Ce récit autobiographique est un message d'amour et d'espoir pour tous ceux dont l'identité est confuse ou pire, raillée. C'est une ode au pardon et à la fraternité nécessaires dans les temps aussi troublés par la ronde macabre des racistes, des fanatiques et autres obscurantistes effectuée, hélas quotidiennement, autour des dépouilles de justes. C'est une part de foi en l'humanité,... mieux, en notre humanité.
Lorsque vous êtes diagnostiqué très jeune sourd profond, vous vous dîtes que vous n'êtes pas bien parti dans la vie. Comment surmonter la surdité et les obstacles qu'elle met sur votre chemin ? Alternant humour et moments d'émotion, anecdotes savoureuses et réflexions, l'auteur nous raconte les aventures et les mésaventures, les difficultés et les cocasseries du handicap.
Jeune kinésithérapeute tout juste diplômée, Marina part en mission humanitaire au Cameroun. Son retour, prévu en mars 2020, ne sera pas honoré en raison de la fameuse fermeture des frontières. Abandonnée par son ambassade, elle reste bloquée pour une durée indéterminée en plein coeur de la brousse africaine. Bouleversée par l'incertitude de son destin et le besoin de rentrer au plus vite pour un évènement familial émouvant, elle se résout à découvrir, entre les larmes et la frustration, les trésors et secrets les plus profonds de l'Afrique. Profondément marquée par la maladie, la corruption, la misère et l'injustice, elle invite le lecteur à se remettre en question en lui faisant vivre son quotidien, où les rencontres les plus belles et poignantes cohabitent avec des révélations historiques et politiques aussi tristes que douloureuses.
Karukéra, ou l'île aux belles eaux, est un hommage à l'île de la Guadeloupe, mais plus encore aux cultures afro. Suite au décès de son père, l'auteur s'est lancé dans l'écriture de ce récit personnel, qui navigue entre l'Afrique, la Guadeloupe, la Creuse et le Vaucluse. Son expérience dans la police puis sa participation à une mission humanitaire en Afrique auprès d'agents secrets français et africains mettent en lumière les problématiques liées à la France-Afrique et à la violence de la vie d'un policier, dévoilant au passage quelques secrets...
Voici des sourires, des émotions, un zeste de rêverie et de réflexion, mais aucun regret. Banal anonyme, « DSJ », espère que vous vous reconnaîtrez en lui et vous invite à le suivre dans le théâtre de ses (més)aventures : la cure aux Eaux-Bonnes et les premiers « sommets», Bayonne-Luchon à vélo, le Balaïtous, l'Ossau et le Vignemale. Dans cette histoire sans fin, reste une question : qu'est-ce qu'un « montagnard » ?
Chronique méticuleuse d'une expérience relativement courte mais intense à la tête d'un mastodonte du secteur minier d'Afrique occidentale, de pilotage et de labeur durant une période de transition politique exceptionnelle en Mauritanie (2005-2006). Youssouf Ould Abdel-Jelil expose avec rigueur une vision stratégique pour une société poumon de l'économie du pays. Il évoque la genèse d'initiatives transformatrices de la société ancrées dans une vision stratégique du développement de la SNIM, mettant en exergue des axes de réformes sur la valorisation des ressources humaines, le travail décent, la modernisation sociale de l'entreprise, le développement de stratégies de développement en rupture positive avec les pratiques d'antan ainsi que la confection d'une carte stratégique (Balanced Scorecard). La dynamique d'équipe transparaît comme un centre d'intérêt majeur pour la poursuite d'un partenariat gagnant-gagnant pour la société et pour le pays. Le récit est étayé par des documents et échanges que l'auteur a minutieusement maintenus. Il décrit à leur juste valeur les perspectives historiques et culturelles des initiatives de réformes dans des secteurs clés de la vie économique et sociale d'un pays en développement
La longue maladie aura eu le dernier mot; la mère de l'auteur est décédée, un jour d'hiver. De cet événement aussi soudain qu'attendu, aussi dramatique que banal, est né cet ouvrage. Par une plongée dans l'intime et par un questionnement à vif, sans fausse pudeur, se dénoue au travers du récit des événements une relation mère-fils tourmentée, et se déploie une réflexion sur la mort et la condition humaine.Ainsi, en douze chapitres écrits en quarante jours, s'épanouit une pensée qui embrasse la modernité, la religion, et l'amour.
