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Olivier Poivre d'arvor
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Un homme et un oiseau étaient-ils faits pour se rencontrer ? Surtout si l'homme est un ancien ambassadeur des Pôles, qui fête ses 90 ans, et l'oiseau, disons plutôt, le couple d'oiseaux, deux sternes arctiques inséparables du nom de Jet et Lily.
En 2048, bien des espèces, des pans entiers de notre géographie, ont hélas disparu de la planète, les brasiers enflamment l'Europe et font fuir de nouveaux migrants qui nous ressemblent. Le traité qui protège le statut particulier de l'immense réservoir d'eau douce qu'est l'Antarctique, doit être renégocié. L'urgence est absolue !
C'est alors que notre Ambassadeur, gageons que ce récit documenté est aussi une fable, décide d'affronter ce qui sera sa dernière mission : relier les deux points les plus extrêmes du globe terrestre, depuis le Groenland jusqu'au pôle sud, sur une ligne aérienne que seules les deux sternes connaissent par coeur, un tracé de glace et de haute mer, à la recherche migratoire de la lumière, de crevettes, de krill, et surtout de deux étés par an. Son Excellence va voler en leur compagnie. Pourquoi pas !
Chemin faisant, l'auteur à la manière des fabulistes, nous montre l'état de notre pauvre planète, sans jamais céder à la tentation de l'apocalypse, mais sur les ailes de Jet et de Lily, par leurs yeux émerveillés et parfois paniqués, il nous montre aussi toute la beauté du monde. S'y joindront, en une arche de Noé multicolore, un vautour géant, des perroquets au front bleu, une baleine dernière de son espèce, Amal la fille adoptive de notre Excellence, et bien des peuples du monde, aussi divers et menacés que les espèces animales. -
" J'ai choisi d'entreprendre un grand voyage sur la France des mers. En arpenteur vagabond, j'ai voulu, par les mots et les images, prendre le large et partir à la découverte de ces territoires souvent lointains, chargés d'histoire parfois contrariée, habités ou déserts, battus par les vents, les marées, les cyclones et les ouragans, brûlés par le Soleil et le sel. Mais aussi explorer en route le plus proche littoral métropolitain, ses ports et cités, ses estuaires et ses phares, ses deltas, lagunes, plages, dunes ou falaises, ses innombrables îles, autant de lieux qui m'ont donné, enfant, le goût de la navigation et des mers agitées.Parti de l'îlot Clipperton, filant vers la Polynésie française et Wallis-et-Futuna puis jusqu'à la Nouvelle-Calédonie, je me suis rendu en Terre-Adélie, en Antarctique, puis aventuré vers les autres Terres australes et antarctiques françaises, les Kerguelen et Crozet, les îles Saint-Paul et Amsterdam, les îles Éparses, les Glorieuses et Tromelin. De là, j'étais à un jet d'éponge de mer de La Réunion et de Mayotte. Tel est le voyage que je souhaite partager, un périple jusqu'en Guyane, Guadeloupe, Martinique et autres Antilles françaises, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Arctique, au Spitzberg comme à Sainte-Hélène ou à Guernesey... Tout au long de cette circumnavigation, j'ai été chaviré par la beauté de ces paysages sur lesquels le Soleil ne se couche jamais. La France est bel et bien un archipel, le plus grand au monde. J'ai découvert un univers, outre-mer, fascinant, riche d'une extraordinaire faune et flore au coeur d'aires marines protégées. Mais également marqué des cicatrices ouvertes du changement climatique, de la pollution, de la surpêche et de la pêche illégale, de l'élévation du niveau des mers, de l'acidification des océans et de la perte d'oxygénation. Autant de menaces toujours plus dramatiques à l'encontre de la biodiversité. Ce voyage unique et sensible dans une France des mers souvent méconnue m'a rappelé la prophétie de Richelieu : " Les larmes de nos souverains ont souvent le goût salé de la mer qu'ils ont ignorée. " et la responsabilité qui est plus que jamais la nôtre, grand prince ou humble marin pêcheur, mélanésien, antillais ou breton : prendre soin de sa mer, de sa planète, c'est prendre soin de soi. "
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Si les noms, parce qu'ils sont l'asile des rêves, sont les aimants du désir, comme l'écrivait Marcel Proust, alors le nom d'Alexandrie est le mien, s'exclame Olivier Poivre d'Arvor dans une magnifique déclara- tion d'amour à la cité d'élection de grands conquérants, artistes et écrivains. Ses liens avec Lawrence Durrell et ses débuts dans la diplomatie le conduisirent presque par hasard dans cette seconde capitale d'Égypte, ville éblouissante de l'Antiquité, cité cosmopolite dans la première partie du siècle passé, grand port de la Méditerranée aujourd'hui. De son lien intime tissé avec elle, Olivier Poivre d'Arvor tire un récit romanesque attachant et sensuel, entre flânerie nostalgique et ode vibrante à son charme vénéneux.
