Gabriel García Márquez Chronique d'une mort annoncée Les frères Vicario ont annoncé leur intention meurtrière à tous ceux qu'ils ont rencontrés, la rumeur alertant finalement le village entier, à l'exception de Santiago Nasar. Et pourtant, à l'aube, ce matin-là, Santiago Nasar sera poi-gnardé devant sa porte.
Pourquoi le crime n'a-t-il pu être évité ? Les uns n'ont rien fait, croyant à une simple fanfaronnade d'ivrognes ; d'autres ont tenté d'agir, mais un enchevêtrement complexe de contretemps et d'imprévus - souvent joyeusement burlesques -, et aussi l'ingénuité ou la rancoeur et les sentiments contradictoires d'une population vivant en vase clos dans son isolement tropical, ont permis et même facilité la volonté aveugle du destin.
Chronique d'une mort annoncée est un roman hallucinant où l'humour et l'imagination du grand écrivain colombien, prix Nobel de littérature, se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les thèmes éternels de l'honneur et de la fatalité.
« L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible.
Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras. »
Depuis trente ans, plusieurs grands romans latino-américains nous ont décrit par le menu le monde hallucinant de la dictature « à l'américaine » : délation, exactions de tous ordres, assassinats, exterminations même, bestialité, cupidité, abus sexuels, protections étrangères, soif maladive de pouvoir que finalement la solitude transforme en frustration. Cette réalité tragique, nous la retrouvons tout au long de ce roman, mais sous la plume de Garcia Marquez elle prend une dimension burlesque incomparable.
Le patriarche est ici un dictateur dans la grande tradition de l'Amérique latine. C'est un vieux général qui a « entre 107 et 232 ans ». Tyran méfiant et délirant, les structures minables de son pays arriéré le vouent à des aventures cauchemardesques que l'imagination non moins délirante de Gabriel Garcia Marquez transforme en folles équipées drolatiques.
Cocasserie, jaillissement incessant de trouvailles, ruissellement de mots qui brillent comme d'insolites pierres précieuses : on retrouve dans L'Automne du patriarche toute la magie de Cent ans de solitude.
Gabriel García Márquez Douze contes vagabonds Une femme prise en auto-stop par l'autobus d'un asile d'aliénés se retrouve enfermée. Un Colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, qu'il voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoisonnés à Naples par une soupe aux huîtres...
Le romancier de L'Amour aux temps du choléra, prix Nobel de littérature, se montre aussi souverain dans la brièveté que dans l'épopée. Chacune des nouvelles de ce livre nous entraîne en quelques pages au coeur de situations ahuris- santes, où le « réalisme magique » cher à l'écrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone...
Certains de ces contes vagabonds sont de purs bijoux. Des miracles qui suffisent à notre bonheur.
Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
Drôle, émouvant, féroce, inquiétant, superbe, García Márquez connaît tous les registres.
Pierre Lepape, Le Monde.
Gabriel García Márquez Douze contes vagabonds Une femme prise en auto-stop par l'autobus d'un asile d'aliénés se retrouve enfermée. Un Colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, qu'il voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoisonnés à Naples par une soupe aux huîtres...
Le romancier de L'Amour aux temps du choléra, prix Nobel de littérature, se montre aussi souverain dans la brièveté que dans l'épopée. Chacune des nouvelles de ce livre nous entraîne en quelques pages au coeur de situations ahuris- santes, où le « réalisme magique » cher à l'écrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone...
Certains de ces contes vagabonds sont de purs bijoux. Des miracles qui suffisent à notre bonheur.
Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
Drôle, émouvant, féroce, inquiétant, superbe, García Márquez connaît tous les registres.
Pierre Lepape, Le Monde.
En 1942, au cours de travaux dans un couvent d'Amérique latine, sont mis au jour les restes d'une adolescente, Sierva Maria de Todos los Angeles. Sa splendide chevelure mesure vingt-deux mètres de long...
