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Saul Pandelakis
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Alors que la Terre devient progressivement inhabitable, les êtres humains restants doivent cohabiter avec des bots post-singularité. Pour faire face à l'effondrement climatique, des navettes spatiales sont envoyées à travers la galaxie, à la recherche de planètes susceptibles d'être terraformées. Le vaisseau ari-me poursuit cette mission. À son bord, Roz, homme transgenre, est l'un des informaticiens en charge de l'intelligence artificielle navigatrice. Mais quand un problème inattendu sur l'IA survient, il a besoin d'aide pour y faire face. Il la trouve auprès d'Asha, une chercheuse bot transgenre, qui milite sur Terre pour la cause des siens. Entre Terre et espace, la correspondance entre Roz et Asha va rapidement prendre une importance cruciale. Jusqu'où celle-ci va-t-elle les mener ? *** Enseignant, illustrateur, chercheur en design et auteur, Saul Pandelakis signe avec La Séquence Aardtman un premier roman très remarqué, ouvrant de nouveaux horizons pour la science-fiction.
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Cela fait quelques années que les habitantes de New York sont confrontées aux Arrivants. Dans ce monde, il n'est plus extraordinaire de vivre près des extraterrestres : cela fait même partie pour beaucoup du quotidien. C'est d'ailleurs la base du métier de Ty, française expatriée à New York, qui tente de noyer sa mélancolie dans son travail de médiautrice. On lui demande de construire une conversation (les hygialogues du titre) avec un interlocuteur sunduz nommé Akarnasasari, dont elle est protègée (à moins que ce ne soit le contraire ?) par une sorte d'hygiaphone. Comme beaucoup d'autres, elle rejoint tous les jours le Centre pour dialoguer avec cet extraterrestre qui a été identifié comme son interlocuteur. Dans cette cabine étroite qui les sépare, Ty et Akarnasasari se trompent, se méprennent, et voient leur lien malmené par des contraintes administratives et institutionnelles qu'ils ne comprennent pas.
Ty essaie de connaître un peuple, de l'étudier et de le comprendre... à moins qu'elle n'essaie tout simplement de construire une relation. Qui sont les sunduz ? Que veulent-ils ? Et surtout, qui est cet Akarnasasari qui constitue la seule porte de Ty vers la compréhension d'un monde ? Cette novella est l'occasion de questionner la notion de contact et nos manières de communiquer, notamment à travers une langue spécifique - extrarerrestre ou non. On y retrouve des thèmes chers à l'auteur comme l'altérité, l'intime médié par le design ou encore la compréhension-tension qui ne cesse de rapprocher les êtres.
Dans « Esthétique et politique du guichet », l'auteur questionne la figure de la vitre dans la science-fiction. De Allen à Premier Contact, cette paroi modifie la tenue et la nature du message.
Suntown, nouvelle épilogue, nous propose de suivre un personnage secondaire des Hygialogues, confronté à un nouvel épisode de la vie des sunduz sur Terre.
Une interview dirigée par l'essayiste et photographe Antoine Mottier offre un regard transversal sur les fictions écrites par l'auteur, entre SF et design.
Des annexes permettent de rendre visible le travail de création linguistique et typographique qui a permis de matérialiser cette langue fictive. -
Le lancement d'un vaisseau, à la recherche d'une planète habitable. Une scène de vie, banale et tendre, pour découvrir la plume de Saul Pandelakis.
« Brave les étoiles » devait à l'origine constituer un chapitre de La Séquence Aardtman. Cette nouvelle complète vous est livrée ici, de manière inédite.
Elle a été écrite à la même époque (2019-2020), dans la continuité des six autres interludes qui rythment le récit du roman.
Il n'est pas essentiel à la compréhension de l'univers de la Séquence, mais il importe à d'autres égards. Il en dit plus sur la relation entre les personnages, évoque une enfance trans, pose un décor.
Enseignant, illustrateur, chercheur en design et auteur, Saul Pandelakis signe avec La Séquence Aardtman un premier roman très remarqué, ouvrant de nouveaux horizons pour la science-fiction. Le Becky Chambers à la française. -
Saletés d'hormones et autres complications
Ketty Steward, Saul Pandelakis
- Goater
- Rechute
- 10 Mars 2023
- 9782383670148
Règles, double corporel, sang et mythe biblique, maternité, douleur, racisme, cyberpunk, Mère suffisamment bonnes (Donald Winnicot) ou Henrietta Lacks, voici quelques un des thèmes de ces textes d'une des figures de la SF française. Le fil conducteur de ces 15 nouvelles pour la plupart inédites et peu connues, est la femme, le féminisme, la féminité. Illustration de couverture de Saul Pandelakis, l'auteur de la Séquence Aardtman.
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Dis-moi la nuit
Leslie Pandelakis, Saul Pandelakis
- Nouvelles Éditions Actu SF
- 7 Novembre 2022
- 9782376865803
Le Tube, c'est terminé. C'est une énième colonie qui échoue à s'implanter, malgré les efforts, malgré la communauté. Il n'y a plus assez de travail pour tout le monde, plus assez d'activités pour contenter chacun et chacune.
Tout se délite - et quand les opportunités de partir se présentent, on préfère les saisir que de pourrir dans la poussière. Mais Shell se voit offrir de rester.
Ses souvenirs, ses amis et sa vie sont sur d'autres planètes ou sur le départ. Que va-t-ille choisir ?
Leslie Pandelakis est tatoueuse dans son propre salon, L'oeil du Cyclone, depuis 2015. Elle a suivi des études dans le cinéma, puis le dessin académique et l'animation 2D. Autant de moyens artistiques qui satisfont son désir de raconter des histoires. Elle réalise en 2014 L'Oiseau Rare, son premier film de fin d'études, sélectionné hors compétition au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Sélectionné par UFO Distribution, il sort en salle en 2015 avec cinq autres court-métrages destinés au jeune public sous le titre Les Animaux Farfelus. Si le médium varie, ses oeuvres portent souvent sur la solitude, la mélancolie, et un univers onirique. Dis-moi la nuit est sa première nouvelle, co-écrite avec son frère Saul.
Saul Pandelakis est auteur de fiction, enseignant-chercheur et illustrateur. Son premier roman de science-fiction, La Séquence Aardtman, est paru en octobre 2021 aux éditions Goater. Il enseigne le design à l'Université Toulouse-Jean Jaurès et appartient au laboratoire LLA-CRÉATIS. Ses recherches en design portent sur un empouvoirement féministe en cuisine, notamment dans des productions auto-publiées, tel le tract de recherche intitulé, « Prendre Soin, Prendre Pouvoir ». Son intérêt se porte sur une diversité de sujets : une possible sexualité avec les robots, la rencontre entre design et cinéma, et les futurs sous toutes leurs formes.