Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'ont commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle : aux champs comme à l'usine, l'homme est invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L'économie ? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, elle s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s'est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur. Sans exaltation, il livre une vision entière, exprimée avec un constant souci de précision et de limpidité.
Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, le temps nous semble venu de faire appel à l'insurrection et à la fédération des consciences pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire.
"Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c'est à l'insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd'hui appel, pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l'ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l'essentiel dues à nos grandes transgressions.
Par "conscience", j'entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir." P. R.
« Tandis que nous nous battons avec le temps qui passe, celui qu'il faut gagner, nos véhicules, nos
avions, nos ordinateurs nous font oublier que ce n'est pas le temps qui passe mais nous qui
passons. A notre civilisation de l'abondance, il manque le sens ainsi que ce bien suprême que
représente le bonheur d'être en vie. Car les ressources matérielles et financières peuvent offrir tous
les plaisirs mais ne peuvent donner la joie, la pleine satisfaction d'exister. » Pierre Rabhi
Pierre Rabhi appelle à « l'insurrection des consciences » pour fédérer ce que l'humanité a de
meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions.
Initiateur de nombreuses actions au Nord comme au Sud vouées à l'écologie et à l'humanisme, il
participe à l'indispensable conciliation de l'histoire humaine avec la réalité naturelle, seule garante
de la survie de tous. Selon lui, la crise qui affecte la planète n'est pas structurelle, économique,
écologique ou politique, mais avant tout profondément humaine. Il pense que notre modèle
d'existence est erroné et qu'un nouveau paradigme replaçant l'humain et la nature au coeur de nos
préoccupations - et l'économie, la technologie, la science à leur service - est indispensable et
urgent. Après avoir mis sa propre vie en conformité avec ses convictions, il personnifie à travers ce
texte l'homme public qu'il est devenu chemin faisant, en sensibilisant, en témoignant, mais aussi
en incarnant les alternatives qu'il propose.
Ce livre est le récit de l'aventure extraordinaire qui a conduit Pierre Rabhi, au début des années quatre-vingt, à la rencontre du Burkina Faso, où il a enseigné ses méthodes d'agroécologie auprès des paysans les plus pauvres.
Cette expérience lui a permis de mettre en regard la désertification des sols et celle de l'âme. Il appelle à une évolution des consciences pour que l'être prenne le pas sur l'avoir. Les pénuries et les famines ne peuvent être une fatalité alors que notre planète recèle de quoi satisfaire les besoins de l'ensemble de l'humanité.
Véritable hymne à la vie et à la terre-mère, L'offrande au crépuscule a reçu le prix des Sciences sociales agricoles du ministère de l'Agriculture en 1989.
« L'avenir est plus que jamais au respect du vivant, avec un humanisme construit sur la solidarité des êtres humains. »
D'"Adaptation" à "Vitesse et accélération", en passant par "Migrants", "Solitude", "Libéralisme" ou "Désobéissance civile", cet abécédaire éclaire concepts et préoccupations de Pierre Rabhi dans son combat pour la construction d'une société écologique et humaine et dans sa conviction profonde que nous pouvons changer le monde.
Signe des temps, on parle désormais d'agroécologie partout, depuis le ministère de l'Agriculture jusque dans les médias. Quitte à vider ce mot de son sens. Pierre Rabhi, l'un des pionniers de l'agroécologie en France et en Afrique, met les choses au point dans cet ouvrage. Il y parle d'agriculture bien sûr, d'OGM, de technologie, mais aussi de l'éthique de vie que l'agroécologie lui inspire...
Dans ce petit opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui les ont poussés, lui et ses proches collaborateurs, à lancer une campagne parallèle lors de l'échéance électorale française de 2012. Toutefois, cette décision ne répond pas à un acte de politique politicienne ; bien au contraire, elle doit permettre à tous ceux qui oeuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société d'être enfin entendus. Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, Pierre Rabhi affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu. Hors de tout précepte ou dogme, et s'appuyant sur sa propre expérience de vie, il soutient qu'en dépit des apparences nous pouvons faire advenir le monde auquel nous aspirons si nous le voulons de tout notre être.
Tous, chaque jour, dans chacun de nos choix les plus quotidiens, nous sommes les meilleurs candidats à la construction d'une société respectueuse des êtres humains et de la nature.
