Seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull ont pu donner à Stanley Vestal les moyens de finaliser correctement, à leurs yeux, cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, grâce à laquelle d'autres auteurs - universitaires-de-bureau - jusqu'à nos jours, ont pu exister :
Le Vestal est le « livre-racine » sur Sitting Bull.
Quand en 1926 Stanley Vestal rencontre de nombreux Sioux dans les réserves du Dakota, commence la gestation du premier grand livre sur les Indiens. Parmi les Lakotas avec qui il parle de son projet, Vestal retrouve les deux neveux de Sitting Bull : One Bull et White Bull dont la capacité à raconter les événements, à parler de leur oncle, contribuent de façon capitale à la réalisation de ce projet. Sitting Bull est né en 1831 au sein de la bande des Sioux hunkpapas. Dès 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui. Après 1868 Sitting Bull émerge de plus en plus comme le leader des Indiens des Plaines que l'armée américaine aura à défier en priorité. De combats en combats, ses partis de guerre finissent par anéantir le 25 juin 1876, à Little Big Horn dans le Montana, le 7e régiment de cavalerie du général Custer. S'ensuivront la fuite au Canada puis le retour, en 1881, aux États-Unis où, après quelques tours de piste dans le Wild West Show de Buffalo Bill, Sitting Bull sera assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord, par un membre de la police indienne au service de l'armée. Quatorze jours plus tard, le 29 décembre, près de 350 Sioux, essentiellement miniconjous et hunkpapas, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, trouvent la mort à Wounded Knee sous le feu de la soldatesque américaine qui se livre à un véritable carnage.
Chef charismatique des Sioux hunkpapas, Sitting Bull, Ta-Tan'-Ka I-Yo-Ta'-Ke, reste dans nos mémoires comme un des chefs indiens les plus célèbres, le symbole et l'âme de la résistance indienne aux Etats-Unis. Des ouvrages qui leur sont consacrés celui-ci est l'un des premiers où le témoignage et l'avis des Indiens sont considérés avec la même attention et évalués avec autant de soin que les sources plus " conventionnelles ".
Dès 1926, seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull, dont ses deux neveux One Bull et White Bull, ont pu donner à Stanley C Vestal les moyens de finaliser correctement à leurs yeux cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, après laquelle d'autres, plus de " bureau " et " universitaire ", ont pu exister. Ce qui n'empêcha point parfois leurs auteurs de critiquer leur source d'inspiration.
Les liens que noue Vestal avec One Bull sont si forts que le vieux chef l'adopte comme un fils ; quant à White Bull, sa capacité à raconter les événements, à parler de son oncle, son amitié et sa confiance envers Vestal contribuent de façon capitale à la réalisation du projet de biographie. Sitting Bull est né en 1831 dans une région qui deviendra le Dakota du Sud. En 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui.
Si Sitting Bull ne leur cherche pas spécialement querelle, il est vite contraint de prendre les armes contre eux face à leur hostilité et aux agressions qui mettent en péril le monde lakota et la vie des Sioux eux-mêmes. Chef de guerre, le Pouvoir habite Sitting Bull. Il est unanimement reconnu parmi les siens comme un chef traditionnel doté des pouvoirs d'un homme-médecine. Après 1868 et la Guerre de Red Cloud, Sitting Bull émerge de plus en plus comme le chef sioux que l'armée américaine aura à défier en priorité.
De combats en combats, il mène, avec Crazy Horse, ses partis de guerre à la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876 où il anéantit le régiment du général George-Arsmtrong Custer. S'ensuivent la fuite au Canada puis le retour aux Etats-Unis où Sitting Bull est assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord. Cet assassinat précède le massacre de Wounded Knee où des centaines de Lakotas trouvent la mort dans les neiges du Dakota du Sud le 29 décembre 1890.