Pour cet ouvrage inédit, Jean des Cars a construit son ouvrage autour des axes suivants :
- Toutes les raisons pour lesquelles cette femme devenue une telle icône. Par sa fonction et son âge, elle est unique.
- Son éducation, ses rapports avec sa nurse montrent les aspects dominants de son caractère. Un handicap : sa timidité. Ses avantages : sa détermination et son empathie face aux malheurs des autres.
- Une visionnaire de la communication : contre l'avis de Churchill, elle exige que son couronnement soit télévisé. Elizabeth II devient la reine de l'image. Elle l'est toujours.
- L'épouse follement amoureuse de son mari, passion réciproque surtout entre 1947 et 1952, avant son avènement. Mais aussi sa maladresse à l'égard de Philip.
- Son manque de chaleur et de tendresse à l'égard de ses premiers enfants, Charles et Anne. Elle se rattrape avec Andrew et Edward.
- Ses rapports conflictuels avec sa soeur Margaret.
- Sa formidable capacité d'adapter la tradition à l'innovation : au milieu des Années 60, elle accompagne la révolution musicale des Beatles, qui est aussi celle du « swinging London » et de la mini-jupe.
- Quand il faut trancher, elle le fait, parfois durement, par exemple pour la fin des mariages de ses fils Charles et Andrew. Pourtant, elle règle ces divorces davantage en grand-mère qu'en reine.
- Sa détestation des conflits familiaux et privés étalés sur la place publique.
- Politiquement, elle ne refuse pas les désaccords avec ses Premiers ministres. Elle est devenue expérimentée, sachant ce qu'elle veut et le fait savoir au gouvernement.
- Elle aime tous ses petits-enfants et les protège. Le bonheur du mariage de William et Kate. A l'opposé, celui de Harry et Meghan.
- L'importance des secrétaires particuliers de la souveraine - Un chef d'Etat qui aime la campagne, les chiens et les chevaux. Mais qui n'a jamais fait passer ses goûts profonds avant l'exercice de son métier de Reine.
- En public, elle évolue selon des codes secrets. Tout a une signification : les bijoux et les chapeaux qu'elle porte, les couleurs, le sac à main qui change de bras pour signifier discrètement qu'une audience est terminée...
Respectée, souvent adulée, Elizabeth II règne sur le temps. Si la souveraine est la femme la plus célèbre du monde, elle reste pourtant largement secrète et méconnue. Depuis 1952, elle a toujours étonné ses contemporains, évoluant avec son époque tout en restant la même afin de préserver la monarchie dont elle est l'héritière et la garante. Elle incarne un univers qui serait impensable sans elle, sans ses inévitables chapeaux, son sourire de rigueur et sa discrète façon de battre la mesure de son pied droit lorsqu'une fanfare défile devant elle.
Agée de 95 ans, celle que rien ne predistinait à monter sur le trône connait aujourd'hui le plus long règne de la monarchie britannique.
Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, décès de son mari, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, «rebéllion» de son petit-fils Harry, sans oublier sa passion pour ses corgies et ses chevaux...
Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, sans oublier sa passion pour ses corgies et ses chevaux... Le maître des cours européennes nous invite dans l'intimité de "The Queen".
De l'Angleterre encore imprégnée du prestige de la légendaire reine Victoria au règne d'Elizabeth II - le plus long de l'histoire, de l'Empire britannique dominant le monde d'avant 1914 au Commonwealth des Nations, des gentlemen en chapeau melon aux Beatles, de la fin des prestigieuses colonies à la naissance de l'héritier George et au décès du prince Philip, voici l'extraordinaire saga d'une lignée de monarques, de reines, de princes et de princesses dont les destins sont de véritables romans. Dans leurs bonheurs comme dans leurs malheurs, ils continuent de nous fasciner par un unique mélange de traditions et d'audaces. Windsor ? Une passionnante saga britannique.
Depuis décembre 2019, dans le podcast « Au coeur de l'histoire » sur Europe 1, Jean des Cars présente une série de récits inédits écrits spécialement pour ce programme.
