Texte amoureux et incarné d'une part, texte métaphorique et philosophique d'autre part, Le Cantique des cantiques et L'Ecclésiaste sont deux fragments bibliques inépuisables de densité et de beauté, qui captivèrent au fil des siècles théologiens, penseurs, artistes. Ces deux livres de l'Ancien Testament, sommets littéraires écrits en hébreu, sont ici restitués dans une langue poétique par la plume claire et ciselée d'Ernest Renan. «Oui, tu es belle, mon amie! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe. Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure. »
Un serial killer surnommé The Bourbon Kid, des flics cinéphiles, un chasseur de primes sosie d'Elvis, une bombe sexuelle amnésique, des moines experts en arts martiaux, une pierre précieuse qui stoppe la rotation de la Lune. et un livre sans nom dont les lecteurs décèdent tous les uns après les autres. Un concentré de culture pop, un livre délirant dont on ne connaît pas l'auteur, un buzz énorme !
La Saga des Orcadiens est l'une des plus anciennes sagas islandaises que l'on connaisse, un chef d'oeuvre rédigé vers la fin du xiie siècle. Elle rapporte l'histoire des archipels écossais et de leur colonisation par les Vikings. Centrée sur les jarls qui les gouvernèrent pendant trois siècles, elle raconte avec une vivacité narrative exceptionnelle les intrigues, complots, batailles et manoeuvres qui présidèrent à la destinée de ces îles nordiques, un univers bouillonnant où se superposaient les mondes celtiques et scandinaves.
Hantée par des personnages, hommes et femmes, hauts en couleur, elle est également l'une des seules à mettre en scène une croisade menée par des Vikings, de l'Espagne à la mythique Constantinople.
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
Tout le monde pensait que le tueur le plus impitoyable que la terre ait jamais porté était mort. Eh bien non. Le Bourbon Kid est bel et bien vivant. Très mauvaise nouvelle. Pour tout le monde, mais surtout pour lui. Plutôt que de jouir d'une paisible retraite plus ou moins méritée, notre homme va en effet devoir régler quelques dettes. Avec à ses trousses toutes les bonnes et les mauvaises âmes de ce monde, le Kid a la très regrettable idée de se réfugier dans un monastère où sommeillent de sombres secrets. Bon, OK, il a l'habitude d'affronter des vampires, des bikers, des ninjas, des policiers assermentés et autres créatures de l'enfer. Mais en découdre avec un moine fou et des nonnes psychotiques... c'est une autre affaire !
Le monde musulman au début du XIIIe siècle est le théâtre de bien des crises : pouvoir contesté, désordres dans la rue comme dans l'intimité des demeures... La femme, mille et une ruses à l'appui - et malgré le carcan de la loi -, n'est pas la dernière à tirer parti de ce climat. Au fil des contes imaginés par la belle Schéhérazade, c'est toute la face cachée d'un monde qui se révèle, un monde où la passion parle haut et où la magie fait corps avec le quotidien...
La présente édition est la seule, de par le monde, à avoir été établie à partir des manuscrits originaux, la seule à être rigoureusement fidèle au texte arabe, et à en restituer les vertus natives : impertinence, âpreté visionnaire, voluptueuse crudité.
Dans une époque troublée où la magie et les superstitions reprennent brutalement leurs droits et où les djinns, ifrites et autres diables perfides sortent de leurs tanières, il est d'honorables citoyens de Baghdad susceptibles de se montrer plus fourbes que les "coeurs inhumains".
Un roi, trompé par son épouse, décide de tuer chaque matin la compagne, toujours renouvelée, de sa nuit. Le royaume est en émoi. Une jeune fille, Shahrâzâd, tente le tout pour le tout. Elle raconte au roi de passionnantes histoires, et elle s'arrange pour que l'apparition de l'aube ne coïncide jamais avec la fin d'un récit. Ainsi, la curiosité du roi est tenue en haleine. Au bout de mille et une nuits, Shahrâzâd se voit reconnaître comme épouse légitime, mère et reine.
