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Prix
Shakespeare William
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Troilus et cressida
Shakespeare William
- Les Solitaires Intempestifs
- Traductions Du Xxieme Siecle
- 19 Février 2013
- 9782846813785
«Le péché d'orgueil dans l'oeuvre de Shakespeare peut être à l'origine des tempêtes‚ des éclipses‚ un déchaînement dans les éléments. Mais le monde ne déploie plus ses décors dans Troïlus et Cressida. Il n'y a ni feu‚ ni air‚ ni eau‚ ni terre. La mer n'est plus que le lieu d'échanges commerciaux. L'enveloppe sécurisante des éléments semble s'être déjà dissoute et l'homme seul avec lui-même subit les conséquences du mal qu'il génère en lui-même.»
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Ce texte fait partie de la tétralogie des drames historiques de Shakespeare.
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Vérone, au XVIe siècle. Roméo n'a d'yeux que pour Juliette qu'il a rencontrée à l'occasion d'une fête donnée par le père de celle-ci. Dès lors, plus rien n'a d'importance, ni la rivalité séculaire de leurs familles ni le mariage prochain de la jeune fille. Les deux amoureux, dévorés par la passion, se jurent fidélité et s'unissent en secret, avant d'être séparés par un destin cruel. Quatre jours ont suffi à cet amour violent et tragique pour naître, se consommer, mourir, et se perpétuer : sous la plume de Shakespeare, il est devenu un mythe.
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La megere apprivoisee/the taming of the shrew - - bilingue anglais
Shakespeare William
- Flammarion
- 25 Mars 1993
- 9782080707437
Petruchio Good morrow, Kate - for that's your name, I hear.
Katharina Well have you heard, but something hard of hearing ;
They call me Katharine that do talk of me.
Petruchio You lie, in faith, for you are called plain Kate, And bonny Kate, and sometimes Kate the curst :
But Kate, the prettiest Kate in Christendom, Kate of Kate Hall, my super-dainty Kate, ...
Petruchio Bonjour, Cateau... car c'est là votre nom, ai-je entendu dire.
Catarina Vous n'êtes donc pas sourd...mais vous avez l'oreille un peu dure. Ceux qui parlent de moi me nomment Catarina.
Petruchio Vous mentez, ma parole ! Car on vous nomme Cateau tout court, ou la jolie Cateau, ou bien parfois Cateau-la-harpie : mais Cateau, la plus ravissante Cateau de la chrétienté, Cateau du Château-Gâteau, Cateau ma super-friande, car tout gâteau est friandise, donc, Cateau, écoute un peu, Cateau de ma consolation, ce que j'ai à te dire ; ayant entendu, dans toutes les villes que je traversais, louer ta douceur, célébrer tes vertus et proclamer ta beauté, bien moins cependant qu'elles ne le méritent, je me suis senti porté à te rechercher pour épouse.
Catarina Porté ! voyez-vous cela... Eh bien, que celui qui vous porta vous remporte.
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shakespeare a fourni à l'anglais une multitude d'expressions toujours présentes dans la langue d'aujourd'hui.
de " to be or not to be " à " a tale told by an idiot, full of sound and fury ", sans oublier, " the winter of your discontent " ou " off the world's a stage ", ces citations font partie de la culture mondiale et leur connaissance est nécessaire à la compréhension de la littérature mais aussi de la presse anglo-américaine contemporaine. 22 monologues annotés et commentés, enregistrés par des comédiens anglais professionnels, tirés de 11 pièces célèbres : richard iii, richard ii, henry iv, hamlet, othello, macbeth, king lear, julius caesar, the merchant of venice, as you like it et twelfth night.
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Romeo et Juliette / Romeo and Juliette
Shakespeare William
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 12 Mars 2011
- 9782081254862
« L'amour fou, fusionnel, inexorablement en marche vers la mort violente, l'amour qui refuse de fléchir au décès d'un des partenaires. L'amour qui trahit les conventions sociales. Ce feu à quoi deux êtres pathétiques se réchauffent, alors que l'horreur les entoure. (.) C'est une histoire d'amour en vérité fort commune, une tragédie qui a connu d'innombrables variations, d'innombrables héros et héroïnes, et dont les sources remontent à la nuit des temps. Mais je crois bien ne pas me tromper en affirmant que c'est Shakespeare qui l'a cristallisée, incrustée en moi avec Roméo et Juliette » (Antoine Volodine).
