des photos et sans doute quelques bricoles dont j'ai perdu le souvenir. »Après Les Jardins de l'Observatoire, où il racontait son enfance dans Paris occupé et les aventures de ses parents résistants, Gilles Perrault évoque ici ses vingt ans et la guerre d'Algérie.
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La Revanche américaine (Le Secret du roi, Tome 3) : La Revanche américaine
Gilles Perrault
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 1 Juillet 1998
- 9782253144663
À son avènement en 1774, l'un des premiers actes de Louis XVI est de dissoudre le « Secret », fondé dix-huit ans plus tôt par son grand-père Louis XV. Mais, le service disparu, ses agents demeurent, et ils n'entendent pas renoncer à jouer leur partie dans les grands événements du monde. Or l'Amérique bouge. Les Insurgents bravent la tutelle anglaise, et le numéro un du Secret, Charles de Broglie, conçoit le projet de leur venir en aide. C'est cette entreprise clandestine, à la fois raisonnée et folle, méthodique et démesurée, que nous conte ici Gilles Perrault, en historien de premier ordre, en même temps qu'en conteur à grand souffle.
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A l?occasion du trentième anniversaire de son accession à la présidence de la République, Valéry Giscard d?Estaing, invité à commenter une vingtaine de photos prises durant son septennat, tombe sur celle de Christian Ranucci. L?ex-Chef de l?Etat et nouvel académicien appuie sur le couperet en 2004 : « En 1976, je n?ai pas gracié Ranucci et je ne le regrette pas. » Au vu des arguments invoqués par cette belle conscience pour se soulager, Gilles Perrault s?est senti bouillir. Il n?a pu retenir ce livre, long cri d?indignation d?un formidable écrivain. Il fait écho à ceux de Robert Badinter sur la peine de mort et, comme eux, fera date.
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Il s'appelle Sainte-Marie-du-Mont, village posé au bord de la Manche, à la base de la presqu'île du Cotentin. C'est le personnage de ce livre. La plage est commode. En l'an 900, le Viking Vieul Aux Epaules y jeta ses drakkars. Dix siècles plus tard, l'Américain Eisenhower lança sur elle ses barges; depuis, on la nomme Utah Beach.Juché sur la colline, le bourg essuie depuis toujours les tempêtes magistrales: guerre de Cent Ans, guerres de religion, révolutions, occupations... Il n'est pratiquement pas d'événement majeur qui n'ait laissé sa trace sur ce coin de bocage enclavé dans ses haies, de sorte que la chronique communale ne cesse de renvoyer à l'histoire de France.Mais aujourd'hui comme hier, les gens d'ici vivent à leur pas, car l'Histoire est peu de chose, au bout du compte, auprès des histoires qui tissent la trame des jours ordinaires.Gilles Perrault s'est installé à Sainte-Marie-du-Mont le 1er mai 1961. Il raconte ici sa plus longue enquête, roman vrai d'une commune de France. Cette nouvelle édition mise à jour va jusqu'en 1997.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un homme à part (2)
Gilles Perrault
- Le Livre de poche (réédition numérique FeniXX)
- Le Livre de poche
- 18 Mars 2019
- 9782706273940
Qui était Henri Curiel, abattu à Paris le 4 mai 1978 par deux tueurs non identifiés ? - « Le patron des réseaux d'aide au terrorisme » à la solde du KGB comme le magazine Le Point l'annonça en couverture ? - Un agent des services israéliens, comme l'a écrit l'agence de presse soviétique Novosti ? - Un agent français, comme le croient aujourd'hui encore les services cubains ? La réalité est plus passionnante. Elle mena ce fils d'un banquier juif milliardaire du Caire, élevé chez les jésuites, du palais paternel aux prisons et aux camps de concentration de Farouk, roi d'Égypte, puis à l'exil forcé en 1950. Il avait ressuscité le parti communiste égyptien, fondé le parti communiste soudanais. Mais les camarades italiens le tiennent à distance et les communistes français procèdent froidement à son exécution politique. Clandestin en France, renié par tous sinon par une cohorte de fidèles insensibles aux pires diffamations, Henri Curiel rejoint en 1957 le réseau de soutien au FLN et le dirige à la suite de Francis Jeanson. Arrêté sans être jugé, libéré sans être expulsé, il crée et dirige en France, pendant plus de quinze ans, une extraordinaire Université de lutte clandestine ouverte aux mouvements de libération du tiers monde. Ce livre raconte comment Henri Curiel transmit au Caire, en 1956, les plans de la désastreuse expédition de Suez, comment il avait obtenu pour son ami Ben Barka une audience à l'Élysée à laquelle le leader marocain se rendait lorsqu'il fut enlevé, comment Henri Curiel fit s'asseoir à la table de la paix d'anciens terroristes israéliens et palestiniens... Une vie romanesque au service d'une foi inébranlable. Pourquoi a-t-il suscité à ce point haine et passion ? Comment a-t-il pu, pendant tant d'années, influencer de manière aussi décisive la vie de tant d'êtres ? Gilles Perrault a fait plus que rendre justice à un homme exceptionnel : pour chacun de ses lecteurs, il lui aura rendu vie.
