« Il est six heures du matin, le soleil s'est hissé au-dessus des herses de l'Hindou-Kouch. Déjà, il brille férocement. « Le soleil est aveugle » écrivait Malaparte. Aveugle envers ceux qui combattent sous sa lumière, indifférent à l'enfer que les hommes inventent dans son ombre. (...) L'Afghanistan est la patrie de l'éternel retour : les armées s'y succèdent, s'y enlisent, en repartent. Et reviennent. » Sylvain TESSON (extrait).
Cet ouvrage n'est pas un journal de campagne ou le suivi des actions des différentes unités françaises engagées dans le conflit afghan (près de 50 000 soldats), qui a commencé au lendemain des attentats du 11 septembre. C'est à la fois un témoignage spectaculaire sur le quotidien de la guerre et une réflexion sur ce conflit « lointain », qui s'enlise et se répète depuis des millénaires.
Un document qui s'inscrit dans la lignée des grands livres de référence sur la guerre comme This is war de David Douglas Duncan sur la Corée (1950) ou Guerre morte de Jean-Pierre Dannaud sur l'Indochine (1954).