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Othello - macbeth - le roi lear
Shakespeare William
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 7 Décembre 1993
- 9782080700179
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Prospero ...Our revels now are ended... These our actors As I foretold you, were all spirits, and Are melted into air, into thin air, And, like the baseless fabric of this vision, The cloud-capped towers, the gorgeous palaces, The solemn temples, the great globe itself, Yea, all which it inherit, shall dissolve, And, like this insubstantial pageant faded, Leave not a rack behind, we are such stuff As dreams are made on ; and our little life Is rounded with a sleep...
Prospéro ...Nos divertissements sont finis. Ces acteurs, J'eus soin de vous le dire, étaient tous des esprits :
Ils se sont dissipés dans l'air, dans l'air subtil.
Tout de même que ce fantasme sans assises, Les tours ennuagées, les palais somptueux, Les temples solennels et ce grand globe même Avec tous ceux qui l'habitent, se dissoudront, S'évanouiront tel ce spectacle incorporel Sans laisser derrière eux ne fût-ce qu'un brouillard.
Nous sommes de la même étoffe que les songes Et notre vie infime est cernée de sommeil...
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La nuit des rois (twelfth night : or, what you will)
Shakespeare William
- Flammarion
- 4 Janvier 1999
- 9782080707567
Duke If music be the food of love, play on, Give me excess of it ; that, surfeiting, The appetite may sicken, and so die...
That strain again ! it had a dying fall :
O, it came o'er my ear like the sweet sound That breathes upon a bank of violets ;
Stealing and giving odour...
Le duc Si la musique est la pâture de l'amour, Jouez encore, donnez-m'en jusqu'à l'excès En sorte que ma faim gavée languisse et meure.
Ce passage à nouveau ! pour son rythme mourant ;
Oh ! il m'a flatté l'oreille comme un zéphyr Dont l'haleine, en frôlant un lit de violettes, Dérobe et donne du parfum... Suffit ! Assez !
Sa douceur de tout à l'heure s'en est allée.
Hélas, esprit d'amour, quelle énergie vorace !
Pour la cd'amour, quelle énergie vorace !
Pour la capacité, tu es comme la mer :
Rien ne débouche en toi de précieux ni de rare Qu'une minute n'avilisse et ne dégrade.
Amoureuse passion, de mirages pétrie, Non, tu n'as point d'égale en fantasmagorie.
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Depuis près de trois cents ans Le Roi Lear est tenu, d'un consentement quasi unanime, pour la plus douloureuse des pièces de Shakespeare. Si elle frappe ainsi l'imagination, c'est à cause de la mort imméritée de Cordélia, et en partie parce qu'elle nous oblige à subir un monde en proie à une telle sauvagerie ; mais le choc le plus rude est de voir s'imposer à nous, inévitablement, cette terrifiante certitude que tôt ou tard, un homme doit affronter les conséquences atterrantes de ses propres crimes. Si profondément, si sincèrement qu'il puisse regretter ce qu'il a fait, dès l'instant qu'il a déclenché un enchaînement de causes et d'effets, celui-ci suivra son cours comme si aucun changement ne s'était produit dans le coeur de cet homme. C'est ce qui se passe dans Le Roi Lear.
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Songe d'une nuit d'ete - a midsummer night's dream (le)
Shakespeare William
- Flammarion
- 18 Septembre 1998
- 9782080708915
Theseus Now, fair Hippolyta, our nuptial hour Draws on apace : four happy days bring in Another moon ; but O, methinks how slow This old moon wanes ! she lingers my desires, Like to a step-dame, or a dowager, Long withering out a young man's revenue.
Hippolyta Four days will quickly steep themselves in night :
Four nights will quickly dream away the time :
And then the moon, like to a sliver bow New-bent in heaven, shall behold the night Of our solemnities...
Thésée Et maintenant, belle Hippolyta, voici notre heure nuptiale qui approche à grands pas. Dans quatre heureux jours apparaîtra la nouvelle lune. Elle étire mes désirs ainsi qu'une marâtre ou une douairière qui laisse se dessécher le revenu d'un jeune homme.
Hippolyta Quatre jours s'évanouiront vite dans la nuit ; quatre nuits se dissiperont vite dans le rêve ! Alors la lune, comme un arc d'argent qui vient de s'incurver dans le ciel, contemplera la nuit de notre union solennelle.
Thésée Va, Philostrate, entraîne aux réjouissances la jeunesse d'Athènes ; éveille l'esprit de la gaîté, agile et bondissant ; renvoie aux funérailles la mélancolie : cette pâle commère ne sied pas à nos festivités...
