Ren Hang, qui s'est donné la mort le 23 février 2017, était tout sauf un rebelle. De taille modeste, de nature timide et sujet à des crises de dépression, ce photographe de 29 ans, originaire de Pékin, était pourtant au premier rang du combat que livrent les artistes chinois en faveur de leur liberté de création. À l'instar de son défenseur, Ai Weiwei, Ren produisait des oeuvres jugées dangereuses pour la société et l'État communiste. Ren affirmait pourtant: «Les idées politiques exprimées dans mes images n'ont rien à voir avec la Chine. C'est la politique chinoise qui veut s'introduire dans mon art. Une de mes expositions a déjà été annulée par le gouvernement chinois pour suspicion de sexe.» Pourquoi cette accusation? À cause de ses modèles: ses amis et, ces dernières années, ses fans, sont photographiés nus, souvent en extérieur, perchés au sommet des arbres ou au bord des toits vertigineux de Pékin, empilés comme des cubes de béton, la tête enturbannée d'une pieuvre, des fils de téléphone ou des fleurs jaillissant de leurs cavités corporelles, selon ce qui lui venait à l'esprit sur le moment. Il démentait toute arrière-pensée sexuelle, et l'on sent un vrai détachement dans la moindre de ses images les plus extrêmes montrant urine, pénétrations, et même des érections. En 2013, lors d'un entretien, le magazine VICE l'interrogeait ainsi: «Il y a beaucoup de bites... N'aimez-vous donc que ça?» Et Ren répondit: «Ce n'est pas seulement aux bites que je m'intéresse, j'aime représenter chaque organe d'une façon nouvelle, vivante et émotionnelle.» Étrangement réels, les pénis photographiés de façon inédite et vivante par Ren sont aussi extraordinairement gros - on se demande alors où il a rencontré ses amis. Dans la suite de la discussion, Hang affirmait aussi: «Le genre importe peu, quand je prends des photos, la seule chose qui me préoccupe, c'est quand vais-je avoir un rapport sexuel.», ce qui le place à l'avant-garde d'une nouvelle scène où les genres s'effacent. Ses jeunes fans affluent sur son site Internet, ses comptes Facebook, Instagram et Flickr. Ses photographies, toutes produites sur pellicule, firent l'objet de plus de 20 expositions personnelles et 70 collectives durant les 6 années de sa brève carrière, dans des villes aussi diverses que Tokyo, Athènes, Paris, New York, Copenhague, Francfort, Vienne, et même Pékin. Il publia 16 monographies en autoédition et à de faibles tirages, dont le prix atteint désormais jusqu'à 600 . L'ouvrage Ren Hang publié par TASCHEN est donc le seul recueil au monde à parcourir l'ensemble de sa carrière à travers ses photos les plus appréciées et les plus populaires, dont beaucoup d'inédites, montrant hommes, femmes, Pékin, et même des érections. Le souvenir de la joie éprouvée par Ren, lorsqu'il a tenu ce livre dans les mains, joie partagée par son compagnon Jiaqi, nous est d'un grand réconfort.
«Messieurs», commencerait la missive de notre correspondante imaginaire. «Le problème n'est pas que je n'apprécie pas l'édition originale du Big Penis Book, mais plutôt que je l'apprécie trop. Je suis de plus en plus angoissée à l'idée de sortir de chez moi sans lui et les longs voyages d'affaire sont devenus une vraie torture. Vous ne pourriez pas publier une édition plus discrète, moins volumineuse, qui regorgerait toujours d'hommes dont les membres virils dépassent les 20 centimètres, mais sans former une bosse disgracieuse dans mon bagage à main? Et tant que vous y êtes, vous pourriez aussi rétrécir son prix? Mes poches sont aussi plates que cette requête.» C'est fait! Le Little Big Penis Book dévoile les impressionnants membres virils de quelque 150 modèles, immortalisés entre les années 1940 et 1990 par Bob Mizer pour AMG, David Hurles pour Old Reliable, Rip Colt du Studio Colt, Craig Calvin Anderson de Sierra Domino, Hal Roth de Filmco, Jim Jaeger des studios Third World, les studios Falcon, Mike Arlen, Fred Bisonnes, Carlos Quiroz, ou Charles Hovland, dans un format réduit à petit prix. Les photos ne proviennent pas seulement de l'édition originale en 384 pages, mais aussi des Calendriers Big Penis publiés ultérieurement, si bien que 30% de son contenu est inédit. Les textes aussi ont été raccourcis pour laisser davantage de place aux étonnantes photos en couleur ou noir et blanc... Qui, gros, petit ou dans la moyenne, pourrait demander meilleure affaire?
