1937, dans la fureur des combats de la guerre civile d'Espagne, Gerda Taro meurt, écrasée par un char républicain. Elle a vingt-six ans.
Militante antinazie, Gerda a fui l'Allemagne hitlérienne pour Paris, où elle croise la route, entre autres, d'Aragon, Koestler, Nizan, Man Ray, ainsi que de Robert Capa, qui devient son compagnon. Gerda Taro veut rejoindre le front espagnol, elle pressent que le destin de l'Europe se joue là-bas. Femme libre à la destinée de météore, elle comprend peu à peu, entre espoir et trahisons, que les staliniens profitent des combats pour purger les rangs des républicains.
Grande fresque sur la guerre civile espagnole, Dans l'oeil de l'archange rend un brillant hommage à une profession fascinante, celle de reporter de guerre, et à une icône du xxe siècle, une femme courageuse et passionnée, pour qui l'engagement primait sur tout.
De Lviv à Odessa, des bouches du Danube et Izmail aux villages du centre et à Kiev ou à Berdichev, ce livre, sous la forme de carnets de route et de portraits mais aussi de réflexions philosophiques, s'attache à retracer les racines européennes de l'Ukraine. Comment la première guerre, celle du Donbass en 2014, a encouragé davantage encore les motivations des Ukrainiens à rejoindre le concert européen. Comment l'invasion dûment planifiée n'a fait que relancer le processus. Comment la brutalité de l'attaque russe cimente l'affirmation de la nation. Maires, élus, médecins, volontaires de la Défense Territoriale, paysans, intellectuels, enseignants, membres de la société civile, tous témoignent de ce double attachement à l'entité européenne et à leur terre.
« Les sentiments en bataille qui parcourent les livres de Joseph Kessel ne sont que le reflet d'une âme chavirée, mais qui demeure d'abord un coeur pur, où l'amitié des hommes compte autant que le goût du baroud. [...] Conteur des steppes, Jef, ainsi que le surnomment ses amis, reste un témoin parmi les hommes, un marcheur dans le siècle traversé avec passion, un chantre de la souffrance et du bonheur des êtres, quels qu'ils soient. » En brossant le portrait d'un personnage mythique, Olivier Weber nous emmène en voyage à travers tous les paysages qui ont marqué l'immense écrivain.
« C'était une vieille promesse. Confronté aux souvenirs des guerres que j'ai couvertes, j'ai voulu me rendre dans une contrée mythique et oubliée, le Mustang. Fermé aux étrangers jusqu'en 1992, ce petit royaume en Himalaya désormais rattaché au Népal est un «petit Tibet» à la culture protégée et sans la tutelle de la Chine.
Avec deux amis, dont un aveugle, et trois Mustangais, dont un prince du pays, je me suis aventuré au-delà de l'Annapurna dans des vallées perdues, sur des montagnes isolées, dans des hameaux dépeuplés qui tutoient les cieux, dans des monastères en renaissance ou désertés. À chaque pas, le cheminement et le pèlerinage intérieur se révélaient plus importants que le sommet, le vagabondage davantage que la conquête.
Après plusieurs semaines d'une marche souvent vertigineuse, cette quête de pureté et de la «montagne intègre» fut l'occasion de réflexions sur le temps, l'hyper-communication de nos sociétés, l'empathie et la compassion, loin du rythme effréné de nos quotidiens. »
« Les sentiments en bataille qui parcourent les livres de Joseph Kessel ne sont que le reflet d'une âme chavirée, mais qui demeure d'abord un coeur pur, où l'amitié des hommes compte autant que le goût du baroud. Plus que reporter au long cours, chantre de la grandeur humaine, il fut chroniqueur du monde, dans le fracas des guerres et le tourment des sentiments. Conteur des steppes, "Jef", ainsi que le surnomment ses amis, reste un témoin parmi les hommes, un marcheur dans le siècle traversé avec passion, un compagnon des aventures les plus improbables, un coureur d'horizons qui en aurait trop vu, un chantre de la souffrance et du bonheur des êtres, quels qu'ils soient.