Pour une écologie intelligente et humaniste. Un auteur de référence, écologiste et penseur engagé, qui fait son entrée dans la collection " Spiritualités ". L'immense succès des ouvrages de Pierre Rabhi (et récemment de La Convergence des consciences, Le Passeur, 70 000 ex vendus) et un auteur très présent en librairie. " Il est en train de devenir le penseur de référence pour les adeptes de l'écologie, les partisans de la décroissance et les sympathisants de l'altermondialisme.
", Psychologie.com.
Pierre Rabhi a fondé toute sa philosophie de vie ainsi que son travail de mise en valeur des régions arides et des cultures traditionnelles sur l'ardente passion qu'il voue à la Terre. Après Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe, il plaide ici en faveur de l'indispensable réconciliation avec notre Terre-Mère, aussi réelle que symbolique, aussi essentielle dans la pratique que sur le plan spirituel.
Sous forme de récit préfacé par Yehudi Menuhin, Parole de Terre dresse le bilan d'une civilisation qui, voulant dominer la Terre, la mutile, la torture et la désacralise. A travers Tyemoro, le personnage principal, s'expriment la souffrance et l'abandon dont sont victimes les peuples traditionnels du Sud, soumis à la logique désastreuse du productivisme agricole.
Cette initiation africaine, d'une portée universelle, veut nous ouvrir les yeux et alerter nos consciences sur les exactions commises à l'encontre de la planète, mais aussi à notre détriment, car Pierre Rabhi nous le rappelle : notre destin est lié à celui de la Terre d'une manière irrévocable.
Depuis maintenant des décennies, pierre rabhi mène un incessant combat pour la réhabilitation des cultures traditionnelles - cultures au sens agricole du terme, comme au sens spirituel.
Homme du concret, il s'est révélé également un admirable conteur dans le récit de son parcours hors du commun, du sahara aux cévennes, et dans ses paroles de terre, véritable roman de l'âme africaine. avec le gardien du feu, on navigue encore dans des eaux frontalières oú s'interpénètrent le mythe et l'histoire, les rites traditionnels et les problématiques urgentes d'aujourd'hui. la vie du jeune ahmed, de son père moussa le forgeron, de leur famille et de leur village, nous est décrite dans une fresque oú chaque bruit, chaque odeur apporte sa note singulière.
Les contes de sagesse véhiculés par la mémoire populaire s'entrechoquent avec le danger présent de la désertification, avec une culture en perdition, trésor sans prix qu'il appartient aux hommes de sauver. il faut écouter ces histoires qui nous parlent de notre histoire à tous. il faut écouter l'appel de pierre rabhi, cet homme qui infatigablement, sans jamais élever le ton de la voix, tente de hausser le niveau de notre humanité.
Pierre Rabhi est un homme en marche. Vers plus de solidarité, plus de fraternité. Vers ce point d'équilibre où l'humanité et le cosmos, les peuples du Nord et ceux du Sud, les sociétés qui meurent de leur gaspillage et celles qui s'éteignent dans la misère, devraient retrouver l'harmonie. Déchiré, dans son enfance algérienne, entre une origine musulmane et une éducation à l'occidentale, il fut le témoin de ces populations écartelées entre leurs traditions séculaires et la modernité. Travailleur immigré confronté au racisme et à l'absurdité de l'univers urbain, il parvint en compagnie de sa femme à exploiter une petite ferme cévenole, réalisant ainsi son rêve de retour à la terre. Fort de cette réussite, il chercha dès lors à transmettre son savoir-faire agronomique et lança en France, en Afrique noire et au Maghreb, de nombreuses initiatives visant à fertiliser les terres arides, à promouvoir une réconciliation entre les hommes et la Terre-Mère, et à inaugurer une autre éthique dans les échanges internationaux. Aujourd'hui devenu le prophète d'une "spiritualité concrète", ce pionnier d'une révolution écologique tranquille s'adresse aussi bien aux hommes en lutte contre la désertification de leurs terres qu'à ceux qui découvrent la désertification de leur âme.
Ce texte de Pierre Rabhi nous amène à ouvrir les yeux sur le devenir de la planète et de l'espèce humaine, et propose une réflexion sur la "nécessaire décroissance". Il apporte des solutions concrètes, réalités que chacun peut mettre en oeuvre.
Parole de terre : Cette initiation africaine veut alerter nos consciences sur les exactions commises à l'encontre de la planète, mais aussi à notre détriment, car Pierre Rabhi nous le rappelle : notre destin est lié à la Terre d'une manière irrévocable. Le Gardien du feu : Pierre Rabhi mène un incessant combat pour la réhabilitation des cultures traditionnelles, au sens concret et agricole du terme. Dans ce livre, les événements alternent avec des contes qui nous situent dans le temps de la mémoire et de la sagesse d'un peuple.