Tout ceci remonte à loin. Quand TASCHEN publia la première édition limitée de Robert Crumb Sketchbooks: 1982-2011, les fans bavèrent d'envie devant ce magnifique ouvrage de six volumes réunis en coffret, son agencement méticuleusement pensé par l'artiste, l'introduction manuscrite, la tranche marbrée et le tirage d'art signé d'un croquis de Crumb en couleurs. Mais tous, cependant, ne pouvaient en payer le prix. Ils se sont donc plaints, soupirant d'envie, et leurs lamentations n'ont fait qu'empirer quand est sorti l'année suivante le second coffret, 1964-1982.Fini les frustrations. Robert Crumb. Sketchbook, Vol. 1: June 1964 - Sept. 1968 réunit les deux premiers volumes de ces éditions limitées, élaborés directement à partir des oeuvres d'art originales appartenant désormais à un ardent collectionneur français, en 440 pages, un vrai festin de Crumb à un prix irrésistible.Le livre contient des centaines de croquis, y compris les premiers dessins en couleurs du maître de la bande dessinée underground, des projets de couverture pour les inoubliables comics, Zap et Head, les croquis originaux de Keep On Truckin', la première apparition de Mr. Natural, mais aussi son évolution et son perfectionnement, Fritz The Cat, The Old Poopero, et beaucoup, beaucoup des filles voluptueuses de Crumb. Le tout est rassemblé dans un ouvrage relié à la couverture ornée d'une illustration récente colorisée à la main par Crumb en personne. Alors pourquoi pleurnicher et dépérir ? Désormais, vous pouvez avoir la qualité TASCHEN à un prix de misère.
The Big Penis Book était à peine publié que les lecteurs réclamaient déjà la sortie de The Big Book of Pussy. Certes, peut-être pas les mêmes lecteurs, mais la graine avait germé et les coups de fil et courriers ont commencé à pleuvoir. Une fois le livre si convoité entre les mains, certains se sont trouvés comme écrasés par sa densité et sa variété, sans parler de son poids, comme en témoigne cet acheteur: «Il faut rendre hommage à Amazon pour... la qualité de son emballage. Qui voudrait voir ses 2 tonnes de minou dévoilées au facteur...?» Pour ceux qui craindraient d'abuser des bonnes choses, nous avons concocté une édition «best of» du Big Book of Pussy, format réduit
Depuis que TASCHEN a publié The Great American Pin-up il y a quinze ans, l'intérêt que suscite cette forme d'art typiquement américaine dans le monde a augmenté de manière exponentielle. Des peintures de grands artistes du genre comme Alberto Vargas, George Petty et Gil Elvgren qui se vendaient 2000 en 1996 atteignent aujourd'hui 200.000 voire plus. L'art du pin-up, ces dessins, pastels ou peintures de jolies filles au corps ou au visage idéalisés imaginés pour le public, a été produit entre 1920 et 1970 sous forme de calendriers, couvertures ou pages centrales de magazine. La plupart des créations originales ont été jetées par les éditeurs et les imprimeurs de calendriers après impression, rendant les oeuvres qui ont survécu d'autant plus précieuses. Conçu à partir du formidablement riche Art of Pin-Up, cette édition accessible réunit près de 100 artistes aux côtés des dix grands noms du genre, présentés en détail. Chaque chapitre s'ouvre par la reproduction fidèle d'un calendrier ou d'une couverture de magazine signée du créateur dont il sera question. La qualité de reproduction des peintures, pastels et esquisses - pour la plupart réalisées à partir de l'oeuvre originale - permet au spectateur d'apprécier le moindre coup de pinceau, tandis que les savoureux calendriers, les tirages vintage et les photos des modèles originaux illustrent le processus créatif des artistes. La plupart de ces documents éphémères ont été photographiés dans les locaux de la société historique Brown & Bigelow, qui abritent les archives les plus importantes au monde dédiées aux calendriers vintages de pin-up. Après les 10 chapitres consacrés aux artistes présentés dans cet ouvrage, le livre se termine par des biographies et des oeuvres d'art clés de 85 artistes supplémentaires, faisant de ce livre le recueil d'artistes de pin-up le plus complet jamais proposé. Difficile de faire mieux dans ce domaine!