Parmi les sujets traités :
Ramsès II : le pharaon bâtisseur ;
Cléopâtre, au-delà du mythe ;
Le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde ;
Elizabeth II ;
Elizabeth Ier ou la raison d'État ;
Théodora, la prostituée devenue impératrice ;
Wallis Simpson : menace sur la monarchie britannique ;
Gabrielle d'Estrées, "la presque reine" ;
Marie de Roumanie, une icône du peuple roumain ;
Le Tsar Alexandre II et Katia : un amour interdit ;
Sissi et François-Joseph : l'histoire d'un véritable coup de foudre ;
Marie-Antoinette, une reine de la mode ;
L'abdication du roi Edouard VIII : l'histoire d'un cauchemar britannique ;
La Russie ne cesse de renouer avec son passé impérial. Sans haine ni a priori, le temps des tsars sort de l'oubli organisé, pour être reconsidéré après les mensonges et la désinformation imposés par la Révolution, puis la guerre civile et la dictature.
Avec son talent coutumier, Jean des Cars raconte comment la dynastie des Romanov, qui régna de 1613 à 1917, a construit la Russie impériale et bouleversé l'histoire du monde.
De Pierre le Grand à Nicolas II, en passant notamment par la Grande Catherine et Alexandre II, il dépeint l'histoire et la personnalité de ses souverains, soulignant l'extraordinaire de leurs destins où la grandeur côtoie presque toujours la tragédie.
" A chacun, Jean des Cars restitue sa juste place et sa personnalité propre.
Quelle famille, quelle destinée, quelle nation aussi ! " Laurent Theis, Le Point.
Nouvelle édition
C'est dans un canton suisse qu'a commencé, au XIe siècle, la prodigieuse destinée d'une dynastie exceptionnelle, qui prend son essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, son descendant Charles Ier signe à Schönbrunn sa renonciation à la couronne impériale d'Autriche. De l'un à l'autre, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe. Leur disparation marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur et d'identité européenne.
Alors que l'Union Européenne est souvent hostile à rappeler ses traditions historiques, dix Etats européens conservent, fièrement, un régime politique ancré dans le passé, celui des monarchies héréditaires constitutionnelles ou parlementaires. C'est le point commun entre la Belgique, le Danemark, la Suède, la Norvège, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Liechtenstein, Monaco, le Royaume-Uni et l'Espagne. Certains monarques sont déjà entrés dans l'histoire par la longévité de leur règne comme celui d'Elizabeth II, souveraine puis 67 ans.
Des héritières et héritiers, bien préparés à leur fonction, sont prêts à assurer des transitions paisibles dans l'enthousiasme des peuples. Si le principe royal reste encore efficace et soutenu aujourd'hui, c'est probablement par la façon dont une dynastie remplit son mandat. Un royaume, un grand-duché ou une principauté ne sont pas soumis aux élections de chef d'Etat, à la durée d'un mandat ou à une campagne électorale. L'incarnation de l'Etat n'y est pas remise en question. Sauf révolution...
Que son pouvoir soit limité à une pure représentation ou intervenant sur la vie publique, le souverain décède sur le trône ou abdique, ce régime étant plus sévère que d'autres puisque la sanction est sans appel. Si les monarchies de l'ancienne Europe sont un exemple de stabilité, elles ne sont pas les seules.
Les monarchies du Proche et du Moyen-Orient jouent un rôle à part mais d'une importance croissante. Tour à tour décriées ou présentées comme des garantes d'un équilibre fragile, elles puisent souvent leur légitimité dans un contexte international complexe. Le Japon, qui demeure le dernier empire existant au XXIe siècle, démontre que loin d'être une survivance surannée, l'institution impériale reste cruciale. Les Japonais, qui n'oseraient critiquer l'existence même de la maison impériale, sont témoins de l'accession du 126e empereur de la plus vieille dynastie du monde, supposée remonter à 2 600 ans.
En 1898, Sissi était assassinée à Genève par un anarchiste italien. Depuis, l'impératrice d'Autriche et reine de Hongrie est devenue un mythe. Souveraine à la beauté légendaire, fantasque et solitaire, elle a inspiré peintres, poètes, psychanalystes, cinéastes.
Voici la Sissi historique, cette princesse bavaroise qui, en 1854, épouse l'empereur François-Joseph. A Vienne, on la critique ; à Budapest, sous le prénom d'Erzsébet, on la vénère, car elle défend le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne. Voyageuse acharnée, Sissi se réfugie aux frontières du non-conformisme, plus lucide que bien des diplomates sur les déchirements balkaniques.
Pendant cinq ans, l'enquête de Jean des Cars l'a conduit dans l'ancien empire des Habsbourg à la rencontre des descendants de Sissi, et à la recherche des archives et de souvenirs inédits.
