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Plotin
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Né en Égypte au début du III? siècle de notre ère, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines»:les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».La présente collection regroupe, en 9 volumes, les 54 traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.Ce volume contient les Traités 30 à 37:30. Sur la contemplation; 31. Sur la beauté intelligible; 32. Sur l'intellect et que les intelligibles ne sont pas hors de l'intellect, et sur le Bien; 33. Contre les gnostiques; 34. Sur les nombres; 35. Comment se fait-il que les objets vus de loin paraissent petits?; 36. Si le bonheur s'accroît avec le temps; 37. Sur le mélange total.
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Né en Egypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
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Suite de l'édition, par ordre chronologique de rédaction, des 54 traités de Plotin (205-270) connus sous le nom d'«Ennéades». Plotin, principal représentant du néoplatonisme, propose de conduire l'âme du lecteur au principe de l'Intellect, pour qu'elle perçoive le principe de toutes choses qu'est l'Un, afin de s'y unir.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle de notre ère, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néo-platonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupe, en 9 volumes, les 54 traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui « néoplatonicienne ». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six « neuvaines » : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, « l'Intellect », et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est « l'Un ». La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction. Ce volume contient les Traités : 45. L'éternité et le temps ; 46. Sur le bonheur ; 47-48. Sur la providence ; 49. Sur les hypostases qui connaissent et sur ce qui est au-delà ; 50. Sur l'amour.
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Suite de l'édition intégrale des 54 traités rédigés par Plotin (205-270 apr. J.-C.), le principal représentant du néoplatonisme qui propose au lecteur d'affranchir son âme et de le mener vers le principe l'Intellect, afin de percevoir pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est l'Un.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines»: les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Ce volume contient les Traités: 22 et 23.Sur la raison pour laquelle l'être, un et identique, est partout tout entier;24.Sur le fait que ce qui est au-delà de l'être n'intellige pas, et sur ce que sont les principes premier et second d'intellection;25.Sur le sens de «en puissance» et «en acte»;26.Sur l'impassibilité des incorporels.
Traductions sous la direction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau
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Suite de l'édition des 54 traités de Plotin (205-270) connus sous le nom d'«Ennéades». Plotin, principal représentant du néoplatonisme, propose de conduire l'âme du lecteur au principe de l'intellect, pour qu'elle perçoive le principe de toutes choses qu'est l'un, afin de s'y unir.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un». La présente collection regroupe, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
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Première Ennéade : De l'animal ? Des vertus. De la dialectique. Du bonheur. Bonheur et durée. Du beau. Du premier bien. De l'origine des maux. Du suicide.
Plotin
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 7 Février 1997
- 9782251799063
Philosophe du IIIe siècle ap. J.-C., Plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'Occident. Inlassablement, la vie de l'Esprit parfait soutient la vie du corps et la vie de l'âme. Il s'agit donc, pour l'homme, de découvrir sa vraie nature et de s'inscrire dans l'ordre du monde, grâce à la vie spirituelle que représente la philosophie.
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Philosophe du iiie siècle après j.
-c. , plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'occident. son oeuvre a été rassemblée par l'un de ses disciples, porphyre, qui ordonna les cinquante-quatre traités en six ennéades de neuf traités chacune.
1. du monde ou du ciel (40e traité) 2. du mouvement du ciel (14e traité) 3. de l'influence des astres (52e traité) 4. des deux matières (12e traité) s.
Que veut dire en puissance et en acte ? (25,e traité) 6. de la qualité et de la forme (1 7e traité) 7. du mélange total (37e traité) s. pourquoi les objets vus de foin paraissent-ils. petits ?
(37e traité) 9. contre les gnostiques, ceux qui disent que le démiurge du monde est méchant et que le monde est mauvais (33e traité).
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Philosophe du IIIe siècle après J.-C., Plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'Occident. Son oeuvre a été rassemblée par l'un de ses disciples, Porphyre, qui ordonna les cinquante-quatre traités en six Ennéades de neuf traités chacune.
