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blandine rinkel
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Plus grand que la vie, Gérard illumine les jours de sa fille, Lou. Fort et fantaisiste, ce baby-boomer aux allures d'ogre ensorcelle tout : les algues deviennent des messages venus des dieux, les tempêtes, des épreuves militaires, ses absences, des missions pour les services secrets. Mais que fait cette arme dans la table de nuit ? Qui sont ces fantômes d'une famille disparue, surgissant au détour d'une conversation ? D'où viennent ces accès de cruauté, qui exercent sur Lou fascination et terreur ? À travers l'histoire d'une enfance trouble, Vers la violence rappelle comment nos héritages nous façonnent, entre chance et malédiction.
Un adieu à l'enfance en même temps qu'à un certain type d'hommes, en tout cas à l'aura glorieuse qui les entourait. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
Cette longue lettre au père sonne comme un traité d'accession à la douceur. Un requiem lucide où Blandine Rinkel affirme une maturité d'écriture. Marc Lambron, Le Point.
Un texte puissant et maîtrisé, plein de nuances et de questions, fort de phrases qui frappent. Alice Develey, Le Figaro littéraire.
PRIX MÉDUSE 2022 CONSACRANT « LA PROMESSE ET LA NOUVEAUTÉ » -
A-t-on encore le droit de changer d'avis ?
Blandine Rinkel
- La Martiniere Jeunesse
- Alt
- 13 Janvier 2023
- 9791040113034
Avoir une opinion définitive, choisir son camp et réprouver l'autre... Nous sommes sans arrêt incités à prendre parti. Et ce, sans retour possible. Pourtant, comment savoir avec certitude quel métier nous exercerons dans 10 ans ? Quel style de musique nous définit le mieux ?
Dans ce texte intime, à la fois ode aux convictions et à l'incertitude, Blandine Rinkel prend le contrepied des injonctions actuelles, et rappelle notre droit à changer. Parce que s'autoriser à changer, c'est préférer le dialogue à l'entente forcée, et le conflit à l'indifférence. C'est accepter que l'on puisse se tromper sans se trahir, être contradictoire et pluriel. C'est créer de l'inattendu. Bref, s'autoriser à changer, c'est gagner en liberté. -
Dans ce texte court et ambivalent, Blandine Rinkel raconte un souvenir de ses 20 ans. Un épisode gris où elle s'est sentie abusée, à la fois par l'oeil d'un photographe et par le sien, celui d'une jeune fille qui a intégré le mépris de soi.
« Entre l'abus criminel et le consentement net, il y a un monde gris, inconfortable et trouble, dont nous avons parfois peur de parler parce que nous croyons y avoir notre part de responsabilité. » La suite se déroule lors d'une discussion inédite avec Arthur Teboul, chanteur du groupe Feu! Chatterton, qui apporte son regard masculin et moderne sur ces questions. -
Tu avais l'âge de quitter ton enfance, l'âge où on se sent libre et où, dans le train pour Paris, on s'assoit dans le sens de la marche.
Dès ton arrivée, tu t'es sentie obligée de devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui n'oserait plus dire « je ne sais pas ». C'était la ville qui t'imposait ça, dans ce qu'elle avait à tes yeux de violent et de désirable. Puis tu as rencontré Elia. Elle avait le goût des métamorphoses.B. R.Et si ce que Paris a de plus désirable pour une jeune fille de province, sa culture, était en même temps l'outil de la violence sociale la plus dure ?Après une entrée en littérature très remarquée avec L'Abandon des prétentions, Blandine Rinkel signe ici son deuxième roman.Une prose aérienne et gracieuse. Sophie Pujas, Le Point.Un roman brillant et salvateur. Dorothée Werner, Elle.Un très beau livre. Blandine Rinkel s'impose comme une écrivaine qui compte. Nelly Kapriélian, Les Inrockuptibles. -
« Qu'est-ce qu'une vie réussie ? » Jeanine recopie la question sur un Post-it de couleur rose, puis, comme chaque jour, s'en va marcher. Croisant, au cours de ses déambulations, divers visages : un architecte syrien fuyant son pays, un danseur étoile moscovite, une mythomane espagnole...
Ne sous-estime-t-on pas, d'ordinaire, l'amplitude des voyages intérieurs suscités par ces rencontres fortuites ?
Sans doute faudrait-il, pour en prendre la mesure, le regard d'un proche. C'est sa fille qui dépeint Jeanine, cette femme de soixante-cinq ans, en autant de fragments d'existence, composant un kaléidoscope où se confondent le monde et une mère.
Un portrait acide et aimant au style finement ciselé. Baptiste Liger, Lire.
Ni réponse, ni solution, ni héros, ici. Juste l'humanité, ses mots et son odeur. Nils C. Ahl, Le Monde des livres. -
Jeune romancière et musicienne, engagée dans son époque à travers l'art de la scène et les livres, Blandine Rinkel revient ici sur le sens de l'écriture : se rapprocher des autres, rendre la vie plus désirable. Évoquant aussi son parcours, son enfance, ses lectures fétiche, oscillant entre le roman et les sciences humaines, elle déploie une curiosité infinie pour le monde. Elle tente d'y définir sa place. Sa maturité réflexive, associée à sa jeunesse, en fait un témoignage fort et sensible sur la manière dont une personne de 30 ans affronte de nos jours la vie. Pour elle, ce qui importe aujourd'hui, c'est d'oser se laisser déborder par ses affects, ses joies, ses inquiétudes. Elle ne partage pas la passion de l'époque pour le pire et le manque d'empathie général. Plus qu'une leçon de sagesse, elle livre ici une leçon de vie, roborative et stimulante. La voix d'une génération qui a connu la disparition des oiseaux, la raréfaction du silence et la pollution de l'air. Une promesse d'énergie.