Le romancier du Général dans son labyrinthe aurait-il tiré cette étrange découverte de sa flamboyante imagination ? Réelle ou fictive, en tout cas, elle est le point de départ d'une singulière histoire d'amour, dans le cadre joyeux, coloré, décadent de Carthagène des Indes, au milieu du XVIIIe siècle.
Fille unique du marquis de Casalduero, Sierva Maria a douze ans lorsqu'elle est mordue par un chien couleur de cendre, portant une lune blanche au front.
Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, enfermée au couvent par l'Inquisition, elle vivra avec son exorciste, Don Cayetano Delaura, une passion folle, destructrice, forcément maudite...
Dans ce nouveau chef-d'oeuvre à la croisée de l'histoire et de la légende, du mysticisme et de l'érotisme, Gabriel Garcia Marquez recule les frontières du réalisme magique dont il est l'inventeur.
8 mai 1830. Le général Bolivar, escorté de sa suite, quitte Bogota après avoir renoncé au pouvoir. Il ne lui reste que quelques jours à vivre.
Tout en descendant le fleuve Magdalena, le « Libertador » sud-américain revit ses combats, ses triomphes, ses démesures et ses échecs. La Colombie, le Pérou, le Venezuela, l'Equateur, la Bolivie sont indépendants, mais son rêve d'unification du continent a échoué, miné par les rivalités et les trahisons.
Pour évoquer ce destin hors du commun, l'auteur de Cent Ans de solitude, prix Nobel de littérature 1982, mêle la fiction à l'histoire, l'épopée au quotidien, la réalité au cauchemar. Sous sa plume, le héros historique devient un symbole, celui de l'homme confronté à l'histoire et au temps en un duel prométhéen.
Gabriel García Márquez Vivre pour la raconter « La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient », écrit Gabriel García Márquez en exergue à ce livre de mémoires d'enfance et de jeunesse. Dans ce roman d'une vie, l'auteur fait revivre, à chaque page, les personnages et les histoires qui ont peuplé son oeuvre, du monde magique d'Aracataca à sa formation au métier de journaliste, des tribulations de sa famille à sa découverte de la littérature et aux ressorts de sa propre écriture. De ce fourmillement d'histoires où les figures hors du commun, les rencontres, les nuits blanches tiennent la plus grande place, surgit peut-être le plus romanesque des livres de Gabriel García Márquez. On y retrouve l'émerveillement de cette Colombie cruelle et fascinante où la nature, le pouvoir, l'alcool, les femmes et les rires ont un goût de folie : celui-là même de Cent ans de solitude et de L'Amour aux temps du choléra.
" Un village colombien, qui a connu la guerre civile, vit en paix depuis que le maire a rétabli l'ordre par la terreur. Mais, un soir, les premiers tracts anonymes apparaissent sur quelques portes. Celui que lit César Montero l'amène aussitôt à tuer. Et les tracts se multiplient, semant la discorde dans les familles, ravivant les haines, réveillant dans la mémoire de chacun les combines, les exactions, les crimes commis dans le passé.
Le curé Angel, d'abord indifférent, demande finalement au maire de prendre des mesures d'autorité devant ce " cas de terrorisme contre l'ordre moral ". Rien n'empêche les tracts de proliférer. Le maire décide de revenir à la répression. La paix mensongère est terminée, le village est retourné à son enfer quotidien.
Un mélange d'apathie et de violence qui laisse dans nos esprits un arrière-goût de sang et de désespoir. Un roman puissant.
Valérie Hanotel, Le Figaro Madame. "
Gabriel García Márquez Journal d'un enlèvement Entre août 1990 et juin 1991, le « Cartel de Medellin » fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but : empêcher l'extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les Etats-Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages - deux femmes - auront été abattus.
C'est cette histoire d'un affrontement décisif entre un gouvernement démocratique et la mafia la plus puissante de ce temps, véritable Etat dans l'Etat, qu'a choisi de conter le romancier de Cent Ans de solitude, prix Nobel de littérature en 1982. S'appuyant sur les témoignages des protagonistes - en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le rôle sera décisif - le grand romancier du « réalisme magique » dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur rôle dans une négociation difficile, à l'issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d'un thriller.