Le Little Big Book of Breasts dévoile les appâts de quelques 150 plantureux modèles des années 1950, 1960 et 1970, parmi lesquels Michelle Angelo, Virginia Bell, Roxanne Brewer, Joan Brinkman, Lorraine Burnett, Lisa DeLeeuw, Uschi Digard, Sylvia McFarland, Chesty Morgan, Roberta Pedon, Rosina Revelle, Janie Reynolds, Candy Samples, Tempest Storm, Mary Waters, June Wilkinson et Julie Wills, ainsi que Norma Stitz, qui figure dans le Guiness Book des records, dans une édition compacte et à petit prix. Les photos sont tirées de l'édition originale de 398 pages, mais aussi des calendriers Big Breast publiés ultérieurement, si bien que 40% de son contenu est inédit. Les textes aussi ont été raccourcis pour laisser davantage de place aux magnifiques clichés en noir et blanc et en couleur... Qui, petit, grand ou moyen, pourrait trouver meilleure affaire ?
Comment avons-nous fait rentrer autant de grosses fesses dans un emballage si petit et si peu cher? Désolé, mais c'est un secret de fabrication que nous ne pouvons dévoiler - tout ce que nous pouvons vous dire, c'est qu'il a fallu recourir au chausse-pieds et à l'élasthanne. L'édition d'origine, le Big Butt Book, contenait un formidable éventail de délicieux derrières des années 1950 à aujourd'hui. Dans cette nouvelle édition, puisque les temps sont durs, nous avons décidé de réduire le contenu du grand format pour ne garder que les plus beaux et plus gros de ces postérieurs rentre-dedans que n'auraient pas renié les frères Montgolfier. En plus de 150 photos, sans oublier les 30 nouvelles ajoutées dans un élan de grande bonté, vous découvrirez de généreuses croupes rebondies et d'autres, encore plus généreuses et rebondies, en noir et blanc comme en couleur. Les mannequins sont peut-être pour la plupart inconnus, mais leur courbes sont légendaires, et maintenant que les voici réunies dans un petit emballage discret que tout le monde peut s'offrir, pourquoi se priver? Écoutez l'appel des grosses miches!
Between 1987 and 2001, Dian Hanson, then editor of Leg Show magazine, and photographer Roy Stuart collaborated on over 100 fetish photo shoots. It was critical to Stuart's taboo-busting philosophy that any sex portrayed in these photos be authentic, and he often included female masturbation, always to climax. To Stuart it seemed absurd that so many young women didn't know how to reliably give themselves orgasms. It smacked of male/female inequality. He therefore kept a number of high-powered vibrators in his studio and encouraged prospective models, during the often weeks-long educational process leading up to a photo shoot, to experiment with these machines to learn what pleased them best. When he and Hanson would confer on a shoot he might ask if masturbation would be appropriate; she came to understand this meant the model had acquired the necessary skill and wanted to demonstrate it. The answer, therefore, was always «yes».
The volume Getting Off, second in the Embrace Your Fantasies series, represents the best of these photo sessions, accompanied by original Leg Show text by Hanson. All images are from the original transparencies, rescued from the Leg Show archives before the magazine ceased publishing in 2012. Join us once again for an exploration of 1990s sexual freedom, and a unique celebration of female empowerment.