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Traité 41: sur la sensation et la mémoire
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 10 Mars 2022
- 9782711630301
C'est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu'élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre ère, cette thèse s'oppose au modèle traditionnel de l'empreinte dans l'âme, déjà utilisé dans Théétète de Platon (191c-d). Dans ce dialogue, l'âme est assimilée à un morceau de cire, la sensation à une impression sur la cire et la mémoire à la permanence et à la conservation de l'empreinte. Malgré la fortune séculaire de cette métaphore destinée à élucider les processus cognitifs, Plotin s'en démarque nettement. Déniant toute valeur de vérité à l'exposé du Théétète, il analyse les difficultés soulevées par l'admission d'une empreinte dans l'âme. Il fait appel à la logique, s'appuie sur l'observation des faits et reprend le débat scientifique le plus récent pour construire son chef d'accusation fondamental : la conception de l'empreinte, bien que destinée à assurer la connexion entre l'âme et le monde extérieur, finit par réduire l'objet perçu ou remémoré à une image subjective, indépendante de la réalité empirique. Contre ce modèle et les conséquences qu'il entraîne, il établit que la sensation, tout comme les différentes dimensions de la mémoire - de l'évocation à la mémoire spontanée, de l'effort de rappel à la mémoire-habitude - résulte des activités de l'âme.
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Le traité 19 Sur les vertus (Ennéades I, 9), sans en être une présentation complète, est un des textes les plus importants consacrés par Plotin à l'éthique. Ce texte a aussi exercé, directement et indirectement, une grande influence sur la pensée éthique dans l'antiquité tardive, à Byzance, en terre d'Islam, et dans le Moyen Âge latin. Comment l'homme peut-il s'assimiler, dans sa vie, à une vie divine grâce aux vertus? A cette question Plotin apporte une réponse originale en distinguant deux sortes d'assimilation et deux sortes de vertus. La conception d'une assimilation asymétrique permet d'envisager une vie de l'homme assimilée par la vertu à la vie d'une divinité qui transcende la vertu. La distinction que fait Plotin entre vertu « politique » et vertu « supérieure », distinction nouvelle, articule la mise en ordre et la gestion des désirs, des plaisirs et des souffrances que peut apporter la raison de l'homme, ainsi que la dépendance de la raison d'une connaissance inspirée par un intellect divin transcendant. Sont ainsi posés les jalons de ce que sera, chez les successeurs de Plotin, la théorie d'une hiérarchie des vertus. Dans ce traité, Plotin discute aussi de la « purification » morale de l'âme, du possible dans le perfectionnement de l'homme, de la gestion des affects corporels et de l'irrationnel, des liens qui lient les vertus entre elles. Le commentaire cherche à compléter le traité en citant d'autres textes de Plotin et en le situant dans le cadre des grandes théories éthiques de l'antiquité, notamment celles de Platon, Aristote, d'Épicure et des stoïciens.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Une introduction présente l'état des connaissances sur la vie de Plotin, les conditions d'écriture des Ennéades, ainsi que l'histoire de leur transmission, qui explique certaines obscurités du texte. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. La Vie de Plotin, écrite par Porphyre, est également insérée avant le premier traité : outre son intérêt historique, elle permet de mieux comprendre combien, pour Plotin, vie et philosophie étaient intimement liées. -
Traité 30 : sur la nature, la contemplation et l'un
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 16 Décembre 2021
- 9782711629930
Le Traité 30 (III, 8) est consacré à la démonstration de la thèse paradoxale que tous les êtres, y compris ceux qui sont privés de raison et de représentation, contemplent. Il insiste particulièrement sur le fait que la Nature produit le monde sensible, sans action ni réflexion, en demeurant dans une pure contemplation, reflet de celle de l'âme supérieure et ultimement de l'Intellect où être et pensée s'identifient. En revanche, l'âme humaine oscille entre la pure contemplation et sa forme dégradée, la discursivité impliquée dans toutes les productions, actions ou spéculations des hommes, qui pourtant, dans ce détour, ne visent encore qu'à contempler. Ce traité est aussi le premier traité de ce qu'on appelle la « tétralogie antignostique ». Il amorce sous un mode encore souriant, la polémique qui se durcira dans le Traité 33. Le monde sensible vient de la contemplation silencieuse et paisible de la Nature, non de la chute catastrophique de l'éon Sagesse et du façonnage laborieusement réfléchi du démiurge de la Genèse qui contamine l'exégèse gnostique du Timée. Le traité s'achève sur la remontée à l'Un-Bien, pôle transcendant de toute contemplation, à la fois au-delà de l'Intellect et Père de sa Beauté.
