De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée, en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire apache chiricahua Jason Betzinez nous relate, du côté indien, ses dernières années de liberté puis de captivité en tant que prisonnier de guerre. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - nous suivons Betzinez dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'aux successives assignations à la réserve de San Carlos et de leurs non moins successives et rocambolesques évasions qui, juste après la reddition de Geronimo en 1886, mèneront tout droit les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride.
Betzinez se souvient des grands chefs : l'ombre céleste de Cochise, la puissance guerrière de Victorio ; il se remémore dans le détail les courses dans le désert et les montagnes, les performances de Geronimo, tout comme les coups de folie et de férocité de ce dernier. Enfin, de ces années de captivité jusqu'en 1914, puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, il nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache « intégré » à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui faisaient table rase de son passé, des Apaches.
Cet ouvrage est l'un des rares témoignages, direct, écrit par un Apache chiricahua sur l'histoire de sa tribu. De sa prime jeunesse à presque l'avant-dernière année de sa vie mouvementée en 1959, ce cousin de Geronimo que fut le centenaire Jason Betzinez, relate les dernières années de liberté, de combats puis de captivité, en tant que prisonniers de guerre, des Apaches chiricahuas. Sur un ton allant de la chronique au récit - et parfois même relevant de la confidence familiale et ethnographique - Betzinez nous invite à le suivre dans les ultimes combats de Geronimo contre les Mexicains et les Américains, jusqu'à l'assignation de la tribu dans la réserve de San Carlos.
Après plusieurs évasions suivies d'accords de paix rapidement avortés et auxquels succèdent de nouveaux combats, la reddition définitive de Geronimo survient le 3 septembre 1886 ; elle mènera, tout droit, les Chiricahuas dans le train de la déportation en Floride. Betzinez commence à écrire durant les dernières années de sa longue existence. Il a tout en mémoire. Il se souvient du grand chef Cochise ; puis du chef Juh ; et des chefs de sa bande à lui, les Chihennes des Sources Chaudes comme Loco, Nana et Victorio.
Il se remémore, et dans le détail, les courses dans le désert et les montagnes, les performances guerrières de Geronimo. De ces années de captivité jusqu'en 1914 puis de son existence jusqu'à l'âge de 99 ans, Betzinez nous conte ce que fut la vie des Chiricahuas, et la sienne comme Apache " intégré " à l'Amérique et lucide sur les temps nouveaux qui broyaient son passé.