Pour ceux d'entre vous qui ont remplacé l'agenda par le smartphone, TASCHEN a créé la collection 365 Day-By-Day, grâce à laquelle vous ressentirez à nouveau ce doux frisson analogique de la page tournée chaque matin. Tous les jours, vous découvrirez une photo associée à une citation : une source d'inspiration constante sur votre bureau. Au bout des 365 jours, vous n'aurez plus qu'à retourner au début de l'album, et recommencer à l'effeuiller!
The pin-ups that won the war.
The Varga Girl was the the most popular pin-up of World War 2.
Alberto Vargas took over Esquire magazine's monthly pin-up post in late 1940. By 1942, when the U.S. joined the war, he had more than a million ardent fans who carried his pin-ups in backpacks and duffel bags as reminders of the American girls they'd left behind. When Esquire was charged with obscenity over a particularly spicy pin-up the military stepped in the fight for The Varga Girl, declaring her necessary for morale.
Today these wartime pin-ups are the most collectible of Vargas' work, and we've collected them all in this compact, affordable 192-page volume.
En 1965, Tom of Finland a commencé à flirter avec l'idée d'un personnage récurrent dans ses histoires, qui pourrait devenir sa figure emblématique. Il a d'abord essayé avec un blond baptisé Vicky, prénom masculin assez répandu en Finlande, puis avec un Jack très inspiré de Tarzan. C'est en 1968 qu'il s'est finalement laissé séduire par Kake, un brun moustachu tout de cuir vêtu qui portait souvent un T-shirt blanc moulant arborant la devise «Fucker». Genre de Johnny Appleseed post-Stonewall hyper viril, Kake a fait honneur à ce surnom en parcourant le monde sur sa moto pour répandre la semence d'une homosexualité explicite, libérée, épanouissante et extatique. Tom a projeté beaucoup de ses fantasmes les plus personnels dans Kake, et ses fans du monde entier ont fait de Kake le symbole de l'identité gay des années 1970. Entre 1968 et 1986, Tom a publié 26 épisodes des aventures de Kake, la plupart sous forme de livrets de 20 pages. Tom of Finland - The Complete Kake Comics rassemble tous ces histoires en un seul volume. Retrouvez avec Kake ce monde où la sexualité était insouciante et où les hommes étaient des hommes, des vrais, avec de belles grosses moustaches.
"L'humour grivois et provocateur du magazine Sex to Sexty. Les uns le considèrent comme le plus vulgaire de tous les magazines, les autres comme le dernier bastion de l'humour grivois américain, apparu avec la révolution sexuelle et condamné par le politiquement correct. Ce fut et reste en tout cas un foisonnement de dessins et écrits croustillants, publiés entre 1965 et 1983 par l'entrepreneur Texan John Newbern et son comparse Pierre Davis, auteur de peintures à l'huile pour chaque numéro de cet hymne à l'humour masculin, qui n'épargnait aucun sujet.
Sex to Sexty reproduit les 198 couvertures du magazine et un grand nombre des images qui l'ont illustré. L'éditrice Dian Hanson se penche sur les grands thèmes qui traversent ces milliers de dessins ou plaisanteries. Cru, insolent, sans tabous et américain pur jus, Sex to Sexty n'épargne rien ni personne, reproduisant la formidable diversité du magazine dans l'humour cru et direct. La jaquette spéciale reproduit toutes les couvertures et se déplie en un poster d'une couverture inédite du magazine Sex to Sexty - écartée à l'époque car « de trop mauvais goût », mais qui conviendra parfaitement à votre salle de bain ou votre bar."
A little Wink, Flirt and Titter.
Peter Driben's colorful mid-century magazine covers.
