henri queffélec
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Suite armoricaine
Yann Queffélec, Henri Queffélec
- Roman Contemporain
- 11 Juillet 2024
- 9782266342315
Une déclaration d'amour à la Bretagne par deux monuments littéraires.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour parler de la Bretagne, de ses abers, de ses lumières, de ses légendes et de son histoire ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du « pays dans la mer ». Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui, toujours en mouvement.
Le temps a passé entre les Mémoires d'enfance d'Henri et le récit de Yann. Le Brest d'avant-guerre n'est pas celui du XXIe siècle et le romancier d'aujourd'hui déclare autant son amour viscéral du brezhoneg que sa colère contre les éoliennes qui défigurent l'horizon marin, insultant menhirs et clochers.
Mais comment ne pas chérir la Bretagne ? « N'est-il pas fantastique de l'avoir sous les pieds ? D'être l'enfant adoptif ou natif d'un pays aussi mystérieux, souriant - taquin par timidité - qui vous enracine à la fois dans ses riches heures et dans un horizon ouvert au monde entier ? Il y a la tradition, chez nous, mais aussi «l'air du temps», l'appétit d'une modernité mue par la tradition. Il y a la mer et le regard que nous portons sur la mer, qui vaut bien des philosophies. Et quand il n'y a pas la mer, il y a les ciels de mer partout chez eux sur l'armor et sur l'argoat, dévalant un arc océanique relié au pôle Nord via l'archipel du Siptzberg. » -
Douarnenez : ses habitants, ses bistrots, son port, ses conserveries, ses luttes sociales, ses digues, son crachin.
À Douarnenez, on ne vit que par et pour la pêche à la sardine. En mer, les hommes domptent les flots, amassent le poisson dans leurs filets pour nourrir les familles. Une fois à terre, les gosiers s'emplissent dans les bistrots aux noms évocateurs, tandis que les femmes travaillent à la conserverie. Mais le changement gronde sur la ville battue par le crachin. On se découvre une conscience communiste, face à l'exploitation des marins par les usines. La lutte sociale s'organise, se forme le rêve d'une Internationale de la mer. Louis, pêcheur plein d'espoir, en fait partie. Bientôt, il tombe amoureux de la jeune Marie. Mais son coup de foudre ouvre une faille dans la carapace de l'homme rude...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec -
Au large de la Bretagne, du comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, s'étendent les eaux de la mer Celtique, balayée par les tempêtes et les chalutiers. C'est là que Jean Modénou, patron du palangrier le Gamineur, plonge ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons, dans un prodigieux banc de poissons qu'il a découvert par hasard et entend se réserver. Mais à Douarnenez, quand la pêche est miraculeuse pour un équipage, elle suscite la convoitise des autres... Saura-t-il défendre son royaume, lui qui n'a pas su garder intacte l'affection de son épouse Madeleine, négligée par son amour de la mer, et avec laquelle les sujets de mésentente sont nombreux... ?
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" Il n'y aura pas de phare sur Ar-Men."
Ce rocher, qui ne s'accoste que quelques jours par an, pendant les grandes marées, les marins sénans le connaissent bien : il n'y a que ces messieurs du continent pour croire qu'on y dressera une tour. Mais l'Ingénieur insiste - et Alain, jeune marin-pêcheur, rejoint par défi les maçons d'un chantier impossible... Il y perd une fiancée, Louise, aussi têtue que lui : un feu pour un autre, qui mettra, de 1867 à 1881, plus de dix années à s'allumer enfin, là-bas, sur la mer... -
Si loin du continent, si près du coeur de Dieu... Entre terre et mer, tempêtes et naufrages, l'île de Sein est la sauvagerie même. L'évêché de Quimper n'y envoie de curé qu'en punition, quand il en envoie. Mais ce peuple de rudes marins, pilleurs d'épaves à l'occasion, garde une foi farouche et réclame un berger. Ce sera Thomas Gourvennec, l'humble pêcheur et frêle sacristain, qui, poussé par la ferveur de ses voisins, se chargera de cette mission divine. Malgré les tentations, malgré les hauts cris du clergé, il est - et restera - un recteur de l'île de Sein...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des amis d'Henri Queffélec -
1904, au large d'Ouessant. Sur ce bras de mer si meurtrier, dans lequel les naufrages s'enchaînent, on commence l'érection du phare de la Jument. Grâce au legs de Charles-Eugène Potron, voyageur et membre de la Société géographique de Paris. Mais le don de 400 000 francs-or comprend une condition non-négociable. Le phare devra être construit dans les sept années qui suivent. Sinon l'argent reviendra à une autre cause. Dès lors, les hommes vont s'atteler à une très difficile mise en oeuvre du chantier, à la construction des fondations puis de l'édifice, bravant les tempêtes et les découragements.