Olivier Poivre d'Arvor, philosophe de formation, romancier et essayiste, a dirigé la chaîne France Culture. Diplomate en poste à Alexandrie, Prague et Londres, ancien ambassadeur de France en Tunisie, il est aujourd'hui président du Musée national de la Marine. Parmi ses nombreux ouvrages publiés, il obtient en 2008 le Prix Renaudot des lycéens pour son roman Le Voyage du fils, aux éditions Grasset. Il est aussi l' auteur remarqué de Le Jour où j'ai rencontré ma fille, (Grasset, 2013) ainsi que de plusieurs ouvrages consacrés à l'aventure maritime, publiés avec Patrick Poivre d'Arvor et regroupés dans L'Odyssée des Marins, (Robert Laffont, Bouquins, 2015). -
Bug made in France , ou l'histoire d'une capitulation culturelle
Olivier Poivre d'arvor
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 20 Janvier 2011
- 9782070132447
Et si, dans les années qui viennent, l'hégémonie américaine en matière de technologie culturelle, au sens le plus large du terme, allait placer la France, pourtant assurée d'une certaine forme de supériorité et d'avance dans le champ intellectuel comme artistique, au rang de puissance mineure ? De pays dominé, confiné à la muséification de ses richesses, résigné à un acte de capitulation culturelle et linguistique inédit dans son histoire ? Car le retard français est patent et sans espoir de rattrapage face au monopole américain et à la concentration commerciale. Non seulement les États-Unis possèdent et maîtrisent les outils du «hardware» et du «software» mais ils contrôlent Internet et ont inventé tous les nouveaux outils de la connaissance moderne : Google, Facebook, Wikipedia, Amazon, iTunes, Yahoo, YouTube, Twitter... La véritable révolution culturelle, celle de l'accès, de la participation du public à l'édification du savoir, a été gagnée par le Nouveau Monde. Notre «logiciel», fondé sur la vieille Encyclopédie et son pouvoir de «prescription», est à l'évidence hors d'usage. Comme celui, et c'est encore plus grave, de l'Europe et des nations qui la composent, incapables de penser ou de produire des objets culturels européens forts. Avec ce texte vif, tranchant, Olivier Poivre d'Arvor réveille notre désir perdu d'exception culturelle.
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Le jour où j'ai rencontré ma fille
Olivier Poivre d'arvor
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 16 Novembre 2016
- 9782253000822
À la cinquantaine, moment où son désir d'enfant, jusquici inexistant, devient une évidence, le narrateur apprend qu'il est stérile. Quelques mois plus tard, il rencontre une fillette de 7 ans au Togo : leur premier contact est bouleversant, l'instant est décisif, c'est Amaal qui sera sa fille. Mais comment fait-on quand on est un homme célibataire pour devenir père ?
Olivier Poivre d'Arvor, diplomate, écrivain, spécialiste des échanges culturels internationaux lève le voile sur un sujet tabou la stérilité masculine en racontant le parcours initiatique de deux années qui a changé sa vie.
Un récit brillant, plein d'amour, en forme de pied de nez au déterminisme, social comme biologique. Aliocha Wald Lasowski, Le Magazine littéraire.
Les mots justes pour dire toute la complexité, toute la beauté aussi, du chemin qui mène vers l'enfant. Delphine Peras, L'Express.
