Quand par magie les mots s'incarnent.
Luis Ansa est un magicien du langage, à qui il donne un corps que l'on peut dévorer et une mémoire que l'on peut sentir.
Aimez votre vie, nous recommande-t-il, vous qui êtes unique, rejoignez la grandeur en vous.
Luis Ansa était un conteur magnifique, jubilant, joyeusement inventif... Il savait, et professait, que la connaissance véritable ne pousse pas sur les terres parfois arides du mental, mais passe plutôt par cette corde sensible qui relie tout, les êtres et les choses. C'est pourquoi il écrivit les contes qui peuplent ce livre. Pour accorder, ce qui est toujours mieux qu'expliquer. Pour tenter de faire entendre ce que la raison démonstrative ne saurait dire. Henri Gougaud.
L'art de vivre est sans doute, de tous les arts, le plus précieux, le plus nécessaire et le plus difficile à servir, tant pour l'instructeur que pour l'élève, car il exige un amour constamment attentif et ne tolère ni tricherie ni faux-semblant. On appelle éveilleurs ou maîtres ceux qui l'enseignent. Certains apprentis, sur les hauts plateaux des Andes, nomment ces hommes rares benefactors ? bienfaiteurs. Ce dernier terme me paraît plus qu'un autre convenir à Luis Ansa. Henri Gougaud Luis Ansa est le chaman héros du livre Les Sept Plumes de l'Aigle de Henri Gougaud. Il a publié aux éditions du Relié La Nuit des chamans, Les contes de l'aigle et ses enseignements, réunis par Robert Eymeri : La voie du sentir.
Les écrits de Luis Ansa présentés ici pour la première fois au grand public sont des textes rares et d'une grande valeur. Ils sont le fruit d'une vie entière dédiée au royaume de l'être. Ayant observé l'état actuel de notre humanité, Luis Ansa a créé la Voie du Sentir, afin que les femmes et les hommes d'aujourd'hui puissent revenir à leur propre terre. Cette voie créative, débarrassée de toute souffrance, de toute condamnation, de toute référence à un passé qui n'est plus d'actualité, touche la sensibilité de l'être et fait retour au corps. Les textes de cet ouvrage sont des propositions à expérimenter. Ils ont été écrits pour notre futur.
Des amis chamans péruviens et toltèques, des ethnologues, un moine franciscain... et nous voilà partis avec Luis Ansa dans un étonnant voyage initiatique. au Mexique. Des pyramides mayas de Chichen Itza à d'autres hauts lieux sacrés du Yucatan où le réel se confond avec l'irréel, ce périple halluciné, riche de multiples révélations, les amène à la rencontre de la sagesse de l'âme indienne et des forces occultes millénaires, d'hier et d'aujourd'hui..
Deux ans après son expérience avec le chaman toltèque don Justino et sa fille Inés, Luis repart pour le Mexique afin de percer le mystère des Naguals, détenteurs des secrets de l'ancienne religion du Mexique. Don Justino est un Nagual, un chaman supérieur en quelque sorte, et Luis espère devenir son apprenti..
Don Justino accepte de lui donner une initiation accélérée en le confiant d'abord à doña Juana, une jeune chamane de 25 ans, aussi belle et sensuelle qu'Inés... Elle lui apprend à canaliser de façon positive son attention, une énergie présente dans tout le corps physique. Pour développer cette attention sensitive elle l'initie à une série d'exercices qu'il devra répéter chaque jour.
Parallèlement, Justino le confie à deux autres chamans : d'abord don Benito Silva, un sorcier redoutable qui, lors d'un rituel nocturne, lui apprend à se défaire de ses peurs et à réveiller en lui des pouvoirs en cessant de se focaliser mentalement sur des objets pour être constamment présent à son corps et ses sensations afin de « vivre dans un état de connaissance élargie, unie au tout, une connaissance éveillée dans chaque cellule ? ».
