Alors que l'épidémie de Covid-19 est venue rappeler à quel point la question de la prévention est centrale, Thomas Serval propose dans cet ouvrage de poser un regard nouveau sur notre façon d'envisager la question de la santé. Les progrès conjugués de la science et de la médecine ont fait de nous des êtres tournés vers la dimension curative?; c'est-à-dire que, lorsque nous sommes malades, nous prenons des médicaments. Tout notre système de santé est construit sur cette logique. Sans renier cette façon de faire, Thomas Serval propose une approche de médecine longitudinale, c'est-à-dire plus tournée vers la prévention, qui accompagne le patient tout au long de sa vie, surtout quand il est en bonne santé, avec l'aide de la technologie notamment. Dans un essai vif et clair, Thomas Serval explore le futur de notre santé et dessine un nouveau modèle, entre techno¬logie et prévention, au service de tous.
"Nous faisons partie d'un écosystème qui nous est indispensable. On a longtemps pensé que l'homme pouvait dominer la nature, en profiter, en faire son esclave. On retrouve cette injonction dans la Bible, dans la Genèse et également chez Descartes. Mais c'est une très mauvaise solution car notre domination sur la nature nous amène à des catastrophes. Il faut abandonner l'idée de profit pour tenter d'appréhender nos interactions avec tous les éléments de la nature, et comprendre que ces interactions nous sont fondamentales et qu'elle sont menacées."
Un collégien interroge le botaniste écologue sur ce que recouvre le terme d'écologisme, le lien entre croissance écologique et décroissance économique, les OGM ou encore le rapport entre science et religion.
Pour se nourrir à 10 milliards, se vêtir, se chauffer, se déplacer, capter le carbone, le travail de la terre redevient l'avenir de l'homme. La révolution industrielle avait cru effacer la paysannerie. La mécanisation, la chimie, la transformation, allaient nourrir l'humanité. Et puis tout a changé avec la révolution écologique et numérique. Les objets et leurs fabrications ne sont plus le tout de l'humain. Il faut retrouver du sens, du local, du faire pousser, du territoire, des lieux. L'agriculture entre dans la ville, le bio et la biomasse, le soleil et le vent sont nos nouveaux futurs. Mais pour entrer dans ce monde nouveau, il faut à la fois du conservatisme - celui de l'infiniment petit de millions de cultures et de savoirs locaux -, et du progrès des sciences et des techniques.
Un marché d'avenir pour les agriculteurs, des distributeurs enivrés par une croissance galopante, des consommateurs à l'esprit et au corps sains... Tout bio, tout beau ? Pas si sûr. Savez-vous que des exploitants vont s'approvisionner discrètement à l'étranger en substances interdites en France ? Que des pays ont débuté une vaste offensive de production biologique qui pourrait déstabiliser le marché planétaire ? Le monde du bio est paré de nombreux atouts, mais il a aussi ses zones d'ombre. Une liste noire de fournisseurs circule... Fruit d'une enquête de plusieurs mois, cet ouvrage vous entraîne dans les coulisses d'une filière à l'heure de choix décisifs. Une bataille s'engage, à l'issue de laquelle la bio pourrait perdre une partie de son âme.
Bernard Chevassus-au-Louis "nous guide dans le vaste labyrinthe de la vie terrestre. (...) La vie est un diamant. La science met en valeur toutes ses facettes.
Ce livre les révèle. Il révèle aussi les obstacles qui risquent de sérieusement abîmer ce joyau, et par conséquent de détériorer sa valeur, donc de dégrader notre situation. Nous en sommes vraisemblablement les premiers responsables. Responsables mais pas coupables, du moins tant que nous ne mesurions pas notre impact. Avec ce livre, nous ne l'ignorerons plus." Hubert Reeves
Qu'est-ce que l'écologie ? Qu'implique le fait de se dire écologiste ? Faut-il lier croissance écologique et décroissance économique ? Que penser des OGM ? Quel rapport entre science et religion ? Dans cet échange entre un adolescent et un philosophe, on (re)découvre la curiosité dont on peut témoigner à cet âge. La pertinence des questions amène l'intellectuel à exprimer sa pensée avec clarté et concision. Il en résulte un entretien au ton original, accessible et souligné par le trait intelligent de Pascal Lemaître, qui intéressera aussi bien les ados que leurs parents.
Jean-Marie Pelt est biologiste, fondateur de l'Institut européen d'écologie, une association de recherche et de promotion de l'écologie, notamment en milieu urbain.
Émile est collégien à Corbigny, dans la Nièvre.
Pascal Lemaître est illustrateur dans l'édition et dans la presse internationale.