Grands ou petits, publics ou privés, les châteaux de la Loire sont tous les acteurs immobiles mais essentiels de notre passé, somptueux théâtre de l'histoire de France. Pendant cent ans, c'est sur les bords de la Loire et de ses sept affluents que s'élèvent des merveilles, écrin d'un miracle architectural français, avec ses douceurs, ses fêtes et ses tragédies. Aux fastes des chasses royales de François Ier à Chambord s'oppose l'assassinat du duc de Guise à Blois. Reines et favorites y ont également laissé leurs empreintes, telles Diane de Poitiers et Catherine de Médicis à Chenonceau. Jean des Cars, dont on connaît le talent de conteur, en a sélectionné dix parmi les plus visités : Angers, Chinon, Amboise, Blois, Azay-le-Rideau, Le Clos-Lucé, Chambord, Chenonceau, Cheverny et Villandry.
Jean des Cars est aujourd'hui l'écrivain d'histoire le plus lu. Parmi ses grands succès : Louis II de Bavière ou le Roi foudroyé, Sissi ou la Fatalité, La Saga des Romanov, La Saga des Habsbourg, La Saga des Windsor, Le Sceptre et le Sang, Nicolas II et Alexandra de Russie et François-Joseph et Sissi, tous publiés chez Perrin.
Jean des Cars, avec le talent de conteur que nous lui connaissons et qui fait son succès, nous présente la vie des couples tragiques les plus célèbres de l'histoire. Qu'ils soient mariés ou clandestins, ces couples ont connu l'amour, la gloire, le divorce, l'exil, la prison ou encore la mort.
De Louis XVI et Marie-Antoinette au chah d'Iran, Jean des Cars fait ici revivre les amours de roi, reine, empereur, impératrice... qui ont connu les affres de la passion et la tragédie de l'histoire.
Liste des couples tragiques :
Dom Pedro de Portugal et Inès de Castro ;
François II et Marie Stuart ;
Pierre III de Russie et Catherine d'Anhalt - Zerbst (future Catherine II) ;
Louis XVI et Marie-Antoinette ;
Napoléon Ier et Marie Walewska ;
Le duc et la duchesse de Berry ;
Maximilien et Charlotte du Mexique ;
Le duc et la duchesse d'Alençon ;
L'Archiduc François-Ferdinand de Habsbourg et Sophie de Hohenberg (Sarajevo) ;
L'empereur Charles et l'impératrice Zita ;
Le roi Zog et la reine Géraldine d'Albanie ;
Le roi des Belges Léopold III et la princesse Liliane de Réthy ;
Le roi Umberto II et la reine Marie-José d'Italie ;
Le chah d'Iran et l'impératrice Fara ;
À l'été 1914, l'Europe est très majoritairement monarchique : sur vingt-deux États, dix-neuf sont des royaumes, des empires, des principautés ou des grands-duchés. Circonstance exceptionnelle : leurs souverains, qui vont s'unir, se combattre et parfois se trahir, sont presque tous parents, liés par le sang et les mariages (Romanov, Habsbourg, Hohenzollern, Windsor...). Ainsi la « guerre des rois » sera-t-elle un incroyable règlement de comptes familial à l'échelle d'un continent, puis du monde.
Au lendemain des deux guerres mondiales, que sont devenus les monarques ? Quels sont ceux qui sont toujours en place ? Ceux qui ont abdiqué, ont été banni ou ont choisi l'exil ?
Avec le brio qui le caractérise, Jean des Cars nous conte le « crépuscule des rois », un demi-siècle durant lequel la peur côtoie la grandeur, et la barbarie la geste héroïque.
Jean des Cars est l'historien des grandes dynasties d'Europe et de leurs plus illustres représentants. Parmi ses grands succès : La Saga des Romanov ; La Saga des Habsbourg ; La Saga des Grimaldi ; La Saga des Windsor ; Nicolas II et Alexandra ; François-Joseph et Sissi.
L'auteur nous raconte sa "petite histoire" mettant en scène la France du temps des Lumières à la manière du petit manuel publié au 19e siècle chez Armand Colin par Ernest Lavisse.
La vulgarisation de l'histoire de France est au centre de ce projet faisant appel à des historiens repérés par le grand public de par leur production dont Jean des Cars est l'un des représentants.
