En Haïti dans les années 80, les chansons de Manno Charlemagne ont défié la dictature Duvalier. Ses albums circulaient sous le manteau, ses refrains étaient repris dans les manifestations d'opposition. Exilé à deux reprises pour échapper au châtiment des tontons macoutes, Manno Charlemagne revient en Haïti au moment de l'élection d'Aristide.
En 1995, il est élu maire de Port-au-Prince après un concert mémorable. Il se confronte alors à la difficulté d'être un chanteur adulé qui lutte pour des idées progressistes et un homme politique qui doit administrer une capitale en proie à la misère et au chaos...
Les tap-taps se repèrent de loin avec leurs décorations baroques et leurs couleurs bariolées.
Leur nom viendrait des coups portés sur la carrosserie par les passagers qui veulent descendre.
A Louxor près de la vallée des Rois, Giambattista Belzoni retrouve son ancien commanditaire Henri Salt et son éternel rival Bernardino Drovetti, qui se sont répartis les moindres terrains de fouille. Il parvient pourtant à mettre à jour une magnifique statue d'Aménophis III dans une zone pourtant déjà explorée par ses rivaux. Pendant ce temps à Jérusalem, son épouse Sarah Belzoni, déguisée en homme, entre au péril de sa vie dans le temple de Salomon, interdit aux femmes et aux chrétiens. Plutôt que de la rejoindre en Terre Sainte, Giambattista traverse le désert oriental, en direction de la Mer Rouge, à la recherche de l'antique cité de Bérénice, port enfoui qu'aurait découvert le français Frédéric Cailliaud mais dont tout à porte à croire qu'il s'agit d'un immense bluff...
En 1815, Giambattista Belzoni, sa femme Sarah et leur domestique James débarquent en Égypte pour présenter une machine qui révolutionnerait l'arrosage en bordure du Nil. Mais le Pacha refuse de la financer et Belzoni échoue chez le consul d'Angleterre, qui le missionne pour ramener au British Museum un gigantesque buste de Ramsès II - défi déjà relevé, sans succès, par le consul de France.
Après avoir ramené à Alexandrie la tête de Ramsès II, Giambattista Belzoni retourne en Nubie pour terminer les travaux de désensablement du temple d'Abou Simbel et, peut-être, avoir la chance d'y pénétrer.
Mais sa rivalité avec le consul de France Bernardino Drovetti tourne à la guerre ouverte...
Pendant ce temps, Sarah Belzoni entreprend un grand voyage à Jérusalem, accompagnée de son serviteur James.
Adaptation en bande dessinée du journal d'un géant de 2 mètres que rien ne prédisposait à devenir le pionnier de l'égyptologie.
Comme dans le 1er tome (sélection officielle FIBD 2018), Grégory Jarry adapte le journal de Giambattista Belzoni, Nicole Augereau celui de Sarah, et Lucie Castel dessine le tout sur fond de gravures d'époque.
En fin d'année 2003, Nicole et Grégory ont tenu chacun un carnet de leur voyage au Maroc. Grégory connaît bien le pays, il revoit des amis, discute de la situation politique, rencontre des artistes et mange beaucoup d'olives. Nicole passe une grande partie de son temps à éviter de faire la touriste. Elle ne veut surtout pas céder aux clichés et se demande sans cesse ce qu'elle devrait faire ou ne pas faire. Les pages des deux carnets alternent, et à l'aisance de l'un répondent les angoisses de l'autre, tandis qu'ils esquissent un portrait du Maroc contemporain.
On fait la course, de Nicole Augereau : Maman et papa font la course avec leur petite fille. La petite fille est super lente car elle n'a que deux ans.
On fait du toboggan, de Grégory Jarry : Papa et maman font du toboggan avec leur petite fille. Papa et maman glissent mal car ils sont trop gros.