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Le Traité 38 est un traité sur le Bien. Mais c'est aussi une description de l'itinéraire de l'âme vers le Bien : les méthodes de la théologie rationnelle, dit Plotin nous '; instruisent '; sur le Bien, mais seules les purifications, les montées vers l'Esprit, nous y '; conduisent ';. Il faut donc que l'âme parcoure un certain itinéraire, un certain chemin dans lequel elle se transforme et devienne capable de toucher le Bien. Pierre HADOT Plotin (205-270 ap. J.-C.), l'initiateur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de composition (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, le disciple de Plotin, et son éditeur). Ces écrits fixent, avec le souci de démontrer et de persuader à la fois, les moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style souvent inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires une doctrine métaphysique inédite.
Le Traité 38 peut être considéré comme le grand oeuvre Plotin. A partir d'une interrogation sur le point de savoir s'il faut supposer un raisonnement en dieu, se déploie une réflexion totale sur les Principes, le Bien, l'Esprit, l'Ame, et leur rapport, sur la relation entre monde sensible et monde intelligible, et bien évidemment sur le statut mouvant de l'âme, susceptible de s'élever par la connaissance, du sensible à l'intelligible et par-delà, jusqu'au Premier, le Bien. Il s'agit alors d'une véritable ivresse qui saisit l'âme - un état qui ne peut se dire, mais qui seulement s'éprouve.
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" Le mal, grâce à la puissance et à la nature du bien, n'est pas seulement mal.
Car s'il est apparu par nécessité, pris de partout par de beaux liens comme des prisonniers enchaînés d'or, il est caché par ces liens, pour que, présente, la matière ne soit pas vue des dieux et que les hommes n'aient pas toujours à voir le mal, mais quand ils le voient, qu'ils soient accompagnés d'images du beau qui les fassent se ressouvenir. " PLOTIN. Plotin (205-270 apr. J.-C.), le promoteur du courant néo-platonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur).
Ces écrits fixent avec un souci démonstratif et persuasif, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style précis et inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires d'une doctrine métaphysique inédite. Le Traité 51 (I, 8), l'un des derniers composés par Plotin, est consacré à la question du mal.
Cerner l'origine des maux, remonter au principe premier du mal, au mal en soi, tel est l'objet de cette méditation. La position arrêtée est subtile : le principe du mal est la matière, qui dérive indirectement de l'Un-Bien, comme une sorte de résidu de son activité productrice ; à partir d'elle adviennent tous les maux. Mais la matière est inerte et si elle attire les âmes, c'est à la façon d'un miroir.
Ainsi, ces dernières se laissent attirer par le mal premier, et c'est pourquoi, même liées aux corps, elles conservent toujours la faculté de se retourner vers le beau et le bien.
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Traité 31 ; sur la beauté intelligible
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 4 Septembre 2018
- 9782711628230
Le Traité 31 (V, 8) est, après le Traité 1 (I, 6), le second écrit que Plotin consacre à la question de la Beauté. Il constitue vraisemblablement aussi la deuxième partie d'un écrit unique, composé des traités 30 à 33, dont l'objectif principal est de réfuter les doctrines des Gnostiques et que l'on a coutume d'appeler la « tétralogie anti-gnostique ». Les arguments développés dans le Traité 31 jouent en effet un rôle décisif au sein du débat avec les Gnostiques : face à leur mépris du monde sensible, il s'agit pour Plotin d'affirmer, en s'appuyant en particulier sur la lecture du Timée de Platon, que le monde sensible est beau en ce qu'il est l'image nécessairement belle d'un modèle intelligible qui est la Beauté même. La thèse centrale du Traité 31 est en effet que l'Intellect est Beauté. Afin d'en convaincre et persuader son lecteur, Plotin a recours tantôt à la méthode argumentative et dialectique, tantôt à des procédés rhétoriques mais aussi à des expériences de contemplation pure et absolue. Le traité peut ainsi se lire tout entier comme un exercice spirituel de grande ampleur, destiné à nous faire percevoir de façon plus claire la véritable nature du « lieu intelligible » évoqué par Platon dans le Phèdre.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin.