Frédéric Lenoir nous offre ici un petit livre qui aide à vivre en temps de crise.
Il convoque neurosciences, psychologie des profondeurs et philosophes, qui nous disent comment développer la sérénité malgré l'adversité. il nous montre également comment cette crise est une opportunité de changer notre regard sur nous-même et d'être mieux relié aux autres et au monde.
« Il a suffi d'un virus lointain pour que le cours du monde et de nos vies soit bouleversé. ''Vivre, ce n'est pas attendre que l'orage passe, c'est apprendre à danser sous la pluie'', disaient les Anciens. Je suis convaincu que plus rien ne sera comme avant et qu'il nous faut apprendre à développer nos ressources intérieures pour vivre le mieux possible dans un monde imprévisible. Puisse ce livre écrit dans l'urgence du temps apporter lumière et réconfort à tous ceux qui le liront. ».
F. L.
Dans un langage accessible à tous, Frédéric Lenoir nous propose un petit manuel de résilience qui aide à vivre dans des temps difficiles. Il convoque les neurosciences et la psychologie des profondeurs, mais aussi les grands philosophes du passé - du Bouddha à Nietzsche, en passant par Epictète, Montaigne ou Spinoza - qui nous disent comment développer la joie et la sérénité malgré l'adversité. Et si nous pouvions ainsi faire de cette crise une opportunité pour changer notre regard et nos comportements ? Pour devenir davantage nous-mêmes et mieux nous relier aux autres et au monde ?
Essai philosophique évoquant trois joies fondamentales : la joie de vivre, celle d'être soi, et la joie d'être relié au monde et aux autres. L'auteur propose des pistes pour favoriser l'apparition de ce sentiment de joie à partir de nombreux cas concrets et de son témoignage personnel.
Le football, Yeo Moriba ne vit que pour ça. C'est au début des années 1980 que l'adolescente assiste pour la première fois aux matchs du Hafia, l'équipe star de Conakry, en Guinée. Elle se prend à rêver : pourquoi ne pas les imiter et jouer, elle aussi ? Entre l'Afrique et l'Europe, en passant par la Russie où l'équipe de France de football remporte la Coupe du monde pour la deuxième fois de son histoire en juillet 2018, Yeo Moriba raconte sa trajectoire singulière, celle d'une mère courage pête à tout endurer pour protéger ses enfants. Quand l'unitié vacille, elle oeuvre pour maintenir ensemble le clan Pogba. Peu importe les crises et les mauvais coups, Yeo Moriba sait que la famille gagnera.
« Peu importent les crises : je suis prête à tout endurer pour protéger mes enfants. Quand l'unité vacille, j'oeuvre de mon côté pour les ramener à la raison. Tout ce que je demande, c'est que nous restions ensemble. Le clan Pogba. Je suis celle qui tiendra toujours bon, malgré les mauvais coups. Notre famille avant tout. ».
Le football, Yeo Moriba ne vit que pour ça. Repérée au début des années 1980 par l'un de ses professeurs, elle devient vite capitaine de l'une des premières équipes féminines de Guinée. Une période dorée qui s'achève lorsque des troubles politiques secouent le pays. Bientôt la jeune femme se marie et déménage loin de sa terre et des siens. En banlieue parisienne, une autre vie commence, jalonnée d'obstacles et de difficultés. Devenue mère célibataire de trois garçons, Yeo tient bon. Les jeunes Florentin, Mathias et Paul Pogba vouent eux aussi une passion sans faille au ballon rond. Dans les pas de leur mère, ils deviendront de grands joueurs internationaux. Le cadet de la famille, Paul, va même remporter la Coupe du monde en 2018 avec l'équipe de France.
Entre l'Afrique et l'Europe, Yeo Moriba raconte sa trajectoire singulière, celle d'une mère courage capable de tout supporter pour ses enfants.
Pourquoi la tour Eiffel a-t-elle failli s'appeler la tour Bonickhausen ?
Quand le bleu est-il devenu la couleur du ciel ?
Y a-t-il des neurones dans nos intestins ?
Quels sont les dessous érotiques de l'expression « l'affaire est dans le sac » ?
Comment un berger aux chèvres insomniaques a-t-il découvert le café ?
Jusqu'où la Montespan est-elle allée pour l'amour de Louis XIV ?
Pourquoi Voltaire et Rousseau se détestaient-ils ?
Qui a inventé la valse ?
Qui était Lady Lovelace, la pionnière de l'informatique ?
Quel est le lien entre Google et une faute de frappe ?
Dali était-il fou ?
En 250 histoires étonnantes, Sidonie Bonnec et Thomas Hugues revisitent la culture générale à travers des détails méconnus et des anecdotes savoureuses.
Un peu d'histoire, de sciences ou de nature, une dose de géographie ou d'économie, une rasade de sport ou une petite leçon de choses... À vous de les picorer au gré de vos envies !
Sidonie Bonnec et Thomas Hugues sont journalistes. Ils ont animé ensemble pendant six saisons l'émission quotidienne La curiosité est un vilain défaut sur RTL.
"Nous assistons probablement, et je le souhaite de tout coeur, au passage à un stade éthique supérieur où la pensée humaniste s'émancipe de son cadre anthropocentrique pour s'étendre à tous les êtres sensibles qui peuplent la Terre. Dès lors, faire preuve d'"humanité" ne signifie plus simplement respecter les autres êtres humains, mais tout être vivant, selon son degré de sensibilité et de conscience.
La vie s'est exprimée sur Terre à travers une foisonnante diversité. Puisque l'être humain est aujourd'hui l'espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir. C'est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde", Frédéric Lenoir.
Tout ou presque a déjà été dit sur l'amour. Et pourtant, rarement la relation amoureuse est abordée dans son ensemble. Dans ce livre, elle est décryptée comme un « accord » riche et complexe entre quatre dimensions fondamentales : biologie, psychologie, culture et spiritualité.
Pourquoi s'obstine-t-on à vivre en couple et à construire une famille ? Comment la relation peut-elle être une source d'épanouissement pour l'un et pour l'autre ? Et surtout, comment résoudre le paradoxe entre notre besoin de sécurité et notre envie de liberté ? Que ce soit le rôle des neurotransmetteurs dans notre désir sexuel, l'écho de nos liens transgénérationnels et de notre enfance, l'influence des mythes de notre culture, ou encore la force de notre spiritualité, de nombreux éléments impactent notre vie amoureuse. Pour qui prend conscience de son puissant pouvoir de transformation, elle ouvre de fabuleuses pistes d'exploration.
Julie Klotz a mené l'enquête pendant plusieurs années auprès d'une centaine de spécialistes issus de diverses disciplines. Elle nous fait explorer avec brio sa vision holistique du couple pour répondre à cette question essentielle : comment vivre heureux à deux ?
Rédigé par deux généralistes formés tous deux formés à l'écoute des patient×e×s par la participation à des groupes Balint, Tu comprendras ta douleur plaide pour une prise en compte de la douleur dans ses trois dimensions : physique, psychique et sociale. Il est destiné à toutes les personnes qui souffrent et à toutes celles qui soignent - car comprendre la douleur est le premier pas pour (s')en libérer.
À quoi sert la douleur ? Pourquoi notre corps nous fait-il mal - parfois sans raison intelligible ? Pourquoi peut-il être si difficile de faire entendre qu'on souffre ? Sans toujours parvenir à être soulagé.
Ces questions, tout le monde se les pose. Mais aujourd'hui, en France, il n'est pas toujours possible d'y trouver réponse.
La douleur est un domaine immense et complexe : ses mécanismes varient selon qu'il s'agit d'une douleur utile, passagère, ou chronique et invalidante. Il en va de même pour ses nombreux traitements (médicamenteux et autres) : il est parfois difficile de distinguer leurs effets, leurs limites, et les mythes qui les entourent. Enfin, la douleur est intime et propre à chaque individu. D'où l'importance de faire le point sur la douleur, ses fonctions, ses remèdes, mais aussi sur ce qu'on n'aborde jamais ou presque : les préjugés, les inégalités, les insuffisances, les brutalités.
Rédigé par deux médecins formés à l'écoute des patient·e·s, ce livre plaide pour une prise en compte de la douleur dans toutes ses dimensions : physique, psychique, sociale, familiale et intime. Il a été écrit pour les personnes qui souffrent, celles qui les entourent et celles qui les soignent - car comprendre la douleur est le premier pas pour s'en libérer.
À travers de nombreux témoignages, Moussa Nabati montre que le seul vrai obstacle empêchant l'adulte de goûter au bonheur provient de sa difficulté à oser être lui-même. La raison principale en est la présence en lui d'une dépression souvent inconsciente qui affecte son enfant intérieur. Il se vit de ce fait coupable et indigne d'être heureux.
Être soi, cela veut dire s'aimer, se respecter, en jouissant d'un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé. Cela permet de ressentir, de choisir, de désirer et de s'exprimer en son nom propre, pour son compte, à sa vraie place. Ainsi, l'énergie vitale parvient à circuler librement à travers le psychisme, tel un fleuve irriguant les plantes du jardin intérieur, préservé des extrêmes nocifs, l'excitation ou la dépression. Être soi, c'est le grain, et le bonheur, la paille. En cultivant le premier, quoiqu'il arrive, le second se manifestera de surcroît.
Dès lors, l'adulte n'a rien de particulier à « faire » - exercices, régimes ou « recettes » - pour trouver le bonheur ; seule la pacification avec sa propre histoire pourra l'en rapprocher.
« Je crois aux forces de l'esprit.
Éclairer cette phrase, je pouvais tenter de le faire, puisque j'ai eu la chance d'être témoin pendant douze ans de la soif spirituelle de François Mitterrand. Un témoin privilégié, qu'il avait choisi lui-même. [...] Ce n'est pas l'homme public, ni même l'homme privé, que j'ai appris à connaître, mais l'homme intérieur, aux prises avec ses interrogations métaphysiques, curieux des choses de la mort et de l'esprit. L'homme profond, à certains égards mystique, ayant un sens du divin, une expérience sensible de Dieu, qu'il a dû garder toute sa vie au secret. » Psychologue, psychothérapeute et conférencière, Marie de Hennezel est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La Mort intime, préfacé par François Mitterrand. En tant que chargée de mission auprès du ministère de la Santé, elle a remis deux rapports qui ont contribué à l'évolution des pratiques d'accompagnement de la fin de vie.
La question de l'évolution est au coeur de la biologie mais, de par ses implications philosophiques, au coeur aussi d'une polémique qui fait rage entre créationnistes et évolutionnistes. Jean-Marie Pelt interroge ici la botanique pour l'inviter dans ce débat où elle a eu jusqu'à présent peu de poids.
Selon la vulgate darwinienne, l'évolution est le fruit d'une action conjuguée du hasard producteur de mutations et de la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. La botanique ne remet pas en cause ce processus, mais elle attire l'attention sur d'autres mécanismes et, en particulier, sur ce que l'auteur appelle le principe d'associativité. Le monde des plantes est ainsi traversé par un mécanisme redondant qui vise à protéger toujours mieux le gamète femelle par l'addition de tuniques protectrices, celles-ci s'emboitent autour de lui comme des poupées russes. La seule sélection naturelle a plus de mal à expliquer l'étrange mimétisme de ces fleurs d'orchidées qui prennent la forme d'insectes et plus de mal encore à expliquer un phénomène constant de miniaturisation des fleurs qui les regroupe en sociétés de fleurs comme dans le cas de la marguerite ou de l'édelweiss.
Résolument évolutionniste et raisonnablement darwinien, ce livre, fruit de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension du phénomène vivant. L'amateur de sciences naturelles et l'amoureux de la nature y trouveront bien des raisons de s'émerveiller.
« Que mangeaient les hommes il y a dix mille ans ? Que mangeront les humains dans un siècle ? Comment et où sont apparus le feu, l'agriculture, l'élevage ? Que mangeaient les empereurs romains ? les empereurs chinois ? les rois de France ? Comment mangeaient leurs peuples ? Comment s'expliquent les interdits alimentaires de chaque religion ? Le cannibalisme a-t-il vraiment disparu ? Quels sont les liens entre la sexualité et l'alimentation ? Comment et où sont apparus les restaurants ? Qui a inventé la pizza ? Qui mange des insectes ? Des algues ? Que mangent les plus riches aujourd'hui ? Quels peuples se nourrissent le mieux sur la planète ? Pourra-t-on nourrir sainement dix milliards d'humains ? Serons-nous obligés de manger ce qu'une intelligence artificielle nous imposera ? Mangera-t-on encore ensemble demain ?
Cette vaste fresque révèle comment nous sommes passés d'une nourriture variée, naturelle et abondante à des produits alimentaires standardisés, industriels et uniformisés, poisons pour l'homme et la nature. Elle nous dévoile la puissance immense, économique, idéologique et politique, de l'industrie agroalimentaire. Elle nous raconte aussi les liens méconnus entre la nourriture et la conversation, entre l'alimentation et le pouvoir, entre ce que nous mangeons et la géopolitique.
Comprendre cette histoire est fondamental, si l'on veut prendre en main sa propre alimentation, manger sain et bon ; et sauver la nature, dont dépend la survie de l'humanité. »J. A.
Les bons réflexes pour retrouver l'équilibre et le plaisir au quotidien.
Notre plaisir est un moteur de vie formidable : récompense, motivation, mémoire, apprentissage, contrôle. Comprendre ces mécanismes de notre cerveau nous permet de nous sentir mieux, de bien gérer nos petites addictions positives quotidiennes et d'augmenter ainsi la dose de plaisir dans notre vie.
Dans ce livre, Laurent Karila, psychiatre, addictologue, enseignant, mais aussi fan de metal et résolument bon vivant, fait appel à toutes ses expériences pour aborder sans tabou les sujets du bien-être au quotidien.
De ce qu'il faut savoir sur le sommeil à la meilleure manière de réagir aux crises d'angoisse, des exercices de cohérence cardiaque aux idées reçues sur l'addiction à l'alcool, de notre rapport à notre corps, tiraillé entre régimes alimentaires et velléités sportives, de nos achats impulsifs à nos swipes compulsifs, en passant par nos préoccupations sur notre sexualité en ligne ou hors ligne : laissez-vous guider par cette mine d'informations utiles et de conseils pratiques pour souffler, déculpabiliser et (re)prendre du plaisir.
On n'a qu'une vie. Profitons-en !
La prophétie de Rachel Carson, publiée en 1962, d'un printemps silencieux est en passe de devenir réalité. Près de soixante ans plus tard et pour la même raison mais avec d'autres moyens, bien plus efficaces encore.
Cette réalité, Grégoire Loïs, du Muséum national d'Histoire naturelle, la vit de près. Un chiffre : les populations des oiseaux des campagnes se sont réduites d'un tiers en quinze ans.
Ils s'effacent, emportant avec eux leurs chants, leurs vols et leur diversité.
Comment protéger les oiseaux sans les comprendre ?
Sans rien connaître d'eux ? Ornithologue passionné, il a décidé de livrer son carnet d'observations pour nous entrouvrir les portes d'un monde caché : celui du ciel.
Qui sont les oiseaux ? Pourquoi volent-ils seuls, par paires ou par milliers ? Pourquoi les vocalises des Mésanges bleues restent-elles encore à ce jour chargées d'inconnues ?
