Dans l'immensité sauvage d'une Australie écrasée sous un soleil de plomb, Frank s'occupe d'une petite station-service perdue au milieu de nulle part. Son quotidien solitaire n'est troublé que par le passage de quelques rares clients. Un jour, une voiture arrive en trombe. Une jeune femme en sort, fait quelques pas et s'écroule. Aidé par un couple de voyageurs, Frank tente de soigner les blessures de l'inconnue lorsque de mystérieux assaillants arrivent sur les lieux. Coupés du monde, les occupants de la station-service vont alors devoir faire face à un véritable siège.
Nerveux, oppressant, viscéral, La Chasse évoque Cul-de-sac de Douglas Kennedy ou encore un Délivrance au beau milieu du bush australien. Avec ce premier roman, qui file aussi vite qu'une balle, Gabriel Bergmoser lève le voile sur un territoire méconnu où la violence est un langage en soi. Après l'engouement suscité dans une dizaine de pays, les droits d'adaptation du livre ont été achetés par les producteurs de Ça et de Doctor Sleep.
Memphis. Buck Schatz tombe des nues lorsqu'il apprend que son ennemi juré, Heinrich Ziegler, incarnation du mal absolu, n'est pas mort en Russie comme il l'avait toujours cru. Quelques années plus tôt, il aurait certainement entrepris toutes les démarches possibles pour retrouver Ziegler. Mais si Buck est une légende de la police, celui qui, dit-on, à servi de modèle à Clint Eastwood pour L'inspecteur Harry, il a aujourd'hui 87 ans et profite d'une retraite qui lui permet de jouir en paix de ses deux principaux plaisirs : fumer ses cigarettes et assassiner son entourage de ses traits d'humour cinglants.
Toutefois il y a des réflexes qui ont la peau dure, et lorsque Buck décide malgré tout de ressortir son 357 magnum et d'aller fouiller cette étrange histoire, il est loin d'imaginer les dangers auxquels il s'expose. Mais si Buck n'a plus vraiment le physique de l'emploi, il a maintenant un style propre à désarmer le plus acharné des adversaires.
Avec cette irrésistible aventure d'un vieillard pas mécontent de s'offrir une dernière virée avant la nuit, Daniel Friedman nous offre non seulement un premier roman captivant mais surtout l'un des personnages les plus attachants de l'univers du noir rencontrés depuis longtemps. Dans la lignée de Donald Westlake et d'Elmore Leonard, Friedman démontre ici avec brio à ceux qui en doutaient encore qu'hormis l'hypertension et le cholestérol, ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts.
Memphis. À 88 ans, Buck Schatz, ancienne légende de la police, qui a servi de modèle à l'Inspecteur Harry, coule une retraite presque paisible. Jusqu'au jour où débarque une de ses vieilles connaissances, Elijah, rescapé des camps de concentration et braqueur mythique, réputé avoir vidé plus de banques que la crise de 1929. Elijah a des ennuis et demande à Buck de faire jouer ses relations pour lui assurer une protection policière contre la promesse d'une grosse somme d'argent et la révélation du secret d'une série de crimes jamais élucidés. Buck a horreur de rendre service. Mais la perspective de gagner quelques dollars et de finir sa carrière en beauté prend néanmoins le pas sur son mauvais caractère. Ne lui reste à résoudre que quelques légers problèmes de mémoire et d'équilibre pour pouvoir jouer au héros et entreprendre une dernière virée loin de la maison de retraite, qui va s'avérer beaucoup plus périlleuse que prévu.
Après Ne deviens jamais vieux, dont les droits d'adaptation ont été achetés par le producteur de Harry Potter et de Sherlock Holmes, Daniel Friedman nous propose une nouvelle aventure en compagnie de Buck Schatz, qui, à force de cumuler tous les défauts, est en passe de devenir l'un des personnages les plus sympathiques de la littérature policière.