Roméo et Juliette Shakespeare Dans la Vérone de la Renaissance, Roméo s'éprend de Juliette. Mais les jeunes gens appartiennent à deux familles ennemies depuis toujours, les Montaigu et les Capulet. Pour avoir préféré l'amour à la haine, tous deux connaîtront un destin tragique. Avec Roméo et Juliette, Shakespeare crée un couple mythique. Explorant les mystères de l'amour, sa pièce traverse les siècles.
«D'autres oeuvres de l'esprit humain égalent Hamlet, aucune ne le surpasse. Toute la majesté du lugubre est dans Hamlet. Une ouverture de tombe d'où sort un drame, ceci est colossal. Hamlet est, à notre sens, l'oeuvre capitale de Shakespeare.»Victor HugoHamlet, prince danois, doit venger son père : l'assassin de ce dernier n'est autre que son oncle Claudius, qui a hérité du trône et épousé la reine veuve. Pour agir librement, Hamlet feint la folie, y compris face à Ophélie, celle qu'il aime. Mais alors que les incertitudes et le retard s'accumulent face à ce devoir de vengeance, une réflexion morale et politique sur la question de la mort, de l'oubli, de la vérité et de l'identité s'engage, ce qui en fait une des tragédies les plus poignantes et les plus complexes de Shakespeare.
Hermia et Lysandre s'aiment. Mais Thésée, tyran d'Athènes, impose à la jeune fille d'épouser Démétrius. Si elle refuse, elle risque la mort ou le cloître. Un soir, avec Lysandre, Hermia décide de fuir la cité, poursuivie par Démétrius et Héléna, elle-même amoureuse de ce dernier. Ensemble, ils plongent au coeur d'une forêt obscure et enchantée. Ils y croisent Obéron, roi des elfes, qui demande au malicieux Puck d'user de ses philtres pour nouer et dénouer les amours des voyageurs...Entre burlesque et féerie, mise en abyme et désordre des sentiments, Le Songe d'une nuit d'été est plus qu'un songe, c'est un «somme avec des rêves partagés».Dossier spécial : l'amour1. À l'origine était l'amour contrarié2. Réflexions sur le coup de foudre (love at first sight)3. Réciprocité, non-réciprocité, réversibilité4. Amour et violence, ou le motif de la discordia concors5. La langue de l'amour : pétrarquisme, parodie et autres excès.
Macbeth et Banquo, généraux de Duncan, roi d'Écosse, de retour d'une campagne victorieuse contre les rebelles, rencontrent dans la lande trois sorcières qui leur font une prophétie : Macbeth deviendra roi, affirment-elles, et Banquo engendrera des rois... Poussé par Lady Macbeth et désireux d'accéder au trône, Macbeth entreprend d'assassiner Duncan - premier crime d'une longue série. C'est ainsi que débute Macbeth (1606), l'une des plus célèbres tragédies de Shakespeare, qui relate une plongée dans le Mal extrême et absolu. Comme l'écrivait Victor Hugo dans William Shakespeare : " Dire : Macbeth, c'est l'ambition ", c'est ne dire rien. Macbeth, c'est la faim. Quelle faim ? La faim du monstre toujours possible dans l'homme. Certaines âmes ont des dents. N'éveillez pas leur faim. "
Honte et malédiction sur le royaume de Grande-Bretagne! Folie, trahison, mensonge, cupidité, orgueil démesuré! Tous les vices y grouillent comme autant de rats affamés. Tous les crimes s'y préparent...
Lear a voulu savoir! Ô! Roi, ta sagesse n'a pas grandi au fil des années... Hélas! Vanité stupide, insolence coupable, curiosité funeste: tu as voulu savoir et provoquer les dieux.
La fille féroce enfonce ses crocs; l'autre se prépare à la curée; le fils, contre son frère, trame la ruine du père, la soeur contre la soeur, l'épouse contre l'époux. La bouche déchire la main qui l'a nourrie, dépèce le flanc qui l'a portée, vomit l'amour qui l'a élevée. Ô, Lear, seigneur infortuné, tu sauras donc de tes filles laquelle t'aimait le mieux...
À la suite d'un naufrage, les jumeaux Viola et Sébastien échouent séparément en Illyrie. Sans ressources ni protection, Viola est contrainte de se travestir pour entrer à la cour d'Orsino, le seigneur du lieu. Sous le nom de Césario, elle devient le page d'Orsino, qui lui propose de s'entremettre entre lui et celle qu'il aime, Olivia. Mais cette dernière se montrera moins sensible aux arguments d'Orsino qu'aux charmes ambigus du jeune page... Comédie mettant en scène un chassé-croisé amoureux rythmé de bouffonneries, La Nuit des Rois a servi de divertissement pour les fêtes de l'Épiphanie au temps du règne d'Élisabeth I. Interrogeant avec gaieté les identités fluctuantes et le travestissement, elle est donnée ici dans une édition bilingue et dans la belle traduction de Pierre Leyris, qui tire pleinement parti du style et du désordre joyeusement baroques de ce chef-d'oeuvre de Shakespeare.