Grégoire Loïs nous offre un récit aérien, nourri d'anecdotes surprenantes et de références savantes. Un appel sensible au respect du monde vivant qui nous entoure.
Aujourd'hui, pour manger sainement, il faut presque être hors la loi ; puisque les hommes politiques ne se battent pas pour défendre la nourriture, qui est notre premier médicament, notre héritage et notre culture, nous, citoyens, devons agir pour une révolution délicieuse.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai connu des épreuves.
Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces épreuves ont été une chance et elles m'ont incité à poursuivre mes rêves et à m'engager.
À 20 ans, laissé pour mort en pleine rue par une bande de violents, j'ai réappris à respirer, à marcher et à vivre grâce à la cuisine.
La seconde rupture, je l'ai connue plus tard, alors que j'étais au firmament de ma carrière. Un problème de santé m'a frappé et m'a permis de prendre conscience d'une nouvelle responsabilité, celle de mener un combat qui me tient à coeur depuis si longtemps : protéger nos petits producteurs talentueux à travers le monde pour qu'ils vivent décemment de leur métier. Pour que ces sentinelles de la biodiversité oeuvrent à préserver notre patrimoine alimentaire.
Des cercles vertueux existent déjà, un simple geste suffit souvent pour les mettre en place et sauver les hommes, la nature et notre alimentation à tous.
Puisque les hommes politiques ne veulent pas se battre, nous, citoyens, pouvons nous lever pour une révolution délicieuse. Aujourd'hui, j'aimerais mener avec vous, tous unis, ce soulèvement alimentaire pacifiste et joyeux. Nous battre pour qu'enfin nous reprenions en main notre destin et arrachions des griffes des industriels ce trésor de l'humanité qu'est la nourriture.
Car la nourriture est tout à la fois notre premier médicament, notre héritage et notre culture.
Il est essentiel de transmettre le goût d'une cuisine écologiquement saine à nos enfants, comme nous leur apprenons à marcher, lire et compter.
Face à l'état de la planète, la cuisine est une des clés de la transition écologique qui s'impose à notre société.
La présence à soi et aux autres constitue la voie privilégiée permettant au sujet d´éprouver le sentiment d´exister dans la confiance et la paix. C´est seulement lorsqu´il est en lien avec ceux qui l´entourent, qu´il peut s´épanouir, se donner et recevoir. En revanche, s´il est physiquement là mais psychologiquement absent, ailleurs ou nulle part, prisonnier du passé ou aimanté par l´avenir, il s´éjecte du temps présent. L´absence à soi se manifeste aussi par l´instabilité, l´empressement, l´indécision et l´ambivalence. Dans cet ouvrage Moussa Nabati cherche à répondre, à travers trois témoignages archétypaux, à deux questions fondamentales : Quels sont le sens et l´origine de cette absence à soi ? Comment habiter son présent ? Pour lui, ce dysfonctionnement renvoie à l´existence d´une carence matricielle ancienne, en raison de l´indisponibilité psychologique de la mère : immature, dépressive ou rejetante. Cela crée, chez l´enfant, une DIP (Dépression Infantile Précoce), un vide responsable, à l´âge adulte, de l´absence du sujet à lui-même mais aussi à la vie. Il aura dès lors tendance à fuir les circonstances lui rappelant ce manque et à rechercher, de manière excessive, la chaleur et la fusion afin de combler son vide.
L´auteur propose ensuite, à travers son nouveau concept de « compréhension incarnée » des pistes d´évolution concrètes : réhabiliter ses parents intérieurs pour réussir à se comporter vis-à-vis de soi telle une mère aimante et comme un père protecteur, s´aimer en se fixant des limites, pour jouir sereinement du présent.
Avec modestie et parfois grandiloquence, humour et tendresse, Valentin vous raconte ici sa vie de rein et ce sous le regard précis et bienveillant du professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière à Paris (auteur chez Fayard de Choisissez votre destin génétique, 2018).