Peu à peu, sous nos yeux, un Enfer s'érige, tel que les marins surnomment ces sentinelles de pleine mer. Et à terre, un petit garçon rêve d'un avenir dans ces tours qui prennent vie dès que tombe la nuit, ou la brume...
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Terroir
- 11 Juillet 2019
- 9782266291736
Ils étaient cinq, ils étaient six.
Ils étaient six marins de Groix.
Tradéri lonlaire. Tradéri lonla.
À bord de L'Aviateur Blériot, thonier dundee de belle allure, on a posé les dix-sept lignes à l'eau. Leur île est loin, désormais. Le patron, Amédée, les quatre matelots et Yves-Marie, le petit mousse : six marins lâchés dans le grand large, avec leur humanité fragile, royale... Et la tempête qui vient. Six en partant de Groix... Combien reviendront, s'ils reviennent jamais ?
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des amis d'Henri Queffélec
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"Rien n'a été pour moi enrichissant comme de marcher à côté de lui sur les chemins du Finistère, de mettre mes pas dans ceux d'un ami qui vivait ce pays, et semblait en communiquer, sans même en parler et sans l'avoir cherché, la "quinte essence". Cette rare qualité de révélateur, je la retrouve dans ses livres qui me paraissent toujours agir par une imprégnation sans violence, paisible, mais doucement têtue.
Et non pas seulement lorsqu'il parle de la Bretagne, et, avec elle, de la mer. Il écrit comme on marche sur les chemins d'un pays natal que notre pas, sans qu'on ait même à y penser, éveille familièrement pour les autres, et dont il n'a jamais été question qu'il puisse ne pas être aussi une terre d'élection." (Julien Gracq). Redécouvrez Henri Queffélec à travers ces six romans ancrés dans les îles qu'il aimait tant, Sein, Ouessant, Molène, Groix, Houat, Hoëdic...
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Queffélec est imprégné de la mer.
D'où cela vient-il, j'ignore son passé. j'ignore son ascendance. il n'est pas marin, mais il a l'âme d'un marin. lui, terrien, il a un passé et un avenir de marin. ... ce n'est pas du reportage, même de très grande classe. c'est la pêche même, c'est l'homme de mer pêcheur breton, pêcheur du grand large, aux prises avec les lames, avec le vent, avec la nuit, avec la brume, avec le bateau, pas plus grand qu'un sabot, avec ses proies "ruisselant d'eau, de sang, de mucus".
Et c'est écrit dans une langue dure, rocailleuse, colorée, riche, salée du sel même de la mer. c'est du queffélec, et queffélec ne doit rien à personne." ainsi edouard peisson, grand écrivain de la mer et ancien officier de marine marchande, salue-t-il henri queffélec, que vous retrouvez ici avec cinq romans et récits qui dessinent un portrait intimiste de ceux qui ont dédié leur vie au grand large.
Est ici enfin réédité le grand livre que queffélec consacra à jean-baptiste charcot et à l'aventure du pourquoi pas ?, lancé en 1907 et qui disparut, après une dernière escale en islande, à la fin de l'été 1936.
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Promenades en Bretagne ; étude historique et artistique des hauts-lieux de la Bretagne
Henri Queffélec
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- 4 Décembre 2019
- 9782824010144
A l'orée de la soixantaine, Henri Queffélec a déjà largement contribué par ses romans, ses essais et ses préfaces, à une «défense et illustration de la matière bretonne». Au moment où le monde de sa jeunesse prend irrémédiablement fin, il accepte de se livrer à un vagabondage armoricain en rédigeant une « Etude historique et artistique des hauts-lieux de la Bretagne, accompagnée de documents anciens, de photographies et d'une carte ». Ce texte comme ces images revêtent une précieuse valeur de témoignage sur l'Armor et l'Argoat à la fin des années 1960. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, Eric Chaplain a suivi leurs traces au sens propre pour offrir au lecteur du XXIe siècle des photographies en couleur, comme des ricochets temporels qui font écho à la plume queffélécienne... (extrait de l'Avant-propos, d'Eric Auphan).
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale et la mer.
L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an.
Les sites présentés dans l'ouvrage sont : Carnac, la pointe du Raz, Saint-Malo, les sommets armoricains, les enclos paroissiaux, Le Folgoët, St-Pol-de-Léon, Vieux-Marché, Kermaria, Tréguier, Le Faouët, Sainte-Anne-la-Palud et Sainte-Anne-d'Auray. -
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L'évangile des calvaires bretons
Henri Queffélec
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Radics
- 6 Novembre 2017
- 9782824008608
En 1957, paraissait dans la même présentation que l'album bleu « Bretagne », l'Évangile des Calvaires bretons, soit une longue défense et illustration des calvaires majeurs de la Bretagne, due à la plume d'Henri Queffélec, puis de quelque soixante-dix de photographies Noir et Blanc d'époque de Noël Le Boyer.
