Escalier d'eau nous entretient de ce lien permanent avec le monde : saisir dans leur présence les lieux, les saisons, les êtres, les souvenirs...
Voici la première traduction française du Soûtra de l'Entrée à Lankâ (Lankâvatâra) qui, avec le Soûtra des Dix Terres (Dashabhûmika) et le Soûtra du Dévoilement du sens profond (Sandhinirmocana), forme l'assise scripturaire de ce qu'il est commode mais inexact d'appeler l'«idéalisme bouddhiste».
Négation pure et simple des Idées - platoniciennes, cartésiennes ou «modernes» -, cet idéalisme singulier n'est pas le contraire du matérialisme car, s'il ramène effectivement l'être au concept et les choses à la pensée, il n'admet pas non plus la réalité ultime de la conscience ni de tout ce qui entre dans les catégories du spirituel : il s'agit plutôt, comme l'ensemble de la philosophie bouddhiste, d'une dénonciation rationnelle des limites et dangers du réalisme naïf qui semble dominer la pensée humaine.
Manuel de réalisation intérieure, le Lankâ décrit la vacuité de la matière, où il ne voit que les représentations, et la vacuité du psychique, lequel peut se ramener à autant d'idées fictives, avant de proposer une méthode contemplative radicale, fondée sur la «nature de bouddha» en tant que «claire lumière naturelle de l'esprit», dont le chan/zen et le tantrisme sont les applications les plus abouties.
La présente traduction, réalisée sur la version chinoise de Shikshânanda (702), est agrémentée de quelques indispensables notes que devraient compléter les brillantes remarques de Fazang du Huayan, assistant styliste du traducteur, dans ses Mystères essentiels de l'Entrée à Lankâ, à paraître prochainement.
Le catéchisme de référence de l'Église catholiqueLe catéchisme catholique de référence fait le point sur "toute la doctrine chrétienne, tant sur la foi que sur la morale".Il comprend :la profession de foi : exposé du contenu du Credola célébration du mystère chrétien : les sacrementsla vie dans le Christ : la morale chrétiennela prière chrétienne, avec un commentaire du Notre Père.Un document incontournable pour comprendre et connaître la foi catholique.
« On ne joue pas avec la fraise... » dit-on, en ce poème. Père et poème, discrètement mais très intimement, mêlés aux fibres des fraisiers et du jardin. Mémoire et langage, sans cesse tels les gourmands, naviguant entre les vertus du marcottage, et les éblouissements d'une absente présence.
J'ai savouré la double approche joueuse et savante - gravité sous les brins d'humour -, en particulier lorsqu'elle traduit l'énigmatique de notre lien parental. Le peintre a plongé au coeur du poème, dans le fouillis du jardin, et la chair de la fraise. Ce me fut une joie très singulière, au marché de la Poésie place Saint-Sulpice, de faire se rencontrer ces deux êtres.
Anne-Marie Vidal
Afin de raviver la mémoire en particulier des habitants du Var et des Fréjusiens et grâce à une véritable enquête policière à travers broussailles et au prix d'égratignures, l'auteur restitue une iconographie émotionnelle de ces monuments millénaires. Les questions et lectures ne sont venues que plus tard pour comprendre. Invitant ainsi par son regard singulier à conjuguer la précision des références historiques et les discrètes intuitions d'un promeneur réfléchi. Peut-être aussi afin de préserver les vestiges de ce bel ouvrage.
De sleutel tot de identificatie van XIII! Wie is XIII, de beroemdste stripfiguur die zijn geheugen kwijt is, werkelijk? Jason Fly, de zoon van een Amerikaanse journalist, vermoord door de Ku Klux Klan? Of Kelly Brian, een Ierse terrorist? Deze twee studenten zijn samen de bergen ingetrokken, maar slechts één van hen is teruggekomen... Wie? In De Ierse versie volgen we de levensloop van de twee jongens, hun vriendschap en hun laatste, dramatische confrontatie.
Het slot van het avontuur! In een villa aan de kust bereiden XIII en zijn vrienden hun vertrek naar Mexico voor. Ze weten niet dat een aantal terreinauto's hun verblijfplaats nadert. In deze auto's treffen we de kille Irina, de moordenares Jessica en een stel huurmoordenaars van Executor. Onze helden weten evenmin dat via de zee een privéjacht in aantocht is, met aan boord het hoofd van de plaatselijke maffia, zijn 'soldaten' en de sluwe Felicity. Het uur van de definitieve afrekening is aangebroken. Het zal een bloedige affaire worden.