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Qui se souvient de ce jeune Chinois venu chercher les cendres de sa mère défenestrée à Belleville quelques semaines plus tôt ? S'inspirant de ce fait divers, Olivier Poivre d'Arvor compose un roman bouleversant où se croisent plusieurs destins.
II y a là Fan Wen Dong, un garçon d'une vingtaine d'années, sensible et rêveur, d'une beauté étrange, encombré d'une cage, d'un oiseau de feu et d'une urne de jade. Anne Latour, et son besoin éperdu de concevoir un enfant avant qu'il ne soit trop tard. Thomas Schwartz, un intellectuel humaniste, qui prend en charge le jeune Chinois comme son fils... Ce Voyage du fils tisse, en brefs chapitres, une histoire de solitudes, de désirs, de passions amoureuses, sur fond de face-à-face impossible entre la Chine et l'Occident.
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Un club très fermé, à Londres, dont Philippe Hartinger, diplomate, est le seul membre français. Il lit dans le journal qu'une jeune égyptologue tchèque a retrouvé la tombe d'Alexandre le Grand. Cette nouvelle déclenche en lui une double série de souvenirs, car, avant d'arriver à Londres, il a été en poste à Alexandrie d'Egypte et à Prague : à Alexandrie, il a perdu sa femme, Béatrice, dont la mort, cinq ans après, continue à l'obséder. A Prague, il a eu une brève liaison avec Lenka, cette égyptologue. Jeux de la mémoire, nostalgie du passé, évocation humoristique des moeurs anglaises, promenades émues dans le désert égyptien, réminiscences poétiques de Prague, sans oublier un zeste de polar archéologique, Olivier Poivre d'Arvor mêle ici les images des trois villes avec tendresse et drôlerie.
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C'est en Guyane, de Cayenne à Maripasoula - au pays des orpailleurs et des indiens Wayanas - que Léo entreprend de retrouver la trace de son ami d'adolescence, Frédéric.
Il veut lui annoncer la mort du grand amour qu'ils ont partagé, Hélène, qui fut il y a trente ans leur professeur de philosophie et leur initiatrice érotique.
A la surface de sa brumeuse mémoire ressurgit la géographie dangereuse, belle et imprécise du désir de trois jeunes gens dans les années soixante-dix.
Que s'est-il vraiment passé entre eux trois à l'époque ?
En remontant le cours du fleuve Maroni et celui du temps, Léo caresse la nostalgie de cet âge d'or, ce rêve perdu de la jeunesse baigné de refrains musicaux : fragile, blessé, amnésique, il s'obstine à retrouver la trace de l'homme qui pourra, peut-être, résoudre l'énigme de sa propre existence.
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Dans les années trente, en pleine dépression, l'Amérique de Roosevelt invente le New Deal, investit massivement dans la création, et assure ainsi la relance économique en même temps qu'une domination culturelle dont le Vieux Monde fait toujours les frais.
Sur fond de crise et de révolution numérique, la France peut-elle encore, tête de pont d'une Europe bien timide, relever le défi, faire le pari de l'investissement et de la croissance et inventer une nouvelle donne culturelle ? Oui, assure Olivier Poivre d'Arvor, dès lors que la culture redevient au coeur d'un projet politique, comme François Mitterrand l'a incarné, un véritable choix de civilisation.
Ce New Deal à la française passe par quelques axes forts: un investissement massif dans l'éducation aux arts et à la sensibilité, un pacte entre science, technologie et culture, un soutien accru à la création et une ouverture aux expressions du monde. Mais aussi par le biais d'une plus grande démocratie culturelle, d'une implication retrouvée des citoyens dans l'appropriation de leur fabuleux patrimoine et d'une gouvernance pleinement assurée par les territoires.
Une certitude ressort de cet essai engagé : avec 1% de la population mondiale, une globalisation à grande vitesse et le spectre de la crise qui s'abat sur elle, la France ne se distingue désormais plus que par sa culture, sa langue, sa capacité à mener la guerre douce de l'influence, le soft power. Réveillez-vous les politiques ! A trop tarder et à préférer l'héritage des anciens à l'audace des nouvelles générations, notre pays est menacé, à très court terme, de perdre son avantage.