Le peintre contient dans ses mains et dans ses yeux la beauté du monde.Je plonge à l'intérieur de moi puis je peins, puis, à nouveau, je plonge à l'intérieur de moi, pour pousser l'art un millimètre plus loin.Le but de l'artiste est de témoigner, dans une durée limitée, de l'éternité contenue en lui.Luis Ansa
Le peintre contient dans ses mains et dans ses yeux la beauté du monde.Je plonge à l'intérieur de moi puis je peins, puis, à nouveau, je plonge à l'intérieur de moi, pour pousser l'art un millimètre plus loin.Le but de l'artiste est de témoigner, dans une durée limitée, de l'éternité contenue en lui.Luis Ansa
Rencontre avec Luis Ansa, le soufisme d'Omar Ali Shah et la lignée des maîtres Au coeur du soufisme c'est le coeur de l'Être Humain qui voyage.
« Évoquez et aimez votre propre coeur disait-il. L'Être humain n'est pas ce que vous croyez, il vient d'une grandeur et il retourne vers une grandeur et pour cela il a besoin parfois de travailler, d'apprendre à aimer en étant accompagné ».
1ère impression Editions Dervish Publications 1984 2ème impression Éditions La Voie du Sentir 2023
luis ansa nous entraîne au mexique, dans un étonnant voyage initiatique avec quelques amis chaman péruviens et toltèques, des ethnologues et un moine franciscain.
des pyramides mayas de chichen itza à d'autres hauts lieux sacrés, kruxtal, mitla, palenque. de multiples révélations attendent ces hommes et ces femmes. leur périple, oú le réel ou l'irréel souvent se confondent, les amène à se rencontrer au plus intime d'eux-mêmes, à mieux connaître l'âme indienne et les forces occultes en oeuvre dans le mexique d'hier et d'aujourd'hui.
Deux ans après son expérience avec le chaman toltèque don Justino et sa fille Inés, Luis repart pour le Mexique afin de percer le mystère des Naguals, détenteurs des secrets de l'ancienne religion du Mexique. Don Justino est un Nagual, un chaman supérieur en quelque sorte, et Luis espère devenir son apprenti.. Don Justino accepte de lui donner une initiation accélérée en le confiant d'abord à doña Juana, une jeune chamane de 25 ans, aussi belle et sensuelle qu'Inés. Elle lui apprend à canaliser de façon positive son attention, une énergie présente dans tout le corps physique. Pour développer cette attention sensitive elle l'initie à une série d'exercices qu'il devra répéter chaque jour.
Parallèlement, Justino le confie à deux autres chamans : d'abord don Benito Silva, un sorcier redoutable qui, lors d'un rituel nocturne, lui apprend à se défaire de ses peurs et à réveiller en lui des pouvoirs en cessant de se focaliser mentalement sur des objets pour être constamment présent à son corps et ses sensations afin de « vivre dans un état de connaissance élargie, unie au tout, une connaissance éveillée dans chaque cellule . »
Dans le récit de sa vie qu'il m'a confié, et qui constitue la trame des Sept Plumes de l'Aigle, Luis Ansa n'avait qu'un prénom : Luis. Il l'avait voulu ainsi. Il renonce donc à ce relatif anonymat pour poursuivre, sans le secours du « traducteur » que je fus, l'exploration de ce lieu de l'être, que saint Augustin nomme « le palais de la mémoire ».
« Un chaman n'a pas d'histoire, il n'a que des mémoires », m'a-t-il dit un jour, devant l'un de nos sempiternels cafés. C'est cela que Luis Ansa nous donne ici : de nouveaux épisodes de sa vie éclairés par la lumière de cet émerveillement qui nous fait les yeux vifs et la parole émue quand on les rappelle à la conscience pour les offrir à un ami. Ils sont aussi, bien sûr, révélateurs de sens, ce qui ne signifie pas qu'ils soient toujours raisonnables : l'amour de la vie ne l'est pas. C'est de ce sens, et de cette sorte de bienfaisante déraison qui nous pousse sans cesse à vivre, que nous avons abondamment parlé au cours des entretiens qui complètent ce livre.
Un voeu, pour conclure ces quelques lignes. Que la parole de Luis Ansa soit aussi joyeusement nourricière pour le lecteur de cet ouvrage qu'elle le fut, et qu'elle l'est encore pour moi. Henri Gougaud