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Jacqueline Demornex
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Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Ce livre est la version " poche " de la première monographie consacrée à Balenciaga par les Éditions du Regard en 1988. Marie-Andrée Jouve, alors responsable des archives de la maison Balenciaga réalisa à l'aide d'une documentation exceptionnelle un ouvrage inégalé à ce jour sur le maître incontesté de la haute couture.
Elle fut à l'origine de sa redécouverte par une série d'expositions prestigieuses, entre autres : Balenciaga, Musée des textiles de Lyon ; Balenciaga, F.I.T. New-York.
Secret, Cristobal Balenciaga le fut incontestablement, mais s'il ne nous livra que très peu de lui-même, de sa vie privée ou de ses choix artistiques, ceux-ci transparaissent dans son oeuvre exigeante, parfois proche de la sévérité et dans laquelle culmine le raffinement de ses inspirations. De l'ampleur et des drapés de la peinture de Zurbaran, Balenciaga réinvente des robes, des manteaux et des capes dont chaque volume, chaque plis, atteint l'expression même de l'austère élégance espagnole. La perfection de sa technique lui permettant de satisfaire son goût pour l'infiniment dépouillé et d'obtenir des vêtements dont la coupe parfaite s'alliant à la somptuosité des étoffes, évoquent des architectures proches de l'abstraction.
Ses plus belles créations (1937 - 1968) nous sont offertes ici à travers une iconographie inédite par les plus grands photographes de son temps qui, en reconstituant son oeuvre, gardent intact le mythe. -
Chez nous, on mangeait bien ; souvenirs et recettes de l'Hôtel Demornex
Jacqueline Demornex
- Catherinette
- 2 Novembre 2005
- 9782914415262
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Relisant, après la mort d'André Pieyre de Mandiargues en 1991, les nombreuses lettres du poète depuis leur rencontre, au début des années soixante, alors qu'elle s'apprêtait à lui consacrer son diplôme de fin d'études, Jacqueline Demornex décide de revenir sur la fascination littéraire et amoureuse que lui inspira l'écrivain dont l'année 2009 marque le centenaire.
Le Pire, c'est la neige - le début d'un poème de Mandiargues - est une longue invocation : comment un homme, fût-il une grande figure du monde des lettres, peut-il jouir d'un tel ascendant sur une jeune femme qui par ailleurs s'épanouissait en toute liberté ? Jacqueline Demornex mène en effet, dans l'effervescence des combats politiques et féministes, une vie diurne d'une grande indépendance. Mais la vie rêvée occupe une large place dans l'existence de cet être fantasque : depuis qu'un ami libraire lui a dit " Nadja, c'est toi ", elle s'identifie à la figure emblématique du surréalisme, la laissant guider ses pas. qui tout naturellement la ramènent vers son amant poète.
À vrai dire, l'écriture est au centre de ce récit : celle de Mandiargues bien sûr, son univers baroque, luxuriant et insolite, mais aussi les vaines tentatives de l'auteur. Sa passion pour le poète l'empêche d'inventer ses propres fictions : il occupe toute la place et ne voit en elle qu'une muse et une amie fidèle.
Loin d'être dupe, Jacqueline Demornex livre ici un récit ironique et subtil dont la conclusion sonne comme une libération : " Et toi, dois-je te remercier ? Oui, pour ta fidélité : aucun homme ne m'a suivie comme tu l'as fait, pendant vingt-cinq ans. Mais tu ne m'as pas aidée à sortir du labyrinthe où mon amour pour toi m'avait jetée. [.] Tu m'avais rêvée, je t'ai rêvé, c'est ce qui se passe quand on aime. Pas de quoi dire merci. Nous sommes quittes. "
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L'histoire de la marque : la création par son fondateur, Armand Petitjean, en 1935, le rachat de l'entreprise L'Oréal dans les années soixante...