L'état d'urgence est proclamé.
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Si "les noms, parce qu'ils sont l'asile des rêves, sont les aimants du désir, comme l'écrivait Proust, alors le nom d'Alexandrie est mien ", confie Olivier Poivre d'Arvor.
Le nom d'Alexandrie lui appartient peut-être, mais Alexandrie a dévoré l'auteur par son charme vénéneux de capitale ptolémaïque, somnolente, épicée et sensuelle. Il y a rencontré son destin par nécessité littéraire. Les odeurs, celles des marais quand le vent est au sud, ou celles des embruns du septentrion ne peuvent s'immiscer dans le dédale du souk el Attarine, règne de la cardamome, du carvi ou du cumin.
Sa bibliothèque, rêve de tant d'érudits, renaît à la vie. Les hérauts des communautés grecque, arménienne, juive, voire britannique ou italienne reviennent parfois tromper la douleur de l'exil. Même riches et loin de Mare Nostrum, ces Alexandrins gardent tous la mémoire blessée de leur ville, martyre des conflits du XXe siècle. Capitale en majesté décrépie, mythe glorieux des Lagides, la ville chante un immense bazar peuplé de conquêtes, d'enchantements et de fantômes géniaux qui ont pour nom Alexandre, Antoine et Cléopâtre, Durrell, Forster, ou encore Cavafy.
Dans cet essai romanesque, Olivier Poivre d'Arvor exalte légendes et symboles, et sa plume redonne vie à l'âme mélancolique de cette cité héroïque.
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Olivier Poivre d'Arvor à 30 ans. Après des études de philosophie, il a travaillé dans l'édition, co-fondé l'hebdomadaire TEL et la compagnie dramatique Le Théâtre du Lion. Il est actuellement directeur de centre culturelle français d'Alexandrie en Egypte.
Qui aurait songé en 1987 que cet élégant jeune homme qui débarquait à New-York pour la première fois serait à l'origine d'une des plus grandes aventures industrielles de tous les temps ? Certainement pas l'ambassadeur de France dont Victor Du Pont de Nemours était le secrétaire bénévole. Le superbe, comme l'avait surnommé Mme de Staël, laissait à Paris un père, chef de file des physiocrates, et Irénée, un jeune frère doux et rêveur qui aimait la chimie et qui vénérait son aîné.
En Amérique, Victor devient un homme. Entre le port de New-York, les quakers de Philadelphie, ou la fièvre jaune à Charleston, il apprend les relations diplomatiques, se préoccupe de la Floride et de la révolte de Saint-Domingue. Il rencontre Jefferson, et Franklin le prend en amitié.
Rentré à Paris sous la Terreur, il se marie et repart. Irénée le rejoint et pour survivre fonde une fabrique de poudre sur la Brandywine River en s'inspirant de la fabrique royale d'Essonnes où il a travaillé avec Lavoisier. Après beaucoup d'échecs et de recommencements, de joies et de peines, ils deviennent les premiers fournisseurs de poudre dans un pays où leur idéal de liberté et leur amour de la nature avaient pu s'accomplir. Victor avait le goût du bonheur et du risque. Sans lui pas de destin pour Irénée que tout effrayait, mais sans Irénée pas d'invention, pas de société Du Pont de Nemours, aujourd'hui la première entreprise chimique au monde.
De la cour du Roi à l'Amérique où tout commence, leur vie fut romanesque et intrépide, mais c'est dans l'amour fraternel qu'il faut chercher les racines profondes de leur extraordinaire aventure. -
Et si le millénaire se terminait par le plus formidable raz de marée médiatique jamais organisé, balayant les dernières illusions de la galaxie Gutenberg ?
Nul mieux que Patrick Poivre d'Arvor et son frère Olivier ne pouvait imaginer ce grand roman planétaire, foisonnant, satirique et baroque qui commence par un défi le lancement du "fast-book", se poursuit par un combat de titans médiatiques et se termine par un immense feu d'artifice. On y reconnaîtra les acteurs les plus connus des médias, de l'édition, de la finance et du pouvoir. Sans oublier la belle et généreuse Barbara Pozzi, envoyée spéciale de la chaîne NTN, prête à tout pour obtenir le dernier scoop du siècle.
