Candide nous conte les mésaventures d'un voyageur philosophe qui affronte les horreurs de la guerre et les sanglants caprices de la Nature ; qui connaît les désillusions de l'amour et découvre les turpitudes de ses semblables, faisant à l'occasion l'expérience de leurs dangereuses fantaisies. Pourtant si l'homme est un bien méchant animal et si l'existence n'est qu'une cascade de catastrophes, est-ce une raison pour que le héros perde sa sérénité et le récit son allégresse ? Sous la forme d'une ironique fiction, Candide propose une réflexion souriante sur l'omniprésence de la déraison qui puise sa force aux sources vives d'une expérience humaine, celle de l'auteur. Candide, on l'a dit, ce sont les « Confessions » de Voltaire, et c'est en cela qu'il nous émeut.
Mais ce « roman d'apprentissage » est aussi - et peut-être surtout - un festival merveilleusement ordonné de drôlerie et de fantaisie sarcastique, ruisselant d'un immense savoir maîtrisé qui ne dédaigne jamais de porter le rire jusqu'au sublime. C'est en cela qu'il nous éblouit et qu'il nous charme.
Le 9 mars 1762, le protestant Jean Calas est roué de coups sur la place publique de Toulouse, puis exécuté. Il est accusé sans preuves d'avoir tué son fils qui s'était converti au catholicisme. Il nie et clame son innocence jusqu'à son dernier souffle, sans être entendu. Mais bientôt, l'affaire gagne la capitale... Indigné, Voltaire s'empare de cette injustice. Devant l'incohérence du procès, il demande la réhabilitation du père Calas.
Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée, plus que jamais d'actualité.
Babouc est envoyé par un génie pour observer les habitants de Persépolis, ville où règnent le luxe et les excès. Oscillant entre méfiance et fascination, le jeune homme découvre un monde de plaisirs, mais aussi de fourberie et de médisance. Or, de son compte rendu dépendra le sort de la capitale des Perses - capitale qui n'est pas sans en rappeler une autre... Avec une ironie mordante et une langue acérée, Voltaire dénonce les travers de son époque - ou est-ce de la nôtre ?
Textes extraits de L'Affaire Calas et autres affaires.
Abbeville, 1765. Le chevalier de La Barre est accusé d'avoir profané une statue du Christ. Victime d'un règlement de comptes, condamné sans preuves et au mépris de la loi, le jeune homme est torturé, décapité et brûlé avec, entre les mains, un livre interdit, le Dictionnaire philosophique d'un certain Voltaire...
Directement mis en cause dans cette affaire, Voltaire s'insurge et utilise sa meilleure arme pour dénoncer l'injustice : sa plume.
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, « notre petite fourmilière » : occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus.
Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables.
Si l'étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu'il publie en 1752 est d'abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c'est bien ensuite celle des Terriens qu'il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique. Le livre ainsi nous invite à changer de rôle, à philosopher nous aussi, non sur des créatures imaginaires, mais au contraire sur l'Homme. A l'évidence, Voltaire s'amuse. Son rire pourtant n'est pas gratuit : Micromégas est une histoire philosophique, une magniÞque leçon de « gai savoir ».
Edition présentée et annotée par Jean Goulemot.
Le géant Micromégas, voyageur céleste venu de l'étoile Sirius, débarque par hasard sur Terre pour rencontrer la plus étrange des espèces. S'agit-il d'atomes intelligents ou d'insectes sanguinaires ? Ont-ils une âme, ces êtres ridicules convaincus que leur planète est le centre du monde ? Et si, à les observer de près et à écouter leurs philosophies, il découvrait un peuple occupé à penser, à aimer, à comprendre ? Micromégas hésite...
Et qu'en est-il de cet autre Ingénu, ce Huron échappé d'une aussi lointaine Amérique, ébahi devant nos usages, nos moeurs, nos idées, nos religions ? Élevé chez les sauvages, témoin naïf et sagace de l'extravagance des hommes, sa sagesse et son bon sens sont mis à rude épreuve.
Voltaire Zadig Jeune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la fortune mirent à l'épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit. Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l'état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, «le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir» oe On peut discerner dans Zadig la méditation d'un sage sur les jeux imprévisibles de la liberté et de la nécessité. On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d'impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaven- tures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747. On doit surtout se laisser ravir par le charme de cette pure fantaisie narrative où l'esprit de l'Arioste voisine avec celui des Mille et Une Nuits.
