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Helene Rioux
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Sur la côte andalouse, une femme d'une tristesse infinie rencontre un écrivain bulgare qui y mène des recherches. Il écrit - ou invente-t-il ? - des biographies de gens qui ne sont pas passés à l'histoire, qui ont eu un rôle de second plan dans le cours du monde. Elle se dévoile peu à peu à cet inconnu - ou ment-elle ? - et exige qu'il écrive une biographie toute spéciale, afin d'imaginer une vie interrompue trop tôt. Mais on n'écrit pas sur commande, n'est-ce pas ?
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XYZ. La revue de la nouvelle. No. 126, Été 2016
Gaëtan Brulotte, Antoine Desjardins, Emmanuel Bouchard, Bertrand Bergeron, Veronique Bosse, Jean Pier
- Jacques Richer
- XYZ. La revue de la nouvelle
- 25 Mai 2016
- 9782924343135
Vous cherchez une lecture d'été pour vos vacances? C'est facile. Mettez le numéro 126 de la revue XYZ, « Nouvelles d'une plage », dans votre sac de tissu, avec l'huile solaire et le maillot de bain. Onze nouvelles vous raconteront la plage, le soleil, la mer, ses rivages, la faune des baigneurs... Pendant que tout autour piailleront les enfants qui s'éclaboussent, que les corps rôtiront comme des poulets sur la broche, que coulera la sangria, vous vous isolerez sous le parasol, à l'ombre, en compagnie de nos nouvelliers. Vous constaterez avec que la mer est le miroir de nos âmes et qu'elle est le réservoir de notre inconscient. La section « Thème libre » nous fait découvrir Roxanne Lajoie, une nouvelle auteure qui pratique une écriture minimaliste très évocatrice, ainsi que des textes de Jean-Pierre April et Nicolas Tremblay.
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XYZ. La revue de la nouvelle. No. 130, Été 2017
Gaetan Brulotte, Christiane Lahaie, David Dorais, Esther Croft, Bertrand Bergeron, Christine Champagne, Je
- Jacques Richer
- 7 Juin 2017
- 9782924343173
Ce numéro d'été est le fruit d'une collaboration spéciale avec la photographe Anne-Marie Guérineau. Les nouvelliers se sont inspirés d'une sélection de photos tirées de l'exposition Que fais-tu là? tenue à Trois-Rivières à l'automne 2016. Ces photos de famille, volontairement surannées et prosaïques, sont des portraits de personnes du quotidien posant pour la mémoire. Le lecteur les trouvera reproduites aux côtés des nouvelles qu'elles ont inspirées. Ce numéro devient ainsi une espèce d'album de famille métaphorique, en plus de regrouper la quasi-totalité du collectif de rédaction. Les nouvelles hors thème présentent des fictions sur la psychanalyse (Claudine Potvin), la genèse du christianisme (Jean-Pierre Vidal) et la tragique mort d'un chien (Robert Baillie). Le traducteur Jean-Marcel Morlat fait découvrir l'auteur anglais James Kirkup, avec « Le maître du bonsaï », une nouvelle campée au Japon. Enfin, David Dorais livre un compte-rendu du recueil néoféministe Des femmes savantes de Chloé Savoie-Bernard.
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Drame au resto Le Bout du monde. Il a fallu un peu de lassitude conjugale, un chalet à vendre, une femme portant cachemire pour que, tout à coup, vingt-sept ans de vie commune partent au vent. Jean-Charles a quitté sa femme! Et avec elle, ce qui faisait le charme de ce restaurant: une cuisine simple pour gens simples. Avec la nouvelle concubine, on veut faire dans la dentelle. On se croirait au Toqué! C'est donc sous le signe de l'abandon, de la trahison que s'inaugure ce troisième volet de la série Fragments du monde. Et c'est sur ce thème, mensonge et trahison, que se déroule la majeure partie du roman. Le tableau est plutôt sombre même si l'humour et l'ironie sont au rendez-vous. Nuits blanches et jours de gloire nous entraîne un peu partout dans le monde: Bulgarie (Mer Noire), Italie, Espagne, Bahamas, Palma de Majorque, Paris, Mexico et, bien sûr, Montréal. Encore une fois, Hélène Rioux signe un roman qui nous éblouit par sa capacité de passer du quotidien le plus quelconque, le plus quétaine, aux lieux les plus beaux, sans compter que lire Hélène Rioux, c'est comme visiter une bibliothèque ou une galerie d'art: à tout propos, il est question de littérature (Proust et Dostoïevski y ont la place d'honneur) et des arts en général. Hélène Rioux, à partir de gens simples, tourmentés ou célèbres, dresse un superbe tableau de la condition humaine. Alors que ce livre avait pour thème le solstice d'été, c'est sur la nuit qu'il s'est ouvert. Et c'est la nuit qui domine sur le jour le plus long. Étonnant renversement. Mais est-on maître de sa destinée?
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Quelle heureuse idée a eue Hélène Rioux d'utiliser un lieu - un restaurant plutôt minable appelé Le Bout du monde, pour construire un roman d'où tout part et où tout revient. Des femmes au parfum vulgaire cèdent leur place à des artistes qui ont lu tous les livres. Ailleurs, des musiciens réchauffent leurs vieux os sur les rives de la mer Noire. Venez au Bout du monde. Le monde vous attend!
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Oui, le paradis, c'est bien souvent le rêve, et chacun a le sien. C'est le pays imaginé, contrée lointaine après laquelle on languit sans la connaître. Toujours ailleurs. C'est l'autre vie. Ce qui nous a toujours manqué, nous manque. Pour les indigents, l'opulence, et pour les inconnus, la gloire. Les éclopés du coeur diraient une mère aimante, un fidèle ami, les éclopés de la mémoire diraient l'enfance. C'est l'amour. Et voici des fillettes plongées dans des livres de contes, des jeunes filles devant le miroir, souriant à leur reflet. Les musiciens accordent leurs instruments : le bal peut commencer. Voici le deuxième tome d'une série de quatre romans sur le Bout du monde, un boui-boui qui n'annonce en rien le bonheur de lecture que nous allons connaître. Dans Âmes en peine au paradis perdu, on assiste à la même technique des rappels d'un chapitre à l'autre que dans Mercredi soir, mais il y a surtout l'immense talent d'Hélène Rioux qui nous prend sous son aile et nous entraîne dans des lieux lointains où se joue un destin. Tel veut mourir dans son pays natal alors que tous s'y opposent, le voyage pouvant le tuer avant même qu'il n'y arrive; telle autre a perdu sa fille, sans doute kidnappée, et le bonheur a fui avec son enfant; une telle veut gagner un prix en se montrant sous son vrai jour, mais elle constate à la toute fin que c'est le mensonge qui lui permettra d'écraser tous les autres concurrents. Et chaque fois la chimie joue : on se laisse prendre au jeu, on est littéralement rivé à chacune des histoires, fasciné par les sortilèges d'Hélène Rioux. Pas étonnant que le premier tome ait connu une réception exceptionnelle et inconditionnelle : prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec; prix France-Québec; finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada (section fiction) et finaliste au prix Bibliologue. Incontestablement, Hélène Rioux est au sommet de son art.
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Lonore, traductrice de romans sentimentaux, s'ennuie traduire toujours les mmes scnes. Elle dcide de changer d'air et d'entreprendre, sur les ctes d'Espagne, la traduction de l'autobiographie de Leonard Mingh, tueur sadique, spcialiste de la mort en direct.
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