"Je venais de Charlie Hebdo. On s'étonnait de ma présence chez Dorothée. Mais pour un dessinateur, c'est un public idéal. Tous les enfants dessinent jusqu'à 12-13 ans et ils aiment voir dessiner".
Complice de Cabu sur le plateau de Récré A2, Dorothée est aussi devenue un personnage à part entière de ses dessins, tant il l'a croquée, elle et son nez retroussé, dont il se moquait tendrement. Après l'aventure interactive en direct de Maraboud'ficelle, initiée par William Leymergie, qui ne devait durer que quelques semaines, Cabu va rester à l'écran et passer près de dix ans à s'amuser comme un gamin dans l'émission pour enfants Récré A2, sans jamais renier ses valeurs et en s'adressant à son public avec humour et intelligence. Et surtout, Cabu donne envie de dessiner à une génération entière de jeunes téléspectateurs, toujours ravis de s'essayer à la caricature. En France, le nez de Dorothée est désormais au moins aussi célèbre que celui de Cléopâtre !
350 dessins cultes dont de nombreux inédits ;
350 éclats de rire, des « coups de poing dans la gueule » qui démontrent que l'on peut rire de tout, surtout lorsque cela fait réfléchir !
Des retrouvailles exceptionnelles avec ses personnages emblématiques :
Le Grand Duduche, le Beauf, Catherine Saute-au-paf, l'adjudant Kronenbourg, etc.
Ses dessins pour l'émission de Dorothée qui ont marqué toute une génération de téléspectateurs ;
Ses dessins politiques sur tous les présidents de la Ve République, Macron compris !
Aucun people n'est épargné, et surtout pas Johnny !
Tous les sujets abordés : consommation, société, culture, les femmes, les jeunes, les cons !
Ses combats pour l'écologie, le pacifisme, la liberté d'expression ;
Ses maîtres incontournables et ses copains inoubliables ;
Sa méthode unique pour devenir caricaturiste à votre tour !
Bref, Cabu n'a pas fini de nous faire rire...et de nous manquer.
De ses premières influences comme Dubout (avec notamment une frise exceptionnelle de 3,40 m de long !) à ses premières parutions dans la presse locale (L'Union de Reims) ou parisienne (Ici Paris, Paris Flirt...), on voit naître le talent de Cabu qui signe encore « K-bu ».
Observateur amusé de la société française des années 1950 en réduction dans sa ville de Châlons-en-Champagne, Cabu vole déjà dans les plumes des militaires, des curés, des bourgeois, et sait dépeindre à sa manière les travers de ses contemporains.
Ces dessins de jeunesse ont été présentés lors de l'exposition inaugurale de la Duduchothèque de Châlons-en-Champagne en décembre 2018. Les Cahiers de la Duduchothèque Une collection de petits formats, comme des cahiers d'écolier (64 pages) pour rendre compte de la richesse et de la diversité des oeuvres de jeunesse de Cabu, que son épouse Véronique Cabut a déposées à la « Duduchothèque » de Châlons-en-Champagne.
La Duduchothèque, ouverte gratuitement au public depuis décembre 2018, rencontre un grand succès en présentant une oeuvre méconnue et pourtant déjà exceptionnelle : premiers dessins dans la presse locale ou parisienne, archives et documents personnels. Une sélection de la collection permanente et des expositions temporaires y sont présentées tout au long de l'année.
C'est d'ailleurs au lycée de Châlons que Cabu a créé son personnage fétiche : le Grand Duduche !
Dès ses premiers coups de crayon, le jeune Cabu - qui signe alors « K-bu » - a eu à coeur de faire rire ses lecteurs, son public. Moqueur, jamais méchant (pas encore en tout cas), souvent critique, tout débutant qu'il est, le sémillant dessinateur de presse s'inscrit déjà dans l'actualité et nous offre une description amusée de la vie provinciale dans les années 1950, digne reflet des films de Jacques Tati.
Roi des blagues et des canulars tous azimuts, Cabu nous fait partager aussi, avec la complicité de ses copains, ses potacheries hilarantes dans les rues de Châlons. Des gags que l'on retrouvera d'une manière ou d'une autre dans les futures planches du Grand Duduche.
Du rire, que Cabu décline sous toutes ses formes à travers les pages de ce numéro des Cahiers de la Duduchothèque : plaisanter, se moquer, ricaner, blaguer... rien que du rire !
Les Cahiers de la Duduchothèque Une collection de petits formats, comme des cahiers d'écolier (64 pages), pour rendre compte de la richesse et de la diversité des oeuvres de jeunesse de Cabu, que son épouse Véronique Cabut a déposés à la Duduchothèque de Châlons-en-Champagne.
