Malmenées durant la présidence de Donald Trump, les relations entre Européens et Américains au sein de l'OTAN sont moins tendues depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden. Mais la première alliance militaire du monde pèse-t-elle encore face à la Chine et à la Russie ? Quel est son rôle dans les guerres sans fin du Moyen-Orient (Syrie, Libye, Irak...) ou dans les dossiers de la cybersécurité et du terrorisme ? A l'heure où l'OTAN doit se retirer d'Afghanistan dans la précipitation, dresser un bilan critique de son ambition et de sa stratégie apparaît plus que jamais nécessaire.
Au-delà de leur diversité géographique et culturelle, les pays d'Amérique Latine présentent des caractères communs. Le relâchement des liens de dépendance du sous-continent vis-à-vis des Etats-Unis s'accompagne d'une ouverture économique et diplomatique croissante à l'égard du reste du monde. Des régimes politiques instables et autoritaires ont presque partout laissé la place à des démocraties dont certaines, encore fragiles, font face à des dérives populistes. Quant aux projets d'unification du continent, ils marquent actuellement le pas. Ce numéro de Questions Internationales consacre par ailleurs plusieurs contributions aux «grands» pays de la zone, Argentine, Brésil et Mexique.
De janvier 2022 à juin 2022, la France présidera le Conseil de l'Union européenne.
Cette présidence française implique des responsabilité institutionnelles (défendre les positions du Conseil de l'UE face au Parlement européen et à la Commission européenne) et politiques (faire avancer les dossiers en cours et l'agenda stratégique européen du Conseil européen).
Ce numéro dresse à cette occasion un panorama des multiples dossiers européens : plan de relance économique, nouveau fonctionnement institutionnel et politique de l'UE après le Brexit, crise Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales, réchauffement climatique et Great Deal européen, nouvelle crise migratoire à prévoir avec le retrait américain d'Afghanistan ? relation avec l'administration Biden, etc.
Au moment où les défis globaux sont plus prégnants, en matière de climat et plus largement d'environnement, de santé publique, de maîtrise des armements et de non-prolifération, d'échanges économiques, de problèmes migratoires, les réponses collectives semblent aujourd'hui lacunaires ou insuffisantes. Ce système doit désormais relever deux défis principaux. Le premier est celui de l'efficacité : de moins en moins nombreux, les traités multilatéraux se cantonnent souvent à des engagements purement déclaratoires (la COP 21 en est un exemple), d'autres semblent en panne, comme le système de l'OMC par exemple. Le second défi est celui de l'unilatéralisme des grandes puissances, certaines refusant de participer aux traités multilatéraux, voire les combattants ouvertement comme le Statut de Rome et la Cour pénale internationale pour les États-Unis.
En place depuis 2014, le gouvernement Modi fait preuve d'un intense activisme nationaliste hindou qui met sous pression les minorités confessionnelles. D'un point de vue économique, le pays a fait le choix d'une intégration rapide dans la mondialisation (reposant notamment sur la maîtrise des hautes technologies) qui n'est pas sans provoquer des tensions sociales et des désastres environnementaux. Enfin, "la plus grande démocratie du monde" est en quête de reconnaissance sur la scène internationale où elle souhaite jouer un rôle à la mesure de son passé et de ses aspirations.
Depuis de longues décennies, le Moyen-Orient est en proie aux conflits, aux tensions et aux divisions. Des religions vouées à la paix et à l'amour s'y transforment en doctrines de haine et de guerre. Des sources immenses de richesse, notamment pétrolière, y coexistent avec la pauvreté de la grande majorité des populations. Nulle part au monde, on ne trouve dans un espace aussi réduit tant de rivalités et de violence portant sur la maîtrise de territoires (Irak, Syrie, Yémen, Palestine...). Récurrence des affrontements, stagnation économique, absence de démocratie, inertie politique, interventions extérieures multiples et non coordonnées..., le numéro 103-104 de Questions internationales dresse un panorama complet de cette région conflictuelle.
La revue Questions internationales propose des mises en perspective, des synthèses et des analyses qui offrent des clés de compréhension pour les grands thèmes de l'actualité internationale et européenne.
Sa présentation est agréable et pédagogique : les articles sont enrichis par des encadrés, des glossaires, des chronologies, et illustrés par de nombreuses cartes et photographies.