Sur la naissance du recueil plane le plus épais mystère. Le premier témoignage connu date du Xe siècle de notre ère. Une chose est sûre : pour les Arabes, le livre est étranger. L'Inde a eu sa part dans l'affaire, et l'Iran semble avoir joué le rôle décisif. Le recueil est anonyme : les Nuits sont une oeuvre de compilation. Leur histoire est donc celle d'une acclimatation assez réussie pour que ces contes puissent figurer dans la panoplie culturelle de l'honnête homme.
Au début du XVIIIe siècle, Antoine Galland découvre le conte de Sindbâd de la Mer. Il apprend qu'il appartient à un ensemble plus vaste et finit par recevoir de Syrie un manuscrit qu'il va traduire à partir de 1704. C'est le texte fondateur de la carrière universelle des Nuits. Le succès est immédiat, considérable, constant. Trois cent et un ans après Galland, Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel proposent une traduction nouvelle, intégrale, appelée à faire date. Elle compte trois volumes.
Plus ancien texte littéraire connu de l'histoire de l'humanité, l'Épopée de Gilgamesh narre les faits et gestes du roi d'Uruk, Gilgamesh, un tyran devenu sage à la suite d'une multitude d'aventures et de rencontres. De nombreux ouvrages de l'Antiquité s'en inspirent plus ou moins ouvertement.
L'épopée a ainsi directement fourni la matière du Déluge biblique. Elle a aussi beaucoup de points communs avec ce qui deviendra L'Écclésiaste. Homère s'en nourrit pour L'Iliade. On la retrouve aussi dans un épisode des Mille et Une Nuits.
Beaucoup plus proche de nous, Yuval Noah Harari lui consacre un passage dans Sapiens. Tout comme celle de Pierre Bottéro dans la collection « L'aube des peuples » chez Gallimard, cette traduction de Georges Contenau figure parmi les plus reconnues.
Elle s'appuie sur le texte le plus complet sur un plan scientifique, soit l'intégralité des douze tablettes découvertes dans la bibliothèque de la cité antique de Ninive au XIXe siècle et qui livrent une version rédigée vers l'an mille avant notre ère. Libretto propose, à ce jour, la seule édition de poche aussi exhaustive.
Ragnarr, le Viking dans toute sa gloire, sillonne les mers en quête d'exploits. Mais lorsqu'il s'élance à la conquête de l'Angleterre, il affronte un sort funeste : il est précipité dans une fosse aux serpents. Là, il déclame son chant funèbre, le Chant de Kraka, un somptueux poème scaldique. Ses redoutables fils, Ivarr sans Os, Hvitserkr le vigoureux, Björn Flanc de Fer et Sigurôr Serpent dans l'oeil, viendront assouvir une horrible vengeance sur son meurtrier, le roi Ella d'Angleterre.
La Saga de Ragnarr loobrok, ici accompagnée de la traduction du Dit des Fils de Ragnarr et du Chant de Kraka, est un chef-d'oeuvre de la littérature scandinave ancienne. Elle hante l'Occident depuis des siècles ; aujourd'hui, la série Vikings lui est consacrée.
Imaginez que vous décidiez un jour de percer le secret des Dead Hunters, impitoyable confrérie de justiciers sanguinaires installés dans le Cimetière du Diable. Et, pendant que vous y êtes, d'éliminer le serial killer le plus insaisissable de tous les temps : le Bourbon Kid. Peut-être y réfléchiriez-vous à deux fois. Lui, non. Son nom est Caïn.Et c'est avec une allégresse presque contagieuse qu'il va s'atteler à la tâche. On lui souhaite bien du courage. La série atteint ici son apogée, en poussant encore plus loin les curseurs. À consommer sans modération. Valérie Gans, Figaro Madame.Depuis le formidable Livre sans nom, ça défouraille sec. Macha Séry, Le Monde des livres. Traduit de l'anglais par Cindy Colin-Kapen.
L'heure est grave à Santa Mondega. Après avoir réglé son compte à Dracula, le Bourbon Kid est de retour, plus en colère que jamais. Sanchez, le patron du Tapioca, vient d'être nommé maire de la ville. Et une tempête de neige à l'intensité biblique s'apprête à s'abattre dans les rues. Simple coïncidence, ou ruse du diable ? Justement, celui-ci a réuni les meilleurs tueurs à gages qui existent pour éliminer le Kid. Parmi eux, un homme à la hache complètement cinglé, une sorcière, une tribu de cannibales et une armée de squelettes. Et pour couronner le tout, il a convoqué la Grande Faucheuse en personne...
