En plein coeur de la Grande Dépression, George et Lennie, deux ouvriers agricoles, parcourent à pied la Californie en quête de travaux journaliers dans des fermes. Malgré la rudesse de leur quotidien, ils partagent le même rêve : s'offrir leur propre lopin de terre avec des animaux. Plus que tout, ils veulent croire qu'un jour ils récolteront les fruits de leur labeur.Pourtant, tout oppose ces deux hommes : Lennie est un colosse à l'esprit simplet qui adule les bestioles au pelage doux, tandis que George s'avère lucide et malin. Ils sont néanmoins inséparables et George veille sur son acolyte qui ne sait pas toujours maîtriser sa force. Souvent, Lennie dérape, et les deux hommes s'empressent de plier bagage.Lorsqu'ils sont embauchés un mois entier dans un ranch de la vallée de Salinas, ils sont convaincus que, cette fois, ils réuniront le pactole nécessaire à leur rêve. Or c'était compter sans les oeillades ravageuses de l'épouse du jeune patron, qui n'annoncent rien de bon.Des souris et des hommes est un monument de la littérature américaine qui interroge brillamment les thèmes de l'injustice et du destin. Mais c'est avant tout le portrait d'une amitié insolite et bouleversante qui nous dévoile une Amérique encline à engendrer un monde d'exclus.
Une grande enquête plus que jamais nécessaire sur des dérives post-coloniales à l'oeuvre aujourd'hui encore. Page des librairesRetour à Lemberg et La Filière, deux enquêtes historiques couronnées de succès, ont imposé Philippe Sands comme l'écrivain de l'histoire des droits de l'homme. C'est en tant que représentant de l'île Maurice devant la Cour internationale de justice de La Haye qu'il lutte activement pour la reconnaissance d'une injustice criante, celle qui frappe l'archipel des Chagos, la « dernière colonie » britannique dans l'océan Indien. Dans les années 1960, la Grande-Bretagne sépare Diego Garcia et les cinquante-quatre autres îles des Chagos de la toute jeune République indépendante de Maurice. La raison secrète : offrir aux États-Unis une base militaire sur Diego Garcia, la plus grande île de l'archipel. Les Chagossiens qui y demeuraient depuis le XVIIIe siècle sont chassés brutalement de leur foyer et contraints à l'exil, au mépris des mesures internationales d'après-guerre en matière de décolonisation. Parmi eux, Liseby Élysé, une jeune mariée, enceinte de son premier enfant.Depuis cinquante ans, Liseby Élysé n'a eu de cesse de se battre pour pouvoir retourner sur son île natale. C'est ce combat que Philippe Sands retrace, en mettant en lumière les horreurs persistantes de l'impérialisme britannique, les crimes racistes dont Mme Élysé et ses compatriotes chagossiens ont été les victimes, et le long cheminement du droit international moderne pour que soit reconnu et jugé ce crime contre l'humanité.
« Je m'appelle Lloyd Wilkinson Petrie, et j'écris, en ce 30 avril 1949, sur ordre des membres du conseil d'administration de l'Académie du Temple-école de garçons ».
L'école a fermé ses portes depuis longtemps. Reclus dans son bureau, Petrie rédige ses mémoires sur sa fidèle Remington. Et raconte sa relation avec Ben-Sion Éléphantin, un ancien élève dont le nom lui a valu bien des moqueries.
Pourquoi revenir sur ce lointain passé ? Et qu'est-ce qui a bien pu rapprocher ces deux garçons, en dehors de leur passion commune pour les antiquités égyptiennes ?
Au fil de ce conte où rôde en permanence une inquiétante étrangeté, on s'interroge sur la fiabilité de ce narrateur à l'esprit troublé.
Avec une incroyable virtuosité, Cynthia Ozick nous entraîne à nouveau dans un monde à part, proche des romans de son maître Henry James.
De quoi parlent les histoires d'Alice Munro ?
De baisers donnés.
De meubles encombrants dont on ne parvient pas à se séparer.
De trahisons nécessaires.