C'est l'histoire d'un amour fou, celui d'un couple de jeunes amants contrariés dans leur passion et qu'un destin funeste conduit au trépas. Quelques mots, et les jeux sont faits : ils apprennent qui ils sont, jettent un regard au fond de l'abîme et préfèrent oublier. Qu'est-ce qui pourrait les arrêter ? Ni la méfiance qui naît avec l'expérience, ni les conseils d'une nourrice sans grand jugement ou de Frère Laurent, aussi candide qu'eux.Roméo et Juliette (1597) est une tragédie dédiée à la jeunesse : bouleversés par le miracle qui se joue en eux, ces deux enfants défient le monde qui les entoure et incarnent par leur pureté et leur innocence l'amour éternel.
William shakespeare la tempête caliban sois sans crainte ! l'île est pleine de bruits, de sons et d'airs mélodieux, qui enchantent et ne font pas de mal.
C'est quelquefois comme mille instruments qui retentissent ou simplement bourdonnent à mes oreilles.
Et d'autres fois ce sont des voix qui, fussé-je alors a m'éveiller après un long sommeil, m'endorment à nouveau ; -et dans mon rêve je crois que le ciel s'ouvre ; que ses richesses vont se répandre sur moi... a mon réveil, j'ai bien souvent pleuré, voulant rêver encore.
(acte iii scène 2)
Ce volume rassemble trois comédies badines et féroces : multipliant personnages, lieux et intrigues, elles peignent une grande fresque turbulente et frivole où s'enchevêtrent les thèmes de l'amour et de la vertu. La légèreté apparente du bal des masques, qu'il ait lieu à Venise, à Messine ou au coeur d'une forêt des Ardennes, vacille ici et là sous l'effet d'un souffle tragique ; au coeur de la comédie, Shakespeare déploie une réflexion sur les pouvoirs de la fiction : «Le monde entier est un théâtre, et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Tous ont leurs entrées et leurs sorties, et chacun y joue successivement les différents rôles d'un drame en sept âges» (Comme il vous plaira, II, 7).
Comment le Maure Othello, valeureux général de l'armée vénitienne, en vient-il à se métamorphoser en bête sanguinaire ? Pourquoi un être d'une si haute noblesse se laisse-t-il convaincre par les calomnies d'un scélérat, jusqu'à tuer de ses mains son épouse bien-aimée ?Dans Othello, qui compte parmi les sommets du répertoire tragique, Shakespeare explore le vertige du mal pur - ce mal dont la naissance est obscure, banale, presque imperceptible, et qui soudain ouvre sous nos pas un gouffre au fond duquel on voit l'Enfer.
Entre une cérémonie de noces brutalement interrompue et un mariage unissant deux êtres connus pour se haïr, Beaucoup de bruit pour rien nous rappelle que l'amour ne suit jamais un cours régulier. Étincelante et jubilatoire, cette comédie romantique n'en repose pas moins sur un constat amer:tout n'est que vanité... et aimer, c'est d'abord s'éprendre de soi-même, pour le meilleur et pour le pire.
Noble Orsino, Vous me donnez des noms que je refuse, Je n'ai rien d'un voleur ou d'un pirate Même si, je l'avoue, je l'ai prouvé, Je fus votre ennemi. Si je suis là, C'est attiré par un pouvoir magique :
Cet ingrat, ce garçon à vos côtés, De la bouche écumante des tempêtes Je l'ai sauvé ; il n'avait plus d'espoir ;
En lui rendant la vie, c'est mon amour Que je lui ai offert, sans restriction, En me vouant à lui.
«Shakespeare, c'est la fertilité, la force, l'exubérance, la mamelle gonflée, la coupe écumante, la cuve à plein bord, la sève par excès, la lave en torrent, les germes en tourbillons, la vaste pluie de vie, tout par milliers, tout par millions, nulle réticence, nulle ligature, nulle économie, la prodigalité insensée et tranquille du créateur. À ceux qui tâtent le fond de leur poche, l'inépuisable semble en démence. A-t-il bientôt fini? jamais. Shakespeare est le semeur d'éblouissements.» Victor Hugo.
La reprise d'un classique de Shakespeare.
Une pièce en cinq actes, vraisemblablement écrite en 1611. Léonte, roi de Sicile, a tout pour être heureux : femme, enfants, amis. Seule lui manque la raison : se croyant trahi par son ami d'enfance, Polixène, il provoque une catastrophe qui détruit tous ceux qu'il aime.