Pour le Bourbon Kid et les Dead Hunters, l'heure de la traque a sonné.
La bande du Bourbon Kid au grand complet revient pour une nouvelle aventure toujours plus trash, jouissive et barrée.
Voyages aux pays des Géants d'Oddr aux Flèches, ce recueil des sagas légendaires islandaises les plus étincelantes rassemble toute la matière des mondes magiques scandinaves. Confrontés le plus souvent à une funeste destinée, les héros de ces récits hauts en couleur affrontent trölls, sorciers, guerriers-fauves et autres monstres des franges du réel, et leur soif d'aventures les pousse vers des quêtes insensées qui forment autant de romans dont William Shakespeare, Richard Wagner et surtout J.
R. R. Tolkien surent en leur temps s'inspirer pour bâtir leur propre mythologie littéraire et poétique. Ce livre propose des sagas parues chez Anacharsis, d'autres, épuisées, publiées chez d'autres éditeurs, et des sagsa inédites.
«La Bibliothèque de la Pléiade avait inscrit depuis longtemps à son programme une traduction intégrale de La Bible. Cette traduction devait être, par ses qualités littéraires, digne des grands classiques français et étrangers qui ont établi le renom de la collection. Elle devait en même temps répondre aux exigences de précision qu'ont suscitées le développement de l'esprit scientifique, les progrès de la philologie et les découvertes archéologiques les plus récentes.
Nul ne pouvait donc être plus qualifié pour diriger et réaliser cette publication que M. Édouard Dhorme, membre de l'Institut, professeur honoraire au Collège de France : à une connaissance parfaite de l'hébreu et des langues sémitiques antérieures ou postérieures à celle-ci, M. Dhorme joint, à un haut degré, le sens de la langue française.
Pour la première fois en France, semble-t-il, un tel approfondissement de l'hébreu non seulement n'a pas empâté la vigueur, ni terni les nuances de notre langue, mais au contraire en a affiné les richesses. C'est en serrant l'original de plus près que le traducteur, a, du fond du génie français, fait surgir des pouvoirs endormis et comme une nouvelle écriture. Celle-ci épouse le style de chacun des auteurs originaux et rend sensible leur tempérament propre : ici un ton oral sans âge, ailleurs de savants effets littéraires, parfois la raideur des inscriptions archaïques ou le frémissement de vie et la jeunesse retrouvée de poèmes immortels.
L'introduction et les notes, n'ayant point de thèses à défendre, soucieuses uniquement d'éclairer le texte, situent tout ce qui peut l'être dans l'état actuel de nos connaissances : coutumes, jeux de mots, histoire et géographie, philosophie et morale, etc. Elles portent la marque d'une grande sagesse et d'une prudence courageuse. M. Dhorme, qui connaît aussi bien les hardiesses hypercritiques que la théologie savante, sait défendre les droits du texte littéral contre toute interprétation tendancieuse et se réserver devant les hypothèses téméraires.
Voilà qui ne saurait laisser indifférents ni les croyants ni les historiens : cette publication doit ainsi emporter l'assentiment unanime.
Il se trouve de surcroît que c'est un grand événement littéraire.» Bulletin Gallimard, oct. 1956.
Ce livre présente le message du Christ adapté à notre temps. Reçu sous forme de chaneling, vous trouverez ici un message d'amour, de guérison et d'éveil, loin des interprétations dogmatiques habituelles. Le Christ n'est pas venu sur terre pour condamner, punir et faire peur mais pour libérer les hommes. IL n'est pas venu nous dire d'aller à l'Église le dimanche mais pour nous inviter à suivre la Voie christique, c'est-à-dire à prendre conscience que nos pensées, paroles et actions sont des formes d'énergie qui façonnent le monde. Il est urgent de les transformer et de se libérer ainsi de l'anxiété et de la sensation de manque. Il est urgent de se créer une vie merveilleuse.
Un extraordinaire message d'espérance.