Je suis un rein, je m'appelle Valentin.
Malgré mes dimensions modestes : 11 cm et 150 grammes, je dispose de pouvoirs extraordinaires dans le corps humain.
J'organise 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, l'élimination des déchets, la stabilité de la composition du sang, le contrôle de la tension artérielle, la fabrication des globules rouges et la calcification des os. Avec Benoît, le foie, et Matteo, le cerveau, nous veillons aussi au bon fonctionnement du coeur.
Me garder en bonne santé est vital car, sans moi, pas de vie possible.
Une vie saine, une nourriture équilibrée me réjouissent et m'assurent une longue vie.
Voici mon histoire, c'est aussi la vôtre.
Avec humour et tendresse, Valentin vous raconte ici sa vie de rein et ce sous le regard précis et bienveillant du professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière à Paris (auteur chez Fayard de Choisissez votre destin génétique, 2018).
Cinquante-neuf chefs et cheffes ont bien voulu utiliser un temps d'incertitude, de doute et de crise pour se confier sur leur parcours, leurs évolutions, leurs projections. Avec Alain Bauer, ils se sont livrés comme jamais au regard bienveillant mais interrogateur d'un client qui « sait manger » sans pour autant s'imaginer cuisinier. Un gastronome critique qui, parallèlement à son parcours académique, a pu les fréquenter, créer des liens amicaux, obtenir leur confiance dans cet exercice inédit de « confessions gastronomiques ».
Souvent, on parle nourriture, cuisine, restauration. On débat des produits, du bio, du durable. On commente, on critique, on félicite les cuisiniers. Parfois, on les interroge. La télévision a trouvé un filon en mettant la gastronomie au coeur de ses programmes, alternant cuisiniers et pâtissiers, amateurs et professionnels.
Paul Bocuse avait réussi à faire sortir les chefs de leur cuisine. Ils sont maintenant devenus les héros et les hérauts de la culture gastronomique française. On les note, on les classe, on les étoile. On parle beaucoup d'eux. Quand on les interroge, c'est plus souvent sur leurs recettes que sur leur vie.
Cinquante-neuf cuisiniers, parfois accompagnés de leur muse ou de leur alter ego, ont bien voulu utiliser un temps d'incertitude, de doute et de crise pour se confier sur leur parcours, leur évolution, leurs projections.
Avec Alain Bauer, ils se sont livrés comme jamais au regard bienveillant, mais interrogateur, d'un client qui « sait manger », sans pour autant s'imaginer cuisinier. Un gastronome critique qui, parallèlement à son parcours académique, a pu les fréquenter, créer des liens amicaux, obtenir leur confiance dans cet exercice inédit de « confessions gastronomiques ».
Voici le premier panorama du paysage gastronomique français de l'« après », une vision optimiste de lendemains mieux cuisinés.
« Figurez-vous que la Terre n'est pas peuplée que d'humains. D'autres êtres, tout aussi vivants que nous, partagent cette copropriété, et pas toujours pour la tranquillité générale.
De tous les animaux, le cochon nous est le plus proche.
Il nous accompagne depuis toujours. Nous adorons sa viande, et comme, génétiquement parlant, il nous ressemble comme personne, nous prélevons en lui des valves pour soigner nos coeurs défaillants et de l'insuline pour guérir notre diabète.
Dans le cochon, tous les dérèglements aussi s'incarnent : l'élevage industriel, la maltraitance, les pollutions. Sans compter les maladies qu'il mitonne au plus profond de son corps bien gras.
C'est ainsi que pour comprendre notre Terre, ses délices et ses dérives, rien ne vaut un long voyage en compagnie du cochon, de la Bretagne à la Chine, du roi Louis VI au Prix Nobel de médecine Jules Hoffmann, des Métamorphoses d'Ovide aux prophéties (vérifiées) de George Orwell.