«Divinité de l'enfer ! Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d'abord sous des dehors célestes, comme je fais en ce moment. [...] C'est ainsi que je changerai sa vertu en glu, et que de sa bonté je ferai le filet qui les enserrera tous...»Tels les mots que le perfide Iago se murmure à lui-même, ces tragédies de Shakespeare sont une plongée dans le mal absolu. Trois destins brisés d'hommes autrefois grandioses, trois histoires lamentables au coeur de la folie et de l'effroi. Jamais la jalousie ne fut mieux étudiée que celle du Maure vénitien Othello, jamais le désespoir d'un père n'eut de visage plus navrant que celui du roi Lear, jamais l'ambition criminelle ne fut tant gorgée d'horreurs que celle de Macbeth.
Catarina, jeune fille au caractère bien trempé, fait fuir tous ses prétendants. Lorsque Petruchio consent à l'épouser, il entreprend de la dompter. Les privations successives qu'il lui impose font peu à peu effet sur elle... mais si la rebelle feint de se laisser apprivoiser, c'est pour mieux se jouer de toute forme d'autorité.Donnant à voir une virevoltante guerre des sexes,cette comédie, qui fut l'une des premières de Shakespeare, met à mal avec audace tous les clichés sur les relations entre hommes et femmes.
Je sais un banc où s'épanouit le thym sauvage, où poussent l'oreille-d'ours et la violette branlante. Il est couvert par un dais de chèvrefeuilles vivaces, de suaves roses musquées et d'églantiers. C'est là que dort Titania, à certain moment de la nuit, bercée dans ces fleurs par les danses et les délices ; c'est là que la couleuvre étend sa peau émaillée, vêtement assez large pour couvrir une fée. Alors je teindrai ses yeux avec le suc de cette fleur, et je l'obséderai d'odieuses fantaisies. Prends aussi de ce suc, et cherche dans le hallier. Une charmante dame d'Athènes est amoureuse d'un jeune dédaigneux : mouille les yeux de celui-ci, mais veille à ce que le premier être qu'il apercevra soit cette dame. Tu reconnaîtras l'homme à son costume athénien. Fais cela avec soin, de manière qu'il devienne plus épris d'elle qu'elle n'est éprise de lui. Et viens me rejoindre sans faute avant le premier chant du coq.
Obéron Le Songe d'une nuit d'été
Paré de toutes les vertus royales et chevaleresques, Henry V est le héros par excellence. Chef militaire vainqueur, soutenant l'assaut au milieu de ses troupes, il sait aussi courtiser Catherine de France, qu'il épouse pour sceller la paix retrouvée. Mais l'apparat glorieux de la geste épique ne parvient pas à faire oublier les implications tragiques du pouvoir royal et de ses responsabilités.
Attendant News, my good Lord, from Rome.
Antony Grates me ! the sum.
Cleopatra Nay, hear them, Antony :
Fulvia perchance is angry ; or, who knows If the scarce-bearded Cæsar have not sent His powerful mandate to you, «Do this, or this ;
Take in that kingdom, and enfranchise that ;
Perform't, or else we damn thee.» Antony How, my love ?
Cleopatra Perchance ? nay, and most like :
You must not stay here longer, your dismission Is come from Cæsar, therefore hear it, Antony.
Le Serviteur Des nouvelles, monseigneur, de Rome.
Antoine C'est fâcheux ! Résume.
Cléopâtre Non, écoute-les, Antoine :
Fulvie peut-être est irritée, ou qui sait Si ce César presqu'imberbe ne t'envoie pas Ses puissants commandements : «Fais ceci ou cela ;
Saisis ce royaume, et affranchis cet autre ;
Exécute, ou sinon nous sévissons.» Antoine Comment, mon amour ?
Cléopâtre Peut-être, ai-je dit ? c'est bien plutôt certain :
Tu ne dois pas t'attarder ici plus longtemps ; ta révocation Est là, qui vient de César, c'est pourquoi prête l'oreille, Antoine.
Cet ouvrage s'adresse aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Il a pour objectif de les aider à réussir l'épreuve littéraire des concours.
Pour l'année 2018-2019, le programme porte sur :
- Platon, Le Banquet - Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été - Stendhal, La Chartreuse de ParmeLe thème associé à ces oeuvres est : L'amour.
Complet et précis, ce livre est l'outil indispensable à une meilleure connaissance des oeuvres et du thème. Il comprend :
1. Une introduction générale qui situe le thème dans l'histoire de la pensée et analyse les différentes problématiques qu'il recouvre ;
2. Trois études détaillées :
- pour se familiariser avec chacune des oeuvres au programme : résumé et structure, analyse du contexte, fiches thématiques ;
- pour comprendre comment chacune aborde et illustre le thème au programme ;
3. Une réflexion synthétique et problématisée sur le thème «L'amour» à partir des oeuvres étudiées ;
4. Une méthodologie de la dissertation et du résumé, des dissertations et des résumés corrigés, un index des notions qui se rattachent au thème et un répertoire de citations commentées.