C'est sur les champs de bataille du haut Moyen Âge, que l'art héraldique a pris naissance. Il fut l'apanage des premiers seigneurs, qui transmirent leurs emblèmes à leur terroir et à leur descendance, mais n'en gardèrent pas le privilège.
Les villes, en se libérant de leur tutelle, prirent des armes originales ; les corporations en firent autant, ainsi qu'un grand nombre de familles bourgeoises.
Les premiers blasons étaient tout à fait simples. La complication vint des alliances de familles, des apports de terroirs, des filiations multiples.
Bien plus qu'une science, l'héraldique est un art. Cet art a des règles simples mais rigoureuses. Pierre Joubert nous les explique avec logique et sans pédanterie.
Pierre Joubert a illustré près d'un millier d'ouvrages, notamment dans les collections "Signe de piste", "Marabout Junior" et "L'histoire illustrée", aux Éditions Ouest-France. Passionné d'héraldique, Pierre Joubert a mis dans cet ouvrage le meilleur de lui-même.
Un atelier d'écriture, ce serait, en principe, un lieu où l'on vient pour écrire. Une prison, ce serait, en principe, un lieu où l'on vient pour se faire punir. Entre les deux lieux, peu de ressemblances, peu de points communs. Un atelier d'écriture en prison... Ce sont simplement des instants réussis, ou ratés, des moments ayant gardé la trace d'un passage sur un cahier. C'est souvent une feuille roulée en boule ou déchirée parce que la rumeur voudrait qu'il soit interdit de s'épancher... Il faut dire, quand même, qu'écrire cela fait peur. À soi, bien sûr, par la crainte que les mots ne dévoilent trop d'intimité. Aux autres, quand les mêmes mots peuvent prendre des desseins troubles, comme la révolte ou plus simplement la contestation... On pourrait dire que ce serait un atelier où quelques-uns se sont essayés à manier le verbe. On pourrait dire qu'en cette saison-là, il y avait de vrais poètes à la maison d'arrêt.
Cette écriture, tenue en silence pendant plus de trente ans, née à la « pliure de l'autre », fait vivre la lumière mouvante du végétal, du minéral, des présences et rencontres quotidiennes. Poèmes qui guettent le sens et le mystère toujours retirés à la lisière des choses. Comme si intérieurement, tel le patient cheminement, pierre à pierre, après les avoir laissées reposer, l'auteur restitue les traces des étonnements mûris de l'intensité de son lien au monde celui, très concret, qu'il entoure de son regard vigilant.
Après « Matière à fraise », les surprises des marrons aux multiples visages - tant symboliques, ludiques que réels. Jacques Moulin n'en a pas fini d'être marronculteur et de nous inviter à sourire de ses - les nôtres en écho ressurgissent - aventures, de ses jardins d'enfance réveillés, de ses humeurs. Et Jean Grosjean, dans son salut, s'interroge : « Qu'est ce marron avec ses souvenirs et ses présages ? Et qu'est son camarade le poète ? Le poète le sertit dans des proses serrées qui lui donnent l'éclat des pierreries ou bien il l'entraîne par de brefs poèmes dans une espèce de lente danse sacrée. »
Parler de ce qui est geste - parole venue des mots du corps - avec précision et souci du mystérieux tout à la fois est singulièrement travail de dévoilement du combat permanent du peintre, avec elle-même et le monde offert à sa perception. Ainsi nous éveille Mechtilt. La clarté du geste est le premier ouvrage qui donne voix à son écriture. Connue comme peintre, Mechtilt a toujours été dans cet échange avec l'écriture. En effet, elle a illustré de nombreux poètes, anciens ou contemporains. Enfin, ici, elle nous en donne sa présence. En beaux et sensibles accords dans ce triple échange entre graphisme, réflexion et poésie sur l'acte pictural, échos du sens et énigme de sa vie...
L'écriture d'Annie Marandin me fait le bien d'une véritable rivière, fraîche, énergique, impertinente, limpide jusque dans la tourmente des sentiments. En outre, elle présente cette alliance, rarement aussi réussie, entre la trame poétique et l'allure du récit. Et puis, et je suis là aussi particulièrement sensible à ce versant, une revendication tendre de la vie féminine... Ainsi que le dit Bertrand Degott C'est moins étrange, peut-être, qu'elle ait choisi la litanie pour forme, comme une qui ne saurait pas chanter ni compter sur ses doigts. Chacun, chacune est un maillon de la chaîne, une perle venue agrandir le collier. Et nos vies s'enfilent, défilent comme les mots.