Pour Kessel, la vie somme toute n'aura été qu'un perpétuel mouvement de balancier. Des steppes argentines où il est né en 1898 aux ors de l'Académie française, des maquis improbables aux salons littéraires, « Jef le Lion » voulait autant traîner ses guêtres « là-bas » que témoigner « ici ». Éternelle soif de l'ailleurs et de l'autre qui ne fut étanchée que dans le désir d'écrire, non moins éternel. L'aventure était pour lui une maîtresse insatiable. Écrivain, grand reporter, Kessel demeure avant tout un homme de légende qui aura traversé deux conflits mondiaux, la révolution russe, maintes guerres civiles. Le monde était sa demeure, envahie par un vent entêtant, celui de l'appel au voyage. Chroniqueur des drames et spectateur engagé, fils d'un médecin juif d'origine russe, il était le frère des souffrants, au point qu'au soir de sa vie, infatigable révolté, romancier dostoïevskien, il prononça ces mots : « Ce que je n'aime pas, c'est l'injustice. » Superbe épitaphe pour les générations futures, reporters, écrivains et voyageurs. » Olivier Weber.
Voyageuse intrépide en son temps, mythique aujourd'hui. Cette première biographie d'Ella Maillart (1903-1997) nous raconte cette aventurière si discrète d'elle-même. Née à Genève, elle ne rêvait que de fuir une Europe égoïste. À l'adolescence, elle part. Sur mer, d'abord, puis à travers les steppes et les monts d'Asie centrale, à la recherche des nomades. Seule, ou accompagnée de Peter Flemming ou Annemarie Schwarzenbach, elle ira traîner son regard d'azur en Chine, en Afghanistan, en Inde, traversant maintes contrées dangereuses avec une ténacité digne d'Alexandra David-Néel.
Son goût de l'aventure n'est que façade. Ce qui lui importe, c'est la rencontre de l'autre, comme pour mieux se découvrir soi-même.
Figure de proue de la lutte contre les fondamentalistes, le commandant Massoud a été assassiné lors d'une opération-suicide en Afghanistan, l'avant-veille des attentats du 11 septembre 2001. Qui était véritablement le célèbre combattant ? Un simple résistant ? Un seigneur de la paix ? Un militant des droits humains dans un Orient ravagé par le fanatisme ? Un poète féru de vers persans et français perdu dans la guerre ? Vingt ans après sa mort, Olivier Weber, qui l'avait longuement rencontré et avait côtoyé ses partisans pendant une vingtaine d'années de voyages en Afghanistan, revient sur son message de paix et de concorde entre les peuples.
Olivier Weber est écrivain-voyageur et grand reporter. Prix Joseph-Kessel, Prix Albert-Londres, Prix de l'Aventure, Prix du Livre européen et méditerranéen, il a couvert de nombreux conflits, de l'Afghanistan à l'Irak et à la Syrie, qui lui ont inspiré des récits de voyage, des romans ou des essais.
Défenseur de la cause kurde depuis longtemps, l'écrivain Olivier Weber, ancien reporter de guerre, s'est à nouveau rendu sur le terrain à la rencontre de ces militants de la liberté et des peshmergas, « les combattants de la mort ». En Syrie et en Irak, il a vu des partisans et partisanes, prompts à se battre encore, dans l'attente de l'aide internationale ou de volontaires comme lors de la guerre d'Espagne.
Désireux de bâtir un Moyen-Orient en paix. Impatients de reconstruire la mémoire de la Mésopotamie. Fiers de montrer leur expérience démocratique avec le respect des minorités, l'égalité entre hommes et femmes, un modèle de société qui représente un véritable laboratoire des droits de l'homme au Moyen-Orient.
Après ses études de droit, Jonathan décide de regagner ses montagnes dans l'arrière-pays et de garder des moutons. Mais l'amour et la mort s'en mêlent.