His name is less familiar than Vargas' and Elvgren's, but his brilliantly colored voluptuous pin-ups are well known. From 1944 to 1955 he painted the most popular magazine covers in America for Beauty Parade, Wink, Titter, Eyeful, Flirt and Whisper magazines. He was rediscovered in the 1990s as the subject of Taschen's The Best of American Girlie Magazines, and since has decorated T-shirts and coffee mugs, album covers and tattooed tushes. Now his many fans can have over 200 of his original paintings and published covers, from the beginning to the end of his prolific career, in a light, portable and affordable edition
Certains appellent cela l'obsession américaine, mais force est de constater que le pouvoir hypnotique de la poitrine féminine sur les hommes est le phénomène le mieux partagé du monde. Dans The Little Big Book of Breasts, Dian Hanson remonte aux origines de cette obsession pour les fortes poitrines à travers 30 ans de photographies de nu: partant de la Seconde Guerre mondiale et de la «poitrinomania» qui engendra Russ Meyer, Le Banni d'Howard Hughes et les magasins de lingerie Frederick's of Hollywood, Dian vous guide par monts et par vaux, à travers les courbes dangereuses de modèles coquins comme Michelle Angelo, Candy Barr, Virginia Bell, Joan Brinkman, Lorraine Burnett, Lisa De Leeuw, Uschi Digard, Candye Kane, Jennie Lee, Sylvia McFarland, Margaret Middleton, Paula Page, June Palmer, Roberta Pedon, Rosina Revelle, Candy Samples, Tempest Storm, Linda West, June Wilkinson, Julie Wills, et des dizaines d'autres, sans oublier la recordwoman mondiale en la matière, Norma Stitz.
Cette nouvelle édition plus maniable comprend les mêmes sublimes et provocantes photographies, complétées par neuf interviews originales dont une conversation exceptionnelle avec Tempest Storm et Uschi Digard, et le dernier entretien avec Candy Barr avant sa mort en 2005. À une époque où la silicone devient la norme, The Little Big Book of Breasts est la preuve que la nature fera toujours mieux, comme cette nouvelle édition prouve que TASCHEN vous montre toujours mieux ce que aimez.
Le Kama Sutra donne des instructions détaillées sur la manière dont il convient de le fesser. Les Italiens d'aujourd'hui se le tâtent pour se porter chance avant un pari. Les Américaines passent sous le scalpel des chirurgiens esthétiques pour le gonfler, dans des proportions proches de celles pratiquées pour les seins. Le cul de la femme, le popotin, le pétard, le derrière enfin, a toujours inspiré admiration, fantasme et fétichisme. Vous serez peut-être étonnés d'apprendre que la nature l'a créé pour des raisons fonctionnelles et non esthétiques: d'après les biologistes, les fesses équilibrent notre corps dans la course. Mais n'importe quel pygophile vous le dira - puisque tel est le nom clinique des amateurs de fondements -, le postérieur féminin existe pour satisfaire le regard, les mains, ainsi que d'autres parties plus intimes du corps. Le rappeur Sir Mix-a-Lot l'a proclamé sans ambages: «Mon anaconda s'en fiche, à moins que t'aies des miches, ma biche» (traduction libre). Le Big Butt Book original de TASCHEN, publié en 2010, comportait toutes les informations utiles sur le sujet et près de 400 photos prises entre 1900 à 2008. Ce même contenu est aujourd'hui compacté et rémodelé dans le célèbre format Bibliotheca Universalis de TASCHEN, avec quelques nouvelles photos en bonus, pour le plaisir. Vous y retrouverez les clichés de Elmer Batters, Jean-Paul Goude, Ralph Gibson, Richard Kern, Jan Saudek, Ed Fox, Guido Argentini et Sante D'Orazio, et des arrière-trains légendaires parmi lesquels le popotin de Pam Anderson et le somptueux pétard de Serena Williams, mis en perspective par des entretiens avec l'icône du porno John (Buttman) Stagliano, le réalisateur Tinto Brass et les reines du «bootylicious» Buffie The Body, Coco Austin et la Femme Pastèque brésilienne, le tout dans un format portable et abordable. Quoi de plus appétissant?