À la manière du Bûcher des vanités, La Fin du monde nous plonge au coeur même de cette arène médiatique où tous les coups sont permis.
Apocalyptique, satirique, iconoclaste : le grand roman de la comédie des médias.
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robert surcouf, jean kart, le chevalier forhin, rené duguay-trouin, les frères barberousse, jeanne de belleville, mme ching.
qu'ils fussent pirates ou corsaires du roi, vénitiens, français, turcs ou chinois, ils hantèrent les cauchemars de ceux qui partaient en mer. courageux ou cruels, hommes ou femmes, ces personnages d'exception ont nourri nos songes d'aventures, de liberté et de sang. ils épouvantaient les loups de mer les plus aguerris, prenant d'assaut leurs navires ires chargés d'épices, de vaisselle précieuse, de perles, d'émeraudes, de topaze, d'or et d'argent mais eux-mêmes se retrouvaient souvent pourchassés par des escadres ennemies, sans refuge, ne devant leur salut qu'à leur adresse à se fondre dans l'immensité marine.
d'un côté, les pirates, sans autres lois que celles, violentes, des butins matériels et humains. de l'autre, munis de lettres de marques et de représailles, les corsaires agissaient au nom d'un roi ou d'un etat et s'attaquaient aux ennemis déclarés de ceux-ci. etrange communauté, ces maîtres des mers, refusant les contraintes terriennes, épris de grands espaces, rêvant d'un monde meilleur. nobles patriotes ou assassins cupides, mécontents de toutes classes, fédérant les déshérités comme les brigands, ces prédateurs des mers faisaient trembler les puissants.
ils respectaient parlais le code de l'honneur, écumant de siècle en siècle les castes flots à la recherche : de leurs proies. après avoir traité des " découvreurs " dans un précédent volume, rêveurs des mers, olivier et patrick poivre d'arvor poursuivent leur série consacrée aux grands marins du monde. dans la lignée de daniel defoe, les auteurs nous entraînent, d'une plume alerte, de l'antiquité au xixe siècle, sur la trace de ce monde fascinant qui balance entre utopie et révolte.
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Solitaires de l'extrême ; navigateurs fous d'océans et autres héros autour du monde
Olivier Poivre d'arvor
- Place Des Victoires
- 30 Octobre 2007
- 9782844591654
Solitaires sur les mers du globe, ils ont choisi d'affronter les éléments. Portraits des plus grands héros de la mer.
"C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme..." Du Cap de Bonne Espérance au Cap Horn, Bernard Moitessier, vagabond des mers, Eric Tabarly le magnifique, Alain Colas, génie de la voile moderne au tragique destin, Alain Bombard, naufragé volontaire, ou encore Ellen Mac Arthur, navigatrice intrépide, ont laissé leurs traces sur toutes les mers du globe, faisant le pari fou de surmonter l'insurmontable.
Qui sont ces rêveurs de liberté, ces fous d'océan épris d'absolu, qui ne craignent pas d'affronter les conditions les plus extrêmes, dans un tutoiement permanent avec la mort ? Portés par une volonté sans faille, ils ont choisi de défier l'éphémère, saisir l'occasion de se surpasser, évoluer dans un monde sans frontières, inventer des parades pour apprivoiser les éléments. Autant de jeux passionnants pour des odyssées empreintes de courage, d'humilité et d'endurance humaine.