Bien sûr, vous y rencontrerez, mais ne craignez rien, à bonne distance, nombre de personnages intéressants dont quelques virus à l'inventivité redoutable, ma chère chauve-souris, championne de l'immunologie, et le désormais célèbre pangolin.
Bon voyage aux pays du Vivant ! »Erik Orsenna Petit précis de mondialisation VI Avec la participation du Dr Isabelle de Saint Aubin
À Noël dernier, j'ai feuilleté le catalogue Jouets d'un grand magasin. Sur fond bleu : des autos, des motos et des bateaux. Sur fond rose : des poupées qui marchent et parlent, dix Barbie princesse et une Barbie fait le ménage. Materner c'est très bien, faire le ménage c'est nécessaire, et s'habiller comme une princesse peut être agréable, mais ce ne sont pas les seules façons, pour une fille, de gagner sa vie. Il y a beaucoup d'autres métiers, bien mieux payés.
Ce « Guide des métiers » vous fera découvrir plus de cinquante professions, depuis Aventurière jusqu'à Physicienne en passant par Agent secret, Chef d'orchestre, Femme d'affaires, Informaticienne ou Surfeuse. Chaque fiche-métier offre deux portraits : celui d'une pionnière et celui d'une femme d'aujourd'hui. Des indications pratiques comme « études conseillées », « salaire en début de carrière » ou « espérance de vie » accompagnent le texte.
Décalé et enthousiasmant. À mettre entre toutes les mains.
« On dit toujours qu'un sportif meurt deux fois : à la fin de sa carrière et à la fin de sa vie. Moi, je mourrai trois fois : à la fin de ma carrière, à la fin de ma vie et à la fin de ce livre. Adieu ma honte. ».
Ouissem a grandi dans une cité au soleil, à Aix-en-Provence. Espoir de la génération dorée du centre de formation du Toulouse Football Club, il gravit tous les échelons, jusqu'à disputer la Coupe d'Afrique des nations sous les couleurs de la Tunisie. Mais son homosexualité, contraire à sa religion et à son sport, le privera de la carrière professionnelle à laquelle il était destiné.
Ce livre est celui que personne n'a jamais osé écrire. Dans un récit aussi intime que puissant, Ouissem Belgacem est le premier joueur à raconter de l'intérieur l'homophobie qui gangrène le football et à s'attaquer à l'un des derniers tabous de notre société.
« Il s'agite sans cesse, elle n'écoute pas la fin de la phrase et coupe la parole, il est dans la lune et ses résultats scolaires baissent », autant de phrases inquiètes que le Dr Stéphane Clerget entend dans son cabinet de la bouche de parents désemparés. Et si leur enfant était hyperactif ?
Poser le diagnostic de trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDHA) n'est pas chose aisée tant les symptômes sont difficiles à identifier précisément. Qu'un enfant ait parfois une folle envie de courir, quoi de plus normal ? Mais à quel moment son hyperactivité sort-elle des limites du raisonnable ? À quel moment surtout devient-elle un problème pour lui et pour son entourage ?
Grâce à cet ouvrage, les parents pourront se poser les bonnes questions, apprendre à aider leur enfant à maîtriser son trouble de l'attention, sans nécessairement avoir recours aux médicaments, décriés pour leurs effets secondaires parfois graves. Les TDHA peuvent aussi se soigner grâce à des méthodes pédagogiques et éducatives adaptées, mais également par la relaxation, la méditation, l'alimentation et des psychothérapies.
Dans ce livre, le Dr Stéphane Clerget rend l'espoir aux parents de milliers de jeunes concernés par ces troubles de l'attention.
Le docteur Stéphane Clerget, psychiatre, est notamment l'auteur des Kilos émotionnels, comment s'en libérer, de Bien dans son assiette, bien dans sa tête ! et Les Vampires psychiques (Fayard).
