OEdipe sur la route raconte le trajet spirituel et géographique du roi déchu, en compagnie d'Antigone, sa fille, depuis son exil de Thèbes jusqu'à son arrivée à Colone, où il entrera dans la légende.
Dans un roman porté par une écriture pure, dépouillée, aérienne, Bauchau renouvelle le mythe d'Antigone et propose un magnifique portrait de femme.
A Paris, dans un hôpital de jour, une thérapeute tente de guider un jeune psychotique sur le chemin d'un fragile épanouissement dans l'art et l'extériorisation de ses démons.
Au chevet de sa mère mourante, le narrateur s'efforce de retrouver l''image de la femme par laquelle il était enfant, et cet enfant lui-même. Un roman d'une extraordinaire intensité symbolique.
A Paris, en 1980, alors qu'il "accompagne" sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur est repris par le souvenir de Stéphane, l'ami de jeunesse, l'homme qui l'a initié à l'escalade, au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la Résistance et de mourir dans des circonstances énigmatiques.
Un récit initiatique où Diotime, en affrontant les lions, découvre la liberté d'aimer et s'affranchit du pouvoir patriarcal.
Dans un petit port du Sud de la France, de nos jours, un cercle d'amitiés s'est formé autour de Florian, peintre vieillissant, iconoclaste, pyromane et réputé fou, qui se lance, avec l'aide de ses compagnons, dans une oeuvre monumentale illustrant le Déluge.
Temps du rêve raconte un amour aussi fulgurant qu'insidieusement délétère, par lequel un jeune garçon est ébloui puis désenchanté - et condamné à chercher dans l'imaginaire d'autres illuminations... A quatre-vingts ans de distance, Henry Bauchau relit et préface son tout premier récit publié sous pseudonyme. Un événement dans la collection "un endroit où aller".
Des lendemains de l'incendie de Louvain aux années de la montée du nazisme, Henry Bauchau raconte une enfance et une adolescence qui pourraient être siennes, marquées par le sentiment de l'étrange défaite, prélude à la disparition d'un mode de vie qui, aujourd'hui, semble inconcevablement éloigné.
Ce puissant roman aux accents d'épopée emporte Pierre, le père du narrateur, dans le tumulte de la guerre de Sécession, théâtre d'une libération historique et métaphorique.
Quand Henry Bauchau, en 1954, entame ce Journal, il ne soupçonne pas qu'il lui faudra un demi-siècle et près de 3 000 pages pour y préméditer, y interroger et y refléter chaque étape de l'immense oeuvre en cours. Par ce premier volume (le dernier qui restait à paraître de cette édition complète), le lecteur s'aventure dans l'atelier d'un grand artiste en devenir, est témoin de ses tentatives, sa foi, son opiniâtreté dans le combat avec la peur d'échouer.
Ecrits au cours de ces quinze derniers mois - à l'âge de 99 ans -, ces poèmes célèbrent l'espérance obstinée et adressent une louange aux illuminations encore neuves, dans la survivance sereine et dans l'acceptation du déclin.
"La Lumière Antigone" est un livret composé par Henry Bauchau sous la forme d'un long poème. L'auteur entreprit ce travail à la demande du compositeur Pierre Bartolomé avec qui il avait déjà collaboré au texte de son précédent opéra "OEdipe sur la route".
Ce journal évoque la naissance des personnages et l'apparition progressive des épisodes du récit en même temps que les événements de la vie de l'auteur qui ont pu influencer son écriture.
Dans l'alchimie de son imaginaire, une trentaine d'oeuvres picturales de Henry Bauchau et en regard, des poèmes ou fragments qui leur font écho.
Ce journal traverse une décennie qui fut pleine d'épreuves pour Henry Bauchau. La parution trop discrète du Régiment noir, la faillite et la revente de l'institut privé de Montesano, dans lequel il s'était tant investi. La réinstallation à Paris et le travail en hôpital de jour, la prise en charge de celui qui deviendra "Orion" dans L'Enfant bleu, la colossale entreprise d'une biographie de Mao Zedong....
Chant de la pierre qui s'élève vers Dieu, l'abbaye cistercienne du Thoronet a inspiré les poémes d'Henry Bauchau qui nous guident dans cette maison de la prière.
Alors que pèse l'incertitude du grand âge, le journal fait écho au travail romanesque ou poétique : ce volume est contemporain du roman L'Enfant bleu.
Après "La Déchirure" dont l'accueil fut discret, "Le Régiment noir" va marquer la véritable entrée de Henry Bauchau dans l'ampleur de sa vocation romanesque. Ce journal 1968-1971 en retrace les difficultés. Il est surtout marqué par une vingtaine d'entretiens très intimes de l'auteur avec son ami le médecin et psychanalyste Robert Dreyfuss.
Ce nouveau volume de notes personnelles, qui fait suite au Journal d'Antigone (Actes Sud, 1999), est marqué par la disparition de L., l'épouse de l'écrivain, et par les moments forts - de travail, de réflexion, de difficultés ou de sérénité - advenus ultérieurement.
La neige tombe sur l'Europe, la neige tombe sur la Chine. Si tu n'entres pas dans la tanière du tigre, comment connaître ses petits ?
Un recueil de poèmes marqué par la recherche de résonances très pures, qui s'applique à calligraphier les profonds liens d'empathie de l'écrivain et psychanalyste avec la souffrance des autres.
Réunissant toute la poésie publiée ''Henry Bauchau ainsi que ses dernières compositions inédites, l'édition complète, revue et corrigée, et aussi définitive que possible de son oeuvre poétique.
Le journal de l'écrivain couvre les années 1992 à 1997, années pendant lesquelles il a écrit son roman 'Antigone'. Une réflexion au jour le jour sur le processus de création.