Olivier et Patrick Poivre d'Arvor nous font partager l'épopée captivante de ces légendes modernes des mers, aventuriers atypiques devenus des modèles pour des générations entières. -
Fifille a triomphé. Nous sommes en juillet 2022, et voici que Fifille réjouit la France d'un 14 juillet où tous les villages pavoisent du drapeau national, se réjouissent et festoient. La France est-elle enfin heureuse ?Serait-ce un miracle ou un mirage ?Le pays croit avoir élue une main de fer, c'est en fait plutôt le nez de clown du Cirque national qui tient l'Elysee-Matignon, rebaptisé ainsi du nom d'une célèbre boîte de nuits où Fifille aimait à y traîner. Son père, présent comme un lion tapi dans l'ombre, est à la fois ce Jean-Jean breton qui traversa le siècle et un artiste du cirque qui vit désormais en King Lear esseulé dans une roulotte à Montretout. Affaibli, il n'en décoche pas moins les critiques les plus acerbes à l'égard de Fifille. S'affrontent ici la tradition de la pitrerie et la modernité du cirque débarrassée de ses artisans et de ses vieux animaux. N'en disons pas plus !Olivier Poivre D'Arvor, fin connaisseur de la politique française, attaque ici en fabuliste. Le cirque national a remporté le pouvoir. Mais les clowns, les hommes-fusées, les acrobates, et la ménagerie feront-ils un gouvernement ? Ou une catastrophe.
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Jérusalem ; histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Tilla Rudel, Olivier Poivre d'arvor
- Bouquins
- 8 Novembre 2018
- 9782221115978
Citée pour la première fois dans la Bible mais aujourd'hui plus que jamais au coeur de l'actualité internationale, Jérusalem n'a cessé, au fil des millénaires, d'être aux avant-postes de conflits religieux qui prennent racines au temps du récit biblique mais qui sont aujourd'hui non résolus et sources de tensions quotidiennes. L'histoire de Jérusalem se confond d'une certaine manière avec celle de l'humanité tout entière, car chaque citoyen du monde peut se prévaloir d'un lien religieux, culturel, intellectuel ou sentimental avec la « cité de la paix » comme son nom hébraïque l'indique.
Comme ceux déjà parus dans la série sur les grandes villes du monde, ce volume se déroule en quatre parties - Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire - préfacé par l'écrivain et diplomate Olivier Poivre d'Arvor, il est le fruit d'un travail collectif qui a réuni, autour de Tilla Rudel, une équipe d'historiens, d'écrivains, de journalistes ou d'essayistes d'origines et de confessions diverses ayant tous en commun cette passion pour Jérusalem où ils ont vécu à un moment ou à un autre de leur vie, où ils ont écrit, étudié ou simplement déambulé à travers ses quartiers, ses ruelles secrètes, les collines qui l'entourent ou derrière les lourdes portes de ses églises, mosquées, couvents ou simples bâtisses, et ruines archéologiques dont elle regorge comme nulle part ailleurs...
L'histoire de la ville a été confiée à une équipe de quatre historiens chercheurs du CRFJ (Centre de Recherche Français à Jérusalem). La spécificité de cette ville appelant à un partage équilibré du traitement des trois religions pour lesquelles elle représente « la ville sainte », cette partie a également abordé aspects politiques, archéologiques et culturels de Jérusalem à travers les différentes périodes de son histoire.
Les promenades littéraires permettent d'aborder la ville sous toutes ses facettes, selon les affinités de chacun de leurs auteurs. Samuel Blumenfeld, critique de cinéma, a choisi d'évoquer Jérusalem à travers les films qui se passent à Jérusalem. Dominique Bourel, sociologue et historien raconte la Jérusalem allemande et ses exilés qui ont façonné la vie intellectuelle et universitaire à Jérusalem au XXe siècle. Sylvie-Anne Goldberg, historienne et chercheuse à l'EHESS et au CRFJ, s'intéresse à la route des pèlerinages vers Jérusalem, du Temple juif à la croisade chrétienne. Théo Klein, avocat et ancien président du CRIF, se promène dans la vieille ville avec son ami palestinien Ziad Kawass tout en rêvant avec lui d'une Jérusalem utopique où Israéliens et Palestiniens vivraient en paix dans une ville ouverte. Le père Jean-Michel de Tarragon, directeur de l'école biblique de Jérusalem, se promène à travers les Lieux saints : sur les traces d'Hérode pour retrouver Jésus...