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Le cabinet des depêches du Château de Versailles était au coeur des secrets les mieux préservés du royaume. Louis XV, qui, à l'opposé de son bisaïeul Louis XIV, préférait l'ombre au soleil, voulut très vite, loin des pièces d'apparat, un recoin, presque une cachette, pour travailler en paix. Un lieu si secret que peu de gens, même à la cour, en connaissaient l'existence. C'est là, dans ce refuge, que passèrent sous son règne les documents sur lesquels nul autre oeil que le sien ne devait se poser.
Lettre secrète à la czarine Elisabeth, précieux traité de Versailles apporté par le mystérieux chevalier d'Eon, mais aussi lettres d'amour aux nombreuses favorites ou dépêches interceptées par le Cabinet noir grâce auquel, au nom de la raison d'Etat, Louis XV, friand d'histoires d'alcôves, n'était jamais à court...
Enfin, cette retraite paisible devint stratégique lors de la création du Secret du roi, réseau d'agents oeuvrant dans la clandestinité absolue. L'Affaier du prince de Conti et de la couronne de Pologne exigeait la plus grande discrétion...
Pour nous raconter l'histoire de cette pièce mystérieuse, Gilles Perrault a choisi de parler à sa place en nous racontant, à la première personne, tout ce qu'elle a entendu... Récit haletant, au rythme des coursiers royaux et des porteurs de dépêches, ce court récit historique extrêmement documenté se lit comme un roman d'aventure à la Dumas... -
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Ce recueil de nouvelles -genre dans lequel Gilles Perrault excelle- mêle les thèmes qui ont toujours habité son oeuvre : la guerre, la violence, la politique, entretissés à ceux de la nostalgie, de l'amitié, de l'érotisme.
Décors où la vie est de passage, l'amour en état d'escale : un couple et leur enfant font dans la forêt canadienne un périple en camping-car qui se transforme en cauchemar ; un train bondé pendant la guerre, propice à une rencontre silencieuse et torride ; un déporté dénoncé aux Allemands par sa femme ; le petit personnel hôtelier chargé de récupérer les riches clients fin saouls de leurs nuits parisiennes ; des retrouvailles entre un ancien agent du KGB en fauteuil roulant et l'ex-agent de la DST qui avait mission de le démasquer...
Retenue mais vigoureuse, ne dédaignant ni l'humour ni le suspense, l'écriture de Gilles Perrault s'adapte à merveille aux situations et aux personnages qu'il campe.
Gilles Perrault, dont l'oeuvre se trouve rassemblée pour l'essentiel aux Editions Fayard, a publié entre autres Le Secret du Roi (3 vol.), Les Jardins de l'Observatoire, Le Pull-Over rouge, Le Dossier 51, L'Orchestre rouge, Le Garçon aux yeux gris, Check-Point Charlie. -
L'ombre de la bastille ( le secret du roi, tome 2)
Gilles Perrault
- Le Livre De Poche
- 1 Mars 1996
- 9782253139102
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Le 23 juillet 1945, deux mois après la capitulation de l'Allemagne hitlérienne, on repêche dans la Seine le cadavre d'un noyé. Il s'agit de Roland Farjon, trente-cinq ans, rejeton d'une puissante famille de Boulogne-sur-Mer (la firme Bagnol et Farjon), apparenté par sa femme au général de Gaulle. Les lettres trouvées sur la berge ne semblent laisser aucun doute: c'est un suicide.Pourquoi Farjon, doué pour le bonheur et promis à un avenir doré, se serait-il suicidé? Pour échapper à un procès déshonorant. Entré tôt dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), responsable de l'essentielle région A qui regroupe plusieurs départements du nord de la France, il est arrêté le 23 octobre 1943, puis s'évade le 10 juin 1944. On lui reproche de s'être mis entre-temps au service de l'ennemi et d'avoir livré des centaines de ses camarades, dont beaucoup ont été fusillés.Mais est-ce bien le corps de Roland Farjon qu'on a repêché dans la Seine? Des personnalités dignes de foi affirment l'avoir croisé des années après sa mort prétendue. En région A, l'incrédulité est générale. On aurait escamoté le traître, puissamment protégé par ses alliances familiales...Farjon avait-il réellement trahi? La vague d'arrestations qui décapita l'OCM dans les premiers mois de 1944 n'aurait-elle pas plutôt son origine en région B, autour de Bordeaux où le policier SS Friedrich Dohse, jouant avec une habileté supérieure de l'anticommunisme de certains, réussit à diviser la Résistance, et même à faire recevoir par le général de Gaulle, alors à Alger, deux émissaires porteurs de propositions approuvées par sa hiérarchie?Si le sujet n'en était grave et douloureux, on pourrait qualifier cette enquête de parfaitement rocambolesque. C'est le cas de dire que la réalité dépasse la fiction. Mais, au-delà du destin personnel de Roland Farjon, ce livre révèle un épisode dramatique, bien éloigné des images pieuses, de l'histoire de la Résistance.
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