La présente édition comporte également le texte de Memnon, dont l'histoire est étroitement liée à celle de Zadig, et Le monde comme il va.
Edition d'Edouard Guitton.
Jeannot et Colin sont deux amis auvergnats. Les parents du premier font fortune et voici Jeannot promu «marquis de la Jeannotière»... Dans Le monde comme il va, le Scythe Babouc est chargé par le génie Ituriel d'une mission d'observation dans Persépolis, ville qui ressemble à s'y méprendre à... Paris ! À travers ces deux contes philosophiques, Voltaire déploie toute son ironie pour dénoncer la société de son temps. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Genèse des oeuvres - Pour mieux interpréter - Chronologie TOUT POUR RÉUSSIR - Vocabulaire d'analyse littéraire - Questions sur l'oeuvre - Histoire des arts - Un livre, un film GROUPEMENT DE TEXTES - Portraits de vaniteuses et de vaniteux CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Edition enrichie (Préface, notes, annexes, chronologie et bibliographie)Un jeune Huron d´ascendance bretonne débarque à Saint-Malo en 1689. Il découvre un coin de province française, retrouve une famille, reçoit le baptême, s´illustre par un fait d´armes contre les Anglais et, pour finir, tombe amoureux de la belle et dévote Mlle de Saint-Yves. Pour obtenir sa main, il doit revenir de la Cour avec un brevet d´officier. Il gagne donc Versailles. Mais ses éclats naïfs le conduisent à la Bastille. Car les mésaventures de l´Ingénu - étymologiquement « l´homme libre » - n´illustrent pas seulement les déboires de la loi naturelle au royaume des superstitions, elles font de ce nouveau Candide le symbole des innocents persécutés. Le conte satirique, où Voltaire pourfend avec allégresse ses ennemis de prédilection - l´Infâme et la canaille, la tartuferie et l´arbitraire -, ménage à ses lecteurs un retournement inattendu et, malicieusement, s´achève sur un mode presque parodique, en roman sentimental. « C´est un phénomène unique, s´exclama Grimm, qu´un septuagénaire écrivant avec cette grâce, ce feu, ce charme et cette prodigieuse facilité ! » On trouvera dans ce volume des textes de circonstance qui éclairent la genèse et le sens de l´oeuvre : La Bastille, poème (1717), l´Epître à Uranie (1722), les Entretiens d´un sauvage et d´un bachelier (1761), la Relation de la mort du chevalier de La Barre (1766) et des extraits de la Correspondance (1762-1767).
Edition d´Edouard Guitton.
Voltaire, premier défenseur des végétariens !
Le philosophe condamne la responsabilité des hommes dans la souffrances des bêtes. Elle révèlerait le rapport que nous avons au mal et à la douleur de l'autre.
Cet ensemble de textes constitue un plaidoyer percutant qui rejoint nos préoccupations actuelles, en questionnant nos modes de vie et nos pratiques alimentaires.
Jeannot et Colin, amis inséparables, grandissent ensemble en Auvergne. Pourtant, lorsque Jeannot apprend que son père a fait fortune et qu'il le somme de se rendre à Paris, il quitte son ami sans le moindre regret. La tristesse accable alors le bon Colin, resté seul au pays. L'amitié aura-t-elle raison des préjugés sociaux ?
Voici onze contes mordants dans lesquels on croise des fakirs, une princesse amoureuse d'un porteur borgne, un fils de prince aux prises avec sa conscience... Entre Orient et Occident, Voltaire raconte avec ironie les absurdités et les bonheurs du monde.
- Objets d'étude : Dénoncer les travers de la société [3e] / Le roman et le récit du XVIIIe siècle au XXIe siècle [Lycée] - Dossier pédagogique : Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvre - Prolongement : La figure du pédagogue (corpus de textes).
Un conte philosophique majeur, suivi d'un parcours littéraire « Voltaire, esprit des Lumières ». Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac.
L'oeuvre Un jeune Indien d'Amérique découvre la France sous Louis XIV. C'est l'occasion pour Voltaire d'interroger les préjugés de la société sous l'Ancien Régime et de livrer un vibrant plaidoyer en faveur de la tolérance.
Le parcours « Voltaire, esprit des Lumières » 10 textes de Voltaire pour analyser les valeurs des Lumières.
La réflexion est organisée selon ce plan :
1. La raison au service du progrès et du bonheur 2. Un programme de réformes politiques 3. Un idéal de liberté et de paix Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes :
- un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique « Des clés pour vous guider » - après le texte :
- des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires « Qui est l'autre ? » - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels Une sélection de 6 oeuvres visuelles illustrant le siècle des Lumières.