D'abord, le corps d'un de ses amis, un alpiniste renommé, est retrouvé sur un glacier et tout semble indiquer qu'il a été assassiné. Militant écologiste, le jeune homme dénonçait un scandale sur la pollution des fonds marins. Puis Jonathan fait la rencontre de Léna, une jeune humanitaire en rébellion contre son père, un homme d'affaires véreux.
Il décide alors de quitter son enclave et ses bêtes pour la Côte et ses casinos. Devenu croupier, il découvre l'envers du décor paradisiaque du littoral.
Avec cet itinéraire d'un jeune berger captivé par les lumières de la ville, entre impunité et humiliation, Olivier Weber esquisse une ample fresque de la corruption sur la Côte d'Azur aux allures de roman noir.
A quoi ressemble vraiment cette " route de la drogue " qui court de la birmanie à l'afghanistan, de la thaïlande à l'iran, de la russie à pigalle ? des confins mystérieux du triangle d'or aux squats sordides de clichy ou amsterdam, olivier weber a rencontré les seigneurs de la poudre, la pègre de l'opium, ses soutiers, ses demi-soldes, ses victimes.
Et en chemin, bien sûr, il a croisé les fantômes de quelques grands opiomanes et héroïnomanes : baudelaire, nerval, cocteau, jarry, ginsberg, kerouac.
Chef de file des marginaux épris d'aventure, Jack London s'est vite éloigné de sa Californie natale pour partir à la rencontre des affranchis de tous bords. Enfant issu du prolétariat, il a exercé les métiers les plus variés, de jeune mousse à cheminot, pilleur d'huîtres ou encore chasseur de phoques, et connu la prison pour vagabondage. Suite à l'acquisition de son premier esquif, il se passionne définitivement pour le milieu marin et prend le large, nourri par les histoires de mer.
Sa vie d'errance et de bohème l'a amené à fréquenter les être les plus démunis, dans les bas-fonds de Londres et auprès des chercheurs d'or du Klondike, en Alaska. Ces laisséspour- compte - travailleurs pauvres, ouvriers, trappeurs, Indiens - ont largement inspiré les récits du « vagabond des étoiles » qui a partagé leurs existences. Fidèle à ses origines, il s'est toujours rallié à leur cause avec énergie.
Son engagement s'accentue encore lorsqu'il intègre les rangs du parti socialiste américain et devient plus tard correspondant de guerre, notamment durant le conflit russo-japonais en Corée, puis défenseur des insurgés lors de la révolution mexicaine.
Autodidacte, esprit libre, Jack London est l'auteur d'une cinquantaine de romans, nouvelles et reportages. Son oeuvre est parcourue par l'appel de la nature sauvage comme par l'étude de la civilisation sous l'angle de la critique sociale.
Avec son talent de conteur, mais aussi sa fascination pour ce personnage hors du commun, Olivier Weber revient sur le destin d'un homme qui a vécu sa vie comme une aventure et l'a si bien racontée.
À quoi ressemble une frontière ?
Pendant vingt-cinq ans, Olivier Weber a franchi les frontières de tous les continents pour ses livres et ses reportages, parfois officiellement, souvent clandestinement. Aujourd'hui, il en revisite certaines, et découvre que le monde n'a jamais été aussi fermé et en même temps poreux.
Du Caucase à l'Amérique du Sud, du Cambodge à l'Amazonie, de l'Irak en feu à Tanger ou Macao, il traverse les lignes de fracture, arpente des républiques fantômes telle celle du Haut-Karabagh, « le pays qui n'existe pas », rencontre des passeurs et des migrants, des trafiquants et des humanitaires, des guérilleros et des agents d'États bien affaiblis.
En chemin, entre ces espaces délimités par des murs, des barrières, des fleuves, limites toutes aussi improbables les unes que les autres, il comprend que les frontières, douces ou violentes, instruments du repli ou sauvegarde des cultures, ne sont jamais aussi compliquées que lorsqu'elles s'avèrent perméables.