De mots d'adieu.
De femmes déchirées entre la passion et la vie domestique, le désir d'être libre et la bonne éducation.
Neuf histoires d'amour, en somme.
Maginez un très vieil immeuble de l'Upper West Side, le Preemption, une de ces tours mythiques, presque gothiques, avec gargouilles, clochetons et mâchicoulis. Tous ceux qui l'habitent - un comptable timide qui parle aux ascenseurs, un acteur raté, un étrange séducteur, une jeune fille à la recherche de l'amour. - participent, sans le savoir, d'une même conspiration.
L'hospitalité et la bienveillance y régnaient. On y chantait souvent. Les malheureux y trouvaient refuge et ni leurs faiblesses ni leurs différences n'étaient tenues pour des défauts. Mentor était un maître d'école sage et respecté. Le Troc servait à échanger des biens agréables et nécessaires. Tout autour, Forêt veillait. Et puis, l'inquiétude et le secret ont fait leur entrée à Village. Quelque chose a changé. Matty a naguère été accueilli à bras ouverts à Village, alors qu'il était un réfugié révolté, abîmé par la violence et la misère, et voilà qu'il entend parler d'un projet de fermeture des frontières. Lui qui ne rêve que de guérisons et de vies calmées, grâce au don extraordinaire qu'il vient de se découvrir, il voit les rancoeurs, les envies et les peurs naître partout. Même Forêt devient menaçante. Pourquoi ? Est-il encore temps de revenir en arrière ? Entre 12 & 16 ans.
1990, Le Caire. Hisham Matar a dix-neuf ans lorsque son père Jaballa Matar, opposant de Khadafi dès le début du régime, est enlevé par les services secrets d'Égypte où il avait trouvé refuge, pour être livré au chef libyen et emprisonné dans son pays natal. La famille reçoit quelques lettres, envoyées secrètement, jusqu'à ce que toute correspondance cesse brusquement. Vingt et un ans plus tard, lors de la chute de Kadhafi, en 2011, le peuple prend les prisons d'assaut et libère les détenus. Mais Jaballa Matar est introuvable.
Hisham Matar va mener l'enquête pendant des années, contactant des ONG et des ambassades, relatant l'histoire de cette disparition dans la presse internationale, se rendant à la Chambre des lords en Angleterre, son pays d'adoption, s'adressant aux personnalités les plus inattendues, de Mandela au fils de Kadhafi. Dans ce récit consacré à son père, Hisham Matar livre l'histoire poignante de sa famille, et un portrait subtil de la Libye prise dans la tourmente de la dictature et de la révolution.
Deux enfants, des amis célèbres, une bonne situation, un loft à Manhattan : Corrine et Russel ont tout pour être heureux. Ce parfait exemple du rêve américain est soudain brisé par l'onde de choc de l'après 11-Septembre 2001. Croyances et espoirs, convictions et sentiments, le fric, le toc et le chic, tout est remis en cause - et désormais, tout peut arriver.
Chester Howard a survécu à pas mal d'établissements scolaires. Il a connu des uniformes qui grattent, la prière cinq fois par jour, des profs qui se prenaient pour des psychothérapeutes et même une école où personne ne parlait sa langue. Pourtant, il se demande comment il va survivre à Walbottle Manoir. Ici les élèves semblent tous décérébrés tellement ils sont mièvres. Mlle Tate, l'institutrice, toute dégoulinante de sourires, accorde le droit d'effacer le tableau pendant une semaine comme elle offrirait un fabuleux trésor. Heureusement, Chester trouve vite une raison de survivre : c'est son voisin de table, Joe Gardener. Joe est le plus phénoménal des cancres, mais c'est aussi un génie. Et ça, à part Chester, personne ne s'en est jamais aperçu. L'heure de la révolution a sonné.
Un alphabet illustré où des alligators se faufilent à chaque page pour faire rire en retenant les lettres. Un calendrier très spécial, fait d'une ode à la soupe de poule au riz qui revient à toutes les sauces, mois après mois, et met en appétit. L'histoire d'un petit garçon qui voulait lire tranquille et qui, dérangé par toutes sortes d'animaux, en profite pour leur apprendre à compter à reculons.