Vous n'avez pas lu Le Livre sans nom ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c'est tant mieux. Parce que vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson... et le Bourbon Kid. Les héros du Livre sans nom se retrouvent en effet dans un hôtel perdu au milieu du désert pour assister à un concours de chant au nom prometteur : « Back From The Dead ». Imaginez un Dix petits nègres rock revu et corrigé par Quentin Tarantino... Vous y êtes ? C'est encore mieux !
Personne n'a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes.
Ni les lecteurs du Livre sans nom ni les habitants de Santa Mondega, l'étrange cité d'Amérique du Sud où dorment de terribles secrets. Alors que la ville s'apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid devient la proie d'une brigade très spéciale, une proie qu'il ne faut pas rater sous peine d'une impitoyable vengeance. Si vous ajoutez à cela la disparition de la momie du musée municipal et le kidnapping d'un patient très particulier de l'hôpital psychiatrique, vous comprendrez que la nuit d'Halloween à Santa Mondega risque, cette année, de marquer les esprits...
Avec L'OEil de la Lune, l'auteur du Livre sans nom, toujours aussi anonyme et déjanté, revient sur les lieux du crime pour un nouvel opus de cette saga survoltée et jubilatoire.
De Haraldr à la Dent Bleue au Xe siècle jusqu'à Valdimarr le Victorieux au début du XIIIe siècle, entre foi jurée, complots et trahisons, de puissants chefs se disputent la suprématie sur les mers du Nord, dans un monde où l'adoption du christianisme agit comme un levier de pouvoir ; on découvre dans cette saga, pour la première fois traduite en français, une Scandinavie médiévale rayonnante qui étendait son influence de l'Angleterre à la Russie.
Un roi, trompé par son épouse, décide de tuer chaque matin la compagne, toujours renouvelée, de sa nuit. Le royaume est en émoi. Une jeune fille, Shahrâzâd, tente le tout pour le tout. Elle raconte au roi de passionnantes histoires, et elle s'arrange pour que l'apparition de l'aube ne coïncide jamais avec la fin d'un récit. Ainsi, la curiosité du roi est tenue en haleine. Au bout de mille et une nuits, Shahrâzâd se voit reconnaître comme épouse légitime, mère et reine.
Sur la naissance du recueil plane le plus épais mystère. Le premier témoignage connu date du Xe siècle de notre ère. Une chose est sûre : pour les Arabes, le livre est étranger. L'Inde a eu sa part dans l'affaire, et l'Iran semble avoir joué le rôle décisif. Le recueil est anonyme : les Nuits sont une oeuvre de compilation. Leur histoire est donc celle d'une acclimatation assez réussie pour que ces contes puissent figurer dans la panoplie culturelle de l'honnête homme.
Au début du XVIIIe siècle, Antoine Galland découvre le conte de Sindbâd de la Mer. Il apprend qu'il appartient à un ensemble plus vaste et finit par recevoir de Syrie un manuscrit qu'il va traduire à partir de 1704. C'est le texte fondateur de la carrière universelle des Nuits. Le succès est immédiat, considérable, constant. Trois cent et un ans après Galland, Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel proposent une traduction nouvelle, intégrale, appelée à faire date. Elle comptera trois volumes.
Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les !
Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
Officiellement mort, le Bourbon Kid pourrait en profiter pour couler des jours heureux en compagnie de Beth, son amour de jeunesse enfin retrouvé. Encore faudrait-il que sa nouvelle identité reste secrète, sans quoi ses nombreuses victimes et ses ennemis, plus nombreux encore, finiraient bien par s'unir pour se venger. Mais quand Beth est kidnappée, et qu'il s'avère aussi être le seul à pouvoir sauver Santa Mondega d'un terrible bain de sang, le Bourbon Kid n'a plus qu'une solution : revenir d'entre les morts. Plus sauvage et plus impitoyable que jamais. Un quatrième épisode des aventures du Bourbon Kid, encore plus déjanté et jubilatoire que les trois premiers.Avec son rythme effréné, [.] et son style simpliste entièrement assumé, cette saga est un ovni littéraire où l'originalité le dispute à la parodie. Un univers burlesque, unique et fort. Une sorte de Tontons flingueurs, version gore. Myriam Perfetti, Marianne.