Cet ouvrage est une fusion de la réalité avec la fiction. A travers le destin malheureux de Mame Mor Faye, ce surdoué sauvagement abattu par une horde de xénophobes au moment où il s'apprêtait à rentrer définitivement au bercail, nous comprenons que la vie en société est une forme de " paradis infernal ". C'est pourquoi on y découvre un regard à la fois sérieux et subjectif sur le monde, et plus particulièrement sur l'Afrique. L'auteur invite le lecteur à avoir une conception beaucoup plus humaine de la société; cette société des guerres, des émigrations clandestines, du racisme, des combats religieux fratricides, et des crises. Afin de redresser la situation, pour que tous les citoyens du monde " fument le calumet de la paix ". Khadim Gueye écrit: " Que les cinq doigts de notre main, - que représentent les
cinq continents du monde - se mobilisent de grâce, malgré la différence de leur taille ou la couleur de leur peau, pour soulever enfin le drapeau de la paix, de la fraternité et de la philanthropie au nom de l'humanité ! "
« Première journée de mer. Pris au piège d'un port fermé dans mon dos et d'une radio qui ne crache aucune météo. Le Conquet grésille. Le Conquet émet des voix indistinctes de fantômes qui s'expriment sur les ondes. Mais pas encore de météo» Ce journal de navigation raconte les bonheurs et les mésaventures de deux plaisanciers principalement occupés en 1986 à saisir les beautés de la mer et à capter les ambiances marines. Il est illustré par quelques dessins de Marthe Brilman.Cette navigation est également l'occasion pour le narrateur d'évoquer en des termes poétiques des souvenirs de courses-croisières sur de petits voiliers de 6 à 7 mètres du Groupe des Croiseurs légers basé au Havre. Cela se passait dans les années 1960.
L'ascension du mont Blanc en solitaire ? Pour l'auteur, connaisseur de la montagne mais pas alpiniste professionnel, son ascension sera avant tout une « envie de marcher » sur les traces des grands comme Bonnatti, Rébuffat, Hillary ou Tensig. Dans ce livre, il décrira, avec modestie et émotion, tous ses ressentis, ses angoisses, ses joies aussi, lui si petit et seul dans ce désert blanc, tel un funambule n'ayant jamais droit à l'erreur.
Tout semble les séparer : il est noir et les cheveux itou, elle blanche et blonde, il est musulman, elle catholique, il ne parle pas anglais et elle pas un mot de français... Mais la fée internet, une parente et l'amour n'avaient pas dit leurs derniers mots en leur faisant vivre le plus mirifique des contes...
Georges Lhomeret dirige un service de chirurgie dans un centre hospitalo-universitaire (CHU). Nous le suivons ici pas à pas dans le déroulement d'une seule journée. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage le portrait d'un homme concentré sur l'exercice quotidien de son métier, soucieux de transmettre son savoir-faire, et également attaché à communiquer ses pensées sur le monde d'aujourd'hui et de demain.
L'inoxydable aventureuse, comme l'ont surnommée ses amis Rémy Kolpa Kopoul pour l'adjectif et Georges Moustaki pour le substantif, née de père breton et de mère antillaise, a parcouru de nombreux pays et des univers différents que vous retrouverez dans cette autobiographie parsemée d'escales, de rencontres, d'amitiés, de moments heureux et malheureux. Ce sont toutes ces rencontres que l'on retrouve dans ce livre mais c'est surtout l'histoire d'une femme qui a assouvi ses passions de musique, de chansons, de liberté et qui a gardé le feu sacré qu'elle vous fera partager.
Des études entre la France et l'Europe du Nord ponctuées de jobs d'été insolites... Avec Marion, l'aventure prends toujours le dessus ! Chercheuse d'or dans le grand Nord canadien, écovolontaire en Amazonie, fermière en Australie ou encore soigneuse de chiens de traîneau en Norvège, ce récit de voyage est un méli-mélo d'aventures sur les cinq continents.
Il a fallu mobiliser toutes les sources historiques, coraniques, orales ou imaginaires pour faire découvrir cette histoire qui appartient à d'autres temps , celle de la très célèbre épouse de Mohammad, Aïcha, de ses coépouses, ses cousines et ses amies...On ne peut qu'être surpris par la vie inattendue de ces femmes, quand la troisième religion monothéiste s'est imposée à un monde hétérogène où les femmes juives et chrétiennes cohabitaient avec leurs voisines païennes, toutes poétesses ou presque...
La liste des traitements indignes infligés aux animaux domestiques est bien longue et nous atterre : absence de soin, abandons dramatiques, conditions de vie ou de transport insupportables. Et pourtant nos compagnons nous prodiguent quotidiennement leur affection, leur fidélité, mais aussi leur enjouement et leur espièglerie. Le récit de Bambou, petit chien, est émaillé de rencontres, d'évènements inattendus vécus avec ses parents adoptifs. Ses pérégrinations le conduisent dans la vallée de la Vézère où vit une communauté ouverte d'hommes et de femmes adeptes d'un idéal et d'une éthique particuliers. Cette communauté contribuera à faire découvrir à Bambou" le petit chien qui se voulait humain" sa véritable identité....