Richard Gere, Harrisson Ford, Bernard-Henri Levy... Le Tibet, une banderole pour Hollywood et Saint-Germain-des-Prés ? Ou un enjeu international, une question de principe à l'heure où les droits de l'hommes sont plus que jamais mis en avant, par télévision et Internet interposés, à l'heure du village global et des tractations internationales avec la Chine, marché du siècle...Au-delà des charmes du bouddhisme zen et d'une société qui paraît échapper à la modernité, que défendent réllement les adeptes d'une cause si mal partie ?
Olivier Weber s'est enfoncé sur la piste des chercheurs d'or en Amazonie. II choisit alors de se perdre au coeur du nouvel Eldorado, entre le Brésil, le Surinam et la Guyane française. Dans ces villages clandestins qui ressemblent à ceux du Far-West, avec bars, bordels et églises évangéliques, il n'y a pas de shérif et les gendarmes s'aventurent rarement car, au sein de cette forêt sans frontières fréquentée par des milliers d'orpailleurs mais aussi des trafiquants, des prostituées et des parrains mafieux, tout se paie en or, même les femmes. Et pour une grosse pépite, pour le cri de Rimbaud " J'aurai de l'or ", un homme peut tuer son voisin. II prépare aussi sa propre destruction en massacrant les arbres de ce poumon de la planète et en polluant les fleuves avec le mercure nécessaire à l'amalgame de l'or. Certaines peuplades amérindiennes sont dès lors vouées à une disparition prochaine dans ce qui reste pourtant l'un des derniers paradis. Un cycle maudit qui alimente le trafic du métal précieux vers les bijouteries des pays industrialisés et les coffres des banques centrales. Cet Eldorado est devenu l'un des pires théâtres de la mondialisation. À la fois récit de voyage, exploration subtile du mythe de l'or dans la littérature et dans l'histoire, violent réquisitoire contre la pègre de la forêt, J'aurai de l'or est une inquiétante remontée au coeur de nouvelles ténèbres.
Avec les contributions de Béatrice Beillard, Marie Bourreau, Claude Collin Delavaud, Édouard Cortès, Samuel Douette, Bernard Dupaigne, Habib Haider, Éric de Lavarène, Jean-Pierre Massué, Nilab Mobarez, Marie-Paule Nougaret, Zafar Païman, Reza, Max Schvoerer et Olivier Weber.
Le monde avait vu avec effarement disparaître les deux Bouddhas de Bamiyan, vestiges emblématiques de l'histoire afghane. Bien que la situation politique de la région n'offrît pas des garanties totales de sécurité, loin s'en fallait, pour la première fois, en 2003, les conditions d'une stabilité minimale étaient réunies. L'occasion était trop belle, il nous fallait explorer à nouveau la mémoire de l'Asie centrale, trop longtemps confisquée et qui fête aujourd'hui timidement sa renaissance.
Rouvrir la Route de la Soie, par-delà les montagnes afghanes, jusqu'à Kaboul : ce fut le pari fou, mais réussi de l'expédition Paris-Kaboul qui se déroula en août et en septembre, sous le patronage de la Guilde européenne du Raid, du magazine Le Point et de l'Unesco.
Embarqués à bord de dix véhicules, des archéologues, des géographes, des spécialistes en archéomatériaux, des illustrateurs, des photographes, des écrivains, français et afghans, ont donné à la mission scientifique et culturelle trois grandes étapes : le minaret de Djam, Bamyian et ses vallées, les lacs de Band-i-Amir, sur les chemins impraticables du centre du pays... avant de rejoindre Kaboul et son musée.
Ils nous rapportent quelques-unes de leurs découvertes, nous racontent les initiatives qu'ils ont menées ou dont ils ont été témoins. Et nous donnent ainsi un émouvant état des lieux de la vie qui recommence.
En 1479, Gentile Bellini, peintre vénitien, est invité par le sultan Mehmet II à se rendre à Constantinople pour peindre son portrait, alors que jusqu'alors la représentation de l'homme à son image était interdite en terre d'islam. Au milieu de réformes religieuses, de révoltes militaires et d'intrigues amoureuses, la vie du peintre est profondément bouleversée.
