Elle a 17 ans, le bac en poche, l'université l'attend, la liberté aussi dans sa chambre d 'étudiante loin de ses parents. Le premier jour de fac, dans ces années 70 bouillonnantes, un jeune homme prend la parole dans un amphi, son discours est éloquent.
Elle ne connaît rien à la politique, mais elle le remarque et le désire immédiatement.
Le roman commence dans la chambre de l'homme, la chambre, où elle va devenir une femme amoureuse, épanouie. Avec lui, elle va grandir ; découvrir qu'elle peut et aime prendre la parole en public. Elle va aussi exorciser les démons de l'enfance qui jusqu'à présent l'empêchaient de devenir une femme.
Ce roman signe le retour de Jeanne Benameur dans notre catalogue avec un texte puissant et personnel. Une ode à la liberté, à l'amour, à la sensualité.
Valentine a du chagrin, un chagrin qu'elle n'arrive pas à exprimer, à formuler. Alors elle tombe dans les escaliers, et se fait mal. Aussitôt ses parents qui se disputaient très fort accourent, la consolent et la dispute est oubliée. À partir de ce moment, dès qu'une dispute s'annonce, Valentine a mal quelque part... Jusqu'à ce que ses parents comprennent le subterfuge et lui expliquent que, lorsque les adultes se disputent, ce n'est pas forcément parce qu'ils vont se séparer, et ce n'est pas non plus la faute des enfants.
Seuls dans un couloir d'hôpital, un frère et une soeur attendent. Leur père est dans le coma, entre la vie et la mort. Leur mère est tout entière à sa douleur. L'issue de ces insupportables jours d'attente leur apprendra que seul l'amour ne meurt jamais.
Si même les arbres meurent : Dans un couloir d'hôpital, deux enfants attendent. Leur père alpiniste est plongé dans le coma. La bienveillance d'un balayeur va leur permettre de s'évader.
Quitte ta mère : Comme chaque année, Bastien part pour l'été chez son grand-père.
Mais le vieil homme ne va pas bien : il a du mal à faire le deuil de sa femme.
La boutique jaune : Marion passe tous les matins devant la boutique jaune, qui exerce une attirance magnétique sur elle. Un vieil homme, Adalbert, va lui en raconter la bouleversante histoire.
(Prix du livre de Metz 2003/Prix des mangeurs de livres, Carpentras 2004) Une heure, une vie : Les parents d'Aurélie se sont séparés sans rancune. Dans le train qui la ramène chez sa mère, elle se raconte des histoires, chaque fois différentes, et qui la font pleurer. Elle a besoin de dire sa peine, d'évacuer ses sentiments.
Ces quatre romans d'une grande auteure plongent aux racines des questions existentielles, avec une narration délicatement simple. Du grand art.
L'absurdité de la guerre condamne les enfants au silence. Quand l'écriture et les livres peuvent sauver de biens des maux.
Un livre-manifeste sur le pouvoir des mots.
Ce texte de Jeanne Benameur a été spécialement écrit pour la quatrième édition d'Un Livre une Rose, organisée par les libraires à l'occasion de la Saint-Jordi.
Dans ces trois nouvelles, Jeanne Benameur dénonce les dérives d'une société incapable d'établir une harmonie entre les hommes et le temps.
Famille décomposée tranquille.
Les parents d'aurélie se séparent sans drame. bien, si bien qu'aurélie ne trouve plus de place pour dire sa peine. traversée de questions sur l'amour, déchirée de ne pas oser en parler, elle n'a d'issue que dans le mensonge. après le week-end chez son père dans le train qui la ramène chez sa mère, aurélie s'invente donc une vie chaque fois différente, toujours tragique. elle la raconte. et si l'histoire est imaginaire, les larmes ne le sont pas.
Qui pourra l'aider à parler vraiment ?.
Marion vient d'emménager. Dans la rue, la Boutique Jaune, à la belle devanture toujours close, l'attire, la fascine. Adalbert Lecoeur, vieil homme original, dépositaire de la mémoire du lieu, lui en livre la bouleversante histoire...
Quand on est tout pour sa mère, est-ce que ce n'est pas trop ? Bastien vit seul avec sa mère, à Paris. Une maman envahissante, pour laquelle Bastien représente tout. Comme il en a l'habitude l'été, Bastien part en vacances chez son grand-père maternel, à la Rochelle. Mais cette année-là Bastien se rend compte que son grand-père ne va pas bien : il a mal supporté la destruction de son chalutier, puis la mort de sa femme ; il boit pour noyer sa solitude... Bastien sent que son grand-père a besoin de lui.
Et, à treize ans, on peut faire des choix. Celui, par exemple, de rester avec son grand-père, de prendre de la distance avec sa mère. Un roman sur cet âge-passerelle où l'on se sent toujours en déséquilibre : trop ou pas assez aimé, trop ou pas assez libre. Quitte ta mère,a été publié une première fois dans la collection Aller Simple en avril 1998.
« Tout le monde le dit, mes parents en tête, peindre ce n'est pas un métier. Il faut que je me sorte ça de la tête. » Pourtant, au plus profond d'elle-même, Nejma n'a qu'une certitude : sa passion pour la peinture. Un soir, elle découvre le destin de Marietta Robusti, dite la Tintorette. Une portraitiste hors-pair, ayant grandi dans l'ombre de son père, le célèbre Tintoret. Mais parce qu'elle est née femme, la Tintorette s'est vue dépossédée de son destin, de sa raison de vivre. Alors Nejma se fait une promesse : celle de ne jamais laisser personne se mettre entre elle et la peinture. Pour la Tintorette et pour elle-même. Un texte de Jeanne Benameur, accompagné des peintures de Maïté Grandjouan.
Deux récits, deux écritures pour une même histoire d'amour. Édouard, le pas très beau, aime Julie aux yeux bleus. Rentré de ses vacances en Martinique dans sa famille, Édouard trouve une cruelle lettre de rupture écrite par Julie, restée à Paris. Qu'a donc vécu Julie cet été-là ?
Le jour où le jeune prince est appelé à régner, il continue dans un premier temps à faire attention de ne rien écraser. Mais ses conseillers le pressent. Un roi doit avoir le regard qui porte loin et haut... Il pleurera quand il écrasera sa
première fourmi. Puis, pris par ses activités royales, les guerres à préparer et à gagner, il oubliera doucement tout ce petit peuple qui vit à ses pieds. Jusqu'au jour où il arrivera au bout de ses terres : face à la mer. Là, durant toute une nuit, les vagues lui raconteront à quoi il doit faire attention... Au matin il
renverra canons et conseillers, redeviendra attentif, et régnera comme un bon roi. Comme au cinéma, les personnages sont toujours les mêmes, mais séquences et plans se succèdent, dans des décors différents. Cette écriture cinématographique donne des images intemporelles, entre réel et imaginaire. Des images qui servent merveilleusement bien le texte de Jeanne
Benameur, à la fois conte poétique et fable politique.