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Jean Philippe Querton
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"Dans ce livre, vous trouverez, des aphorismes qui fouaillent la famille, les écrivains, les « powètes », d'autres qui sont des variations autour des mots, leur sens et leur musicalité, la douceur ou l'âcreté qu'ils provoquent dans la bouche lorsqu'on les murmure ou qu'on les hurle. Certains évoquent le jardin et les légumes, parfois aussi la basse-cour.
Rien que des considérations sur des problématiques essentielles..."
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Des aphorismes, j'en ai lu, j'en ai écrit, j'en ai exposé sur des cordes à linge, dans des cadres, sur des murs de briques, j'en ai déclamé, j'en ai refusé, j'en ai adoré, j'en ai vu sur des boucles d'oreille, sur des badges, sur des façades, sur des ponts, sur des autobus... J'en ai imaginé dans le ciel ou sur la lune, j'en ai publié dans des livres, sur les réseaux sociaux, sur des cartes postales.
Ces lectures m'ont interrogé. L'aphorisme, est-ce de la pensée qui pétille ? L'aphorisme est-il de droite ou de gauche ? L'aphorisme enferme-t-il, morcelle-t-il la réflexion ou au contraire, la libère-t-il ? L'aphorisme est-il le mode d'expression préféré des misanthropes ? L'aphorisme est-il soluble dans la Chimay bleue ? L'aphorisme est-il fulgurant ou mûrement réfléchi, taillé, poli ? L'aphorisme, est-ce de la littérature de paresseux ?
Pour répondre à ces questions, je me suis plongé dans les livres et dans les manuscrits (même certains qui ne furent pas publiés !) et j'ai repéré, noté, collectionné, amassé tous les aphorismes qui évoquent l'aphorisme.
J'ai questionné les auteurs, interpellé d'autres copieurs de citations, j'ai interrogé l'histoire, j'ai lu de complexes études littéraires, me suis aventuré dans de lourdes anthologies...
Il en ressort un constat essentiel : il faut user de l'aphorisme comme d'un dentifrice, ainsi que l'observe Achille Chavée. L'aphorisme rend les dents blanches, rafraîchit l'haleine, contribue à l'hygiène buccale, prévient la carie dentaire, bref il est indispensable... puisqu'il ne sert à rien (dixit Francis Chenot).
De ce voyage parmi ces mille et quelques aphorismes (vaguement) classés alphabétiquement, le lecteur sortira repu, avec le sentiment qu'il existe autant de définitions de l'aphorisme que de pâquerettes dans une pelouse, qu'il existe des aphorismes ténébreux, mystérieux, hermétiques, érotiques, cinglants, cyniques, humoristiques, scabreux, nihilistes, satiriques, narratifs, absurdes, irrévérencieux, poétiques, surréalistes, dadaïstes, philosophiques, moralisateurs, écologistes, engagés, militants... -
Dans ce cinquième recueil, l'auteur revient sur les thèmes qui lui sont familiers, inspirants, c'est-à-dire qu'il évoque souvent sa femme...!
Querton est un peu le Columbo de l'aphorisme.
Son rêve demeure qu'un jour l'on écrive dans une revue littéraire qualifiée d'intellectuelle, sous la plume d'un professeur prestigieux : «Plurielle, ouverte, contradictoire et rigoureusement indisciplinée, l'oeuvre de Jean-Philippe Querton - que les personnes autorisées appelaient volontiers Jpé ou Jeanfi ou Fifi (ou papa, mais ce privilège n'a jamais été autorisé qu'à quatre personnes) - laisse aux penseurs contemporains un champ immense d'exploration.» En sera-t-il ainsi?
L'avenir - qui ouvre rarement sa gueule, mais toujours à bon escient - nous l'apprendra.
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" Je me relis et les premières pages de ce roman me semblent effrayantes. Comment est-il possible d'écrire d'une manière aussi insane ? Aussi brutale ? Comment de telles bestialités peuvent-elles naître dans un esprit considéré comme sain ? Voilà ce que ne manqueront pas de penser ceux qui plongeront dans cette histoire. " Ainsi commence le journal d'écriture de ces " Perdants ", un texte où l'auteur évoque les états d'âme qui l'ont animé durant la rédaction du récit.
Il y a donc Robert, un prof de math dévoué et respecté, puis, il y a Monsieur Robert, le pédophile, l'obsédé, le violeur. Il suffit d'une migraine pour que le brave homme se transforme en monstre.
Dans cette étrange existence, Aïcha déboule du haut de ses 13 ans... Danger. Chacun des Robert commence à prendre conscience de l'existence de l'autre...
Il faut s'accrocher, aller jusqu'au bout... C'est alors qu'on comprend.