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Songe d'une nuit d'ete - beaucoup de bruit pour rien - traduit par gil delannoi.
Shakespeare William
- Berg International
- 20 Août 2015
- 9782370200563
Parce que l'aspect comique doit immédiatement produire son effet, la comédie, plus que la tragédie, est sensible à la traduction et en sort souvent diminuée. Dans ces deux traductions, avec une attention particulière pour le vocabulaire, la diction et la sonorité, Gil Delannoi s'est efforcé de garder le rythme, la répartie et la vivacité de la comédie. On retrouve dans ces deux pièces en français toute la palette comique de Shakespeare, qui va de la fantaisie la plus subtile à la truculence la plus farcesque.
Par souci de fidélité, souvent à la lettre, toujours à l'esprit, le style adopté se situe entre l'archaïsme du mot à mot et une adaptation moderniste indifférente à l'anachronisme.
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Macbeth (nouvelle edition) - - anglais-francais
Shakespeare William
- Flammarion
- 7 Septembre 1993
- 9782080707710
Macbeth ...
To-morrow, and to-morrow, and to-morrow, Creeps in this petty pace from day to day, To the last syllable of recorded time ;
And all our yesterdays have lighted fools The way to dusty death. Out, out, brief candle !
Life's but a walking shadow, a poor player That struts and frets his hour upon the stage, And then is heard no more ; it is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing.
Macbeth ...
Demain, et demain, et demain Se glisse dans ce pauvre pas de jour en jour Vers la dernière syllabe du temps des souvenirs ;
Et tous nos hiers ont éclairé les fous sur le chemin de la mort poussiéreuse.
Eteins-toi, petite chandelle !
La vie n'est qu'une ombre en marche, un pauvre acteur Qui s'agite pendant une heure sur la scène Et alors on ne l'entend plus ; c'est un récit Conté par un idiot, plein de son et furie, Ne signifiant rien.
"Macbeth est l'Apocalypse du Mal" G. Wilson Knight
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Le roi Lear, précédée de Traduire Shakespeare ou La trahison
Shakespeare William
- Actes Sud
- 4 Juin 1999
- 9782742716456
Transcription pour la scène française de Jacques Drilon, précédée de "Traduire Shakespeare ou la Trahison par révérence" "Un endroit où aller"
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Cette oeuvre fait partie de la série TREDITION CLASSICS. La maison d'édition tredition, basée à Hambourg, a publié dans la série TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millénaires. Ils étaient pour la plupart épuisés ou unique-ment disponible chez les bouquinistes. La série est destinée à préserver la littérature et à promouvoir la culture. Avec sa série TREDITION CLASSICS, tredition à comme but de mettre à disposition des milliers de classiques de la littérature mondiale dans différentes langues et de les diffuser dans le monde entier.
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JULIETTE Viens, nuit ! Viens, Roméo ! Viens, mon jour dans la nuit. Car sur les ailes de la nuit, tu vas reposer Plus blanc que sur le dos du corbeau la neige, Viens, douce nuit, amoureuse au front noir, Donne-moi Roméo ; et, quand je serai morte, Prends-le, fais-le se rompre en petites étoiles, Lui qui rendra si beau le visage du ciel Que l'univers sera comme fou de la nuit Et n'adorera plus l'aveuglant soleil. (Acte III, scène II)
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HAMLET Voici l'heure sinistre de la nuit, L'heure des tombes qui s'ouvrent, celle où l'enfer Souffle au-dehors sa peste sur le monde. Maintenant je pourrais boire le sang chaud Et faire ce travail funeste que le jour Frissonnerait de voir... Mais, paix ! D'abord ma mère. Oh, n'oublie pas, mon coeur, qui elle est. Que jamais Une âme de Néron ne hante ta vigueur ! Sois féroce mais non dénaturé. Mes mots seuls la poignarderont ; c'est en cela Que mon âme et ma voix seront hypocrites ; Mon âme ! aussi cinglantes soient mes paroles, Ne consens pas à les marquer du sceau des actes ! (Acte III, scène II).