Vous êtes nombreux à avoir adoré The Big Book of Legs, mais certains le trouvaient presque trop gros avec ses trois kilos. C'est vrai qu'il était bourré de jambes de rêve s'étendant sur six décennies: première apparition timide de la cheville dans les années 1910, bas roulés et genoux fardés de rouge des années 1920, Betty Grable dans les années 1940, bas montés sur talons aiguilles dans les années 1950, libération sexuelle des années 1960-70. Il avait en plus le défaut de laisser des marques si on le gardait trop longtemps ouvert sur les cuisses. Heureusement, chez TASCHEN, nous sommes aussi attentifs à vos grognements de douleur qu'à vos gémissements de plaisir, d'où la création de cette nouvelle édition, léger et facile à transporter, avec pas moins de 150 des plus belles photos du gros volume regroupées dans un format compact (et franchement adorable). De Betty Grable à Bettie Page, vous aurez droit aux plus jolies gambettes du XXe siècle, photographiées par Irving Klaw, Bunny Yeager ou l'incomparable Elmer Batters, père de l'art de la jambe, sans texte ennuyeux pour vous gâcher le plaisir. Vous découvrirez des bas de soie et de nylon, des talons hauts à gogo, des mollets galbés, des cuisses à croquer, des orteils taquins et des voûtes plantaires à tomber. De quoi prendre votre pied!
New York Girls, dont la première parution remonte à 1995 et que TASCHEN a édité en 1996, caractérisait une époque, un lieu et l'esthétique crue du photographe et réalisateur Richard Kern. Figure majeure du cinéma transgressif des années 1980, Kern a réalisé les films emblématiques You Killed Me First, Fingered et Submit to Me Now. Il a également dirigé le clip de Death Valley 69 du groupe Sonic Youth et de Lunchbox de Marylin Manson, et fut l'éditeur des fanzines pionniers The Heroin Addict et The Valium Addict.
Après s'être débarrassé de son addiction à l'héroïne, Kern s'est tourné vers la photographie posée, prenant pour modèles les filles de son quartier et de son cercle de connaissances new-yorkais influencé par le mouvement punk. Elles apparaissent nues, voluptueuses, montrent leurs tatouages, leurs piercings, et posent avec désinvolture dans des tenues plus que légères, la plupart du temps dans l'appartement miteux de Kern. Les « Girls » étaient jeunes, mais pas innocentes, pleinement complices des scènes de bondage, des poses l'arme à la main et des fameuses « introductions » de bougies. En guise de texte, l'ouvrage proposait une interview de Kern par Kim Gordon. Cette série précédait SuicideGirls de six ans et était déjà totalement, infiniment cool.
Pour célébrer le 20ème anniversaire de l'oeuvre le plus connue de Kern, TASCHEN fait paraître une édition mise à jour, enrichie de photos jamais publiées auparavant et puisées dans les séances originales, ainsi que des clichés refusés pour le premier livre car jugés trop crus et des instantanés tirés de ses 25 films. Monica, Erin, Jaiko, Jen, Susan, Amy et Sam vous manquaient? On a pensé que vous aimeriez les revoir encore un peu.
Des pétards épatants.
Mettre le derrière en avant.
Le Kama Sutra donne des instructions détaillées sur la manière dont il convient de le fesser.
Les Italiens d'aujourd'hui se le tâtent pour se porter chance avant de parier. Les Américains passent sous le scalpel des chirurgiens esthétiques pour le gonfler, dans des proportions proches de celles pratiquées pour les seins. Le cul de la femme, le popotin, le pétard, le derrière, enfin, a toujours inspiré admiration, fantasme et fétichisme.
Curieusement, la nature l'a créé pour des raisons plus fonctionnelles qu'esthétiques. En effet, d'après les biologistes, les fesses équilibrent notre corps lorsque nous courrons. Mais n'importe quel pygophile vous dira - puisque tel est le nom clinique des amateurs de fondements - que le postérieur féminin existe pour satisfaire le regard, les mains, ainsi que d'autres parties plus intimes du corps. Un séant coquin provoque instantanément l'excitation. Zora Neal Hurston le souligne dans Their Eyes Were Watching God: "Les hommes remarquaient ses fesses fermes, comme si ses poches arrières étaient pleines de grains de raisin"; et le rappeur Sir Mix-a-lot proclame: "Mon anaconda s'en fiche, à moins que t'aies des miches, ma biche" (traduction libre).