Comment a-t-on l'idée de se passionner pour le langage?? De vouloir savoir comment la même chose se dit en différentes langues?? Est-ce bien la même chose, d'ailleurs, si elle ne se dit pas de la même façon?? Est-ce que bientôt la seule langue sera l'anglais?? Pourquoi continuer à enseigner des langues mortes?? Émile mitraille Claude Hagège de questions pour essayer de comprendre ce métier si original?: celui de parler toutes les langues... Dans cet échange entre un adolescent et un linguiste, on (re)découvre la curiosité dont on peut témoigner à cet âge. La pertinence des questions amène l'intellectuel à exprimer sa pensée avec clarté et concision. Il en résulte un entretien au ton original, accessible et souligné par le trait intelligent de Pascal Lemaître, qui intéressera aussi bien les ados que leurs parents. Claude Hagège est un linguiste français. Ancien directeur d'étude en linguistique structurale à l'École pratique des hautes études et professeur titulaire de la chaire de théorie linguistique au Collège de France, il est polyglotte - avec des connaissances dans une cinquantaine de langues. Émile est collégien à Corbigny, dans la Nièvre. Pascal Lemaître est illustrateur dans l'édition et dans la presse internationale.
Ouvrage innovant sur la contribution des technologies de l'information au développement durable, ce livre de Gilles Berhault explore avec optimisme le travail en réseau, les bâtiments intelligents, les nouvelles mobilités, l'éducation, la participation dans les territoires, les technologies vertes...
Enfant pauvre de la montagne savoyarde, Yves Paccalet a bénéficié de la filière mérito-démocratique, intégrant l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Élève d'Edgar Morin et camarade de Daniel Cohn-Bendit, il se retrouve en mai 68 à dépaver le boulevard Saint Michel. Dans cet ouvrage d'entretiens, Gilles Vanderpooten interroge ce « poète qui accompagna Cousteau ». Il revient sur sa vision des grands enjeux de notre temps, les lieux de ses explorations, ses engagements, ses constats, ses coups de gueules, et notamment le tollé suscité par son pamphlet L'humanité disparaîtra, bon débarras. Cet échange intergénérationnel nous donne également l'occasion de revenir sur le « dossier » nucléaire, cette énergie qui, dit-il, « rayonne, nous illumine, nous contamine et nous domine ! ».
Écologiste-humaniste, Gilles Clément est aujourd'hui l'un des paysagistes les plus innovants, renouant avec la sagesse et le bon sens des jardiniers respectueux de l'équilibre biologique et de la nature. Son texte nous donne à réfléchir sur notre responsabilité, et nos possibilités d'action, pour l'avenir de la planète.
Contenu du livre : « Je suis avant tout jardinier... Je suis jardinier au sens littéral du terme quand je mets les mains dans la terre, et je le suis à nouveau avec une autre distance quand je cherche à travailler sur des paysages qui sont à grande échelle, mais les questions qui unissent les deux sont les mêmes : il s'agit du vivant. » Auteur de la théorie du « jardin planétaire », Gilles Clément considère avec autant de bienveillance les herbes folles, qui tentent de pousser les pavés hors de la stérilité des cités, que les essences les plus rares plantées en parcs prestigieux. Favorable au métissage des espèces (qu'il appelle plutôt brassage), il intègre la globalisation du monde actuel par la « planétarisation » de la terre comme jardin, c'est-à-dire comme lieu de vie.
L'intérêt de ce livre est qu'il est le fruit d'une demande des plus grands céréaliers français vis-à-vis d'intellectuels très connus et très divers. Ce livre nous dit clairement que l'avenir de l'agriculture n'est pas qu'affaire de paysan, mais de pensée du monde et du vivant. Aussi ces auteurs, qui ne sont pas des spécialistes de l'agriculture, donnent ici leurs diagnostics à partir de leurs propres aires de compétences. Quelles décisions faut-il prendre aujourd'hui pour que les ressources soient demain au rendez-vous de la société et de la planète ? Chacun donne ici sa réponse après en avoir longuement débattu avec les autres. Et chacun se demande comment l'agriculture va jouer un rôle décisif dans la réponse aux plus grands défis du monde.
Comment a-t-on l'idée de se passionner pour le langage ? De vouloir savoir comment la même chose se dit en di érentes langues ? Est-ce bien la même chose, d'ailleurs, si elle ne se dit pas de la même façon ? Que penser de la domination de l'anglais qui semble s'intensifi er chaque jour ?
Doit-on craindre pour l'avenir des langues, notamment régionales ? Pourquoi continuer à enseigner des langues mortes ? Émile mitraille Claude Hagège de questions, pour essayer de comprendre ce métier si original : celui de parler toutes les langues.
Devenu un classique sur l'image de la nature, ce livre analyse le rôle des créateurs, en particulier des peintres de paysages, et surtout l'apport du protestantisme. Explorant les diº cultés françaises, il stimule notre réfl exion sans présenter de conclusions défi nitives. Le tiers espace devrait attirer ceux que préoccupe la place de la nature dans notre monde. Publié en 1990, ce livre surprend par son actualité. La question du rapport de l'homme à la nature se pose aujourd'hui plus que jamais avec les questions écologiques placées au centre du discours politique. L'auteur signe une préface inédite qui vient compléter le propos du livre et le mettre en lien avec la société de 2012, fi nalement pas si diµ érente de celle de 1990.