Et un guide pédagogique Sur www.classiques-et-cie.com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.
Zadig est un conte oriental de 1748 sur la recherche du bonheur. La difficulté - et Voltaire nous le signifie dans un sourire - vient de ce que le bonheur ne dépend pas de nous seuls. Zadig, le héros, vertueux comme personne, sera ainsi amené à traverser des épreuves. Mais, si l'auteur retrace la destinée chaotique d'un personnage qui n'a pas ce qu'il mérite, la fin paraît heureuse cependant, comme dans tous les contes, et nous soulage... à moins que Voltaire ne se joue encore de nous.
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné bien malgré lui dans une succession d'aventures calamiteuses. Il s'étonne, s'offusque, se lamente... L'humanité serait-elle foncièrement mauvaise ? Le jeune garçon assiste, impuissant, à la mort de son rêve : celui d'un monde parfait. Perdant sa naïveté et son «optimisme», peu à peu il se résigne. La verve et l'ironie mordante de Voltaire se conjuguent à merveille dans Candide pour évoquer, sous des airs de légèreté, des sujets essentiels.- Objet d'étude : Dénoncer les travers de la société- Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes- Prolongement : Vers le bacClasse de troisième.
Zadig est un modèle de vertu et d'intégrité, gonflé d'enthousiasme, avide de découvrir le monde. Mais la fortune, tour à tour favorable ou cruelle, s'amuse à perturber le voyage initiatique du jeune homme. De Babylone en Égypte, l'errance de Zadig le confronte à l'injustice et à la méchanceté des hommes. Dans ce conte philosophique, satire féroce des moeurs et des institutions françaises du siècle des Lumières, Voltaire déroule la destinée chaotique d'un apprenti philosophe à la recherche du bonheur.
Les grands textes du XVIIIe siècle.
Paré de toutes les perfections humaines, le jeune, riche et vertueux Zadig s'apprête à épouser la plus belle des filles de Babylone. Mais « qu'il est difficile d'être heureux dans cette vie ! ». Sa fiancée le trahit, des canailles le traînent en justice, des fanatiques religieux le menacent, un ange déguisé en ermite vient à son secours... La destinée et l'admirable malice de Voltaire ne lui feront pas de cadeau.
Ce sulfureux Zadig contient tout le génie et toute la philosophie de Voltaire, sa cruauté, son esprit, sa gaieté et sa haine de la sottise humaine.
@ Disponible chez 12-21.
L'éditeur numérique.
Voltaire La Princesse de Babylone « Ce qu'il y avait de plus admirable à Babylone, ce qui éclipsait tout le reste, était la fille unique du roi, nommée Formosante. Ce fut d'après ses portraits et ses statues que, dans la suite des siècles, Praxitèle sculpta son Aphrodite et celle qu'on nomma la Vénus aux belles fesses. Que de différence, ô ciel ! de l'original aux copies. Aussi Bélus était plus fier de sa fille que de son royaume. Elle avait dix-huit ans : il lui fallait un époux digne d'elle, mais où le trouver ? » Présentation et notes de Marie-France Azéma.
Comment va le monde ? Puisque la foi ou la métaphysique échouent à y répondre, Voltaire choisit le conte pour exprimer ses interrogations devant la vie. N'attendons pas de ses héros, même philosophes, des réponses fermes et assurées ! Mais suivons Micromégas, Babouc et Jeannot dans le dédale des paradoxes d'un univers aux limites incertaines, découvrons avec eux la variété de la nature humaine et décidons, ensuite, de notre propre chemin.
