"Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé
Première féministe française, Olympe de Gouges (1748-1793) réclame l'égalité des sexes devant l'Assemblée.
Dans ce manifeste, elle réécrit au féminin la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen : « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits.»
Le 3 novembre 1793, avant d'être guillotinée, elle aurait lancé : « Je suis certaine que nous triompherons un jour ».
'Ô France, France ! relève ton front altier, et n'inspire point à tes voisins le sentiment de la pitié. Que le peuple, les parlements et le roi ne forment qu'une même famille, et la Nation reprendra bientôt sa première splendeur.'
Olympe de Gouges (1748-1793) dénonce les inégalités et les barrières, tant économiques que sociales et politiques, à la veille de la Révolution française. Consciente du pouvoir des mots, elle livre - à travers brochures et affiches placardées - son combat : promouvoir les différentes formes de liberté, l'égalité entre les hommes et la mise en place d'une politique solidaire efficace.
Inscrits dans le siècle des Lumières, ces plaidoyers annoncent les trois vertus cardinales qui font la République d'aujourd'hui : liberté, égalité et fraternité.
Olympe de Gouges fait revivre dans ses comédies de nombreux personnages du XVIIIe siècle (Voltaire, Montesquieu, Rousseau, les soeurs Ferning, la mort de Mirabeau, l'entrée de Dumouriez à Bruxelles), des problèmes cruciaux comme ceux des "voeux forcés" et les nouveaux droits civiques des femmes. Révoltée contre toute forme de discrimination, d'esclavage, elle rêve d'une authentique révolution sociale. Son théâtre politique témoigne de sa vitalité et ses préfaces apparaissent comme de brillants plaidoyers.
Première pièce du théâtre français à porter à la scène les réalités d'un commerce ignoble et à dénoncer l'horreur du système économique qui depuis déjà plusieurs siècles faisait la prospérité des colons aux Caraïbes, L'Esclavage des nègres ou l'Heureux Naufrage est aussi le premier drame à mettre en scène des esclaves noirs qui soient de vrais personnages avec une réelle prise de parole sur leur condition et à utiliser la scène comme une tribune contre l'esclavage afin d'atteindre l'opinion publique, de susciter son indignation et de provoquer le débat.
Avec son théâtre Olympe de Gouges réussit à mettre en scène cette nouvelle image de la femme, forte et solidaire, consciente d'elle-même et de sa valeur. Ce témoignage féminin, authentique et subjectif est coloré du tempérament et des émotions de son auteure, embrassant les six années (1788-1793) les plus bouleversées de toute l'époque révolutionnaire.
À partir de l'histoire du roi de Siam et des aventures d'Almoladin, le prince philosophe nous fait voyager dans un Orient imaginaire où pullulent les intrigues du Sérail. Mais le monarque et son fils sont des nobles éclairés, au comportement paternaliste, soucieux du bien-être de leur peuple. Dans tous les pays qu'ils visitent, ils suscitent l'admiration et le respect. Après un long périple et de multiples aventures, nos deux héros reviendront au Siam, enrichis par leur quête initiatique.
« Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi ? qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe ? ta force ? tes talents ? Observe le créateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l'oses, l'exemple de cet empire tyrannique. »
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BnF collection ebooks - "Homme, es-tu capable d'être juste? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi? qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe? ta force? tes talents?..."
Extrait :
"Homme, es-tu capable d'être juste? C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi? qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe? ta force? tes talents?..."
Olympe de Gouges was the most important fighter for women's rights you've never heard of. An activist and writer in revolutionary Paris, she published 'The Declaration of the Rights of Women' in 1791, and was beheaded two years later, her articulate demands for equality proving too much for their time.Over one hundred and fifty years later, the key statements of her declaration were internationally endorsed by the United Nations in its Declaration on the Elimination of Discrimination Against Women, which in turn went on to be legally recognized by nearly every country in the world. This volume presents both of these key texts along with enlightening and inspiring commentary from a host of powerful women, from Virginia Woolf to Hillary Clinton.
Dialogue féministe à travers la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges et de Fragments sur le Féminin de Nadège Prugnard.
Imaginons le féminisme sous la Révolution. Une femme s'élève à la tribune et réclame les mêmes droits pour les femmes que pour les hommes. Elle en perdra la tête !
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé le 5 septembre 1791, par l'écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine. Premier document à évoquer l'égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d'être présentée à l'Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s'appliquant qu'aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l'accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc. Olympe de Gouges y défend, non sans ironie à l'égard des préjugés masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droits à l'homme ».
Ce projet fut refusé par la Convention.
(Source : Wikipédia)
Las ciencias sociales no pueden ignorar la organización social que resulta de la división de sexos. En este simposio la reflexión se articuló alrededor de dos ejes: la dimensión simbólica del imaginario, en la reproducción de la jerarquía de sexos en las sociedades latinoamericanas y la naturaleza y contenido de los valores con los cuales se entretejen las relaciones de dominación sexual. Los artículos tratan sobre las relaciones entre la practica simbólica y la práctica política y económica...