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À lire un résumé quelconque de cette comédie-féerie, on perd pied dès la deuxième ligne. Deux éléments importants : une intrigue amoureuse, censée se passer à Athènes (Shakespeare s'inspire de sources antiques), et le royaume des fées, gouverné par Obéron et son épouse Titania, flanqués du lutin Puck, symbole des caprices de l'amour. Obéron, roi des elfes, ordonne à Puck de verser un philtre d'amour dans les yeux de Démétrius, jeune homme grec brouillé avec Hélène, et dans les yeux de sa femme, Titania, pour qu'elle tombe amoureuse d'un homme à tête d'âne (le tisserand Bottom), venu répéter la pièce que l'on doit jouer aux noces de Thésée et d'Hippolyta, reine des amazones. Après la réconciliation générale procurée par Obéron, Bottom et ses compagnons jouent Pyrame et Thisbé, théâtre dans le théâtre. Cette féerie entrelace donc dans une fugue plaisirs et intrigues, qu'elle noue et dénoue, comme elle rassemble la tradition grecque et les légendes de la forêt. Obéron et Titania rappellent Zeus et Héra, alor que Puck vient du fantastique scandinave. L'ensemble constitue un monde de rêve, où les personnages deviennent semblables aux elfes, où l'univers de la chevalerie se mêle aux allégories de la Renaissance.
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MACBETH Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi Sous l'apparence de l'ours russe le plus farouche, Du rhinocéros le plus hérissé, du tigre Le plus féroce de l'Hyrcanie. Prends toute forme Sauf celle-ci, et mes nerfs assurés ne trembleront pas. Ou encore : revis, et défie-moi Au combat à l'épée jusque sur la lande déserte Et si je reste ici à trembler de peur, tu pourras me dire Une poule mouillée. Va-t'en, va-t'en, Horrible spectre, image sans substance ! (Acte III, scène IV)
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LEAR Ne me fais pas devenir fou, je t'en prie, ma fille.
Je ne te gênerai plus, mon enfant ; adieu.
Plus de rencontre à craindre ; désormais, Nous ne nous verrons plus. Pourtant, tu es ma chair Et mon sang, et ma fille. Ah, bien plutôt le mal Qui habite ma chair, et que je suis forcé De reconnaître mien. Tu es un chancre, Un furoncle pesteux, un abcès plein de pus Dans mon sang qu'il corrompt. Mais, va, je ne veux pas Te faire de reproches. Vienne l'opprobre À l'heure qu'il voudra, je ne l'appellerai Ni sur ton front le trait du porteur de foudre, Je ne dirai de toi rien de condamnable Au divin Jupiter, le juge. Amende-toi.
Si tu le peux. Deviens meilleure s'il t'est loisible.
Acte II, scène IV.
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Suivi d'un texte de Georges Lavaudant
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Vénus et Adonis (1593) est le premier des trois poèmes narratifs de Shakespeare. Dans ce texte hautement allégorique, poésie et art dramatique se fondent en un ensemble harmonieux où parodie, caricature, réflexion sur l'art, sensualité et quête initiatique contribuent à réactiver de façon tragique et sereine le mythe ancien.
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Oeuvres complètes Tome 8 ; sonnets et autres poèmes
William Shakespeare
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Mars 2021
- 9782072830174
Ce volume réunit l'ensemble de l'oeuvre lyrique de Shakespeare et met un point final à l'édition des oeuvres complètes de Shakespeare dans la Pléiade.
Vénus et Adonis (1593) et Le Viol de Lucrèce (1594) ont connu en leur temps un vif succès, notamment de scandale : si l'on ne voit parfois dans ces petites épopées mythologiques et érotiques que des exercices d'imitation sur des sujets tirés d'Ovide, leur charge subversive, bien réelle, n'échappa pas aux lecteurs contemporains. Les Sonnets (1609), au contraire, sont passés presque inaperçus lors de leur publication. Ils sont pourtant devenus l'un des fleurons de l'oeuvre de Shakespeare. Loin de n'être qu'un miroir où se lirait la vie bisexuelle de William S. à travers le triangle amoureux que le poète y dessine avec le « beau garçon » et la « noire maîtresse » auxquels il s'adresse, le recueil, ici retraduit par Jean-Michel Déprats, possède une force qui excède largement la question sexuelle. Figures de styles et effets sonores contribuent à d'infinis croisements entre les mots et la pensée (et la pensée dans les mots). Il n'y a pas d'interdits de langage pour Shakespeare : son invention est aimantée par une subversion, morale et esthétique, de tous les instants.
En France, les sonnets ne sont traduits qu'à partir de 1821, et ce n'est qu'en 1857 que François-Victor Hugo en donne une traduction intégrale. Traductions et réécritures se multiplient ensuite. L'anthologie qui clôt le volume donne à saisir les métamorphoses auxquelles s'est prêté, et continue de se prêter, ce monument de la poésie universelle.