La Duduchothèque, ouverte gratuitement au public depuis décembre 2018, rencontre un grand succès en présentant une oeuvre méconnue et pourtant déjà exceptionnelle : premiers dessins dans la presse locale ou parisienne, archives et documents personnels. Une sélection de la collection permanente et des expositions temporaires y sont présentées tout au long de l'année.
C'est d'ailleurs au lycée de Châlons que Cabu a créé son personnage fétiche : le Grand Duduche !
Amoureux du théâtre, fasciné par les comédiens et spectateur assidu de la Comédie-Française, Cabu (1938-2015) a illustré la chronique Théâtre du Figaro entre 1969 et 1971. Avec un regard souvent plus critique et exigeant, il a régulièrement commenté l'actualité du spectacle dans Hara-Kiri et Charlie Hebdo. Le théâtre l'a toujours inspiré, jusque dans ses dessins politiques pour Le Canard enchaîné. Il a également créé les affiches de près d'une centaine de pièces.
À sa manière, Cabu a révolutionné l'art de la critique théâtrale, en lui apportant un souffle nouveau, une liberté graphique et d'esprit hors pair.
Reflet de la vivacité de la palette graphique de Cabu, voici près de 200 dessins (dont de nombreux inédits) et documents qui sont une occasion exceptionnelle de (re)découvrir les comédiens, les pièces, les spectateurs et les salles que Cabu parcourait si souvent, dégainant son crayon aussi vite que l'on sort aujourd'hui son portable
Nous sommes en 1986. L'événement BD, cette année-là, s'appelle Le Nez de Dorothée. Un album signé Cabu, inspiré par la célèbre animatrice de « Récré A2 ». Il faut dire que depuis 1980, chaque mercredi, Cabu participe en direct à l'émission n° 1 des enfants. Entre Goldorak, Candy et Albator, le dessinateur s'amuse à « croquer » Dorothée avec un très long nez et une queue-de-cheval. Son personnage devient rapidement aussi célèbre que l'animatrice-chanteuse elle-même : il orne les disques de Dorothée (Hou ! la menteuse, Allô allô monsieur l'ordinateur.), fait l'objet d'un vidéoclip (Vive les vacances, en 1985) et prend même vie, sous forme d'animation, lors d'un grand show en prime time sur Antenne 2. Le Nez de Dorothée devient enfin un énorme tube avec la chanson homonyme de Corbier. Souvenez-vous : « Le nez de Dorothée / Qu'on se le dise / Restera cette année / Dans sa valise. » C'est pourquoi la bande dessinée de Cabu, parue dans la foulée, devint immédiatement un succès populaire. et fait aujourd'hui figure d'objet culte : sa simple couverture est l'une des images marquantes des années 1980. Ses planches, entre humour bon enfant et seconde lecture plus abrasive, continuent à amuser en 2015 ceux qui ont pu découvrir Cabu grâce aux émissions de Dorothée. Une oeuvre rare, absente des librairies depuis plus de vingt ans, et que nous vous proposons de redécouvrir aujourd'hui !
Pendant plus de 60 ans, Cabu a croqué la scène politique française, où les présidents de la IVe et, surtout, de la Ve République ont tenu le premier rôle. Dès 1949, il n'a que 11 ans lorsqu'il réalise un dessin de Vincent Auriol, le premier d'une longue série.
De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande... Tous ont inspiré le dessinateur, ont défrayé la chronique et rempli les colonnes des journaux : économie, emploi, international (Mitterrand et Kohl), style (les diamants de Bokassa), people (Sarkozy sur le yacht de Bolloré), carnet du jour (Mitterrand et Mazarine)... Formidable chroniqueur politique, Cabu nous laisse plus de 200 dessins des présidents et de leur entourage politique, maisaussi des présidents auxquels on a échappé : DSK, Copé, Juppé, etc. Quant aux candidats à l'élection présidentielle de 2017, Cabu, en génial visionnaire, leur a également taillé un véritable costume de présidentiable !
Pendant quarante ans, le Beauf a été la figure incontournable de l'univers de Cabu, incarnant le Français râleur, raciste, grossier, réactionnaire.
Dans les années 1990, le dessinateur fait naître un nouveau personnage, un beauf d'un autre genre qui déteste son prédécesseur. Affublé d'un catogan et d'une barbe de trois jours, il se veut « branché », fume le cigare, travaille dans la pub et, rivé à son téléphone portable, il sait mieux que quiconque capter l'air du temps. Si le monde en est là, c'est bien grâce à lui ! Il aime le luxe et boit du champagne light. Il se revendique écolo tout en conduisant un 4 × 4 ! C'est lui, le Nouveau Beauf, un personnage à hurler de rire. comme Cabu les aimait.
