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«Merci à TF1 de m'avoir offert ces deux décennies magnifiques. C'est un métier magique et c'est un bonheur de l'avoir exercé ici. Je suis sûr qu'on se reverra très vite. Soyez aussi heureux que cela est possible. Et, comme on dit en Bretagne, À Dieu vat!» 20h35, 10 juillet 2008,conclusion du journal de 20 heures de TF1.
Pendant vingt et un ans, Patrick Poivre d'Arvor a conclu son journal télévisé par: «À demain!» Désormais, la grand-messe du 20 heures sans «PPDA» ne sera plus jamais la même.
Pourquoi TF1 s'est-elle séparée de son présentateur vedette? Comment la rupture a-t-elle été annoncée, vécue, jugée par le principal intéressé et par les téléspectateurs?
Au terme de cet été où il a remis ses pas dans les traces séculaires des pèlerins de Compostelle, celui que près de dix millions de Français regardaient chaque soir sur le petit écran raconte ici son chemin de liberté. -
« Aimer, c'est agir », disait Victor Hugo, qui pratiqua le journalisme à sa manière, entre mille engagements. En ces temps incertains, au beau milieu de choix politiques, un journaliste peut-il encore prétendre à l'objectivité ? Doit-il demeurer simple témoin ? N'a-t-il pas plutôt le devoir de s'impliquer dans certains des événements qu'il a à relater ?
Oui, répond Patrick Poivre d'Arvor, sans doute le journaliste le plus renommé de France. Il rappelle ce que furent les engagements de ses glorieux aînés dans les siècles passés et parle pour la première fois de ses propres combats : aux côtés de l'Unicef, dont il est l'ambassadeur, de Reporters sans Frontières, pour qui il a effectué de nombreuses missions, des adolescents en difficulté (il est à l'origine de la Maison de Solenn, du nom de sa fille disparue), et de bien d'autres causes...
« Une existence se résume à la somme de ses engagements », écrit-il. Une réflexion enthousiaste sur ce qui fonde nos vies : l'action et la passion.