García Márquez réussit là un livre palpitant à rendre jaloux tous les spécialistes anglo-saxons de best-sellers pour l'été...
Christian Sauvage, Le Journal du Dimanche.
La surprise vient du style. Une langue sobre, directe, dépouillée de tout artifice, de toute envolée lyrique, où se révèle la patte, devenue rare, d'un très grand journaliste.
Roland Brival, Elle.
Ramon Hoyos demeure l'un des plus grands cyclistes colombiens de l'histoire. Adoré, il remporte 5 tours de Colombie consécutifs remportant même 12 des 18 étapes de l'édition 1955. Ce triomphe interpelle Gabriel Garcia Marquez qui décide d'écrire 14 articles sur la vie du coureur d'abord pour le compte du journal El Espectador articles qui se transforment ensuite en livre. A partir d'entretiens réalisés en face à face, il écrit la vie du champion à la première personne du singulier.
Gabriel Garcia Marquez a reçu le prix nobel de Littérature en 1982, il est notamment l'auteur de Cent ans de solitude, Chronique d'une mort annoncée, L'Amour au temps du choléra. Avant de devenir romancier et novelliste, il fut journaliste.
Texte inédit d'une des plus grands romanciers de l'histoire de la littérature, ce texte consacré au cyclisme inaugure la collection de trésors oubliés de la littérature sportive que So Lonely déniche pour notre plus grand plaisir.
"A love story of astonishing power." - Newsweek The International Bestseller and modern literary classic by Nobel Prize-winning author Gabriel Garcia Marquez In their youth, Florentino Ariza and Fermina Daza fall passionately in love. When Fermina eventually chooses to marry a wealthy, well-born doctor, Florentino is devastated, but he is a romantic. As he rises in his business career he whiles away the years in 622 affairs--yet he reserves his heart for Fermina. Her husband dies at last, and Florentino purposefully attends the funeral. Fifty years, nine months, and four days after he first declared his love for Fermina, he will do so again.
B>A beautifully packaged edition of one of García Márquez''s most beloved novels, with never-before-seen color illustrations by the Chilean artist Luisa Rivera and an interior design created by the author''s son, Gonzalo García Barcha./b>br>br>In their youth, Florentino Ariza and Fermina Daza fall passionately in love. When Fermina eventually chooses to marry a wealthy, well-born doctor, Florentino is devastated, but he is a romantic. As he rises in his business career he whiles away the years in 622 affairs--yet he reserves his heart for Fermina. Her husband dies at last, and Florentino purposefully attends the funeral. Fifty years, nine months, and four days after he first declared his love for Fermina, he will do so again.
Sur la silhouette de Santiago Nasar s'est penchée la figure grimaçante de la mort. Qui n'a pas entendu, de la bouche même des assassins en puissance, les frères Vicario, le désir ardent de laver dans le sang l'honneur bafoué de la famille ? Nombreux sont ceux - les amis, la famille, les criminels eux-mêmes - qui tenteront de déjouer ce que le narrateur, enquêteur minutieux, affirme comme inéluctable dès les premières pages... Mais sur ce bout de terre tropicale, rien ne semble capable de fléchir l'axe effilé du destin. Récit bref, l'histoire se déroule en cercles concentriques sous la forme d'une spirale infernale qui précipite la victime vers sa fin, connue de tous, qu'il soit acteur ou lecteur. L'écrivain colombien, par cette construction ingénieuse, développe avec humour et imagination le thème de la fatalité.
" L'AVENTURE DE MIGUEL LITTIN Miguel Littín est chilien et metteur en scène de cinéma. Il fait partie des 5 000 Chiliens qui sont interdits de séjour dans leur pays. Au début de l'année 1985, pourtant, Miguel Littín est rentré clandestinement au Chili. Pendant six semaines, grâce à la résistance intérieure, il a réussi à diriger trois équipes de nationalités différentes pour filmer clandestinement, jusque dans le palais présidentiel, la réalité du pays sous la dictature militaire. Le résultat visible de cette aventure est un film de quatre heures pour la télévision et une version de deux heures pour les salles de cinéma.