Il a édifié des châteaux fantastiques exaltant l'éthique de la chevalerie médiévale et le génie de la France du Grand Siècle. Il a sauvé de la faillite Richard Wagner, imposant son oeuvre mais contraint d'exiler le musicien au comportement intéressé. Il a été le premier mécène du festival de Bayreuth. Son homosexualité le révulsait et défrayait la chronique. Il fut cependant l'étrange confident de sa belle cousine, la célèbre Sissi, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie. Il s'est battu pour défendre l'identité de son royaume, dans l'Empire allemand. Accablé par l'effondrement français en 1870, il se réfugia dans ses montagnes, construisant de fascinants palais et s'isolant dans un monde que personne ne pourrait atteindre ni détruire. Il est mort sur le rivage d'un lac, dans des circonstances énigmatiques. Accident ? Suicide ? Assassinat ? Louis II n'est pas seulement le plus célèbre des rois de Bavière, il est aussi le plus mystérieux. Grâce à une enquête minutieuse dans les archives et les dossiers de son règne, Jean des Cars réussit à expliquer la vie et la mort de ce monarque visionnaire, longtemps victime d'une réputation injustifiée parce qu'il percevait parfaitement les pulsions de son siècle.
Un éclairage nuancé sur la dernière souveraine des Français.
Le 11 juillet 1920, à 94 ans, disparaissait l'impératrice Eugénie, dernière souveraine des Français. Dans la mémoire nationale, cette fière et belle Andalouse n'a pas la meilleure réputation. On l'a soupçonnée de frivolité et taxée de frigidité au point que Napoléon III, son mari séducteur, avait dû chercher satisfaction auprès d'autres femmes ; on a moqué son autoritarisme maladroit après qu'elle eut été nommée régente ; surtout, on l'a accusée d'avoir poussé à la funeste guerre de 1870.
On oublie ainsi qu'elle a aimé et défendu son pays d'adoption. Stendhal l'a initiée à l'histoire des Français, Mérimée lui a appris notre langue, elle s'est passionnée pour la défense de Flaubert, traîné en justice, et lui a obtenu la Légion d'honneur. A rebours des clichés caricaturant une Espagnole confite en dévotion et incapable de saisir l'esprit de son temps, Jean des Cars montre une impératrice appliquant les principes de la doctrine sociale chrétienne : elle crée les Fourneaux économiques, lointains cousins des Restaurants du coeur, elle encourage la formation scolaire et professionnelle des jeunes filles et soutient Pasteur dans sa croisade hygiéniste.
Après la chute du régime, Eugénie, muette, accablée par la mort de son fils unique, et respectée, parcourt pendant quarante années l'Europe avec nostalgie. En 1914, elle est du côté de la France qui souffre.
Jean des Cars dresse le portrait d'une grande dame d'hier qui, malgré ses erreurs, n'a jamais manqué de courage.
Qui n'a rêvé de monter à bord de l'Orient-Express, du Transsibérien, du palace sur rails des maharadjahs ou encore de s'embarquer avec Paul Morand, Agatha Christie, Valéry Larbaud et Joseph Kessel ? Avec jean des Cars, vous allez exaucer ces rêves. Vous voyagerez dans ces trains mythiques ou dans les chemins de fer de notre enfance, ces merveilleux tortillards de campagne haletants et soufflants, que des amateurs déterminés font rouler du Vivarais à la Baie de Somme, de l'Alsace à la Provence. Le train, sous toutes ses formes, est depuis un siècle et demi le créateur d'un monde nouveau d'émotions et d'art de vivre. De Labiche à Zola, de Hitchcock à Truffaut, les trains du mystère, du drame et de l'amour sont l'univers favori de l'auteur. De la vapeur au TGV, il enchantera votre lecture. Un livre raconté par un écrivain qui, comme son arrière-grand-père, ne peut voir partir un train sans être du voyage.
En 1774, Louis XVI offrait le Petit Trianon à Marie-Antoinette désireuse de disposer d'un lieu pour échapper à l'étiquette rigide et contraignante de la Cour. La jeune reine va passionnément aimer ce domaine, bientôt prolongé d'un jardin «anglo-chinois» à l'opposé de la splendeur géométrique des jardins de Versailles. En 1782, elle y ajoute un "nouveau jardin" qui abrite, autour d'un étang, des chaumières à colombages formant un véritable village aux façades rustiques mais aux intérieurs souvent raffinés. Le Hameau comprend en outre une ferme et son fermier chargé de l'exploitation, gérant le bétail, les cultures, le moulin et la laiterie.
Longtemps abandonné, considéré, à tort, comme une excentricité de Marie-Antoinette qui y avait vécu des moments heureux mais aussi des heures dramatiques, le Hameau revit peu à peu. La restauration de la Maison de la Reine, au coeur du domaine, a inspiré cet ouvrage inédit, abondamment illustré par une documentation originale.