Henri Queffélec (1910-1992) enchantera le lecteur dans sa «?défense et illustration de sa province natale?». Échappant pour un temps à la fiction romanesque, sa plume trempée dans l'encrier breton court sur le papier, libre et suggestive, au gré des souvenirs d'enfance et des coups de coeur de l'écrivain. A l'occasion du 60e anniversaire de cette publication, en voici une nouvelle édition, désormais accompagnée d'une série actualisée de photographies sur les calvaires bretons d'Eric Chaplain et d'un avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Solitudes : la grand pêche à la morue des Terre-Neuvas
Henri Queffélec
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Au Viu Leupard
- 5 Août 2021
- 9782824010878
Au cours d'une seule journée, simultanément à Terre-Neuve, à bord d'un chalutier fécampois Le Duc d'Aumale et dans une toute petite ville de Normandie, un drame se noue et se dénoue. Jean-Jacques Sirbin, le capitaine, apprend que sa femme, là-bas au pays, est très malade, mourante sans doute. Auprès d'elle, est resté seulement le dernier fils, Jacques, le seul de la famille qui ne s'est pas encore laissé prendre au charme de la mer sauvage et de la pêche. Auprès d'elle aussi, la femme de Robert Sirbin, troisième lieutenant du Duc d'Aumale, rude garçon, jaloux du père, ombrageux, difficile, Jeannette, et sa terrible mère, Madame Faidherbe. Et tandis que le bateau, suivant les ordres impérieux de l'armateur, pêche sans souffler les bataillons de morues, le capitaine Sirbin fait face à ses problèmes : lâchera-t-il Terre-Neuve pour retourner dans la maison où meurt lentement Julienne, la dévouée, la fidèle ? Laissera-t-il grandir la rivalité entre son second, futur capitaine au long cours, et son propre fils ? Et là-bas, Jacques, le tout jeune, résistera-t-il à la tentation que représente Jeannette, sa jolie belle-soeur ?.. Tous les marins de la Grande Pêche, aux yeux glauques habitués à fouiller l'horizon, tous ceux qui partent longtemps loin de leur terre natale savent combien la séparation, l'absence, sont terribles à supporter dans la solitude redoutable des éléments ou dans celle plus calme mais aussi pernicieuse d'une campagne tranquille en apparence.
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale, la mer et les îles.
L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an. Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un homme d'Ouessant
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Novembre 2013
- 9782824001890
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant, est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, soixante ans tout juste après sa parution. -
Un homme d'Ouessant ; bois gravés de Jean Chièze
Henri Queffélec
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Au Viu Leupard
- 20 Août 2013
- 9782824000121
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant, est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, soixante ans tout juste après sa parution, ici enrichi des bois gravés par Jean Chièze pour une édition introuvable, originellement parue en 1957. -
Le Grand départ - Charcot et le Pourquoi-Pas ?
Henri Queffélec, Eric Auphan
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Au Viu Leupard
- 5 Septembre 2017
- 9782824008189
Le navire explorateur le Pourquoi Pas? est jeté sur les brisants, non loin de Reykjavik, au matin du 16 septembre 1936, au cours d'une épouvantable tempête. Ce fut un de ces grands drames de la mer - il y eut un seul rescapé. Ce grand drame humain n'est pourtant pas une histoire lugubre.
Jean-Baptiste Charcot, médecin, explorateur, qui fit construire et lancer le Pourquoi Pas? en 1907, a été pour la cause de l'exploration dans notre pays un entraîneur merveilleux. Fanatique de la navigation dans les banquises, celles du grand Nord après celles du grand Sud, il a redonné le goût des découvertes lointaines. La campagne de 1936 menaçait dans tous les cas d'être la dernière du bateau et de l'explorateur.
Ce livre, qui rend hommage au génie de Charcot, rend hommage pareillement à tous ses compagnons, chercheurs scientifiques ou membres de l'équipage. A commencer par le capitaine Joseph Le Conniat, Breton du Trégor, qui se montra dans sa patience et son courage un grand homme de mer. Sans oublier le matelot Henri Ravul, un Ouessantin, dont le corps ne fut pas retrouvé, ou pas identifié, et qui eut droit, dans son île natale, à la traditionnelle proëlla.
Il y a tout juste quarante ans était publié pour la première fois Le Grand Départ, en voici une nouvelle édition, préfacé par Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Les îles de la miséricorde
Henri Queffélec
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Au Viu Leupard
- 10 Avril 2015
- 9782824000602
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992).
En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Îles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un « grand naufrage » ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas « grand » seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine.
Les Anglais se représentaient alors les îliens de « Petite-Bretagne » comme des gens rudes et frustes. La Reine Victoria, l'archevêque de Cantorbéry, tous furent émerveillés. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats.
Les Îles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
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