En un siècle, 75 % des variétés de semences ont disparu.
Or, elles sont essentielles à notre survie.
Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux et permet de contrôler la chaîne alimentaire. Une appropriation du bien commun à la réglementation complexe, méconnue du grand public, et mise en place il y a plus de cinquante ans. À cause du développement des semences industrielles et des OGM, des paysans du monde entier se sont vus privés du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines.
Pourquoi ce bien collectif si précieux a-t-il été privatisé et quelles en sont les conséquences ? Quels risques fait-on courir à la nature, dont l'être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour notre avenir, abordées dans ce livre.
Afin de justifier l'agriculture intensive, on nous explique que, depuis cinquante ans, la faim dans le monde diminue, et qu'il est impossible de nourrir sept milliards d'humains grâce aux techniques respectueuses de l'environnement.Comment expliquer, alors, que des gens meurent encore de faim aujourd'hui? Comment mettre un terme à ce délit collectif insoutenable? Entre surabondance et pénurie, le système alimentaire mondial actuel est en échec. Pour faire face à l'augmentation de la population et à la dégradation de l'environnement, des choix urgents s'imposent. Parmi eux, l'agroécologie, qui ne requiert aucun pesticide chimique, est tout indiquée pour éradiquer ce fléau du XXI? siècle.
La crise boursière de 2008, phénomène sans précédent, a bouleversé la vie des Français. Des termes opaques tels que « déficits », « subprimes », « fonds de pension » ont envahi notre quotidien et conquis la planète, non sans ravages. Les orientations économiques actuelles, faute d'être maîtrisables, n'épargnent ni les humains, ni les ressources utiles, ni la nature. Certaines réformes ont été mises en place, mais suffiront-elles à éviter une nouvelle catastrophe ?
Une autre finance, plus solidaire et éthique, se développe pourtant quasi spontanément parmi les multiples innovations de la société civile. Une alternative visant à partager les richesses, en mesure de pallier les défaillances d'un système dont l'échec se confirme un peu plus chaque année...