«Le premier problème qui se pose à l'éditeur des Romans et contes de Voltaire est de savoir quelles limites donner à son entreprise, c'est-à-dire quels ouvrages ou morceaux il doit retenir, et quels exclure. De la réponse qu'il donne à cette question dépend non seulement le contenu de l'ouvrage qu'il présente au public, mais aussi la conception qu'il propose implicitement du roman et du conte voltairiens. La question ne se poserait pas si cet éditeur n'avait qu'à suivre les intentions de l'écrivain. Mais Voltaire n'a jamais donné la liste des ouvrages de lui qu'il considère comme contes ou romans. Il n'a jamais non plus donné, en ce qui le concerne personnellement, une définition de ces genres qui permettrait de retenir les oeuvres répondant aux critères énoncés et de rejeter les autres. À vrai dire, il ne lui arrive à peu près jamais de prononcer ces mots pour les appliquer à ses productions. Petits ouvrages, petits morceaux sont les termes qu'on trouve sous sa plume, mais, même lorsqu'il les emploie, il est à peu près impossible de dire ce qu'il met dessous. Le problème serait résolu en pratique, si les premiers éditeurs de Voltaire avaient toujours rangé sous la rubrique en queftion une certaine liste ne varietur de ses ouvrages : on pourrait alors estimer que l'auteur leur aurait donné au moins un accord implicite sur la liste en question. Mais ils ne s'accordent nullement sur le détail du choix des pièces. Et si Voltaire aborde le sujet dans quelque lettre à tel ou tel de ses éditeurs, c'est seulement pour critiquer - de façon d'ailleurs vague - un choix déjà fait par cet éditeur et sur lequel il n'y a plus guère moyen de revenir. Il est donc indispensable de considérer les données du problème avant d'expliquer les raisons du parti auquel nous nous sommes finalement rangés. [...]» Frédéric Deloffre.
Le 28 février 1766, le chevalier de La Barre, jeune homme de dix-huit ans accusé d'avoir gardé son chapeau et chanté des chansons impies sur le passage d'une procession, est condamné à avoir la langue arrachée, la main coupée, et à brûler à petit feu.
Sur son bûcher, on brûle aussi, pour le symbole, un exemplaire du Dictionnaire philosophique. C'est dire le rôle de Voltaire et de son "diabolique Dictionnaire" dans le combat des Lumières contre le déchaînement du fanatisme et l'intolérance des Églises. Au soir de sa vie, le patriarche de Ferney a dressé le plus implacable réquisitoire avant l'Antéchrist de Nietzsche contre la religion judéo-chrétienne et son livre fondateur, la Bible.
Mais, au-delà du but affiché d'"écraser l'Infâme", Voltaire s'en prend aussi aux préjugés et aux vains systèmes des philosophes tant anciens que modernes; persuadé que nous ne pouvons rien connaître, il élève sa voix contre ceux qui tuent et emprisonnent au nom d'une vérité révélée. Deux siècles et demi plus tard, les 118 articles du Dictionnaire philosophique n'ont rien perdu de leur actualité. Chaque fois que les coutumes les plus rétrogrades et les traditions les plus contestables s'allient afin d'imposer silence à la raison critique et à sa libre expression, il est urgent de reprendre avec Voltaire la lutte pour l'émancipation de l'homme et le progrès de l'esprit humain.
"Il faut être très court, et un peu salé, sans quoi les ministres et madame de Pompadour, les commis et les femmes de chambre, font des papillotes du livre." Brièveté et mordant : telles sont les principales qualités de Micromégas, Zadig et Candide, les trois contes de Voltaire les plus célèbres, traversés par deux motifs : le philosophe dans le monde, le bonheur par la philosophie.
Chassé de sa planète, Micromégas -un jeune géant de près de sept cents ans - entame un périple cosmique qui le mènera à ces " petites mites " qu'on appelle les hommes.
En proie aux caprices du sort, l'Oriental Zadig fera la rencontre d'un ermite à la barbe blanche, détenteur du livre des destinées où tout est écrit.
Quant à Candide, contraint de quitter le château de Thunder-ten-tronckh, il apprendra à ses dépens que tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Dossier pédagogique de Florence Renner.
Dans ces deux contes philosophiques, Voltaire dénonce les travers de sa société avec une ironie mordante.
Jeannot et Colin sont deux amis d'enfance. Après avoir fait fortune et être devenu marquis, Jeannot se rend à Paris laissant sans nouvelle son ami Colin. Sur le point d'épouser une riche veuve, Jeannot se retrouve face à de nombreuses difficultés qui lui rappelleront la valeur de l'amitié.
Le Scythe Babouc, reconnu pour son bon jugement et son impartialité, est missionné par l'ange Ituriel : surveiller Persépolis et ses habitants où semblent régner l'excès et le vice. Toutefois, Babouc y découvrira une ville aux multiples visages ...
Groupements de textes :
1. Dénoncer l'absurdité de la guerre 2. Le regard oriental au service de la critique
Une satire ironique et mordante sur le mythe du bon sauvage et celui du monde prétendument civilisé, suivie d'une critique de la monarchie absolue et de la doctrine janséniste, entre conte philosophique et roman d'apprentissage. Avec un dossier pédagogique.