La jeune N'Daté, refuse le mari imposé par les chefs de son clan. Elle suit alors son bien-aimé Yéro, un très beau garçon Fulbé qui n'est autre que l'héritier du grand guerrier peulh Koli Tenghella. Mais le mariage tant espéré n'est pas accepté par la grand-mère du jeune homme, la puissante Nanni Keïta. N'Daté quitte le village de Nanni, se retrouve chez des Sérères qui la vendent à des Bédouins du Trarza. Elle doit changer de prénom et s'adapter à un monde dans un désert, très différent de celui de sa forêt natale.
Dans ce récit, le personnage principal fait un voyage intérieur parallèlement à son voyage de Kabylie au Québec. Il part pour tenter de se défaire d'un lourd butin de vie, des mémoires ensanglantées. Il quitte la Kabylie en y laissant son âme pour aller se ressourcer en terre de paix. Sauf que sa deuxième vie n'est pas des plus faciles, car partagé entre son besoin de revivre et celui de retourner chez lui, il ne vit qu'à moitié. Son premier retour chez ses parents est des plus bouleversants, malgré la présence de sa nouvelle compagne de vie. C'est alors qu'Il décide de faire face à son destin au lieu de le fuir. Construire un pont entre ses deux patries, ses deux existences, serait la solution à tous ses soucis, du moins c'est ce qu'il pense jusqu'à ce que la fatalité ne le rattrape!
Adolescente de quinze ans, Djessira préparait avec soin, et les rêves plein la tête, son examen de fin de premier cycle du secondaire, prévu dans quelques mois. Brillante, mais en proie à des expulsions depuis le début de l'année sous le regard indifférent de son père, elle bénéficia de l'inattendu soutien financier de Chaka, un élève de sa classe cherchant pour la troisième fois le fameux parchemin et pour qui elle n'avait en vrai aucune sympathie. Une belle amitié et une véritable complicité naquirent entre eux autour d'un objectif commun, jusqu'au jour où un vieil ami de son père la rencontra alors qu'il était en visite à la maison pour parler des épousailles de sa soeur ainée. L'impensable allait alors se dresser entre elle et ses rêves. Un projet de mariage, tout à fait à l'improviste, allait en tuer un autre, sans que personne n'eût le droit d'évoquer l'horreur. S'engagea alors une bataille qui allait commencer par la mettre à genou avant de la voir déployer toutes ses ailes pour cueillir plus que son seul salut.
Renée Birman a connu le bonheur de mettre au monde trois fils. Or inconsolable depuis la perte de l'un d'eux, l'idée de le faire réexister n'a cessé de la préoccuper.
Mais comment serait-ce possible, quelle solution miracle pourrait y parvenir, l'écriture peut-être le ferait revenir sur terre en évoquant sa personnalité - ses goûts et ses attraits, ses talents, sa curiosité du monde et de ses beautés, et son refus de la médiocrité, ce tout révélé par diverses anecdotes étant narrées dans cet ouvrage.
Cet ouvrage est le récit d'un drame vécu au quotidien par une société qui le vit comme une fatalité. À travers ce récit, l'auteur tend un miroir à cette société, et espère ainsi ramener à sa conscience les éléments fondamentaux, sans doute profondément refoulés, qui firent le lit de ce drame. La société osera-t-elle s'y regarder ? Si elle ose, aura-telle le courage de se remettre en question comme l'exigerait indubitablement l'image qu'elle y verrait ? L'auteur invite implicitement toute l'Afrique à se regarder dans ce même miroir, puisque ce récit parle d'elle aussi.
Au moment où, après un divorce et des déceptions, il est persuadé d'avoir enfin trouvé l'amour de sa vie sur un autre continent à l'autre bout du monde, tout bascule de nouveau. Il faut tout reprendre à zéro et une nouvelle quête de l'autre « idéale », sans laquelle la vie n'a pas de sens, commence... Mais le Seigneur provoque de nouveau encore de plus rarissimes et énigmatiques rencontres que la précédente...
L'histoire de ce livre débute pendant la colonisation française de l'Afrique-Équatoriale française au Congo. Après la guerre, les colonies africaines exigent leur indépendance et Thomas Nkadi, dont je suis le fils, intégra l'équipe dirigeante du pays mise en place par le premier président de la République. Après mes études secondaires, je fus embauché à la mine des potasses du Congo dans le sud du pays. Mais une situation critique me conduisit à quitter précipitamment ce lieu. Cela marqua aussi le début d'une aventure qui se poursuivit par des moyens illégaux et inattendus, aux États-Unis puis en France.
Communément appelée « Essami » à l'est du Cameroun, la drépanocytose y est mal vécue. Les habitants l'assimilent au sort jeté par les sorciers contre une descendance peu respectueuse des coutumes ancestrales. Drépa doit sa survie à l'intervention d'une association qui parvient à l'évacuer du village de Batouri vers la France aux fins d'une prise en charge hospitalière adéquate. Le récit rapporte combien la jeune fille accepte de vivre avec sa maladie, profite des petits plaisirs de la vie et transforme les souffrances de la drépanocytose en énergie positive.