Hector revient d'une campagne militaire, victorieux mais las de la guerre, et trouve sa femme andromaque en discussion avec sa soeur cassandre à propos de l'ambassade grecque qui réclame hélène, enlevée par pâris. une grande partie des troyens, fascinés par la beauté d'hélène ou avides de guerre, refusent de la rendre...
Electre, pièce en deux actes, revisite le grand sujet tragique de l'Antiquité.
Une grande pièce de Jean Giraudoux.
Amphitryon 38, comédie en 3 actes, fut représenté pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées le 8 novembre 1929 avec la mise en scène de Louis Jouvet.
La folle de Chaillot a été jouée pour la première fois le 19 décembre 1945, au Théâtre de l'Athénée, sous la direction de Louis Jouvet.
Intermezzo, comédie en 3 actes, a été jouée pour la première fois le Lundi 27 Février 1933 au Théâtre Louis Jouvet, (Comédie des Champs-Elysées).
"Si le goût de la lecture s'attise, dans cette période qui amasse sur nous les périodes les plus critiques et les plus passionnées que notre pays ait eu à subir, ce n'est pas qu'il soit le goût de la distraction, de l'oubli, il est l'instinct national le plus pur. C'est la mission de ceux qui sont les citoyens élus de cette patrie de l'ouvrir largement aux autres et de leur donner ces yeux neufs par lesquels ils verront enfin, sans parler des découvertes, jusqu'à celles des oeuvres qui leur étaient les plus familières." Jean Giraudoux, extrait de la Préface, rédigée le 20 mars 1941, à Paris.
Adorable Clio, titre paradoxal et bien giralducien, rassemble six récits d'une des périodes où la muse de l'histoire a lâché les instincts les plus meurtriers de l'homme moderne, la guerre de 1914-1918.
Le premier, « Nuit à Châteauroux », est célèbre pour les éloges qu'il valut au jeune Giraudoux de la part de Marcel Proust : « Il n'y a pas une ligne dans ce livre de Giraudoux où je n'aie à admirer. » C'est « sa » guerre de 14, choses vues d'un écrivain sensible qui se garde du style héroïque alors si à la mode. La vie telle que le conflit qui s'éternise la transforme, perdant toute logique. Le germaniste Giraudoux y pressent, y évoque déjà la nécessaire réconciliation avec l'Allemagne. Il achève son livre, peu après l'armistice, par un émouvant « Adieu à la guerre ». « Comment la guerre commença ? Nous dansions au sous-sol d'un casino : on annonça la guerre. |...] Comment la guerre se passa ? En réveils, en réveils incessants. [...] La guerre est finie. Voici que je ne m'endormirai plus sur l'épaule d'un bourrelier, sur le c½ur d'un menuisier [...] Me voici seul. »
Pour conquérir Reginald, diplomate, homme politique, homme tout court, Nelly "gentille et frivole femme", s'invente un passé munificent, un présent romanesque. Confondue, l'acharnée de ses songes ne désespère pas et force le mensonge à devenir réalité, mais l'amour ne reviendra pas... La Menteuse, écrit en 1936, ne fut publié qu'en 1969.
La folle de Chaillot (1945-1995)Dossier du Conquantenaire
Ecrits d'enfance et de jeunesse [1894-1910] avec seize inédits de Jean Giraudoux.
Giraudoux est, sans contredit, un poète dramatique. Il oscille entre Racine et Marivaux. Cependant, Pour Lucrèce semble plus près de Racine que de Marivaux. Pour Lucrèce est profondément une tragédie. Une tragédie commence là où l'instinct de conservation disparaît. C'est le cas des personnages de Pour Lucrèce. Par passion, ils atteignent un niveau d'ivresse où il ne reste plus qu'à se détruire soi-même.
Ivresse, état de crise, grandeur romaine, fait divers sublimé, règlements de comptes, Cour de cassation, mise à mort, tout ce matériel de tragédie se manipule dans le " charme magique " de Provence, avec une constante pudeur, une acuité de sensation très particulière, et, au besoin, quelques gouttes d'humour délibéré.
Jean-Louis Barrault " À la recherche de Pour Lucrèce "
"Le Jardinier. - Voici le plus beau lever de rideau qu'auront jamais les spectateurs : il se lève et eux voient l'archange des archanges.
L'Archange. - Qu'ils en profitent vite. Ce ne sera pas long. Et le spectacle qui va suivre risque d'être affreux !
Le Jardinier. - Je sais. Les prophètes l'annoncent. C'est la fin du monde.
L'Archange. - C'est une des fins du monde ! La plus déplorable !"