Tour du monde dans ces écoles au coeur de la forêt, où se mène à bas bruit une véritable révolution verte. Une autre éducation est possible, où l'enfance redécouvre le monde tout entier, à la fois terre des hommes et terre de tous les êtres vivants.
Les enfants vivent aujourd'hui entre quatre murs, coupés de la nature. Ils souffrent d'obésité, d'hypertension, de dépression, de troubles du comportement, etc. Quelle est la responsabilité du modèle éducatif ? En coupant la jeunesse d'un monde extérieur qui pourtant l'aide à grandir, n'est-il pas inadapté et dangereux ?
Pour accompagner les enfants dehors, des initiatives fleurissent. Matthieu Chéreau et Moïna Fauchier-Delavigne ont voulu en savoir plus et ont rencontré des chercheurs, des éducateurs, des enseignants, ces pionniers qui se penchent sur l'importance des milieux naturels, des arbres, de la terre et de l'eau dans le bien-être de l'enfant. Ils se sont aussi rendus dans ces écoles en Europe où la classe se fait à ciel ouvert. Où l'enfant fait l'expérience de la nature.
Cette formidable enquête nous révèle qu'un mouvement qui met la nature au centre du développement et de l'apprentissage de l'enfant croît rapidement dans le monde, et prend forme en France. Les résultats sont là : les enfants qui bénéficient de cette approche acquièrent des compétences solides - d'un point de vue physique, mais aussi cognitif et social - et une appétence indéniable à la joie.
Une autre éducation est possible, grâce à laquelle l'enfant redécouvre la richesse du monde dans lequel il vit.
Une interprétation, fort discutable, de l'oeuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société. Or la nature met en oeuvre d'innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l'évolution biologique et sans lesquelles il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Les lichens comme les coraux sont des êtres doubles où chacune des parties rend des services à l'autre ; quant aux champignons, ils nourrissent les arbres qu'ils paraissent parasiter. Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout à fait courantes. Poissons et oiseaux pratiquent des comportements d'entraide qui témoignent d'un authentique altruisme : ceux-ci, comme l'amitié chez de nombreux mammifères, ne sont pas le propre de l'homme. Quant aux sociétés humaines, elles ont mis en oeuvre de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances, etc., qui sont la base de l'économie solidaire. La mise en oeuvre de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l'on veut assurer demain à tous un emploi et un statut dignes d'un être humain ; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.
" S'il n'y avait plus de plantes ? Eh bien, nous ne serions évidemment pas là pour en parler.
D'ailleurs, nous ne serions même pas là du tout. Plus de plantes : plus d'hommes. Nous n'aurions donc pas l'occasion d'admirer ces superbes roses qui égaient le studio d'enregistrement où nous venons raconter ces histoires...
Il n'y aurait pas non plus ce livre parmi d'autres, car leur fabrication consomme des tonnes de pâte à papier qui provient pour l'essentiel des forêts de pins. Plus de plantes, plus de pins, et plus non plus de pain, car plus de blé.
Au restaurant, ce serait pire encore : plus de fruits, plus de légumes, plus de céréales - condamnation de tout régime végétarien ! Mais plus de viande non plus, car la vache broute l'herbe qui fait sa chair...
Plus d'épices, plus de condiments, plus de jus de fruits, de bière, de vin, de café, d'alcool... Il ne resterait que le sel et l'eau ! Bref, nous serions condamnés à nous nourrir d'eau de mer, comme les toutes premières algues, nos très lointaines ancêtres vieilles de plus de trois milliards d'années...
Inutile de poursuivre, chacun a compris : plus de plantes, plus rien. Et surtout plus d'oxygène dans l'air, donc plus de respiration possible.
Bref, sans plantes, nous mourrions non seulement affamés, mais encore asphyxiés dans un désert de sable et de cailloux.
Mais imaginons le scénario inverse : ce sont les plantes qui parlent ; elles se disent entre elles : " Et s'il n'y avait plus d'hommes ? "...
JEAN-MARIE PELT