Pierre Rahbi semble avoir eu mille vies. Né dans une oasis du Sahara, le garçon est confié à l'âge de quatre ans à une famille d'adoption. l'enfant du désert découvre le tourbillon de la grande ville d'Oran. Plus tard, il s'embarque pour Paris où il travaillera dans une usine. C'est là qu'il rencontre Michelle, sa future femme. Ensemble, ils décident de s'installer à la campagne, en Ardèche. Sur cette terre asséchée et rocailleuse, avec patience, ils réalisent leur rêve: cultiver un jardin respectueux de la nature, qui pourrait les nourrir et leur permettre de vivre autrement.
La planète étouffe sous l'effet des nuisances de l'humain.La biodiversité s'amenuise. Le dérèglement climatique s'accentue. La pollution des sols, de l'eau et de l'air s'aggrave...Et pourtant, nos leaders continuent de rechercher la croissance pendant que le consommateur n'est jamais rassasié.La croissance à marche forcée est-elle le seul moyen d'éradiquer le chômage et de résoudre les problèmes de la dette? Depuis plus d'un demi-siècle, Pierre Rabhi prône au contraire la «sobriété heureuse et la puissance de la modération». D'autres modes d'existence sont possibles, sans que nous soit pour autant imposée une dictature verte. À l'appui de ces convictions mises à l'épreuve des faits, Juliette Duquesne a enquêté et interrogé quelque soixante spécialistes et citoyens d'Europe, d'Afrique et d'Asie.
En un siècle, 75 % des variétés de semences ont disparu.
Or, elles sont essentielles à notre survie.
Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux et permet de contrôler la chaîne alimentaire. Une appropriation du bien commun à la réglementation complexe, méconnue du grand public, et mise en place il y a plus de cinquante ans. À cause du développement des semences industrielles et des OGM, des paysans du monde entier se sont vus privés du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines.
Pourquoi ce bien collectif si précieux a-t-il été privatisé et quelles en sont les conséquences ? Quels risques fait-on courir à la nature, dont l'être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour notre avenir, abordées dans ce livre.
Ce long entretien est l'occasion pour Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur, de s'adresser aux autres, mais aussi à lui-même, comme il ne l'avait jamais fait jusqu'à présent. Et d'approfondir sa réflexion tout en restant, selon son habitude, concret, humain, terrien. Et plus que jamais philosophe et poète.
Afin de justifier l'agriculture intensive, on nous explique que, depuis cinquante ans, la faim dans le monde diminue, et qu'il est impossible de nourrir sept milliards d'humains grâce aux techniques respectueuses de l'environnement.Comment expliquer, alors, que des gens meurent encore de faim aujourd'hui? Comment mettre un terme à ce délit collectif insoutenable? Entre surabondance et pénurie, le système alimentaire mondial actuel est en échec. Pour faire face à l'augmentation de la population et à la dégradation de l'environnement, des choix urgents s'imposent. Parmi eux, l'agroécologie, qui ne requiert aucun pesticide chimique, est tout indiquée pour éradiquer ce fléau du XXI? siècle.
La crise boursière de 2008, phénomène sans précédent, a bouleversé la vie des Français. Des termes opaques tels que « déficits », « subprimes », « fonds de pension » ont envahi notre quotidien et conquis la planète, non sans ravages. Les orientations économiques actuelles, faute d'être maîtrisables, n'épargnent ni les humains, ni les ressources utiles, ni la nature. Certaines réformes ont été mises en place, mais suffiront-elles à éviter une nouvelle catastrophe ?
Une autre finance, plus solidaire et éthique, se développe pourtant quasi spontanément parmi les multiples innovations de la société civile. Une alternative visant à partager les richesses, en mesure de pallier les défaillances d'un système dont l'échec se confirme un peu plus chaque année...
Amis de longue date, Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi mènent une réflexion commune, par-delà les désespérances de notre temps, et livrent une vision optimiste selon laquelle une authentique et massive "insurrection des consciences" est nécessaire pour aboutir à un monde plus juste et fraternel.
La terre, être silencieux dont nous sommes l'une des expressions vivantes, recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et de la patience, l'espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies....
Avec ce texte, magnifiquement illustré par Pascal Lemaître, Pierre Rabhinous fait partager son amour pour la Terre, pour la nature, et nous appelle à en prendre soin.