Un aventurier rescapé de l'insurrection des Chouans et de la Révolution, Antoine de Phélippeaux. Une jeune femme qui doit se rendre en Orient pour retrouver un énigmatique manuscrit religieux du XIIIe siècle prêchant l'entente des trois religions du Livre. Un ennemi commun, Bonaparte, général de 29 ans qui lance une expédition en Terre sainte, épisode méconnu de l'Histoire, pour être un nouvel Alexandre le Grand. Une lettre des Juifs d'Europe dont le jeune général corse s'empare pour se présenter comme le nouveau Messie. Et une fabuleuse histoire épique qui est d'abord un roman d'amour. Avec ce voyage initiatique des maquis vendéens à Saint-Jean-d'Acre, de Paris sous la Terreur à la Haute-Galilée, c'est toute la tradition du roman d'aventures qui revit sous la plume d'Olivier Weber. À travers la quête d'Antoine, héros romantique tourmenté, et sa recherche de l'amour perdu, La bataille des anges est aussi une vaste parabole aux accents stendhaliens sur le rejet du fanatisme, et un hymne à la liberté.
Les Khmers rouges ont régné sur le Cambodge de 1975 à 1979. À cette date, une partie d'entre eux ont dénoncé leurs chefs et négocié financièrement pour leur propre compte. En échange de quoi, ils ont créé dans le nord du pays la " zone de Pailin ", l'état de non-droit des anciens Khmers rouges ; ils n'ont jamais été jugés ni inquiétés.
Olivier Weber, non sans risques, enquête dans ce sous-royaume dirigé par d'anciens Khmers rouges et leurs complices et dont le maître est un ex-garde du corps de Pol Pot. Casinos, bordels, traffic de rubis, ils ont construit un état mafieux ou une mafia-état où chacun sait qui sont les anciens bourreaux, ceux qui ont su se reconvertir. Comme souvent dans les zones de " post-conflit " se mêlent les victimes et ceux qui les ont traquées. Ici les relations humaines, comme naguère, s'établissent dans la terreur ; ici on boit des bières entouré d'hommes qui ont broyé, torturé, enfermé leurs compatriotes avant de terroriser leur descendance.
Dans cette enclave sans frontière, les tortionnaires d'hier ont acheté la paix en installant une des chambres de compensation des mafias d'Asie. Des millions de dollars gonflent la masse des deux mille milliards de dollars illicites chaque année dans le monde. Recyclage des consciences, recyclage de l'argent sale.
La nouvelle banalité du mal, que n'ont pas atteints les récents procès politiques qui se sont déroulés au Cambodge, se situe là aussi dans cette criminalité organisée sur laquelle le monde ferme les yeux.
Exilé du royaume d'Espagne, Miguel de Cervantès est capturé en 1575 par des pirates et retenu prisonnier à Alger, capitale de la Barbarie et du commerce en Méditerranée. Avec son frère Rodrigo, il bénéficie d'un régime de faveur et peut évoluer dans la ville, prison à ciel ouvert, en attendant d'être échangé contre rançon. Miguel pense à s'évader lorsqu'il fait la connaissance de Zohra, la fille du puissant Hadji Mourad, dont il tombe éperdument amoureux. Le renversement du Pacha, gouverneur de la ville, change la donne politique. Miguel doit gagner Oran pour proposer au Roi d'Espagne un rapprochement avec le Sultan ottoman, menacé par les Barbaresques. Arrêté par l'Inquisition, il est racheté à prix d'or pour être envoyé à Constantinople. L'arrivée des frères de la Trinité avec une lettre de rachat à son nom lui permet de recouvrer la liberté et de rejoindre l'Espagne. Il retourne pourtant à Oran afin de sauver Zohra. Revenant sur cet épisode de la vie de Cervantès, Olivier Weber montre comment la captivité conduit le futur auteur du Quichotte à appréhender l'idée de liberté dans l'évasion par l'imaginaire, la prière et la découverte de lui-même.
Dans l'amour aussi. Fourmillant d'anecdotes et de scènes grandioses, ce roman d'aventures et d'apprentissage remonte à la source de l'inspiration de l'un des plus grands écrivains de tous les temps.