« On a cru qu'on pouvait ressaisir notre destin et ne pas nous laisser dominer par la nature elle-même. Et c'est ainsi que nous avons exposé les cycles de la nature aux pires dangers. » En ce mois de Salon de l'Agriculture, plus de deux ans après la COP21, l'Aube et le 1 ont choisi de donner la parole à Pierre Rabhi, sans doute le plus célèbre de nos paysans. Réchauffement climatique, perte de la biodiversité, partage des richesses, questions éthiques, les questions sont nombreuses et variées. La réponse, elle, ne l'est pas : « Je suis péremptoire : il est urgent d'agir. »
Dans le cadre de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables les questions de l'énergie, parcs photovoltaïques, fermes éoliennes, biomasse et gestion forestière. sont devenus des enjeux politiques locaux importants. Ce petit ouvrage a pour ambition, à partir d'exemples précis choisis dans l'arrière-pays provençal, d'étudier les effets territoriaux et sociaux de la transition énergétique qui s'annonce, ici comme ailleurs en France. Entre savoirs techniques en constante évolution et formes d'appropriation sociale localisée les énergies vertes sont une belle illustration des contradictions et des contraintes pesant sur l'aménagement durable du territoire. Un petit livre un peu technique au coeur des débats du futur.
La "ville durable" est devenue un référentiel de l'action collective.
L'idée s'est diffusée à l'échelle planétaire en quelques décennies. Cet ouvrage se concentre sur cette perception de la ville au sud de la Méditerranée : une aire qui n'est pas précurseur, loin s'en faut, dans ce domaine. Aussi tente-t-il de faire le point des débats sur cette question au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Egypte, en Jordanie, en Syrie et en Turquie. Une série d'articles scientifiques se mêle à des paroles de professionnels pour voir quels sens y prend la "ville durable" dans chacun de ces pays.
Une démarche originale.
Parue pour la première fois en 1897, La cuisinière provençale est depuis plus d'un siècle le livre de référence de tous ceux qui ont adopté comme bréviaire culinaire cet ensoleillé volume jaune, porteur des préceptes de cette cuisine de la Méditerranée qui fait aujourd'hui le délice des gourmets et des nutritionnistes. Il se transmet depuis lors de génération en génération, comme une indémodable bible, indissociable de l'art de vivre et de manger en Provence.
Peu de mots comme ceux de « développement durable » auront suscité autant d'enthousiasme et de scepticisme mêlés. Mais sans doute sommes-nous, dans cette histoire marquée par l'ambiguïté, à un tournant. Les évolutions, ou événements récents, n'incitent pas, a priori, à l'optimisme. La conjonction d'une crise qui se prolonge, d'une immense déception après Copenhague. et d'un hiver particulièrement rigoureux dans l'hémisphère Nord, ont fait pencher la balance du côté des sceptiques. Il s'agit moins, dans ces conditions, d'aller vers un « au-delà ou un en deçà du développement durable » mais plutôt d'en dessiner une nouvelle étape - adaptée à la période d'après-crise dans laquelle nous sommes entrés. Ce sont les contours de cette seconde étape que ce livre veut esquisser.
Les sciences naturalistes qui se pratiquent en plein air - botanique, ornithologie, entomologie, mammalogie... - sont virtuellement ouvertes à tous. Dépassant le stade du dilettantisme ou du simple plaisir, certains en font une véritable passion. Y consacrant parfois des journées entières, il leur arrive même d'être reconnus comme d'éminents spécialistes par les institutions académiques. À l'heure où, sous l'égide des multiples " problèmes d'environnement " (réchauffement climatique, apparition de nouvelles pandémies, érosion de la biodiversité...), la connaissance de la nature prend une nouvelle importance, cet essai porte un regard neuf sur ces profanes amateurs dont la présence sur le terrain est souvent décisive. Mêlant approches historiques et contemporaines, les contributions réunies dans cet ouvrage décrivent et analysent les multiples formes d'alliances passées entre chercheurs, professionnels et amateurs. Elles espèrent par là donner conscience à nos contemporains que la recherche scientifique, pas toujours " dans sa tour d'ivoire ", peut aussi être démocratique.
Florian Charvolin, politologue et sociologue au CNRS, spécialiste des politiques publiques d'environnement, se consacre plus particulièrement à la sociologie des sciences naturalistes. André Micoud, sociologue au CNRS, s'intéresse depuis plus de trente ans aux changements des rapports à la nature. Lynn K. Nyhart, historienne, est professeur à l'université Wisconsin-Madison (États-Unis).
Cet essai analyse à grands traits les changements de notre monde - mobilité, réchauffement climatique, augmentation de la population, crise énergétique...
Et mondialisation humaine, symbolique, écologique et économique. il explique comment l'agriculture peut devenir un acteur majeur du développement durable. car l'agriculture, comme le vent, le soleil, les forêts, les marées, est renouvelable; elle est liée au travail des hommes, à l'innovation des sciences, aux attentes de la société. pour cela, il faut que les paysans, comme ils ont su le faire après 1870 et en 1960, reprennent confiance et proposent à la société un nouveau pacte, qui soit un pacte durable.
Mais il faut, en contrepartie, que la société comprenne mieux le monde agricole, son immense besoin de reconnaissance et de respect. cet essai (im)pertinent nous donne les clés indispensables pour mener ce débat nécessaire - et urgent