Chaque numéro comprend :
- un dossier : un sujet d'actualité internationale, un enjeu géostratégique majeur ou encore l'évolution d'une zone géographique, analysé à l'aide d'articles de fond, de points de repère et de cartes ;
- et des rubriques variées comme Questions européennes, Regards sur le monde, Documents de référence, Questions internationales à l'épreuve, Les portraits de Questions internationales, Questions internationales sur Internet Un comité d'orientation et un comité éditorial, composés de personnalités et de spécialistes reconnus des affaires internationales, garantissent la qualité et l'objectivité de la revue. Le rédacteur en chef, Serge Sur, est professeur à l'université Panthéon-Assas-Paris II et directeur du centre Thucydide, Analyse et recherche en relations internationales.
Qu'on la critique ou qu'on l'admire, la Russie ne laisse jamais indifférent. Voilà une vingtaine d'années qu'elle vit à l'heure de Vladimir Poutine, un homme qui soulève lui aussi les passions, plus encore depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Objets de débats, la Russie, Vladimir Poutine et le « poutinisme » méritaient donc toute l'attention de Questions internationales, l'opportunité également de faire le point sur l'évolution du plus vaste État du monde, redevenu ces dernières années un géant géopolitique en dépit de ses problèmes démographiques et économiques.
La revue Questions internationales propose des mises en perspective, des synthèses et des analyses qui offrent des clés de compréhension pour les grands thèmes de l'actualité internationale et européenne.
Sa présentation est agréable et pédagogique : les articles sont enrichis par des encadrés, des glossaires, des chronologies, et illustrés par de nombreuses cartes et photographies.
Chaque numéro comprend :
- un dossier : un sujet d'actualité internationale, un enjeu géostratégique majeur ou encore l'évolution d'une zone géographique, analysé à l'aide d'articles de fond, de points de repère et de cartes ;
- et des rubriques variées comme Questions européennes, Regards sur le monde, Documents de référence, Questions internationales à l'épreuve, Les portraits de Questions internationales, Questions internationales sur Internet Un comité d'orientation et un comité éditorial, composés de personnalités et de spécialistes reconnus des affaires internationales, garantissent la qualité et l'objectivité de la revue. Le rédacteur en chef, Serge Sur, est professeur à l'université Panthéon-Assas-Paris II et directeur du centre Thucydide, Analyse et recherche en relations internationales.
La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Cette longévité s'explique par l'organisation efficace du parti au pouvoir, l'AKP, et par sa capacité d'adaptation aux circonstances. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme. Quant à la diplomatie du pays, longtemps érigée en modèle, elle est mise à l'épreuve par la crise syrienne et désormais critiquée dans toute la région.
Partout dans le monde, les religions sont de retour. Leur résurgence semble remettre en cause l'inéluctable sécularisation des sociétés qui semblaient à l'oeuvre depuis le milieu du XXe siècle. A la mondialisation économique répond une sorte de globalisation du religieux, grâce à laquelle les individus retrouvent des valeurs fondamentales et un sentiment d'appartenance à une communauté. (Re) devenues un élément identitaire fondamental pour bon nombre de peuples, les religions sont alors de plus en plus souvent invoquées comme cause ou facteur de conflits. Quant à leurs rapports avec les États, ils sont complexes : laïcité ici, situation privilégiée là, association aux autorités publiques parfois, conflits ouverts de temps à autre.
Face à l'explosion de la demande énergétique - celle des pays émergents, de la Chine en particulier - et aux perspectives d'épuisement des énergies fossiles conventionnelles, les alternatives interrogent parfois quant à leur impact environnemental (gaz de schiste, nucléaire) tandis que les énergies renouvelables peinent à s'imposer. Ce numéro de Questions internationales analyse la question énergétique et ses enjeux dans différentes régions du monde en s'attachant à rendre accessible un sujet complexe, technique et fragmenté.