Et enfin un petit conte très moral, en cinq chapitres et un prologue, qui donne envie d'enrichir son vocabulaire..
Alors qu'il s'échappe de la villa où une fête hollywoodienne bat son plein, un scénariste en vogue aperçoit une jeune femme se jeter dans l'océan en contrebas. L'ayant sauvée d'une noyade assurée, lui qui regarde avec dédain les artifices et la vanité de son milieu ne tardera pourtant pas à vendre son âme, ou plutôt sa liberté, faute de savoir résister à la tentation.
S'agit-il pour lui de jouer les héros? ou d'oublier l'ennui et le naufrage de son mariage en se laissant aller à une énième liaison? Et qui est-elle vraiment, cette jolie fille à la carrière d'actrice mal engagée et dont les fêlures, notamment amoureuses, prennent une tournure menaçante?
Toutes ces questions n'empêchent pas les deux êtres de plonger dans une relation venimeuse, qui réveille les démons de chacun.
Le lecteur ne connaîtra jamais le nom des deux protagonistes de ce court roman, mais la langue de Hayes, d'une précision clinique, redoutable, les fait exister d'emblée, dans tous leurs travers, leurs faiblesses, leurs contradictions. Animé d'un désespoir existentiel évident, Hayes livre un portrait féroce de nos ambitions et de nos illusions, au sein duquel il réussit à distiller une ironie salvatrice.
C'est la fin de l'été. Larkin, ses parents, sa grand-mère, et son ami Lalo regardent partir le dernier ferry pour le continent. A partir de maintenant, l'île leur appartient de nouveau, à eux et aux autres insulaires. Pourquoi, cette année, ressentent-ils ce moment comme un abandon ? Est-ce à cause de ce drame récent dont personne ne parle, mais qui occupe l'esprit de chacun ? « Il faudrait que quelque chose de nouveau et d'excitant arrive », dit Byrd, la grand-mère. Le destin la prend au mot. Posé sur le gravillon de l'allée qui mène à leur maison, il y a un panier. Dans ce panier, il y a un bébé qui pleure. « Voici Sophie, elle a presque un an. Par pitié gardez-la. Je reviendrai la chercher un jour. Je l'aime. », dit le message. C'est le début d'un bonheur qui porte en lui-même sa fin. C'est peut-être aussi une chance.
Jamais Anastasia n'a été aussi furieuse que le jour où ses parents lui ont annoncé qu'elle allait avoir un petit frère. Elle est allée dignement dans sa chambre, a décroché son poster d'orang-outang et a commencé à faire ses valises. Ses parents lui ont tout de même suggéré de passer Noël à la maison. Ils lui ont également dit que si elle restait, elle pourrait choisir le prénom du bébé. C'est alors qu'Anastasia a eu l'idée du prénom le plus abominable, le plus calamiteux qui puisse exister. Elle s'est empressée de le noter dans un endroit secret. Ensuite, elle a ajouté "les bébés" dans la liste des choses qu'elle déteste. Anastasia met très souvent ses listes à jour. C'est nécessaire. Des événements totalement imprévisibles et indépendants de votre volonté peuvent vous faire changer d'avis. Qui aurait cru, par exemple, que des mots comme "les garçons", "Mme Wesvessel" (la maîtresse), et même "les bébés" puissent un jour être rayés de la liste des choses qu'Anastasia déteste?
Comment raconter le désir - désir sexuel, appétit pour la vie, l'art... - d'une femme mariée, apprentie écrivaine au début du siècle dernier ? C'est à ce projet qu'Anaïs Nin semble s'atteler dans ces seize nouvelles inédites, écrites pour la plupart entre 1929 et 1931. On y croise une jeune femme qui, parée comme pour un grand voyage, largue les amarres d'un bateau attaché à un arbre au fond d'un jardin, une petite fille abandonnant ses poupées pour se consacrer à l'étude du goût de ses larmes, et bien d'autres personnages hantés par la dualité entre l'être et le paraître.