En Occident, la deuxième moitié du 20e siècle, bien qu'obsédée par la poitrine, n'a pas enterré le fessier bien bombé. Il connaît aujourd'hui un regain énorme, attribué par certains à l'actrice américaine Jennifer Lopez, par d'autres à la montée en puissance de la culture hip-hop, où le booty règne en maître. Cette passion pour la croupe provocante ne date cependant pas d'hier. Les Grecs vénéraient Aphrodite callipyge, déesse des Formidables Fesses, et la cambrure féminine fait l'objet d'un culte millénaire dans la quasi totalité de l'hémisphère sud.
Le Big Butt Book explore cette fascination perpétuelle pour le postérieur féminin - du petit dense au massif voluptueux - et constitue le quatrième volet de la série, saluée par la critique, que Dian Hanson consacre aux parties du corps. Plus de 400 photos de 1900 à nos jours, avec des oeuvres d'Elmer Batters, Ellen von Unwerth, Jean-Paul Goude, Ralph Gibson, Richard Kern, Jan Saudek, Ed Fox, Terry Richardson et Sante D'Orazio. Ces photos de fesses, du derrière menu de Pamela Anderson à celui, somptueux, de Serena Williams sont accompagnées d'interviews de l'icône du porno John (Buttman) Stagliano, du réalisateur Tinto Brass, de l'artiste Robert Crumb, des reines du "bootylicious" Buffie The Body, Coco et la Watermelon Woman du Brésil, ainsi que d'Eve Howard, éternelle obsédée de la fessée.
"Plongée parmi les fantasmes intimes du grand dessinateur.
Ceux-ci tiennent peu de l'instinct de procréation, admet Robert Crumb, qui ajoute que rien ne lui est plus ennuyeux que les fantasmes sexuels de quelqu'un d'autre. Il n'a pourtant pu s'empêcher, tout au long de sa carrière, de mêler ses propres fantasmes à son art. Il y voit une sorte de catharsis, ses admirateurs les décrivant quant à eux comme le meilleur de son oeuvre.
Crumb a sélectionné ici les plus intimes de ses dessins, livrant ce voyage de 256 pages au coeur de sa sensibilité érotique. Toutes les illustrations ont été créées entre 1980 et 2006, et toutes les bandes dessinées sont en couleurs franches, plus vives encore que dans ses albums. Ce volume inclut 14 histoires complètes (notamment My Troubles With Women II, If I Were a King, A Bitchin' Bod et How To Have Fun With a Strong Girl) et 62 dessins pleine page.
Ce tirage limité à 1000 exemplaires signés est une oeuvre d'art en lui-même, dont tous les détails ont été créés spécialement pour l'occasion par Robert Crumb. Chaque exemplaire est accompagné d'une reproduction originale de l'artiste.Une plongée fascinante dans les méandres d'un esprit souvent torturé, toujours extrêmement talentueux. Ce recueil d'obsessions, dont l'artiste confesse qu'elles ont quelque chose de fiévreux et un peu effrayant, est aussi un précieux objet de collection."
The definitive annotated and illustrated history of pin-up magazines-1900-1969 Open your notebooks, sharpen your pencils, and get ready for a history lesson like none you've ever experienced. You're about to learn everything you could ever want to know about the world history of men's magazines- not magazines about sports, not fashion, not hunting or fishing or how to build a birdhouse in ten easy steps, but those titillating periodicals embracing the subject dearest to all heterosexual men's hearts and other body parts: the undraped female form.
Après le voluptueux succès de The Big Book of Breasts, TASCHEN vous annonçait la naissance de son parfait pendant, The Big Penis Book. Il faut désormais aussi compter sur The Little Big Penis Book, qui réunit toutes les photos et interviews de son grand frère dans une édition plus maniable et plus accessible.
Lorsqu'il s'agit de plaisir, la taille importe peu: comme chacun sait, la qualité prime sur la quantité. Mais l'attrait d'un pénis de taille reste, sans conteste, irrésistible. Épaules rembourrées, larges revers et coiffures démesurées vont et viennent avec La mode, mais un pénis imposant ne la craint pas. Les outils de plus de 20 cm continuent de fasciner d'autant plus qu'ils ne sont le privilège que d'à peine 2% de la population mondiale.