Conçue selon un parti pris chronologique et historique, l'anthologie traverse les grandes époques de Jérusalem : de la Bible à la littérature israélienne et palestinienne contemporaine avec un choix très subjectif et évidemment non exhaustif car Jérusalem est un sujet inépuisable... Cette anthologie commence par le psaume 137 (136 selon la vulgate catholique) de l'Ancien Testament. Ce poème iconique rappelle que Jérusalem, depuis les temps bibliques était et reste dans l'imaginaire collectif de l'Orient comme de l'Occident, une cité emblématique, revendiquée par les trois monothéismes, comme une promesse d'un bonheur éternel. À partir de ce psaume, Tilla Rudel a construit une promenade dans le temps, littéraire, poétique, historique, politique parfois, à travers des récits et témoignages d'hommes et de femmes dont le parcours les conduisit un jour à Jérusalem. De la Bible à Amos Oz, Edward Saïd, Sayed Kashua ou David Grossman, du pèlerin de Bordeaux à La Jérusalem délivrée de Le Tasse ou du poème d'Herman Melville à ceux de Yehuda Amihai ou Mahmoud Darwich, Jérusalem est l'éternel sujet tour à tour vénéré, craint ou adoré, comme une chimère qu'il faut séduire par les mots pour ne pas risquer de s'y brûler.
À travers plus de 300 entrées, ce dictionnaire permet de découvrir Jérusalem de manière tour à tour insolite, historique, géographique ou politique. Du quartier d'Abu Tor aux quartiers arméniens, assyriens ou à l'Académie Rupin, des écrivains Agnon, Oz ou Yehoshua, de la cinémathèque au Dôme du Rocher ou à l'église Russe, ce dictionnaire nous invite à découvrir une ville autrement qu'à travers sa seule chronologie historique ou littéraire.
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Le monde selon Jules Verne
Olivier Poivre d'arvor, Patrick Poivre d'arvor
- Menges
- Destins Menges
- 20 Janvier 2005
- 9782856204535
Au terme de sa vie, allongé sur un lit de souffrances, Jules Verne se souvient et retrace avec fureur et humour l'itinéraire d'une existence passionnante.
Dans un récit écrit à la première personne, Olivier et Patrick Poivre d'Arvor déroulent la biographie intime de l'auteur le plus populaire et le plus traduit de la littérature française. Renouant avec leurs passions d'enfance, les auteurs nous convient à un voyage au coeur de l'univers de Jules Verne, de sa naissance à Nantes en février 1828 jusqu'à son dernier souffle à Amiens en mars 1905. Ils nous font partager leur fascination pour ce grand homme, à la fois idéaliste et romantique, follement imaginatif et d'une curiosité insatiable, prodigieux visionnaire, qui sut si bien deviner les enjeux de notre époque.
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Chasseurs de trésors et autres flibustiers
Olivier Poivre d'arvor, Patrick Poivre d'arvor
- Place Des Victoires
- 27 Octobre 2005
- 9782844591104
francis drake, monbars l'exterminateur, jean-françois nau, henry morgan, barbe noire, john rackam le rouge, ann bonny, mary read...
leurs noms font frémir et rêver. mandatés parfois officiellement mais surtout pirates dans l'âme, ils sont flibustiers, boucaniers, membres de cette communauté marginale et bigarrée des " frères de la côte ", chasseurs de trésors avant tout. unis par le désir de supplanter les espagnols et les portugais qui se sont partagé les richesses du nouveau monde, ces hommes - français, anglais ou hollandais - exaltés par les promesses de butins, épris d'aventure et de liberté, font régner la terreur sur les rivages lointains des indes occidentales et orientales.
cruels et souvent sans pitié, ils pillent, attaquent et massacrent pour assouvir leur cupidité. les côtes et les îles sont les repaires de ces brigands des mers. des lieux emplis de légendes et de secrets, de trésors cachés, de coffres lourds d'or, de bijoux, de pierres précieuses, de grottes regorgeant des cargaisons arrachées aux navires ennemis. entre espoir et utopie, leur quête de l'or ne cesse jamais de nous fasciner.
après coureurs de mers puis pirates et corsaires, olivier et patrick poivre d'arvor explorent une nouvelle dimension de cette grande épopée historique et romanesque de la mer. ils ont mené leur enquête sur les lieux du crime et nous entraînent, dans le sillage de ces personnages légendaires, vers ces paradis infernaux, les antilles, l'île de la tortue, l'océan indien, madagascar, où ces faiseurs de butins signent dans l'or et le sang leurs actes de révolte.