Ce recueil de nouvelles dévoile, grâce à la très belle traduction d'Agnès Desarthe, la genèse de l'oeuvre d'une des auteures les plus modernes et admirées du XXe siècle.
- Seize nouvelles inédites pour saisir trente années d'excès et de désillusions. Prenant New York comme toile de fond, ces courts textes écrits entre 1982 et 2009 explorent les interrogations et les travers de l'Amérique contemporaine. Traders cocaïnomanes, coureuses d'héritages, clubbers paumés... McInerney décrit des personnages aussi atypiques que désabusés, avec une ironie mordante et un grand art du détail.
- Né en 1955 à Hartford (Connecticut), Jay McInerney vit aujourd'hui à New York. Il est notamment l'auteur de Trente ans et des poussières, La Belle Vie, Glamour Attitude et La Fin de tout. Tous ses livres sont disponibles en Points.
À l'entrée du bateau, le contrôleur a dit quelque chose comme « Grine douskha sabédou ».
Mais comment se douter que cela signifi ait « Rien avant samedi ».
Quand Harry et son Oncle Tristram comprennent le sens de cette phrase, il est trop tard. Une fois sur l'île ils sont coupés du monde pour une durée incompressible de sept jours.
Belle de Jour, la petite amie de Tristram qui les accueille sur place, est très « nature ». Chez elle, pas d'ordinateur, ni de télé. Pas même une radio. On s'harmonise avec l'univers et on entreprend de longues promenades à la recherche d'anges éventuels.
Heureusement, Belle de Jour est très jolie, et la vie sur cette île où tout le monde porte la barbe, même les femmes, n'est pas si ennuyeuse que prévu. Harry se dit qu'il aurait pu plus mal tomber. En attendant la fi n des travaux et le ferry du retour, c'est terrine d'ortie et beignets de pissenlits au menu, sauf le jour de la fête de l'île où, paraît-il, on mange toutes sortes de choses (pâtés en croûtes, hot-dogs, steaks, pizzas.) à condition qu'elles soient piquées sur des brochettes.
Ce beau livre présente plus de 200 illustrations majeures de celui qui demeure encore de nos jours l'un des plus grands artistes de la littérature jeunesse. Ouvrage initialement paru en 2013 chez Abrams à la suite de l'exposition exceptionnelle à la Society of Illustrators de New York consacrée à l'oeuvre de Sendak, traduit par Agnès Desarthe.
La vie sourit à Asher. Lui qui se rêvait écrivain est devenu scénariste à succès. L'argent rentre à flots aussi vite qu'il venait à manquer autrefois. Son logement miteux dans un quartier malfamé de New York s'est transformé en une maison luxueuse sur les hauteurs de Hollywood. Quand sa seconde épouse se lasse de cette dernière, Asher lui en achète une plus somptueuse encore.
Mais lorsque les amis disparaissent tour à tour, que les contrats se tarissent et que le téléphone reste muet, que reste-t-il à Asher qui se rapproche dangereusement de la soixantaine ?
De retour à New York, il fait la connaissance de son neveu et de la petite amie de ce dernier, Aurora d'Amore. La rencontre de ce couple si particulier, à la jeunesse si différente de la sienne, va lui faire connaitre un souffle nouveau. Ce réveil n'est toutefois pas sans risques, car Michael et Aurora pourraient bien l'entraîner dans leurs jeux compliqués d'enfants terribles.
petit héros ne croit plus au père noël.
ou, en tous cas, il a des doutes. alors qu'il vient de s'endormir le 24 décembre au soir, il est réveillé en sursaut par le ronflement d'un train. c'est un train magique, qui vient le chercher chez lui, pour l'emmener au pôle nord, là oú habite le père noël, là oú les elfes préparent les cadeaux, là oú règne l'esprit de la fête. le voyage ne sera pas de tout repos. de tempêtes de neige en banquises qui craquent, les passagers du pôle-express auront bien mérité le spectacle incroyable qui les attend à l'arrivée.
incroyable, mais peut-être vrai.