The Little Big Penis Book passent en revue des siècles de fascination exercée autant sur les hommes que sur les femmes par les phallus hors normes. Ce volume, de taille lui aussi, est généreusement illustré de plus de 400 photographies d'attributs masculins spectaculaires, dont notamment de rares photos du légendaire John Holmes. La majorité des clichés datent des années 1970, lorsque la révolution sexuelle a pour la première fois permis aux photographes de dénuder entièrement le corps masculin. Parmi les artistes sont ici présentés Bob Mizer de l'Athletic Model Guild, David Hurles d'Old Reliable, Colt, Falcon, Sierra Domino et les studios Third World et Champion, chacun d'entre eux étant interrogé ou présenté en détail, avec en outre des informations sur leur modèle. Et comme si cela ne suffisait pas, le livre se conclut par une surprise extra-grosse, extra-longue!
Plus de 150 photos choisies parmi les meilleures de l'édition originale, réunies dans un adorable format compact.
He's called the King of Pin-up for good reason. Gillette Elvgren , known as Gil, created some 700 pin-up oils during his long career, more than any other calendar artist. His subjects were flirty, sassy, playful and spirited, quintessential American girls who found themselves unintentionally exposed in myriad ways. They first rose to popularity among troops in World War 2, and continued inspiring male fantasies up to 1970. Today Elvgren's recognition factor is greater than ever, as his images are collected by men and women alike. His works have been the subject of top selling Taschen books and calendars, and now 200 of his best are available in a compact package perfect for gifting-to oneself and others. From his first mid-30s paintings to his very last, it's all here, more portable and affordable than ever.
«J'ai toujours été fasciné par le sexe, la diversité des pratiques, la volonté et la persévérance des gens à réaliser leurs fantasmes», explique le photographe parisien Laurent Benaïm. «Ces moments de plaisir me captivent, sous toutes leurs formes, belles ou laides. Je n'applique aucune critère esthétique à mes choix, seule l'expression du désir humain m'intéresse.» Ceci posé, Monsieur Benaïm se contente rarement de ne photographier que le désir, ou des actes sexuels. Ses modèles, insiste-t-il, dirigent la manoeuvre, ce sont eux qui apportent leur envies peu communes dans ce studio; lui n'agit qu'en témoin et documentariste, leur prodiguant ses encouragements créatifs, sans jugement. Il ne photographie que des amateurs, en costume-cravate ou tout droit sortis d'un cirque, des jeunes et des vieux, des homos et des transgenres, des corps affûtés, amples ou étranges. Depuis 1999, tous se succèdent dans l'immense atelier de Benaïm à Montreuil, en banlieue parisienne. Au départ, ils étaient peu nombreux, puis ce fut le raz-de-marée, le bouche-à-oreille répandant la nouvelle que leurs bizarreries et obsessions n'y seraient pas seulement acceptées mais transformées en art, grâce à un procédé d'impression du XIXe siècle très peu utilisé ses 100 dernières années. Benaïm a obtenu son diplôme de photographe en 1982. Après un début de carrière traditionnel, son âme de peintre le pousse à chercher perpétuellement à défaire le réalisme photographique. En 1991, il tombe devant une photo ancienne présentant exactement l'aspect qu'il souhaite, et apprend seul, au fil de nombreux essais et échecs, à réaliser ses tirages à la gomme bichromatée. Le procédé est laborieux, malodorant, et sans doute toxique, mais Benaïm n'utilise plus que celui-ci depuis 1996, pour donner à ses photos sexuelles saisissantes l'aspect d'une carte postale française surdimensionnée, comme imprimée dans la cave humide d'un bordel de la Belle Époque. Cette technique adoucit le caractère extrême de son sujet, et il expose dans les galeries de Paris, Berlin, Milan, Luxembourg, Zurich et, avec à-propos, à l'institut Kinsey pour la recherche sexuelle de Bloomington, dans l'Indiana. Laurent Benaïm présente 300 photos choisies parmi plus de 1.000, dans ce qui promet d'être l'un des titres les plus transgressifs et débattus de TASCHEN, avec une introduction de l'éditrice Dian Hanson.