"Homme par-dessus bord" regroupe des textes en prose écrits par Schwitters entre 1932 et 1947, de la veille de l'accession au pouvoir des Nazis à l'exil forcé de l'auteur à travers la Norvège puis l'Angleterre, jusqu'à sa mort. Le recueil assemble des textes à caractère documentaire et autobiographique, et des histoires et des contes, où le merveilleux et l'humour se jouent de l'arrière-fond tragique.
Cet ouvrage est la réédition de "L'Épouvantail X", conte typographique dadaïste. Ce livre rare et étonnant écrit par Kurt Schwitters, Kate Steinitz et Théo Van Doesburg sort pour la première fois en 1925.
Imprimé en sérigraphie, l'ouvrage conserve l'aspect artisanal de l'original et le charme des typographies de l'époque. Pour ne rien gâcher, le livre comporte dans son rabat une traduction française du texte. (Magazine ÉTAPES)
Les Contes du paradis sont le fruit de la collaboration entre Kate Steinitz et Kurt Schwitters. Ils présentent tout d'abord du point de vue formel un grand intérêt, puisqu'ils associent un travail d'illustration par insertion au sein du texte de dessins découpés, à un travail de variation typographique d'une grande inventivité. Le projet de Kate Steinitz et de Kurt Schwitters était de créer une nouvelle sorte de contes pour enfants : un livre dont la portée éducative ne soit pas mise au premier plan, mais qui privilégie bien plus l'imagination, la fantaisie. Les contes sont ainsi nés, comme le relate Kate Steinitz dans un livre de souvenirs, dans sa cuisine, sous l'impulsion tant de Schwitters que des enfants présents au cours du processus de création, et notamment d'Ernst, le fils de Kurt Schwitters. Cet ouvrage trouva place dans la maison créée par Steinitz et Schwitters, les éditions APOSS (A pour « actif », P pour « paradoxal », OS pour « dépourvu de sentimentalité » et S pour « sensible »). En résulte un ouvrage d'une grande fraîcheur, composé de trois contes - « Peter Le Coq », « L'oiseau de paradis », « Le paradis du pré » - dont les personnages récurrents sont un petit garçon, Jacocot, et une créature fantastique, le Peter Le Coq, muni d'une hélice, et monté sur une toupie. Ces contes, de par l'univers à la fois très quotidien et l'imaginaire débridé qu'ils mettent en scène, de par, aussi, leur langue simple et authentique, marquée d'oralité et de maximes d'une logique déroutante (« quand on voit une vis, il faut tourner ») sont à la fois adaptés à un jeune public actuel et se lisent comme une oeuvre dada singulière et réjouissante.