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J’ai tant rêvé de toi
Olivier Poivre D’Arvor, Patrick Poivre D’Arvor
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 4 Mars 2009
- 9782253126515
Youki, 26 ans, fait une thèse sur Robert Desnos. Elle se rend à Prague pour y rencontrer le poète nobélisé tchèque Kampa qui a recueilli le dernier souffle de l'écrivain en mai 1945, à la sortie du camp de Terezin. En réalité, ce n'est pas le poète qu'elle vient voir, mais son père supposé -avant de mourir, sa mère lui a avoué une liaison avec lui. Youki, fragile, anorexique, nymphomane, à l'enfance dévastée par le manque paternel découvre un Casanova vieillissant, doublé d'un imposteur...
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Des héros mythologiques de l'Antiquité aux navigateurs de l'extrême, les coureurs des mers sillonnent les océans depuis plusieurs millénaires. Aristocrates ou orphelins démunis, ils ont souvent tracé ces routes au péril de leur vie afin de repousser les limites de l'univers connu, de découvrir des continents, de fonder des compagnies, des comptoirs ou des colonies, de conduire de grandes expéditions scientifiques. La foi, l'or, la gloire, le goût de l'aventure comme la passion du savoir les animent. Les drames, les maladies, l'exil, la mort les guettent. Le courage les réunit tous autour d'une même passion.
Pirates et corsaires, flibustiers et chasseurs de trésors, amiraux des marines nationales, explorateurs, marchands et ravisseurs d'épices, navigateurs ou coureurs solitaires, ils sont français, vénitiens, génois, asiatiques ou arabes, hollandais, anglais, espagnols, portugais, russes ou nordiques. Les figures les plus illustres, de Pythéas, Érik le Rouge, Colomb, Gama et Magellan, à Barberousse, Cartier, Bart, Surcouf, Tourville, Suffren, La Pérouse, Nelson, Cook, Amundsen, Charcot, Tabarly, Cousteau et Arthaud voisinent ici avec des dizaines d'autres héros souvent méconnus.
Leurs portraits sont enrichis par une anthologie témoignant de la fascination des écrivains, d'Homère à Cendrars et Melville en passant par Hugo, Verne et London, pour les récits et les épopées des navigateurs de tous les temps. C'est la fabuleuse odyssée de ces marins d'exception qu'Olivier et Patrick Poivre d'Arvor, dont les ouvrages sur l'aventure maritime ont déjà conquis un large public, nous racontent d'une plume alerte. Inspirés par leur amour et leur expérience de la mer, ils dressent un tableau unique de ce monde fascinant. -
Lawrence d'arabie ; la quête du désert
Olivier Poivre D'Arvor, Patrick Poivre d'arvor
- Place Des Victoires
- 26 Octobre 2006
- 9782844591418
Un magnifique album illustré pour une biographie de référence sur Lawrence d'Arabie.
Qui est Thomas Edward Lawrence ? Comment s'est forgé le destin de celui qu'on appellera Lawrence d'Arabie ? Quel est le vrai visage de celui qui participera à la grande révolte des Arabes contre les Ottomans ?
Héros pour les uns, mystificateur pour les autres, cet aventurier doté d'une énergie et d'un charisme hors du commun traversa l'histoire avec fougue et panache et finit sa vie dans un sanctuaire isolé, hanté par un désir obsessionnel d'anonymat.
Olivier et Patrick Poivre d'Arvor percent le secret de cet être d'exception, de ce soldat qui trouvait son costume de héros bien trop grand, de cette légende vivante qui ne souhaitait rien de plus que de pouvoir vivre sa vie d'homme.
À travers les images de la Bodleian Library d'Oxford, des photos prises par T. E. Lawrence et de documents exceptionnels, ce livre dresse le portrait le plus vivant, le plus complet et le plus passionnant de l'auteur des Sept Piliers de la sagesse.