Si la manne pétrolière a fait de l'Arabie saoudite un pays extrêmement riche, elle n'en a pas fait pour autant un pays développé. Alors que le thème de l'après-pétrole se dessine, le royaume saoudien est donc à la recherche depuis quelques années d'un modèle économique alternatif. Dans le même temps, le système politique y reste totalement clos. Ayant longtemps vécu dans une tranquillité relative, le pays est désormais au coeur d'un vaste arc de crises qui court de l'Afghanistan à l'océan Indien et à l'Afrique orientale. Il est indirectement engagé dans plusieurs conflits, comme en Syrie ou en Libye, et directement impliqué dans celui qui affecte le Yémen voisin. Plus que jamais, prospérité rime donc dans le Golfe avec insécurité.
La crise migratoire de 2015 a suscité de nombreux débats au sein des Etats européens, les migrants suscitant de vives réticences notamment parce qu'ils sont en majorité musulmans et que l'intégration de ceux qui les ont précédés marque le pas. Cette crise a aussi mis à rude épreuve la cohésion de l'Union européenne et une politique commune en matière d'immigration et de droit d'asile peine à se dessiner. Le sujet est dorénavant au coeur de la campagne électorale pour les élections européennes du printemps 2019.
Les débuts de l'aventure spatiale furent largement marqués par des préoccupations stratégiques liées à la Guerre froide. Les utilisations de l'espace, d'abord militaires, s'orientèrent ensuite vers des usages civils permettant le développement de nombreuses technologies. Ce numéro de Questions internationales, sans équivalent dans l'édition et la presse, s'intéresse à l'espace extra-atmosphérique, dont la conquête et l'utilisation constituent un enjeu majeur des relations internationales.
On entend parler du Sahel à l´occasion de catastrophes humanitaires qui affectent de façon continue ou récurrente des populations déshéritées. Crises alimentaires, mais aussi crises politiques et violences endémiques, atteintes massives au droit humanitaire comme au Darfour, conflits ethniques ou tribaux... tandis que la montée de l´islamisme radical et de l'AQMI ajoutent aux infortunes de la région. La partition qui divise actuellement le Mali cumule et résume localement toutes ces difficultés. Le présent dossier s´attache davantage aux questions et analyses de fond qu'à la situation conjoncturelle. Données humaines, démographiques, culturelles, religieuses, économiques, structure des situations de crise permettent de mesurer en profondeur les fragilités de la région. Chronologie, cartes et schémas viennent illustrer ces développements. Un dossier fouillé qui aborde avec clarté tous ces aspects.
A l'occasion des 10 de QI....... Serge Sur, rédacteur en chef de Questions internationales, remet en perspective les thèmes abordés ces trois dernières années par la revue : analyses géocentrées (Sahel, pays du Golfe, AfPak), points sur de grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Union européenne, Allemagne...) ou pays émergents (Brésil), problématiques actuelles (Villes mondiales, Printemps arabe), ou clés pour comprendre l'actualité (droit international, gouvernance, acteurs des relations internationales).Ses essais inédits permettent de mettre à jour des connaissances indispensables pour comprendre les relations internationales aujourd'hui. Ils apportent un éclairage approfondi de l'actualité.
L'Algérie possède des atouts qui lui permettraient d'accéder au rang de puissance émergente. Mais plus de cinquante ans après son indépendance, elle reste enlisée dans les difficultés politiques et économiques. La difficile succession du président Bouteflika se prépare, l'économie insuffisamment diversifiée reste très dépendante du prix des hydrocarbures et lasociété algérienne est sujette à un profond malaise. Questions internationales aborde également dans ce dossier le rôle géopolitique de l'Algérie.
Révolutions technologiques : d'un monde à l'autre
En Asie, la situation stratégique est marquée par la conjonction de risques nouveaux - écologiques, terroristes - et de menaces traditionnelles alimentées par la persistance de clivages idéologiques qui pèsent sur les grands équilibres. Loin de l'idéal d'une régionalisation « harmonieuse » défendu par Pékin et du seul recours aux instruments du soft power, on assiste dans la région à un regain de tensions et à une recrudescence des attentes des pays voisins de la Chine vis-à-vis d'un acteur américain qui continue de jouer un rôle majeur dans la stabilité régionale. Certaines zones maritimes aux réserves halieutiques et énergétiques convoitées demeurent notamment aujourd'hui un sujet de litige entre les États asiatiques. En mer de Chine méridionale, ces conflits constituent aussi le moyen pour Pékin d'affirmer sa puissance.