Coupable ou martyr ? Coupable et martyr ? Longtemps, l'histoire officielle, d'inspiration marxiste, a accablé Nicolas II, chargé de tous les crimes, accusé de toutes les erreurs. Depuis la chute de l'URSS, la spectaculaire révision de son rôle, de son attitude, de son influence, les drames personnels qu'il a subis et l'engrenage de la Première Guerre mondiale nous montrent un autre souverain, un homme différent de celui qu'on présentait, dépassé par les événements, miné par la fatalité et finalement broyé par une histoire éminemment tragique. La destinée du dernier tsar, patriote jusqu'au bout, est plus fascinante et bouleversante que celle de ses illustres prédécesseurs parce que, précisément, le pouvoir des Romanov s'achève en tragédie.
Cent ans plus tard, dans cette biographie inédite et richement illustrée, Jean des Cars dresse le portrait intime du couple formé par Nicolas II et Alexandra Fedorovna, et de leurs enfants : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis qui naîtra hémophile - un calvaire pour son entourage, une menace sur la dynastie.
Du couronnement à l'assassinat de toute la famille, l'auteur nous conte avec son talent coutumier la vie du dernier couple impérial russe, des années de bonheur à l'épreuve de la guerre et des révolutions, des réformes intérieures au pouvoir de Raspoutine, de l'abdication au massacre.
Les douze souveraines dont Jean des Cars a choisi de raconter les vies sont autant de mythes qui enflamment les mémoires et parlent à la postérité par leur destinée et leur contribution décisive à l´histoire du monde : Catherine de Médicis, Elizabeth Ire d´Angleterre, Christine de Suède, Marie-Thérèse d´Autriche, Catherine II de Russie, Marie-Antoinette, Victoria, Eugénie, Sissi, l´impératrice Zita, Astrid reine des Belges et Elizabeth II.
Leurs noms sont ancrés dans nos sensibilités. Leurs vies, longues ou brèves, et celles des peuples qu´elles conduisaient ou incarnaient furent jalonnées de grandeurs et de tragédies, d´intrigues de palais, de bonheurs et de souffrances qui expliquent la fascination qu´elles n´ont cessé de susciter.
Reines en titre placées à la tête de l´État, épouses de monarques ou régentes, elles ont marqué leurs époques, forgé des ententes, ourdi des complots, affronté des luttes successorales, déclenché des guerres, recherché ou obtenu la paix, rayonné par leur action, leur intelligence ou simplement leur charme qui est une valeur essentielle de la monarchie. Mariées ou non, de moeurs sages ou amoureuses aux liaisons connues, voire supposées, certaines furent plus que reines par l´étendue et la diversité des territoires relevant de leurs couronnes.
Sans elles, notre histoire eût été différente et, osons le prétendre, moins passionnante.
La favorite « a les faveurs » d'un personnage de haut rang. Elle ne se contente pas d'être une maîtresse, elle dispose de moyens, a une influence politique, économique, artistique. Rien ne se fait ni ne se défait sans elle.
Les seize égéries retenues par Jean des Cars ont toutes joué un rôle déterminant et ont bousculé l'histoire du monde : Agnès Sorel, Diane de Poitiers, Gabrielle d'Estrées, Louise de La Vallière, la marquise de Montespan, Mme de Maintenon, les soeurs Nesle, la marquise de Pompadour, Mme du Barry, Zoé du Cayla, Lola Montez, Miss Howard, Katia Dolgorouki, Blanche Delacroix, Magda Lupescu et Wallis Simpson.
Un galant cortège de femmes auxquelles on doit beaucoup. Pour le meilleur et pour le pire.
Pour l'éternité, ils constituent un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire. Pour le meilleur et pour le pire, entre quelques joies et d'innombrables tragédies, toutes ancrées dans la mémoire européenne, préludes à la fin d'un monde, celui d'avant 1914, « le monde d'hier » de Stefan Zweig.
Etayé sur une nouvelle approche documentaire, cet ouvrage se propose de relater la vie de ce couple imprévu, donc romanesque. Cette union fut un des grands romans du Gotha de la seconde moitié du XIXe siècle. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d'accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d'être heureux ?