Poème du jeu de la vie, de l'instant éternel, de la vitesse immobile. Les portes s'ouvrent de la naissance à la mort et entre les deux, les espaces pour ceux qui ne veulent pas quitter la lumière, les arbres et les secrets des hommes...
Mane en Haute Provence, XVIIIe siècle, la Révolution sévit à Paris et les Manarains deviennent les Mange-chien. Alliant la rigueur de plusieurs années de recherche à une écriture vive, Jean François Lefort présente son oeuvre comme « un portrait de famille » dressé grâce aux documents conservés aux archives municipales et aux témoignages des descendants directs de ces Manarains qui ont écrit l'histoire de leur village.
Le réseau Francim regroupe l'ensemble des registres français des cancers.
Il a mis en oeuvre un observatoire des pathologies cancéreuses en France,
dont la finalité est de fournir à la communauté les indicateurs
épidémiologiques utiles à la connaissance et à la prise en charge de cette
pathologie, en lien avec différents partenaires institutionnels. Une
première production de cet observatoire a été de fournir des estimations
de l'incidence du cancer en France en 2000. Sa seconde production est
rapportée dans cet ouvrage, et concerne la survie des patients atteints de
cancer, telle qu'elle a pu être estimée à partir de tous les cas de
cancers enregistrés de 1989 à 1997 dans 20 registres départementaux
français. Pour atteindre ces objectifs, le réseau s'est associé au service
de biostatistique des hospices civils de Lyon, qui a assuré l'analyse
statistique des données collectées par les différents registres. Les
procédures qui ont été mises en place pour les différentes phases de ce
travail peuvent être mises en oeuvre de façon régulière, pour des
estimations ultérieures. Elles se prêtent aussi à la mise en oeuvre
d'études plus approfondies qui s'avèrent nécessaires pour certains
cancers. Ces données dites de « population » viennent compléter utilement
les résultats issus des études menées dans le domaine de la recherche
clinique. Un outil supplémentaire de surveillance épidémiologique du
cancer est donc à présent disponible en France, grâce au soutien de la
Ligue nationale contre le cancer.
Zwendel is weer baby geworden!
In de bossen op de heide van Dartmoor gaan tal van geheimen schuil.
Het wemelt er van de legendarische wezens die onzichtbaar zijn voor
wie niet goed uit zijn ogen kijkt. Dat geldt beslist niet voor
Scrubby. Als elfenkind dat bij zijn geboorte is verruild van een
mensenbaby, heeft hij toegang tot de sprookjeswereld. En hoewel hij
op een gegeven moment uit zijn bos moet verhuizen naar de jungle van
het 19de-eeuwse Londen, zal het bos hem nooit in de steek laten.
Samen met Pierre Dubois, befaamd kenner van de Keltische legenden,
bewijst Xavier Forquemin ons eens te meer zijn talent als tekenaar
van monsters en zijn voorkeur voor meer dan levensechte sfeerbeelden!
- Een eersteklas tekenaar en een beroemd elfoloog bundelen hun
krachten, met een verbluffend resultaat. - Een meeslepend avontuur à
la `Peter Pan' van Loisel, dat zich deels in de elfenwereld, deels in
het Victoriaanse Londen afspeelt.
Poser la question de la place du monument aux morts, de sa pertinence dans le paysage des contemporains et du sens qu'il renferme. Il est là depuis des lustres, scellé dans le présent avec l'assurance de l'éternité. Pourtant quels regards se posent sur lui ? Les gestes du quotidien le contournent. Muet, invisible, hors d'atteinte, il est né du souvenir pour finir monument de l'oubli. Lieu sacralisé par la mémoire, il cherche sa dimension historique. Le monument aux morts serait-il devenu un « non-lieu », un de ces endroits de l'évitement et du passage fugitif ? Le moment est venu de lui accorder le statut de monument historique, de le faire entrer dans le patrimoine commun. L'objet de ce livre est de le considérer sans emphase ni tabou, comme trace d'un passé et d'une histoire collective faite de destins individuels. Avec quelques clés il devient possible désormais de rendre audible à nouveau sa dimension symbolique, de redonner vie aux noms qui l'habitent. A un siècle de distance le monument aux morts peut simplement se raconter à quiconque viendra à sa rencontre.