1952. Doris " Do " Nightingale est chargée par son frère Marvin de retrouver son neveu. Do découvre que le jeune Julian mène la vie de bohème à Paris. Il essaie d'être artiste et vit avec une Roumaine en exil dans un appartement luxueux qu'ils ne paient pas. La soeur de Julian, Iris, les rejoint : elle aussi cherche à fuir le destin trop étriqué qui l'attend en Amérique. Mais le Paris idyllique n'est qu'une légende et les trois idéalistes doivent affronter la réalité. Personnages sans ancrage, corps étrangers à tout ce qui les entoure, ils finiront par retourner aux États-Unis.Ce nouveau livre de l'auteur d' Un monde vacillant n'est pas seulement une réécriture moderne des Ambassadeurs de Henry James. Il en est le négatif photographique. Car l'Europe qu'elle décrit est celle des années 50. Alors que l'Amérique triomphe, les deux guerres mondiales ont laissé des traces et le " vieux continent " s'apprête à aller d'une grande désillusion idéologique à l'autre.
Ruth Puttermesser est une fonctionnaire américaine, placardisée par sa hiérarchie.
Pour laver son humiliation, elle crée un golem et, avec son aide, conquiert la mairie de New York. Sa carrière sera de courte durée... et plus dure sera la chute. Mais voici que Puttermesser tombe amoureuse d'un faussaire, ce qui n'est guère surprenant - ne se prend-elle pas elle-même pour George Eliot ? De nouveau, la désillusion succède à l'illusion. Et si Puttermesser se fait un sang d'encre, c'est qu'elle n'est peut-être rien d'autre qu'une créature de papier pour qui seul existe l'imprimé.
Entre Kafka et Cervantès, le roman victorien et l'imaginaire juif, Cynthia Ozick invente une mythologie moderne à l'humour dévastateur, une fable sur le pouvoir des mots et la folie de l'écriture.
Mona, vingt ans, est une jeune fille déconcertante. Depuis dix ans, son père est atteint d'une terrible - et incroyable - maladie. Laquelle ? Nul ne le sait. Dès les premiers symptômes, il est devenu gris. Et la maison familiale, elle aussi, a perdu ses couleurs. Une vie en noir et blanc, s'agit-il d'une dépression ? Étrange. Comme la relation compulsive, poétique, et totalement irrationnelle, que Mona entretient avec les nombres.
Les sept textes de virginia woolf qui composent ce petit livre datent de 1909 et étaient restés inédits.
Quand elle rédige ses " esquisses ", virginia woolf n'a encore rien publié - à part des articles -, elle n'est pas mariée, et ce qu'elle appelle " les démons noirs et velus " de la dépression l'assaillent déjà. mais elle est déterminée, comme elle le dit dans son journal, " à écrire non seulement avec l'oeil, mais avec l'esprit, à découvrir la vérité sous le voile des apparences ". et on retrouvera dans ces croquis de la vie londonienne d'alors, comme le dit si bien geneviève brisac dans son éclairante préface, " tout son art magistral et subtil.
Ce sont des pages magnifiques, oú se lisent, cachés comme dans le dessin du tapis, ses angoisses, ses deuils, son amour de l'humanité, son sens de la dérision et du mystère. ses phrases intenses et musicales. son génie ".
En plein coeur de l'hiver norvégien, Andréas se rend dans la maison de famille pour se suicider. La grande demeure qui porte le doux nom d'Eden a connu, chaque été, les retrouvailles des grands-parents, des oncles, des tantes, d'Andréas et de son cousin Mats. Au fil du temps, les angoisses, les haines et les frustrations se sont aussi transmises de génération en génération. Cette fois, le jeune garçon y est seul... du moins le croit-il.Car des ombres passent dans la nuit : Ingella, la fille du jardinier, et Mats, son cousin, qui le hait et a décidé de le tuer. Les desseins de chacun s'accompliront-ils ?