Plus de 250 pages réunissant strips, BD et dessins d'humour, ainsi que des crayonnés et beaucoup d'inédits !
Né en 1973 dans les pages de Charlie-Hebdo, le Beauf est au départ l'archétype du Français râleur, raciste, violent, odieux en toutes circonstances. Souvent confronté au Grand Duduche, l'autre personnage incontournable de l'univers de Cabu, il devient le héros récurrent des strips de Cabu dans Le Canard enchaîné et d'innombrables dessins. Inspiré d'un patron de bistrot de sa ville de Chalon-sur-Saône mais aussi de l'ancien maire de Nice, Jacques Médecin, le Beauf de Cabu est chasseur, pilier de bistrot, orateur de bar spécialiste du « yaka-faucon », contremaître dans une usine d'armement, amateur de sport à la télé, obsédé sexuel, réactionnaire par nature. « J'ai réuni en un personnage tout ce qu'on pouvait imaginer de pire », dit Cabu.
Quarante ans après, le Beauf est devenu plus humain, perdu dans un monde de plus en plus complexe, pour lui qui ne cherche que des réponses simples : « Ce qui l'emmerde le plus, c'est qu'il a toujours du mal avec les filles. La plus conne sera toujours moins con qu'un beauf. » Le Beauf est toujours aussi horrible, mais on sent poindre une certaine tendresse de Cabu pour son odieux personnage.
300 pages réunissant strips, BD et dessins d'humour, ainsi que des crayonnés et beaucoup d'inédits !
Découvrez l'agenda de la première année de présidence de Nicolas Sarkozy, le « vrai », comprenez la version non censurée. Jour après jour, la vie trépidante de l'homme d'État est passée au peigne fin et inspire tant le talent que la cruauté des caricaturistes Cabu, Plantu et Wiaz.
Wolinski, cabu, siné, gébé, reiser : dessinateurs de légende, caricaturistes contestataires et révolutionnaires.
Observateurs sans complaisance de leur temps et acteurs incontournables de mai 68, dont les dessins sont devenus les symboles d'une période emblématique. quarante ans après, les voici exceptionnellement réunis pour nous faire revivre, sous leurs coups de crayon intransigeants et délirants, les événements de l'époque. des centaines de dessins parus dans la presse ou affiches placardées sur les murs, accompagnés de textes inédits écrits par les dessinateurs eux-mêmes, mais aussi par daniel cohn-bendit, le professeur choron ou cavanna, qui racontent chacun leur mai 68.
Vous souvenez-vous des romans-photos de Coluche, Les pauvres sont des cons et Journal des cons et des mal-comprenants, qui paraissaient chaque semaine dans Charlie Hebdo entre 1979 et 1980 ? Les voici, réunis en un seul volume.
Coluche y jouait les principaux personnages, y compris et surtout le sien ! Retrouvez toute la verve de l'humoriste - qui n'épargnait personne - et les préoccupations sociales et politiques de l'époque, un régal à l'aube des présidentielles de 2012 !
La rencontre de deux grands caricaturistes du monde politique et de notre société : Cabu au crayon, Gerra à la plume pour un recueil de dessins et de ritournelles aussi hilarantes qu'irrévérencieuses, qui égratignent tous les puissants d'un pays où, comme chacun sait, tout finit en chansons.
L'un et l'autre sont des observateurs aigus de notre société, des provocateurs à l'humour imparable et des grands déboulonneurs de puissants de tous bords : politique, bien sûr, mais aussi show biz, sport, télévision... L'un et l'autre sont des caricaturistes hors pair, l'un par la voix, l'autre par le crayon. Et chacun d'eux est depuis longtemps un inconditionnel du travail de l'autre.
On ne les imaginait pas forcément réunis pour un livre en commun mais Gerra et Cabu signent ensemble ce brûlot jubilatoire et défoulant qui rhabille pour l'hiver les politiques, les sportifs, les chanteurs, les bien et les mal-pensants qui défraient la chronique. Et comme en France tout finit par des chansons, c'est en chansons (et en images), sur des airs connus, que ce livre hilarant leur règle leur compte : retrouvez DSK dans Les Restos du cul ou dans Père DSK (sur l'air de Père Dupanloup ), Ribéry dans Ribéry aussi (sur l'air de Félicie, de Fernandel), La cabane au fond du jardin façon Cabrel, La Burka façon Vincent Delerm, Il court, il court, le Führer façon Le Pen, Le Pape chante les Beatles ( Yesterday/All my pedophiles so far away...) ou la comédie musicale de Nafissatou Diallo.
Le remède idéal pour le blues de la rentrée.