Le résultat lisible est autre chose encore : l'aventure de Miguel Littín, c'est de retrouver son pays sans avoir le droit de s'y montrer autrement qu'en étranger ; c'est aussi de confronter ses opinions d'exilé avec la réalité de la résistance d'aujourd'hui. C'est enfin de s'interroger sur la validité et sur l'utilité de la création dans une lutte politique. On comprend dès lors les raisons pour lesquelles Gabriel Garcia Marquez a tenu à écrire ce récit. "
With the style and eloquent language that earned him the Nobel prize for literature, Marquez weaves a stunning story of glory and despair. Both real history and Marquez' imagination let us enter the world of Simon Bolivar, Liberator of South America, in all his humanity - good and evil. Bolivar drove the Spanish out of South America, dealt with treachery from his own compatriots. Once hailed as a hero, he is now scorned and reviled, and fighting his own demons, he refuses to die quietly. We are given a glimpse of the genius and foibles of the man behind the legend, as we accompany him on his last journey, accompanied only by the loyal remants of his once great army.
Gabriel Garcia Marquez's finest and most famous work, the Nobel Prize-winning One Hundred Years of Solitude chronicles, through the course of a century, life in Macondo and the lives of six Buendia generations-from Jose Arcadio and Osrsula, through their son, Colonel Aureliano Buendia (who commands numerous revolutions and fathers eighteen additional Aurelianos), through three additional Jose Arcadios, through Remedios the Beauty and Renata Remedios, to the final Aureliano, child of an incestuous union. As babies are born and the world's 'great inventions' are introduced into Macondo, the village grows and becomes more and more subject to the workings of the outside world, to its politics and progress, and to history itself. And the Buendias and their fellow Macondons advance in years, experience, and wealth . . . until madness, corruption, and death enter their homes. Gabriel Garcia Marquez's classic novel weaves a magical tapestry of the everyday and the fantastic, the humdrum and the miraculous, life and death, tragedy and comedy-a tapestry in which the noble, the ridiculous, the beautiful, and the tawdry all contribute to an astounding vision of human life and death, a full measure of humankind's inescapable potential and reality. 'One Hundred Years of Solitude is the first piece of literature since the Book of Genesis that should be required reading for the entire human race.'-New York Times Book Review
El diccionario más actual : más de 80 000 definiciones ; extranjerismos y neologismos ; siglas, prefijos, sufijos y abreviaturas ; americanismos de uso muy extendido.
El diccionario más práctico : contiene numerosas notas de pronunciación, ortografía y gramática ; indicaciones sobre el uso incorrecto de algunos términos ; información etimológica ; ejemplos de uso actual en las definiciones ; apéndice con las reglas ortográficas del español, los cuadros de conjugación verbal y listas de topónimos.
Nous sommes en 1956, dans un village de la côte Colombienne. Tous les vendredis, un vieux colonel libéré de ses obligations militaires se rend au port, espérant recevoir des nouvelles concernant une pension qu'il avait demandée en compensation de ses services rendus durant la guerre civile. Alors qu'il ne reçoit pas la moindre lettre du gouvernement, son foyer souffre financièrement...
Voici une sélection de six contes, accessibles aux enfants, extraits des Douze Contes vagabonds, de Les Funérailles de la Grande Mémé et de L'Incroyable et triste Histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique (parus aux éditions Grasset). Il s'agit de : La Sieste du mardi, Maria dos Prazeres, La lumière est comme l'eau, L'Eté heureux de Madame Forbes, Un monsieur très vieux avec des ailes immenses, Le Dernier Voyage du vaisseau fantôme.
L'un de ces contes, La Luz es como el agua a reçu le Prix Octogone Graphique International de l'album étranger de Charleville-Mézières.
From the moment Melquiades the Gypsy walks into the jungle settlement of Macondo nothing is ever the same again. He brings to this protected Eden knowledge and the tools of discovery. This is a modern parable told without moralizing, its strength lying in its ability to make us laugh in sympathy.