Une grande tragédie en 3 actes de Jean Giraudoux, l'auteur de La guerre de Troie n'aura pas lieu, Ondine et Electre.
Sous ce titre un peu énigmatique, c'est un portrait moral en profondeur du " bonhomme " La Fontaine que nous présente Jean Giraudoux. Ces " cinq tentations " furent celle de la vie provinciale et bourgeoise du maître des Eaux et Forêts de Château-Thierry ; celle des femmes, comme la Champmeslé ou la Béjart (peut-être) et d'autres qu'il ne connut guère qu'à la manière de Boccace ; celle du monde qui l'amènera à vendre sa plume au tout-puissant Fouquet, louer sa personne à la duchesse de Bouillon et à se faufiler à l'Académie française ; celle de la littérature qui le conduit du conte libertin à des pièces de théâtre où il est le premier à s'ennuyer, pour aboutir sur le tard aux chefs-d'oeuvre que sont ses fables ; la tentation, enfin, du " scepticisme et de la religion " qui incline le jeune oratorien jeté dans le siècle à flirter avec le jansénisme puis avec le protestantisme, une façon comme une autre ne pas croire à grand-chose.
Dans ce portrait ironique et sympathique, Jean Giraudoux, à la faveur d'anecdotes et d'analyses savoureuses du comportement de La Fontaine, nous donne de cet auteur - le plus célèbre peut-être de notre littérature - une image qui n'a rien d'académique. C'était un homme " ondoyant et divers ", distrait, malhabile à se conduire dans la vie mais habile à se contredire, grand amateur de sommeil et doté d'une insouciance qui frôlait l'inconscience.
Sans le vouloir, ne serait-ce pas à une sorte de psychanalyse en demi-teinte que se livre, ici, Jean Giraudoux ?
Églantine, c'est son droit, le droit régalien des jeunes femmes, aime les hommes m-rs. Entre le féodal Fontranges et le financier Moïse, son coeur balance, elle marivaude entre l'Orient et l'Occident. L'un, d'une transfusion, lui a donné son sang nobiliaire; l'autre lui offre des émeraudes et des rubis, pour l'éblouir...Voici l'histoire, un peu perverse, d'un printemps contre deux automnes. La fantaisie de Giraudoux, sa phrase brodée, n'abdiquent devant aucun trouble.
Un grand roman de Jean Giraudoux.
Paru en 1926, Simon le pathétique est le premier roman de Jean Giraudoux.
Impromptu en un acte, la scène est la scène même de l'Athénée, un après-midi de répétition. En 1937.
Ce volume, le trente-et-unième de la série des Cahiers Jean Giraudoux, est le premier des volumes consacrés aux "Lettres à Suzanne".
Ce volume, le trente-et-unième de la série des Cahiers Jean Giraudoux, est le premier des volumes consacrés aux "Lettres à Suzanne".
Tout Giraudoux se trouve-t-il déjà dans son premier livre, ces Provinciales, parues en 1909 ? C'est tout au moins un point de départ passionnant. Giraudoux introduisait dans le roman l'impressionnisme qui avait déhoà triomphé en peinture et en musique.Le premier texte raconte les envols imaginatifs d'un petit garçon entre Tours et Châteauroux. Le dernier relate les aventure tendres et cocasses d'adultes : c'est la célèbre Pharmacienne où l'intelligence et l'humour s'unissent pour créer une espèce de sensibilité nouvelle. On a pu accuser Giraudoux d'un excès de préciosité, mais c'est par la spontanéité poétique qu'il s'écarte de l'art tendu de son maître Jules Renard.Rare merveille : on a dit que le style de Giraudoux était assez personnel pour dispenser notre auteur d'invention romanesque. c'est qu'il invente à chaque instant dans le détail et ne cesse d'être imprévu. C'est le maître de l'école buissonnière.Le premier article consacré à Provinciales porte la signature d'André Gide : "Les qualités de ce livre sont si remarquables qu'elles me laissent croire que l'auteur, sur lequel du reste je ne sais rien, a déjà passé la première jeunesse."Giraudoux allait avoir vingt-sept ans. Il n'avait pas encore la grâce de Mozart, mais tout le charme de Debussy. Il était déjà un enchanteur.
Ce quatrième tome du Théâtre de Jean Giraudoux est composé des pièces suivantes :Sodome et GomorrheLa Folle de ChaillotL'Apollon de BellacPour Lucrèce.
Ce premier tome du Théâtre de Jean Giraudoux est composé des pièces suivantes :SiegfriedFin de SiegfriedAmphitryon 38Judith.