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Découragé par le combat quotidien contre un corps en souffrance, fatigué des contraintes que la médecine lui impose, un homme décide d'en finir avec la vie. Il s'organise une mort festive et décide de périr par son vice : la Chimay Bleue. Boire jusqu'à ce que mort s'ensuive ! Froidement, il planifie les derniers mois de son existence qu'il rythme selon une consommation soutenue de bières trappistes. Alors qu'il arrive au terme de son chemin de croix, il rencontre l'Ange, une jeune fille qui n'existe pas au regard de l'administration, un fantôme qui lui rappelle sa petite fille. Le projet de suicide est alors postposé ... pour combien de temps ?
Amoureux des mots et de la langue française, Jean-Philippe Querton nous offre ici son troisième roman. Un texte court, nerveux où le thème de la mort est omniprésent. Mais le véritable sujet de ce livre n'est-ce pas l'adolescence ? Cette enfant qui a préféré périr plutôt que de devenir véritablement ce que ses parents rêvaient qu'elle devienne, n'est-ce pas là que se trouve la clé d'un récit qui alterne drame et légèreté ? Après " Le Poulet aux Olives ", publié en 2004 et réédité deux ans plus tard et " Pronunciamiento ", sorti de presse en 2006, l'auteur nous propose une chronique émouvante empreinte d'un cynisme déconcertant. Rarement, la question du suicide a été traitée avec autant de désinvolture.
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Né à Bruxelles en 1960, mais vivant à Ecaussinnes depuis toujours (c'est absolument faux, une merveilleuse histoire d'Amour l'amène à un tendre exil en Flandre, à Renaix en particulier, où il s'installe en janvier 2009), il est passionné par sa région. Ce pays de la fête, de la pierre, de la bière, de l'art et de l'amour, entre autres spécialités.
Fasciné par Simenon, l'oeuvre plutôt que l'homme, sans doute parce qu'il fut le premier à faire naître de véritables émois littéraires, par Serge Gainsbourg (cherchez le rapport ?), par Wim Mertens, Jan Garbarek et les musiques minimalistes, il est surtout fou de mots. Il se définit comme un graphomaniaque. Tenté par l'écriture depuis toujours, il se lance en 2000 dans la rédaction d'un premier roman qui sera proposé à divers éditeurs avant d'être accepté par " Chloé des Lys " qui le publie en novembre 2004.
Quatre longues années de patience pour voir naître enfin " Le Poulet aux Olives ", roman audacieusement classifié dans cette nouvelle catégorie baptisée " Polar Gastronomique ".
Résumé: Marcel Quinchon est un personnage d'une affligeante banalité !
Un antihéros teinté de romantisme.
Pratiquant en dilettante le métier de détective privé, il profite de la vie sans crainte de sombrer dans l'excès.
Il aime boire et vénère la gastronomie ; il voue un culte à la femme tout en revendiquant la seule richesse qu'il déclare posséder et qu'on ne puisse lui saisir : la liberté !
Rythmant son quotidien en fonction des moments privilégiés réservés à l'apéritif anisé et aux copains, il se retrouve mêlé à une affaire qui démarre comme une banale filature d'un mari soupçonné - à tort d'ailleurs - d'infidélité conjugale.
Acceptant la mission pour des raisons purement alimentaires - les temps sont durs et le bistrot coûte cher - il se retrouve plongé près de soixante ans en arrière.
Pendant la seconde guerre mondiale le clan des " Constant ", famille pourtant honorablement connue, se déchire ; il y a ceux qui prennent le parti de la résistance et ceux qui sombrent dans la collaboration de façon outrancière !
Petit à petit, les témoins de ce passé troublé autour duquel la loi du silence s'est installée, périssent de la main d'un mystérieux justicier.
L'enjeu est de taille, il y a un solide héritage à la clé!
Le dernier survivant de cette sinistre saga sera-t-il le coupable ?
C'est ce que Quinchon tentera de vérifier - tant qu'il restera des acteurs en vie.
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Mortelle Praline ; une aventure de Marcel Quinchon
Jean-Philippe Querton
- Chloe Des Lys
- 1 Octobre 2010
- 9782874594953
Un détective porté sur le pastis, amateur de cassoulet et consommateur invétéré de cigarettes blondes finit toujours sur un lit d'hôpital, tout le monde vous le dira ! C'est bien évidemment ce qui arrive à Marcel Quinchon, mais cette alerte cardiaque se révèle bien plus dangereuse qu'il ne l'imaginait.
Dans les chambres avoisinantes de l'hôpital du Tivoli, des patients, ses frères coronariens, comme il les appelle, trépassent, étouffés par une étrange praline. Il n'en faut pas plus pour que la convalescence du privé ne se transforme en une enquête qui le conduira du lit de Nancy, l'opulente infirmière, au milieu interlope de l'échangisme, en passant par l'univers du football professionnel ... Autant d'escapades peu indiquées pour rétablir un coeur déficient.