De l'union à la cohabitation, des crises à l'entente cordiale, de l'amusement à l'agacement, de l'exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du « dernier monarque de la vieille école », amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu'elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et dévasta son inconsolable mari. C'est la rencontre d'un homme de devoir et d'une femme en rébellion.
c'est l'une des plus célèbres énigmes de l'histoire.
a l'aube du 30 janvier 1889, dans le pavillon de chasse de mayerling, aux environs de vienne, on découvre le corps de l'archiduc héritier d'autriche-hongrie, rodolphe de habsbourg, l'unique fils de sissi et de françois-joseph - et celui d'une jeune fille de 17 ans, mary vetsera. immédiatement, les plus folles rumeurs circulent. laborieusement, la cour impériale tente d'accréditer la thèse du suicide.
le futur empereur et roi aurait été incapable d'assumer le scandale de sa liaison adultère avec la très jeune mary vetsera. pendant près d'un siècle, cette version "officielle ", romanesque, fut imposée. face aux doutes et aux contradictions relevées, le silence l'emporta. en 1982, à la veille de son retour à vienne, l'impératrice et reine zita, dernière souveraine d'autriche-hongrie, livre à jean des cars des révélations spectaculaires qui ébranlent la thèse d'un amour maudit et remettent en question les rares certitudes de l'affaire.
la rigoureuse contre-enquête de jean des cars démontre, d'une manière implacable, que la vérité pourrait être fort différente...
En 1898, sissi était assassinée à genève par un anarchiste italien.
Depuis, l'impératrice d'autriche et reine de hongrie est devenue un mythe. souveraine à la beauté légendaire, fantasque et solitaire, elle a inspiré peintres, poètes, psychanalystes, cinéastes. voici la sissi historique, cette princesse bavaroise qui, en 1854, épouse l'empereur françois-joseph. a vienne, on la critique; à budapest, sous le prénom d'erszébet, on la vénère, car elle défend le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne.
Voyageuse acharnée, sissi se réfugie aux frontières du non-conformisme, plus lucide que bien des diplomates sur les déchirements balkaniques. pendant cinq ans, l'enquête de jean des cars l'a conduit dans l'ancien empire des habsbourg à la rencontre des descendants de sissi, et à la recherche des archives et de souvenirs inédits.
Passé à la postérité pour avoir été guillotiné après s'être proposé comme défenseur de Louis XVI, Malesherbes, grand naturaliste et protecteur de L'Encyclopédie, fut l'une des figures majeures des Lumières. Admiré aussi bien par Rousseau que par Voltaire, proche de Diderot, ami de Franklin autant que de Jefferson, il se distingua par ses prophétiques remontrances à Louis XV, avant d'inspirer le célèbre Edit de Tolérance en faveur des Protestants. A travers le portrait enlevé de cet homme d'Etat et d'honneur, Jean des Cars raconte l'aventure d'un siècle illuminé par la passion de la liberté.
Chaque 1er janvier, le Concert du Nouvel An fait salle comble et sa diffusion en direct, par de très nombreuses chaînes de télévision, rassemble des millions d'amateurs à travers le monde.
Et, pour finir, les spectateurs privilégiés scandent de leurs mains le rythme de la célèbre Marche de Radetzky qui, c'est l'usage, clôt cet hommage à la capitale mondiale de la musique, Vienne. Vienne ! Le coeur de l'Europe. Tradition et modernité s'y côtoient depuis des siècles, le classique et l'avant-garde cohabitent avec intelligence et harmonie. Vienne traditionnelle et impériale, Vienne bourgeoise et populaire, Vienne triomphante, Vienne humiliée, Vienne républicaine et socialiste, annexée, vengée, bombardée, occupée et enfin libre depuis 1955, voici les grandes heures d'une métropole où est né l'art de vivre.
Elle a survécu à toutes les modes et on vient y respirer un parfum subtil, la civilisation. Les merveilleux cafés, véritables institutions commémorant, à leur façon, les deux sièges des Turcs aux XVIe et XVIIe siècles et où l'on peut passer une journée à lire ou à écrire sans être dérangé ; les musées aux fabuleuses collections des princes mécènes ; la plus grande salle de bal d'Europe et les écoles où l'on enseigne toujours la valse en habit et robe longue ; l'Art Nouveau qui fait sécession avant 1900 pour que les inspirations de Gustav Klimt, d'Otto Wagner et de Joseph Hoffmann puissent éclore ; les églises baroques dont les vitraux ont vibré au génie des plus grands musiciens, de Haydn à Mahler : cette ville est un tourbillon d'Art et d'Histoire.